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Au fil de l'écoute    Page 22 sur 85

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Nessie 


211
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Réaction contre le déplacement du débat à l'encontre des auditeurs mécontents - Jeu 14 Fév 2013, 04:07

Bonjour Alain. Sur la dégradation de la culture, sujet récurrent du forum, j'ai préféré vous répondre ailleurs. Ma réponse est de type spéculatif.


En revanche ou plutôt par contre, c'est à la suite de votre post que je préfère réagir à ce reproche que vous faites de façon récurrente quand vous vous insurgez contre la sévérité des propos critiques qu'on lit ici. L'erreur serait de croire que ces propos sont déposés sans égards ni pitié ni considération d'aucune sorte, sans chercher à comprendre. Au contraire, tout ce forum est marqué par un triple effort : décrire / comprendre /J'ai plutôt l'impression que c'est vous qui ne cherchez pas tellement à comprendre l'insatisfaction des auditeurs-forumeurs.

Alain Machefert a écrit:Je ne voudrais pas nécessairement me fâcher avec certains participants de ce forum mais je trouve qu'ils ont la dent un peu trop dure. Les critiques sont ponctuellement souvent justes mais, étant un grand relativiste, je me dois de les positionner dans le "Monde comme il va."
[...]
Alors je suis peut-être parfois trop "aimable" avec certaines émissions ou producteurs (Marie Richeux). Une contre-réaction, peut-être ?
Je n'y vois pas de relativisme. Le relativisme ou plutôt un effort de modération du ton critique, vous trouverez cela dans le forum, comme je le dis toujours. Non, pas de relativisme dans votre remarque, mais plutôt le classique et inexplicable déplacement du débat. La remise en cause de la critique ne peut être qu'un garde-fou ponctuel, mais comme ligne constante elle est, à mon sens, une erreur logique. Au bout de cette erreur, il y a inévitablement la censure du commentaire, et pas seulement du commentaire critique, mais de tout commentaire, celui des reportages sportifs comme celui de la vie politique.

Vous noterez d'ailleurs que personne ne vous reproche votre avis sur Marie Richeux, tout comme personne n'a reproché à Mitsouko de donner des avis positifs sur Enthoven, et comme -heureusement- personne ne m'a reproché de faire de même à l'occasion sur Arnaud Laporte, Laure Adler, ou même Frédéric Martel. Par contre ou plutôt en revanche, les seuls avis critiques susceptibles de condamnation seraient les critiques négatives ? Ca ne me semble guère justifiable, ni humainement, ni intellectuellement.

En ce qui concerne ce que vous décrivez comme un excès, au contraire, je crois que les débats ici sont rien moins que marqués par l'unilatéralité. Car nous trouvons bien des circonstances atténuantes à certains des pires animateurs ; de même comme je le rappelle ci-dessus, nombre d'entre eux sont critiqués par les uns mais défendus par les autres. Enfin si vous lisez attentivement, vous verrez que les critiques les plus mordants de ce forum sont capables d'émettre sur le même producteur des jugements positifs comme des jugements négatifs, fusillant un soir une émission abominable mais faisant l'éloge du même un autre soir après une émission réussie. Le seul fait de faire la part des choses est déjà le signe d'une certaine honnêteté critique, qu'on chercherait en vain dans les volées de bois vert ou dans le tir aux pigeons qui caractérisent le jeu usuel de la critique tous azimuts sur le web.

Vous devriez remarquer au contraire, que nombre des critiques sont polies et mesurées, et que les têtes de turc du forum sont à la fois en petit nombre et des cas gravissimes de non-qualité.

Maintenant je dois ajouter que je suis sidéré stupéfait ahuri et même un peu outré, de voir que vous reprochez leur ligne de conduite à certains forumeurs dans le même temps que vous exonérez les producteurs de fautes qui sont, excusez moi de le dire comme ça, impardonnables : arrogance, ignorance, forçage idéologique, amateurisme carabiné, imposture culturelle caractérisée.

J'aimerais bien comprendre pourquoi les seconds échappent à la leçon de morale tandis que les premiers y ont droit. Pourquoi les premiers ont droit à votre bienveillante compréhension mais pas les seconds. Où donc passe votre relativisme, ou votre modération ? Au fait Alain, avez-vous essayé de les comprendre, les auditeurs-forumeurs encolérés parce que mécontents et spoliés ? Merci de ne pas oublier que nous sommes de grands souffrants Au fil de l'écoute - Page 22 0055

Alain Machefert 


212
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Re: Au fil de l'écoute - Jeu 14 Fév 2013, 06:06

Nessie, je ne pensais vraiment pas que parler de "dent un peu trop dure" pouvait, en quoi que ce soit, constituer une leçon de morale.
Je ne sais si mes "reproches/exonérations" vous ont vraiment sidéré, stupéfait, ahuri ou même outré mais cela n'était vraiment pas mon intention.
Mais comme je ne me vois pas non plus renoncer à mes commentaires, plus ou moins sensés je vous le conçède, je crois que, malheureusement, nous n'avons pas fini de ne pas nous comprendre.

Nessie 

Nessie

213
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Re: Au fil de l'écoute - Jeu 14 Fév 2013, 08:03

(oui vous avez bien remarqué que j'étais quasi en phase hystérique ce matin - c'est que depuis 3h du matin je viens de me farcir d'affilée 4 matinales de Voinchet que j'avais en retard, et ça m'a mis dans un état proche de l'écorché radiophonique)

Nessie 

Nessie

214
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Ce matin dans le studio de Philippe P(L)etit, Jean Peyreleva(L)de - Ven 22 Fév 2013, 10:39

Quasi chaque fois que j'écoute Philippe Petit (en ce moment même dans un de ses vendredis aux Chemins de la connaissance) je me demande dans quelle mesure c'est un distrait, un fumiste, un négligent, tout simplement un idéologue, ou carrément un débile.

- Au plan culturel et idéologique, il est à fond la caisse dans le paradigme qui règne à France Culture depuis 1999 : anticapitalisme, antilibéralisme, antiproductivisme, égalitarisme, psychanalyse, french theory.
- Au plan radiophonique c'est vraiment médiocre : débats sans débat car marqués par l'unilatéralisme (j'y reviendrai dans le post suivant) ; impunité totale qui fait qu'on peut dire les pires énormités sans jamais se faire contredire (et chaque fois que des psychanalystes sont invités l'auditeur-pêcheur récolte un plein casier de perles) ; il y a aussi les intermèdes musicaux dont le niveau et l'âge mental approchent (par le haut, heureusement) ce qu'on entend chez Xav'e Delaporte.
- Au plan du langage alors là c'est vraiment relâché : il y a l'abus des clichés ('force est de constater' , 'de plein fouet', 'emblématique', 'de quoi X est-il le nom', etc). Et puis il semble avoir des difficultés avec les consonnes : 3 consonnes de suite pour lui c'est trop et même parfois 2. Comme Frédéric Lenoir, si on veut, donc c'est toujours << vote live >> pour << votre livre >>. Par contre il lui arrive d'en ajouter : depuis le début de l'émission il appelle son invité "Jean PeyrelevaLde". De la part d'un libraire, le fait d'écorcher les noms est une faute étonnante, et de la part d'un journaliste écorcher ainsi le nom de son invité est de l'ordre de la faute professionnelle. Un nom archi-connu en plus. Je ne pense pas que de telles fautes soient des détails, au contraire j'y vois un indice : celui d'une incapacité à la précision, et d'une incapacité à soigner la qualité de son travail.

A part ça, le titre du débat de ce jour est vraiment stupide : "Pourquoi la cupidité est-elle devenue une valeur". La question 'Pourquoi' n'a pas de sens, parce qu'elle en a trop. La formule correcte serait bien plus "Comment la cupidité est-elle devenue une valeur" ... à supposer que ce soit bien le cas. Le second invité conteste que ce soit une valeur, et sa remarque ferait vaciller Philippe Petit s'il avait la moindre idée de ce qu'est une valeur. Mais de même qu'il mélange les sons, Petit s'embrouille avec les mots et les idées. De toutes façons, la question "comment la cupidité individuelle, d'initialement souhaitable et profitable à l'organisation sociale, en vient à faire de terribles dégâts sociaux" trouve une réponse limpide en une demi-page de Peyrelevade dans son livre 'Le capitalisme total'. Il vient de le rappeler en début d'émission, et au fil de l'avancement du débat il ne cesse d'apporter des éléments à l'appui. Un peu plus loin il dit "Saint-Simon est le Schumpeter français, mais il a été rayé de la mémoire", puis "la fonction de l'entrepreneur n'est pas la création d'emploi mais la création de richesses". A 10h40 il envoie torpille sur torpille aux postulats marxistes, en déplorant que ce soient là les thèses qui l'ont emporté dans l'opinion et chez les intellectuels. Un peu plus loin il réduit en copeaux l'anti-productivisme que vient de vanter le producteur. Je me demande comment ça va finir.

Pour une fois (en fait c'est rare mais ça arrive), le paradigme qui domine l'émission est passé à la moulinette. Mais rien ne dit que c'est bien ce résultat qui était voulu et visé par Philippe Petit. Etant donné son amateurisme, je le soupçonne plutôt de s'être arrêté au titre et à la 4eme de couv' du livre de Peyrelevade 'Le capitalisme total' sans même l'ouvrir. Résultat en ce moment même il se prend le retour d'élastique en plein museau. C'est fait très cordialement car le polytechnicien est un homme des plus civilisés.

Un regret : que Paul Jorion n'ait pas été invité. Il y a un an, France Culture nous avait annoncé un débat entre Jorion et Peyrelevade. ce débat n'a pas eu lieu ; est-ce parce que le premier a sagement préféré se défausser ? Il faut dire que son manichéisme primaire avait de quoi allumer suffisamment de signaux d'alerte de ses proches, face à la capacité que montre Peyrelevade à tenir sur la longueur un raisonnement assumant à la fois la complexité et l'ambivalence. Il vient d'ailleurs de le montrer dans les 5 premières minutes de l'émission, en administrant une leçon en ce sens à toute la gent journalistique.

./...



Dernière édition par Nessie le Ven 22 Fév 2013, 13:31, édité 8 fois

Nessie 

Nessie

215
Répondre en citant  
Flash back : l'émission du 18 janvier - Ven 22 Fév 2013, 10:41

./...

De façon générale, les débats du vendredi chez Philippe Petit se caractérisent par l'absence de mise en problématique, entendez par leur unilatéralisme simplet. C'était le cas le 18 janvier avec le débat sur l'imposture où les deux invités Gori et Irène Frachon et n'ont cessé de se faire des mamours sous l'oeil bienveillant de l'animateur-producteur, sans que personne ne se charge de mettre en doute quelques détails gênants : en premier lieu, le propos de Gori ne porte pas sur l'imposture mais sur l'incompétence. En bon psychanalyste, il emploie un mot pour un autre, ce que personne ne viendra lui faire remarquer ; c'est dans une autre émission (La grande table) que Pascal Blanchard a démontré que le contenu du livre ne correspondait pas à son titre . En face de Gori, le médecin pneumologue qui se dépense sans compter et prend des risques personnels pour avoir la peau de Servier, n'est pas spécialiste de Santé publique ; c'est là comme un bel exemple d'imposture, d'autant plus comique qu'on vient de débiner en bloc tous les experts. Certes son enquête sur le Médiator semble accablante pour Servier, mais outre que sa neutralité est douteuse, comme la justice n'a pas encore rendu son verdict chaque fois qu'Irène Frachon anticipe sur le jugement elle alimente le fleuve de la diffamation qui pèse médiatiquement contre Servier. Et tout ça sans qu'on entende dans le studio émettre l'ombre d'une réserve. Vu le paradigme dominant, ça n'est pas surprenant. Pourtant même chez Voinchet, on fait l'effort d'organiser du débat contradictoire. Philippe Petit ne sait pas ou ne veut pas le faire.

En clair : ce matin là, non seulement il fallait endurer l'unilatéralisme habituel de l'émission, mais encore l'imposture était précisément dans le studio et non sur la table qui accueille le sujet hebdomadaire. Gori mélange les noms et son livre parle d'autre chose que de ce qu'il annonce en titre. Frachon est une experte non compétente qui livre une guerre contre un homme et une boite qu'elle a décidé de mettre à terre (et apparemment elle reçoit en retour des coups à la mesure). Le troisième imposteur : Philippe Petit qui anime chaque vendredi un débat intellectuel à France Culture mais en l'occurrence les trois mots 'débat', 'intellectuel' et 'culture' sont ici utilisés à contre-emploi.



Dernière édition par Nessie le Dim 24 Fév 2013, 18:34, édité 1 fois

Philaunet En ligne

Philaunet
Admin

216
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Re: Au fil de l'écoute - Ven 22 Fév 2013, 21:32

Nessie a écrit: (...)- Au plan du langage alors là c'est vraiment relâché : il y a l'abus des clichés ('force est de constater' , 'de plein fouet', 'emblématique', 'de quoi X est-il le nom', etc). Et puis il semble avoir des difficultés avec les consonnes : 3 consonnes de suite pour lui c'est trop et même parfois 2. Comme Frédéric Lenoir, si on veut, donc c'est toujours << vote live >> pour << votre livre >>. Par contre il lui arrive d'en ajouter : depuis le début de l'émission il appelle son invité "Jean PeyrelevaLde". De la part d'un libraire, le fait d'écorcher les noms est une faute étonnante, et de la part d'un journaliste écorcher ainsi le nom de son invité est de l'ordre de la faute professionnelle. Un nom archi-connu en plus. Je ne pense pas que de telles fautes soient des détails, au contraire j'y vois un indice : celui d'une incapacité à la précision, et d'une incapacité à soigner la qualité de son travail.

Son attaché d'émission (?) lui a écrit le nom de l'invité avec un "l", il n'allait quand même pas vérifier :
"Aujourd’hui, dans le cadre du grand colloque consacré à l’éthique et l’argent, au Centre Universitaire Méditerranéen de Nice, en partenariat avec le Journal Marianne, j’ai le plaisir de recevoir Jean PEYRELEVALDE et Patrick SAYER" http://www.franceculture.fr/emission-les-nouveaux-chemins-de-la-connaissance-pourquoi-la-cupidite-est-elle-devenue-une-valeur-20

Ah, c'est lui qui écrit son texte, et non E. Chaverou ?

Pourquoi "j'ai le plaisir" et non "nous recevons avec plaisir" ou "Les Nouveaux Chemins accueillent" ou encore " nos invités seront" ? Réponse évidente : le narcissisme habituel, plus flagrant d'être incarné par un ignorant. Car on se moque éperdument que vous ayez du plaisir, M. Petit.

"Pourquoi la cupidité est-elle devenue une valeur ? Avant de se poser la question, peut-être faudra-t-il se demander de quoi la cupidité est-elle le nom ?" De quoi, de quoi ? Petit, le perroquet ou le mainate ? En tous les cas on sait de qui la stupidité l'est.

Sur les trois consonnes : dans la plupart des cas, on ne peut prononcer trois consonnes de suite en français sans prononcer le "e" intermédiaire ("votrE livre" et non "votrlivre", "gardE-boue", et non "gardbou"). Petit, aussi bien que le directeur de FC et que Voinchet, lui-même caricature de la parole précipitée relâchée, n'ayant aucun intérêt pour la langue qui véhicule leur vacuité, ne prennent pas le temps de prononcer ce "e" indispensable à la langue de registre soigné et utilisent la langue de registre familier (qui n'est pas condamnable dans le cadre qui lui convient), d'où votre exemple "vote live" pour "votre livre". Avez-vous à ce sujet remarqué que les parleurs qui veulent aller au plus vite en coupant ou avalant les mots sont ceux qui ont le moins de choses à dire, voire rien ? Comme si la précipitation (qui est aussi une mode) garantissait d'arriver plus vite au fond du sujet (la forme n'est pas importante, allons-vite au sens...), alors qu'au contraire c'est la forme qui détermine le sens, et la vitesse du débit qui permet ou non un échange construit et réfléchi (cf, hum, hum, pour le débit spacieux, Michaël Edwards, récemment élu à l'Académie française).

Non, toutes ces fautes que vous relevez ne sont pas des détails, et oui ce sont des indications d'un désintérêt pour la précision et la qualité, négligence qui évidemment se retrouve ensuite dans la logique argumentaire et dans l'exposition des connaissances.

Je n'écoute plus depuis belle lurette P. Petit (ni Noudelman encore plus mauvais), mais par le plus grand des hasards l'ai entendu ce matin. Je ferai en sorte que ce hasard ne se reproduise plus...

Philaunet En ligne

Philaunet
Admin

217
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Quand France Culture nous enchante... - Lun 04 Mar 2013, 21:06

Jubilatoire, la rediffusion de cette émission d'août 1971 dans la nuit du 3 mars dernier (05:24 "Bonnes nouvelles, grands comédiens"Georges Chamarat dit deux textes d'Alphonse Daudet "Le Sous-Préfet aux champs" et "Les trois messes basses" Par Patrice Galbeau, Avec Georges Chamarat, de la Comédie-Française, Réalisation, Philippe Guinard, 1ère diffusion : 27/08/1971)

Georges Chamarat fait une lecture mémorable du récit "Les trois messes basses". Marc Floriot qui présente l'émission montre une visible admiration et n'hésite pas à dire que l'auteur "fit honneur" à la chaîne.

À comparer avec la version intéressante de Fernandel.

La lecture de Chamarat est-elle trouvable dans le commerce ? Récupérable via l'ANPR ou chez le successeur de Pierre Descargues à Regards sur FC ? Sinon, demande via la messagerie privée du Forum sera honorée.

Enfin, à signaler ce passage du conte qui n'a évidemment rien à voir avec le post précédent :

"Entre le clerc et lui c'est à qui bredouillera le plus vite. Versets et répons se précipitent, se bousculent. Les mots à moitié prononcés, sans ouvrir la bouche, ce qui prendrait trop de temps, s'achèvent en murmures incompréhensibles.
Oremus ps... ps... ps...
Mea culpa... pa... pa...
"

Le conte tout entier peut d'ailleurs être pris comme une métaphore.

Nessie 

Nessie

218
Répondre en citant  
Djeorges Chamarat lit Alphonse Daudet - Mar 05 Mar 2013, 10:13

Philaunet a écrit:[...]
La lecture de Chamarat est-elle trouvable dans le commerce ? Récupérable via l'ANPR ou chez le successeur de Pierre Descargues à Regards sur FC ? Sinon, demande via la messagerie privée du Forum
Nous aurons plusieurs solutions :

a) par chance, ce numéro de 'Bonnes nouvelles et grands comédiens' a été diffusé dans une 'Nuit rêvée'. Ce qui veut dire... que FC nous le propose en réécoute à cette page du site de FC.
Inconvénient : il est situé à 324' d'un fichier mp3 plutôt volumineux.
Je n'ose même pas le proposer en extrait direct. Et je le regrette.
Enfin j'essaierai, mais je ne sais pas si ça va marcher chez tout le monde
[son mp3="http://download.od.tv-radio.com/france_culture_ondemand/sites/default/files/sons/2013/03/s10/La_nuit_revee--CLAUDE_CANCES--NET_6d276f15-4c60-4d03-b90a-16a37ddca19a_DF.mp3" debut="300:00" fin="301:00"]

b) l'ANPR ou notre fil 'Bourse aux enregistrements' pourra donc mettre aisément à disposition en extrait de cette Nuit la lecture de Chamarat , et avec un son impec.

c) Les émissions de 'Bonnes nouvelles et grands comédiens', à mon avis, se retrouveront à terme en vente dans la boutique en ligne de l'INA. C'est à dire à télécharger. Je m'en voudrais de lui faire une pub acharnée, mais on voit que l'INA a à coeur de valoriser son fonds de radio y compris de radio ancienne : dans la boutique en ligne on trouve des entretiens de Georges Charbonnier ou d'André Parinaud, des feuilletons de Pierre Dac. Il y a déjà des paquets de Maitres du mystère (17 émissions pour 25 € prix cassé, prix initial 50) et des 'Radioscopie' vendus en paquets thématiques de 15 ou 20 qui les mettent au prix maximum de 1 € l'unité, et souvent moins cher que ça. Il faut dire que d'écouter les questions de Jacques Chancel c'est un coût à payer, on dirait qu'il a formé Laure Adler. Enfin je signale des packs sur des philosophes comme Deleuze, Foucault, Bachelard, ou d'autres grandes figures comme Laborit, Brassens, Tati.

A côté de ces des packs assez volumineux (10h, 15h) vendus au prix d'un livre de librairie, on trouve dans un autre registre mais en renouant avec les prix délirants comme seul le Service public sait en faire : Emmanuel Mounier à 4 € de l'heure, quelques Nuits magnétiques et des Matinées des autres à peine moins cher , donc encore beaucoup trop cher.
Pour info : on trouve aussi à la boutique en ligne de l'INA certaines des séries données dans les Nuits de FC : le feuilleton Cornélius, des entretiens de Roland Cahen sur CG Jung, la série des Chemins de la connaissance sur 'Les 12 césars'.

Et coté littérature, il y a aussi du théâtre radio, par exemple 22heures de Feydeau pour 22 €. Je pense donc qu'on y trouvera un jour à disposition un gros pack de ces "Bonnes nouvelles et grands comédiens".

219
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La fabrique du son. - Lun 18 Mar 2013, 10:15

Beau sujet cette semaine à La fabrique de l'histoire : Histoire du paysage sonore.
Premier numéro qu'on aurait pu proposer dans divers fils de ce forum ; Fabrique, Fiction, Des voix des ondes, ou un fil encore à créer en Conversatoire sur la création sonore ?
Aujourd'hui, Paysage sonore 1/4 :
"Pour ouvrir la semaine consacrée à l'histoire du paysage sonore, aujourd'hui rencontre avec Patrick Martinache, bruiteur et son invité, François Christophe, réalisateur . Quelle bande son pour la fiction? Comment un bruiteur met il en son les dramatiques radiophoniques et les films de cinéma ? Comment recréer les sons, donner vie à des images et inventer des ambiances sonores qui portent l’imaginaire".

Philaunet En ligne

Philaunet
Admin

220
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Re: Au fil de l'écoute - Lun 18 Mar 2013, 21:21

F. a écrit:Beau sujet cette semaine à La fabrique de l'histoire : Histoire du paysage sonore.
Premier numéro qu'on aurait pu proposer dans divers fils de ce forum ; Fabrique, Fiction, Des voix des ondes, ou un fil encore à créer en Conversatoire sur la création sonore ?
Très beau sujet, effectivement. Mais son traitement ? Ai écouté les 10 premières minutes. Pourriez-vous nous indiquer le moment dans le reste de l'émission qui mérite, selon vous, d'être écouté ?

Nessie 

Nessie

221
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Re: Au fil de l'écoute - Jeu 04 Avr 2013, 07:58

Au fil de l'écoute, comment reconnaitre un producteur cultivé et le distinguer d'avec les producteurs incultes ? A des signes infimes parfois. Par exemple : Roger Chartier dit 'fil d'Ariane' là où Ali Balourd, Caroline Broué, Xav'e Delaporte, disent 'fil rouge'.

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Re: Au fil de l'écoute -

Au fil de l'écoute     Page 22 sur 85

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