Annie Ernaux n'est pas une auto-fictionneuse.
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La chronique des chroniques Page 33 sur 45
Bas de page ↓Martin Duguiers
322Re: La chronique des chroniques - Jeu 02 Juin 2016, 15:58
La compagnie des auteures, que voulez-vous...
Philaunet
Admin
323La complaisance de la critique littéraire se porte bien - Jeu 02 Juin 2016, 23:05
Mieux : Annie Ernaux fait de l'autobiographie impersonnelle*... et par la même occasion "la nôtre". (le 02 juin 2016, rediffusion de 2011).
* Présentation : Dans son livre Les Années, paru en 2008, Annie Ernaux évoque souvenirs personnels et histoire collective, des années 1940 à aujourd’hui. Grâce au récit d’événements, à la description d’objets, de photos, l’auteure nous parle de sa vie, mais aussi de l’évolution de la société et du temps qui passe. Elle aime à qualifier son livre d’ « autobiographie impersonnelle ». En effet, c’est bien d’une toute nouvelle forme d’autobiographie qu’il s’agit, la sienne, mais aussi, et peut-être surtout, la nôtre.
* Présentation : Dans son livre Les Années, paru en 2008, Annie Ernaux évoque souvenirs personnels et histoire collective, des années 1940 à aujourd’hui. Grâce au récit d’événements, à la description d’objets, de photos, l’auteure nous parle de sa vie, mais aussi de l’évolution de la société et du temps qui passe. Elle aime à qualifier son livre d’ « autobiographie impersonnelle ». En effet, c’est bien d’une toute nouvelle forme d’autobiographie qu’il s’agit, la sienne, mais aussi, et peut-être surtout, la nôtre.
Dernière édition par Philaunet le Sam 04 Juin 2016, 12:16, édité 2 fois
ânnaux
Invité
324sa vie, son oeuvre. - Sam 04 Juin 2016, 11:35
Complaisance, exemple :
Je déteste "ma loute" le dernier film de Bruno Dumont.
Les quelques critiques positives, pour moi, sont complaisantes.
Le talent d'Annie Ernaux vous semble usurpé ?
Quant à qualifier son style "d'autobiographie impersonnelle " me semble très pertinent .
Le commentaire (et non la critique) du site "fiction" de Blandine Masson est ridicule, surtout la dernière phrase.
et pour plagier la dernière phrase du livre "les années" :
Sauver quelque chose de la culture où la radio ne sera plus jamais.
Je déteste "ma loute" le dernier film de Bruno Dumont.
Les quelques critiques positives, pour moi, sont complaisantes.
Le talent d'Annie Ernaux vous semble usurpé ?
Quant à qualifier son style "d'autobiographie impersonnelle " me semble très pertinent .
Le commentaire (et non la critique) du site "fiction" de Blandine Masson est ridicule, surtout la dernière phrase.
et pour plagier la dernière phrase du livre "les années" :
Sauver quelque chose de la culture où la radio ne sera plus jamais.
Philaunet
Admin
325Ernaux et « la radio », pas limpide - Sam 04 Juin 2016, 12:20
? ?ânnaux(https://regardfc.1fr1.net/t171p320-la-chronique-des-chroniques#25970) a écrit: (...)
et pour plagier la dernière phrase du livre "les années" :
Sauver quelque chose de la culture où la radio ne sera plus jamais.
Ce ne serait pas plutôt, pour France Culture, "Sauver quelque chose de la radio ou la culture ne sera plus jamais" ?
ânnaux
Invité
326ou ou où ? - Sam 04 Juin 2016, 15:10
je confirme le "où" pour garder le sens du plagiat
mais votre proposition est beaucoup plus ambitieuse pour la radio
Sauver quelque chose de France Culture ou la culture ne sera plus transmise
Sauver quelque chose de France Culture où la culture ne sera plus jamais
Sauver quelque chose de la radio où la culture ne sera plus jamais
Se sauver de France Culture où la culture n'est plus
Se sauver de la Culture pour se distraire sur France Culture
France Culture ou le style de la "radio impersonnelle"
mais votre proposition est beaucoup plus ambitieuse pour la radio
Sauver quelque chose de France Culture ou la culture ne sera plus transmise
Sauver quelque chose de France Culture où la culture ne sera plus jamais
Sauver quelque chose de la radio où la culture ne sera plus jamais
Se sauver de France Culture où la culture n'est plus
Se sauver de la Culture pour se distraire sur France Culture
France Culture ou le style de la "radio impersonnelle"
Philaunet
Admin
327Re: La chronique des chroniques - Dim 05 Juin 2016, 15:58
Autre variante : "Se sauver" de la culture pour se distraire sur Regards sur France Culture.ânnaux(https://regardfc.1fr1.net/t171p320-la-chronique-des-chroniques#25975) a écrit:je confirme le "où" pour garder le sens du plagiat
mais votre proposition est beaucoup plus ambitieuse pour la radio
Sauver quelque chose de France Culture ou la culture ne sera plus transmise
Sauver quelque chose de France Culture où la culture ne sera plus jamais
Sauver quelque chose de la radio où la culture ne sera plus jamais
Se sauver de France Culture où la culture n'est plus
Se sauver de la Culture pour se distraire sur France Culture
France Culture ou le style de la "radio impersonnelle"
Philaunet
Admin
328Roald Dahl (1916-1990) - Dim 19 Juin 2016, 14:15
Une revue de presse culturelle d'Antoine Guillot Redécouvrir Roald Dahl, évoquée en passant ailleurs.
Elle commence ainsi : "Grand corps malade "avoue" ne pas aimer les grands classiques français, comme Flaubert et Stendhal. On ne saurait que trop lui recommander la lecture de Roald Dahl (...)". "Gcm", on le précise au cas où, est un interprète de variétés.
Antoine Guillot compose sa chronique à partir d'un article du Figaro littéraire : "On ne saurait donc que trop recommander à l’auteur de Il nous restera ça [Gcm] de se pencher sur l’œuvre de Roald Dahl, le prolifique romancier britannique d’origine norvégienne dont on célèbre le centenaire, auteur du Bon Gros Géant, de Charlie et la Chocolaterie ou encore du Fantastic M. Renard. Car, comme le relève Le Figaro Littéraire, “ si le romancier a encouragé les jeunes lecteurs à se poser en conquérants dans un monde qui ne leur veut pas que du bien, il a également écrit à l’intention des adultes une savoureuse œuvre caustique.” “ Cela ressemble à un scoop, écrit ainsi Françoise Dargent : il y a beaucoup de sexe dans les romans de Roald Dahl. Les lubriques, les pervers et les obsédés en prennent pour leur grade ainsi que les femmes, souvent lascives et dominatrices. On y assassine à coups de gigot congelé, on empoisonne les bébés à la gelée royale et on empaille ses victimes comme autant de macabres trophées. […]".
Guillot à travers l'article de Françoise Dargent évoque l’œuvre qui mérite effectivement d'être connue. La vie, elle, est évoquée par la BBC dans la série Book of the week, déjà signalée ici.
Il n'y a pas que Saint-Exupéry à s'être écrasé dans le désert, Roald Dahl, aussi pilote de guerre, a été victime d'un tir de la DCA italienne dans le désert de Libye et a été gravement blessé à la tête. L'écrivain dédramatise le diagnostic dans une première lettre à sa mère, mais plus tard laisse entrevoir la gravité de ses blessures (une semaine sans ouvrir les yeux, visage très abîmé). Le troisième numéro de cette lecture se termine sur un télégramme à sa mère depuis Alexandrie en mars 1941 après cinq mois de convalescence. Il annonce son retour et conclut : "Syrian war : fun!".
Roald Dahl's Letters to His Mother Episode 3 of 5 Book of the Week, Love from Boy
In the centenary year of his birth, Roald Dahl's letters to his mother are newly collected by Donald Sturrock and abridged for radio by Katrin Williams. The author's words to Sofie Magdalene spanned decades.
3. War breaks out and he is posted to the Middle East. He learns to fly, has aero-nautical adventures, before the crash that will change his life..
Readers Rory Kinnear and Donald Sturrock Producer Duncan Minshull.
Elle commence ainsi : "Grand corps malade "avoue" ne pas aimer les grands classiques français, comme Flaubert et Stendhal. On ne saurait que trop lui recommander la lecture de Roald Dahl (...)". "Gcm", on le précise au cas où, est un interprète de variétés.
Antoine Guillot compose sa chronique à partir d'un article du Figaro littéraire : "On ne saurait donc que trop recommander à l’auteur de Il nous restera ça [Gcm] de se pencher sur l’œuvre de Roald Dahl, le prolifique romancier britannique d’origine norvégienne dont on célèbre le centenaire, auteur du Bon Gros Géant, de Charlie et la Chocolaterie ou encore du Fantastic M. Renard. Car, comme le relève Le Figaro Littéraire, “ si le romancier a encouragé les jeunes lecteurs à se poser en conquérants dans un monde qui ne leur veut pas que du bien, il a également écrit à l’intention des adultes une savoureuse œuvre caustique.” “ Cela ressemble à un scoop, écrit ainsi Françoise Dargent : il y a beaucoup de sexe dans les romans de Roald Dahl. Les lubriques, les pervers et les obsédés en prennent pour leur grade ainsi que les femmes, souvent lascives et dominatrices. On y assassine à coups de gigot congelé, on empoisonne les bébés à la gelée royale et on empaille ses victimes comme autant de macabres trophées. […]".
Guillot à travers l'article de Françoise Dargent évoque l’œuvre qui mérite effectivement d'être connue. La vie, elle, est évoquée par la BBC dans la série Book of the week, déjà signalée ici.
Il n'y a pas que Saint-Exupéry à s'être écrasé dans le désert, Roald Dahl, aussi pilote de guerre, a été victime d'un tir de la DCA italienne dans le désert de Libye et a été gravement blessé à la tête. L'écrivain dédramatise le diagnostic dans une première lettre à sa mère, mais plus tard laisse entrevoir la gravité de ses blessures (une semaine sans ouvrir les yeux, visage très abîmé). Le troisième numéro de cette lecture se termine sur un télégramme à sa mère depuis Alexandrie en mars 1941 après cinq mois de convalescence. Il annonce son retour et conclut : "Syrian war : fun!".
Roald Dahl's Letters to His Mother Episode 3 of 5 Book of the Week, Love from Boy
In the centenary year of his birth, Roald Dahl's letters to his mother are newly collected by Donald Sturrock and abridged for radio by Katrin Williams. The author's words to Sofie Magdalene spanned decades.
3. War breaks out and he is posted to the Middle East. He learns to fly, has aero-nautical adventures, before the crash that will change his life..
Readers Rory Kinnear and Donald Sturrock Producer Duncan Minshull.
Philaunet
Admin
329Simon Leys et la mer - Mar 05 Juil 2016, 15:38
Avant de tresser des lauriers à Mathieu Garrigou-Lagrange (tout arrive !), restons un moment sur la chronique "Actualité des périodiques littéraires" au milieu du dernier numéro de la Compagnie des auteurs consacrée à Robert-Louis Stevenson (de la radio culturelle de fort bonne facture). C'était à 30'15'' et il était question d'un auteur apprécié dans ce forum, Simon Leys. Problème, le chroniqueur Olivier Postel-Vinay semble perturbé : [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/15537-30.06.2016-ITEMA_21023139-1.mp3" debut="30:15" fin="33:48"]
Philaunet
Admin
330Re: La chronique des chroniques - Dim 28 Aoû 2016, 23:28
Récemment, j'évoquais l'éreintement d'Elisabeth Philippe vis-à-vis du duo Sorman-Bégaudeau. C'était, si l'on peut dire, en souvenir d'une "récente" chronique publicitaire du vendeur de journaux, Jean Birnbaum. Dans la fameuse séquence des partenaires, le directeur du Monde des Livres (ça en jette, mais en réalité...) disait tout le bien qu'il pensait du livre de Joy Sorman, L’inhabitable. Pour rire trois minutes et se souvenir de ce qu'est une fausse radio culturelle, on peut l'écouter ici : [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13193-25.02.2016-ITEMA_20921882-0.mp3" debut="00:00" fin="02:47]
Birnbaum, donc " Un très beau texte sur les logements insalubres , une oeuvre littéraire qui rend superbement justice à ces souffrances, elle décrit aussi superbement ces résistances, etc". Ne cherchez pas, vous êtes bien sur France Culture, radio parisienne qui se pare de la misère du monde.
La Séquence des partenaires Jeudi 25 février 2016 par Jean Birnbaum
Birnbaum, donc " Un très beau texte sur les logements insalubres , une oeuvre littéraire qui rend superbement justice à ces souffrances, elle décrit aussi superbement ces résistances, etc". Ne cherchez pas, vous êtes bien sur France Culture, radio parisienne qui se pare de la misère du monde.
La Séquence des partenaires Jeudi 25 février 2016 par Jean Birnbaum
Philaunet
Admin
331Le mur du çon franchi par Guillaume Erner - Lun 12 Sep 2016, 20:53
Tiens, Guillaume Erner n'est plus seulement "producteur des Matins de France Culture", il est aussi devenu "Docteur en sociologie". Des fois qu'on oublierait à quelle science et à quelle aristocratie de la pensée nous avons affaire.
Le type même du commentaire sot et qui prend les auditeurs pour des idiots finis est ce texte lu à l'antenne La construction d'un mur végétalisé à Calais : la France, pays des droits de l'homme ?
Avec une trouvaille qui situe bien le personnage : "Après le mur végétal, nous pourrions imaginer le fil de fer barbelé parfumé, les check-points qui protègent la couche d’ozone et les miradors en matériaux recyclables."
Conclusion du billet du docteur : "Avec le mur végétalisé, la France réconcilie deux tendances qui lui sont chères, le vert et le vert de gris."
Le micro de France Culture à une heure de grande écoute utilisé pour la propagande d'Erner, cela semble en dehors de toute éthique. Et pourtant, personne ne semble broncher.
Guillaume Erner a, nous a-t-il dit, une grande connaissance des scooters. Pourquoi ne fait-il pas comme ce philosophe américain et n'ouvre-t-il pas une boutique pour gagner sa vie au lieu de recevoir l'argent de l'Etat qu'il dénigre quotidiennement sur l'antenne publique ?
Le type même du commentaire sot et qui prend les auditeurs pour des idiots finis est ce texte lu à l'antenne La construction d'un mur végétalisé à Calais : la France, pays des droits de l'homme ?
Avec une trouvaille qui situe bien le personnage : "Après le mur végétal, nous pourrions imaginer le fil de fer barbelé parfumé, les check-points qui protègent la couche d’ozone et les miradors en matériaux recyclables."
Conclusion du billet du docteur : "Avec le mur végétalisé, la France réconcilie deux tendances qui lui sont chères, le vert et le vert de gris."
Le micro de France Culture à une heure de grande écoute utilisé pour la propagande d'Erner, cela semble en dehors de toute éthique. Et pourtant, personne ne semble broncher.
Guillaume Erner a, nous a-t-il dit, une grande connaissance des scooters. Pourquoi ne fait-il pas comme ce philosophe américain et n'ouvre-t-il pas une boutique pour gagner sa vie au lieu de recevoir l'argent de l'Etat qu'il dénigre quotidiennement sur l'antenne publique ?
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