Tout à fait par hasard, je tombe sur les trois dernières minutes avant 9h où j'entends ce personnage dire en quoi il est important de revenir sur cette question du Panorama, etc. Nessie vous avez tout dit. Antoine Spire dans "L'Obsession des origines" (éditions Verticales novembre 2000) reprend toute "l'affaire" et cite les propos de Renaud Camus pages 13 et 14, en insufflant à toute cette prétendue affaire une importance exagérée dans ses commentaires, lesquels ne sont pas inintéressants en soi (nonobstant le style outrancier de Spire qui a été l'un des chevaliers des droits de l'homme à France Culture dans les années 1990 dans son émission hebdomadaire "Voix du silence" à laquelle on pouvait reconnaître des qualités).
Voir aussi à ce sujet la déclaration collective d'un certain nombre d'intellectuels dans le Monde du 25 mai 2000.
Franchement, France Culture a-t-elle vocation à se focaliser sur de vains propos qui occupent tant d'heures d'antenne au détriment des émissions de savoir et de patrimoine ? Que ces parasites aillent à France Inter ou au diable. Les Couturier, pour ne mentionner que celui qui focalise l'attention de certains contributeurs, et les autres de tous bords ne pourraient-ils pas céder le micro de France Culture (oui, CULTURE) à des historiens de l'art, des scientifiques, des littéraires, des penseurs, des linguistes, des urbanistes, des voyageurs, des peintres, je ne sais ? Non, on a, quasiment à toute heure du matin, du midi et du soir, une profusion d'opinionistes, d'éditorialistes auto-déclarés qui croient que leurs points de vue de prêcheurs tantôt sur le déclin de la société tantôt sur la (dé)composition du pays intéressent quelqu'un. C'est du rien, du vent. Mais ça occupe, ça distrait, ça fait écrire et perdre du temps. Du passe-temps qui détourne l'auditeur de l'essentiel : la culture. C'est pourquoi je m'arrête là.
Voir aussi à ce sujet la déclaration collective d'un certain nombre d'intellectuels dans le Monde du 25 mai 2000.
Franchement, France Culture a-t-elle vocation à se focaliser sur de vains propos qui occupent tant d'heures d'antenne au détriment des émissions de savoir et de patrimoine ? Que ces parasites aillent à France Inter ou au diable. Les Couturier, pour ne mentionner que celui qui focalise l'attention de certains contributeurs, et les autres de tous bords ne pourraient-ils pas céder le micro de France Culture (oui, CULTURE) à des historiens de l'art, des scientifiques, des littéraires, des penseurs, des linguistes, des urbanistes, des voyageurs, des peintres, je ne sais ? Non, on a, quasiment à toute heure du matin, du midi et du soir, une profusion d'opinionistes, d'éditorialistes auto-déclarés qui croient que leurs points de vue de prêcheurs tantôt sur le déclin de la société tantôt sur la (dé)composition du pays intéressent quelqu'un. C'est du rien, du vent. Mais ça occupe, ça distrait, ça fait écrire et perdre du temps. Du passe-temps qui détourne l'auditeur de l'essentiel : la culture. C'est pourquoi je m'arrête là.