Elle est parfois sérieuse mais son militantisme lui fait oublier toute réserve et honnêteté.
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La chronique des chroniques Page 22 sur 45
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211Re: La chronique des chroniques - Mar 17 Juin 2014, 15:30
Pan sur mon bec quand j'ai écrit dans un ancien post que Caroline Fourest était sérieuse...J'avoue ne l'écouter que très rarement car ses prises de position m'exaspèrent le plus souvent mais j'essaie d'être objective! je l'avais admirée quand elle était partie à l'assaut de Tariq Ramadan, avec beaucoup de courage.
Elle est parfois sérieuse mais son militantisme lui fait oublier toute réserve et honnêteté.
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Philaunet
Admin
212Pour qui nous prend-il ? - Lun 23 Juin 2014, 18:34
Xavier de la Porte ici :
« J’essaie de vous expliquer. L’ICANN, l’organisme qui décide de la gestion des noms de domaine, - dont je vous ai déjà parlé 20 fois, mais dont vous avez oublié l’existence parce que la gouvernance d’Internet, c’est compliqué et ennuyeux, - ».
De quel droit ce monsieur nous apostrophe-t-il ainsi ? Et ceci « la gouvernance d’Internet, c’est compliqué et ennuyeux,» , quel rapport avec ce qui précède ?
Voilà le début d'une prétendue chronique qui est mise en valeur sur le site, dans la vitrine de France Culture, pour ainsi dire. C'est honteux. Surtout quand on lit la suite qui témoigne d'une indifférence frappante envers la langue française :
l’ouverture de nouveau territoires
décider qui va s’en occuper au quotidien
C’est sûr que le territoire numérique dédié au vin, cette boisson si précieuse, soit géré par une entreprise qui porte le nom de cet aliment graisseux et typique de la junk food américaine,
vous pourriez bientôt taper www.bordeaux.vin et tomber sur un site de grands magasins vendant au rabais, ou tapez [sic]www.chassespleen.vin et tomber
ce qui nécessite de tenir au courant de l’actualité numérique
on est en concurrence avec entreprises
Affligeant.
« J’essaie de vous expliquer. L’ICANN, l’organisme qui décide de la gestion des noms de domaine, - dont je vous ai déjà parlé 20 fois, mais dont vous avez oublié l’existence parce que la gouvernance d’Internet, c’est compliqué et ennuyeux, - ».
De quel droit ce monsieur nous apostrophe-t-il ainsi ? Et ceci « la gouvernance d’Internet, c’est compliqué et ennuyeux,» , quel rapport avec ce qui précède ?
Voilà le début d'une prétendue chronique qui est mise en valeur sur le site, dans la vitrine de France Culture, pour ainsi dire. C'est honteux. Surtout quand on lit la suite qui témoigne d'une indifférence frappante envers la langue française :
l’ouverture de nouveau territoires
décider qui va s’en occuper au quotidien
C’est sûr que le territoire numérique dédié au vin, cette boisson si précieuse, soit géré par une entreprise qui porte le nom de cet aliment graisseux et typique de la junk food américaine,
vous pourriez bientôt taper www.bordeaux.vin et tomber sur un site de grands magasins vendant au rabais, ou tapez [sic]www.chassespleen.vin et tomber
ce qui nécessite de tenir au courant de l’actualité numérique
on est en concurrence avec entreprises
Affligeant.
Dernière édition par Philaunet le Lun 23 Juin 2014, 20:37, édité 1 fois
Yann Sancatorze
213Re: La chronique des chroniques - Lun 23 Juin 2014, 20:03
Les auditeurs de France Culture connaissent si bien les recoins et les organismes de l'internet qu'ils n'ont pas attendu Xavier de la Porte pour trouver ailleurs des contenus radiophoniques que France Culture, démissionnaire, ne veut plus produire. Vive l'internet, franchement...
munstead
214Revue de presse internationale - Ven 27 Juin 2014, 08:20
Thomas Cluzel est binaire. Il fonctionne selon le schéma thése/antithèse, largement pratiqué sur FC sous la forme de bons/méchants, intelligents/imbéciles, droite/gauche, moral/immoral. Une nouvelle positive est aussitôt annihilée, après un "sauf que", un sauf qu'on", un "oui, mais voilà", par une contre proposition. Il n'y a jamais d'échappatoire, jamais d'espoir chez Thomas Cluzel. Le monde est noir. Ce matin, par exemple, il nous parle de l'Europe et cite plusieurs journaux de pays de l'Est (on se demande pourquoi, tout d'un coup il découvre les quotidiens slovaques, hongrois, tchèques, un numéro spécial de Courrier international peut-être?) qui nous disent en gros que l'on attendait beaucoup des élections européennes et du renforcement du rôle du parlement et que rien ne se passe. Plutôt que de faire remarquer que le parlement nouveau ne s'est même pas encore réuni, Cluzel passe dans une logique étrange à Cameron et à ses efforts pour contrer, sans résultat, le souhait des groupes parlementaires d'avoir Junker comme président de la commission, puis, via un journal néerlandais reproche à on ne sait qui de ne pas avoir tenu compte du choix des eurosceptiques dans la désignation du président… Ce n'est pas parce qu'une imbécillité est écrite quelque part qu'il faut lui donner le poids d'une opinion censée, Cluzel. Les eurosceptiques n'ont pas gagné les élections européennes et l'on voit mal pourquoi on tiendrait compte des adversaires de l'Europe pour la diriger. Cluzel, il n'est qu'un transmetteur d'aigreurs, de réserves, d'oppositions, de râperies et même de ragots (sur Junker) puisque par la construction même de sa chronique le négatif conclut toujours son propos.
Philaunet
Admin
215Re: La chronique des chroniques - Ven 27 Juin 2014, 09:10
Dans le billet précédent sur la Revue de presse internationale de ce 27 juin
On ne saurait mieux dire. La conclusion de Cluzel (chronique écrite non fournie sur le site) : « [la nomination de Juncker] au poste de président aujourd'hui aura donc probablement un effet délétère sur la confiance en la démocratie européenne ». Délétère.
Je cite encore : « Après avoir remporté le plus grand nombre de sièges, Jean-Claude Juncker, tête de liste du PPE a d'emblée semblé faire figure de favori ». Plus tard toujours Cluzel : « il [Juncker] n'était candidat nulle part ». Une chronique qui sème la confusion, lue comme elle est à toute vitesse, en ajoutant des respirations mal placées, bruyantes, des hésitations et des allongements de voyelles pour faire "oral". Ce n'est qu'un collage d'éléments disparates composés de points de vue parfois très médiocres. Les journaux slovaques et tchèques tentent de faire plaisir à leur lectorat, lequel s'est largement abstenu (taux de participation des deux pays : entre 15 et 20%).
Finalement, la forme de cette chronique laisse surnager une chose en mémoire, comme vous le dites justement : les institutions européennes = pas bien. Déficit démocratique, effet délétère, etc. Même discours stéréotypé que les anti-européens extrémistes et bornés.
Pourquoi paie-t-on pour que soit diffusé ce découpage de journaux servant le point de vue d'un opinioniste qui ne sert à rien et comme il s'en trouve des centaines en France ?
munstead a écrit:Thomas Cluzel est binaire. Il fonctionne selon le schéma thése/antithèse, largement pratiqué sur FC sous la forme de bons/méchants, intelligents/imbéciles, droite/gauche, moral/immoral. Une nouvelle positive est aussitôt annihilée, après un "sauf que", un sauf qu'on", un "oui, mais voilà", par une contre proposition. Il n'y a jamais d'échappatoire, jamais d'espoir chez Thomas Cluzel. Le monde est noir. Ce matin, par exemple, il nous parle de l'Europe et cite plusieurs journaux de pays de l'Est (on se demande pourquoi, tout d'un coup il découvre les quotidiens slovaques, hongrois, tchèques, un numéro spécial de Courrier international peut-être?) qui nous disent en gros que l'on attendait beaucoup des élections européennes et du renforcement du rôle du parlement et que rien ne se passe. Plutôt que de faire remarquer que le parlement nouveau ne s'est même pas encore réuni, Cluzel passe dans une logique étrange à Cameron et à ses efforts pour contrer, sans résultat, le souhait des groupes parlementaires d'avoir Junker comme président de la commission, puis, via un journal néerlandais reproche à on ne sait qui de ne pas avoir tenu compte du choix des eurosceptiques dans la désignation du président… Ce n'est pas parce qu'une imbécillité est écrite quelque part qu'il faut lui donner le poids d'une opinion censée, Cluzel. Les eurosceptiques n'ont pas gagné les élections européennes et l'on voit mal pourquoi on tiendrait compte des adversaires de l'Europe pour la diriger. Cluzel, il n'est qu'un transmetteur d'aigreurs, de réserves, d'oppositions, de râperies et même de ragots (sur Junker) puisque par la construction même de sa chronique le négatif conclut toujours son propos.
On ne saurait mieux dire. La conclusion de Cluzel (chronique écrite non fournie sur le site) : « [la nomination de Juncker] au poste de président aujourd'hui aura donc probablement un effet délétère sur la confiance en la démocratie européenne ». Délétère.
Je cite encore : « Après avoir remporté le plus grand nombre de sièges, Jean-Claude Juncker, tête de liste du PPE a d'emblée semblé faire figure de favori ». Plus tard toujours Cluzel : « il [Juncker] n'était candidat nulle part ». Une chronique qui sème la confusion, lue comme elle est à toute vitesse, en ajoutant des respirations mal placées, bruyantes, des hésitations et des allongements de voyelles pour faire "oral". Ce n'est qu'un collage d'éléments disparates composés de points de vue parfois très médiocres. Les journaux slovaques et tchèques tentent de faire plaisir à leur lectorat, lequel s'est largement abstenu (taux de participation des deux pays : entre 15 et 20%).
Finalement, la forme de cette chronique laisse surnager une chose en mémoire, comme vous le dites justement : les institutions européennes = pas bien. Déficit démocratique, effet délétère, etc. Même discours stéréotypé que les anti-européens extrémistes et bornés.
Pourquoi paie-t-on pour que soit diffusé ce découpage de journaux servant le point de vue d'un opinioniste qui ne sert à rien et comme il s'en trouve des centaines en France ?
Nessie
216Re: La chronique des chroniques - Mer 02 Juil 2014, 13:55
Première bonne nouvelle depuis longtemps : à la rentrée de septembre en fin de matinale vers 8h45, il ne nous arrivera plus rien de la toile. C'en est donc fini de cette chronique qui n'était pas toujours inepte, qui était parfois instructive et bien sentie, mais toujours torchée d'un amateurisme affligeant. Augustin Trappenard prendra le créneau : espérons que ses 7 minutes ne deviendront pas le seul magazine littéraire survivant de France Culture.
Toujours soucieux de ne pas se faire regretter Xavier Delaporte a donc produit ce matin une de ses pires chroniques, parmi les plus creuses et les plus niaisement bétifiantes de toute son année. Totalement désinhibée dans son naturel : rire bète au naturel, registre verbal cantonné cafète, oral débraillé au naturel, phrases pas finies au naturel, totale absence de complexes comme il est naturel chez l'enfant gâté en l'occurrence celui-là n'a jamais fourni un seul effort depuis la préparation de l'agrègue, on se dit que ça fait un bail et même plusieurs.
Xav'e va donc quitter l'antenne en ayant amicalement glosé (ce matin) sur l'inculture numérique d'Amélie Perrier. Lui-même en 2014 il ne sait toujours pas qu'on ne doit pas dire "Internet" mais qu'il faudrait dire l'Internet parce qu'au contraire de Google ou Yahoo, /internet/ n'est pas un nom de société mais un nom commun qui signifie "réseau interconnecté". Des années de journalisme sur le sujet et toujours pas compris ça, Xavier, tsss . D'ailleurs il a du mal à comprendre les choses les plus élémentaires, notamment il lui aura fallu plus de 200 papiers quotidiens pour admettre la nécessité qu'il y a de donner une conclusion à une chronique. Ce matin, Marc Voinchet qui n'a cessé de le dragoter pendant toute l'année, lui balance une dernière torpille pour son permanent négligé. Il est vrai qu'en comparaison du sérieux professionnel de Matthieu Conquet, le style de Xav'e était d'un amateurisme désarmant.
Reste une incertitude : qu'en sera-t-il de Place de la toile ? L'émission sera-t-elle supprimée ? Ou bien reprise et par qui ? Ou bien peut-être fusionnée avec la musicale qui précède ?
Toujours soucieux de ne pas se faire regretter Xavier Delaporte a donc produit ce matin une de ses pires chroniques, parmi les plus creuses et les plus niaisement bétifiantes de toute son année. Totalement désinhibée dans son naturel : rire bète au naturel, registre verbal cantonné cafète, oral débraillé au naturel, phrases pas finies au naturel, totale absence de complexes comme il est naturel chez l'enfant gâté en l'occurrence celui-là n'a jamais fourni un seul effort depuis la préparation de l'agrègue, on se dit que ça fait un bail et même plusieurs.
Xav'e va donc quitter l'antenne en ayant amicalement glosé (ce matin) sur l'inculture numérique d'Amélie Perrier. Lui-même en 2014 il ne sait toujours pas qu'on ne doit pas dire "Internet" mais qu'il faudrait dire l'Internet parce qu'au contraire de Google ou Yahoo, /internet/ n'est pas un nom de société mais un nom commun qui signifie "réseau interconnecté". Des années de journalisme sur le sujet et toujours pas compris ça, Xavier, tsss . D'ailleurs il a du mal à comprendre les choses les plus élémentaires, notamment il lui aura fallu plus de 200 papiers quotidiens pour admettre la nécessité qu'il y a de donner une conclusion à une chronique. Ce matin, Marc Voinchet qui n'a cessé de le dragoter pendant toute l'année, lui balance une dernière torpille pour son permanent négligé. Il est vrai qu'en comparaison du sérieux professionnel de Matthieu Conquet, le style de Xav'e était d'un amateurisme désarmant.
Reste une incertitude : qu'en sera-t-il de Place de la toile ? L'émission sera-t-elle supprimée ? Ou bien reprise et par qui ? Ou bien peut-être fusionnée avec la musicale qui précède ?
Dernière édition par Nessie le Sam 02 Aoû 2014, 10:21, édité 1 fois
munstead
217Re: La chronique des chroniques - Mer 02 Juil 2014, 16:07
Donc c'est Augustin Trapenard. Il faut vraiment que FC prenne son critique littéraire au Grand Journal de Canal +. Aucun autre sur le mercato. Je ne dis pas qu'il est mauvais, mais on a souvent l'impression qu'il est là pour "vendre" ses livres, ce qui, en termes de critique, est un peu court. L'auditeur est acculé dans un coin et Trapenard lui intime de lire ce fichu bouquin. On n'a pas le droit d'y échapper. Nous verrons…
Yann Sancatorze
218Chamboul'tout - Mer 02 Juil 2014, 17:10
http://www.franceculture.fr/blog-au-fil-des-ondes-2014-07-04-france-culture-chamboule-tout-vendredi-4-juillet-des-6h
Quelle drôle d'idée que ce jeu de fin d'année, OPA est vraiment un organisateur d'évènements plutôt qu'un dirigeant de radio. Mais j'imagine qu'on a échappé à la sortie de cohésion où tous les équipes sont sommées de sauter à l'élastique, de participer à la course en sac, où de dormir à la belle étoile.
Il s'agit donc d'attribuer de déplacer (peut-être au hasard) les producteurs d'un créneau à l'autre. Certains choix font sursauter: Couturier aux Pieds sur Terre (!!!), Marie Richeux aux Matins, Laure Adler à la Fabrique de l'Histoire, Martin Quénehen aux NCC, De La Porte à la Dispute, et bien sûr Veinstein à la place de Veinstein ("non mais c'est fini ces conneries de colonies de vacances?")
Quelle drôle d'idée que ce jeu de fin d'année, OPA est vraiment un organisateur d'évènements plutôt qu'un dirigeant de radio. Mais j'imagine qu'on a échappé à la sortie de cohésion où tous les équipes sont sommées de sauter à l'élastique, de participer à la course en sac, où de dormir à la belle étoile.
Il s'agit donc d'attribuer de déplacer (peut-être au hasard) les producteurs d'un créneau à l'autre. Certains choix font sursauter: Couturier aux Pieds sur Terre (!!!), Marie Richeux aux Matins, Laure Adler à la Fabrique de l'Histoire, Martin Quénehen aux NCC, De La Porte à la Dispute, et bien sûr Veinstein à la place de Veinstein ("non mais c'est fini ces conneries de colonies de vacances?")
munstead
219Re: La chronique des chroniques - Mer 02 Juil 2014, 17:33
Yann Sancatorze a écrit:http://www.franceculture.fr/blog-au-fil-des-ondes-2014-07-04-france-culture-chamboule-tout-vendredi-4-juillet-des-6h
Quelle drôle d'idée que ce jeu de fin d'année, OPA est vraiment un organisateur d'évènements plutôt qu'un dirigeant de radio. Mais j'imagine qu'on a échappé à la sortie de cohésion où tous les équipes sont sommées de sauter à l'élastique, de participer à la course en sac, où de dormir à la belle étoile.
Il s'agit donc d'attribuer de déplacer (peut-être au hasard) les producteurs d'un créneau à l'autre. Certains choix font sursauter: Couturier aux Pieds sur Terre (!!!), Marie Richeux aux Matins, Laure Adler à la Fabrique de l'Histoire, Martin Quénehen aux NCC, De La Porte à la Dispute, et bien sûr Veinstein à la place de Veinstein ("non mais c'est fini ces conneries de colonies de vacances?")
En fait, c'est un peu la négation de tout ce que l'on attend de FC. Une radio qui nous permet d'entendre, sans pressions d'aucune sorte et surtout pas du temps, des spécialistes. Laure Adler à la Fabrique de l'histoire, ne manque pas d'humour. Je la soupçonne d'un penchant certain à la réécriture de l'histoire, à sa "fabrication".
Nessie
220Combien de temps vont-ils le supporter à rue 89 ? - Jeu 03 Juil 2014, 09:46
Quelle affreuse fin de matinale. Après une demi-heure d'évocation mi-nostalgique mi-acide de Gabrielle Chanel, pas trop bousillée par le babillage de Marc Voinchet, vient la dernière chronique. Oui la dernière. Qu'en penser ?
Une fois de plus, elle s'ouvre par le cocktail du moi-je et du j'ai-pas-fait-mais-j'aurais-pu-j'y-ai-pensé. Deux des tours les plus éculés de la médiocrité. Prendre comme sujet sa propre incapacité, c'est une fois de plus parler de soi. Comme si ça ne suffisait pas, d'ouvrir systématiquement la chronique par son petit journal perso.
Avec son obsessionnel moi-je, Xavier Delaporte fait penser à ces blogueurs -j'en connais- qui ne commencent jamais un billet sans parler d'eux-mêmes. Enfin sauf les rares pages où ils parviennent à se retenir jusqu'au 2e paragraphe et là vraiment ça déborde ils n'en peuvent plus il faut qu'ils placent leurs souvenirs dont on n'a que faire, leurs états d'âme qui n'intéressent qu'eux-mêmes, ou leur jugement dont ne voit guère ce qu'il apporte à un propos pourtant singulièrement creux. Et Le plus fort c'est que profitant d'un crochet par le compte twitter de Marc Voinchet, Delaporte a le toupet de s'avancer sous la bannière de la modestie. Antiphrase ? Non non, c'est au premier degré, comme toujours avec Xav'e.
On peut dire que Xavier n'a pas loupé sa dernière : une fois de plus, la chronique est vide, sans contenu, sans intérêt. Le sujet du dernier jour, c'est l'inventaire de ce que Xavier Delaporte n'a pas pris comme sujet dans ses 11 mois de chroniques. Résultat ce matin c'est encore plus vide que les jours où il avait un vrai sujet, qu'il sabotait d'ailleurs à presque tous les coups par une absence de travail autant que de style, non sans invoquer régulièrement l'urgence : "alors il était déjà 8h et j'y arrivais toujours pas". Niveau : canard du lycée (redoublants de Première littéraire). Dans ces 200 chroniques pourtant, les courageux de l'inventaire trouveront ça et là des morceaux d'idées appelons ça des idées. Jamais cultivées, à peine germées, sans jamais le moindre effort de mise en forme sauf avec le secours d'un petit catalogue d'effets car le littéraire bas-de-gamme il croit que les clés du style elles sont dans le Cressot ou dans le Gradus ; il ne sait pas que le style véritable est de l'homme même je veux dire de la personne. L'auditeur lui il sait bien que le style de Xavier tient en un mot, un qualificatif : le style mollasson.
Quand même, quel gâchis ! Non pas le gâchis du normalien mal employé, car plus on l'écoute, plus on ne peut le trouver qu'inemployable ; non, quel gâchis dans un tel terreau d'idées parfois bien glanées mais jamais cultivées, jamais travaillées, tout au plus vaguement pelotées et posées sur la table. Il est 8h52, pouf-pouf encore un petit jeu d'entre-soi et de private-jokes avec Marc Voinchet, et ça y est c'est fini. Ainsi se clôture une année d'occasions manquées.
Xavier Delaporte, on ne vous regrettera pas.
Il faudra penser à remercier Rue-89 d'avoir débarrassé France Culture d'un de ses plus stériles babilleurs.
Une fois de plus, elle s'ouvre par le cocktail du moi-je et du j'ai-pas-fait-mais-j'aurais-pu-j'y-ai-pensé. Deux des tours les plus éculés de la médiocrité. Prendre comme sujet sa propre incapacité, c'est une fois de plus parler de soi. Comme si ça ne suffisait pas, d'ouvrir systématiquement la chronique par son petit journal perso.
Avec son obsessionnel moi-je, Xavier Delaporte fait penser à ces blogueurs -j'en connais- qui ne commencent jamais un billet sans parler d'eux-mêmes. Enfin sauf les rares pages où ils parviennent à se retenir jusqu'au 2e paragraphe et là vraiment ça déborde ils n'en peuvent plus il faut qu'ils placent leurs souvenirs dont on n'a que faire, leurs états d'âme qui n'intéressent qu'eux-mêmes, ou leur jugement dont ne voit guère ce qu'il apporte à un propos pourtant singulièrement creux. Et Le plus fort c'est que profitant d'un crochet par le compte twitter de Marc Voinchet, Delaporte a le toupet de s'avancer sous la bannière de la modestie. Antiphrase ? Non non, c'est au premier degré, comme toujours avec Xav'e.
On peut dire que Xavier n'a pas loupé sa dernière : une fois de plus, la chronique est vide, sans contenu, sans intérêt. Le sujet du dernier jour, c'est l'inventaire de ce que Xavier Delaporte n'a pas pris comme sujet dans ses 11 mois de chroniques. Résultat ce matin c'est encore plus vide que les jours où il avait un vrai sujet, qu'il sabotait d'ailleurs à presque tous les coups par une absence de travail autant que de style, non sans invoquer régulièrement l'urgence : "alors il était déjà 8h et j'y arrivais toujours pas". Niveau : canard du lycée (redoublants de Première littéraire). Dans ces 200 chroniques pourtant, les courageux de l'inventaire trouveront ça et là des morceaux d'idées appelons ça des idées. Jamais cultivées, à peine germées, sans jamais le moindre effort de mise en forme sauf avec le secours d'un petit catalogue d'effets car le littéraire bas-de-gamme il croit que les clés du style elles sont dans le Cressot ou dans le Gradus ; il ne sait pas que le style véritable est de l'homme même je veux dire de la personne. L'auditeur lui il sait bien que le style de Xavier tient en un mot, un qualificatif : le style mollasson.
Quand même, quel gâchis ! Non pas le gâchis du normalien mal employé, car plus on l'écoute, plus on ne peut le trouver qu'inemployable ; non, quel gâchis dans un tel terreau d'idées parfois bien glanées mais jamais cultivées, jamais travaillées, tout au plus vaguement pelotées et posées sur la table. Il est 8h52, pouf-pouf encore un petit jeu d'entre-soi et de private-jokes avec Marc Voinchet, et ça y est c'est fini. Ainsi se clôture une année d'occasions manquées.
Xavier Delaporte, on ne vous regrettera pas.
Il faudra penser à remercier Rue-89 d'avoir débarrassé France Culture d'un de ses plus stériles babilleurs.
Dernière édition par Nessie le Jeu 31 Juil 2014, 15:10, édité 2 fois
Nessie
221Etienne Klein à la rentrée de septembre - Jeu 03 Juil 2014, 18:08
En conclusion de la chronique d'Etienne Klein, par une allusion finaude de Voinchet on devine que celle-là aussi pourrait être la dernière, mais pour la raison inverse : à la rentrée on peut s'attendre à retrouver Klein dans une case plus avantageuse. Peut-être une émission complète ?
On sait que le moment du départ s'approche pour Stéphane Deligeorges. Pour autant, je vois mal Klein par ailleurs bien occupé, reprendre le flambeau pour une émission aussi généraliste. Pour un rendez-vous exclusivement consacré à la physique peut-être ? Ou bien une émission de philosophie des sciences, peut-être dans le cadre des Nouveaux Chemins ? Quelle fréquence, quelle durée ?
Par ailleurs, en écoutant le Continent Science de lundi dernier, rien n'indique que ce serait le dernier, au contraire Deligeorges parle du saut de l'été, à plusieurs reprises et comme si de rien n'était. On pourrait conjecturer sans fin sur ses hésitations étranges lors de l'ouverture et lors de la fin de ce dernier numéro. Sur le fait aussi que le producteur est coupé en pleine phrase aussi bien sur le podcast que sur la réécoute en ligne. Des indices qui n'en sont pas, sauf pour les professionnels du soupçon or ces gens là on sait qu'ils sont dans la maison et non à l'écoute.
On sait que le moment du départ s'approche pour Stéphane Deligeorges. Pour autant, je vois mal Klein par ailleurs bien occupé, reprendre le flambeau pour une émission aussi généraliste. Pour un rendez-vous exclusivement consacré à la physique peut-être ? Ou bien une émission de philosophie des sciences, peut-être dans le cadre des Nouveaux Chemins ? Quelle fréquence, quelle durée ?
Par ailleurs, en écoutant le Continent Science de lundi dernier, rien n'indique que ce serait le dernier, au contraire Deligeorges parle du saut de l'été, à plusieurs reprises et comme si de rien n'était. On pourrait conjecturer sans fin sur ses hésitations étranges lors de l'ouverture et lors de la fin de ce dernier numéro. Sur le fait aussi que le producteur est coupé en pleine phrase aussi bien sur le podcast que sur la réécoute en ligne. Des indices qui n'en sont pas, sauf pour les professionnels du soupçon or ces gens là on sait qu'ils sont dans la maison et non à l'écoute.
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