A côté de cet habillage musical plus ou moins réussi et des transitions carrément foirées qui ont émaillé les 6 derniers mois, l'ambiance sonore de FC dans ses intermèdes, c'est aussi la couleur des voix.
Alors parmi les rares raisons d'optimisme de cette rentrée, je trouve que ces voix d'intermède ont gagné en calme et sérieux ; en maturité peut-être ? En tous cas elles s'éloignent du ton général des néo-producteurs : elles sont le plus souvent dégraissées de l'enthousiasme factice, de la dégoulinade émotionnelle, de la blancheur asexuée, du relâchement ou pire de la niaiserie béate, tous défauts de style vocal illustrés par la plupart des responsables d'émissions récemment promus. Car hormis avec Charles Dantzig, le recrutement de cette rentrée est un des plus catastrophiques qu'on ait eu à endurer depuis 10 ans.
Ironie : puisqu'on voit progressivement se raréfier les anciens qui savent faire de la radio sans négliger le boulot et non plus sans le surjouer, avec la dégringolade de rigueur dans les émissions et le serrage de boulons dans les intermèdes, on peut redouter que d'ici quelque temps France Culture offre le meilleur de son programme dans ses interstices ?
Alors parmi les rares raisons d'optimisme de cette rentrée, je trouve que ces voix d'intermède ont gagné en calme et sérieux ; en maturité peut-être ? En tous cas elles s'éloignent du ton général des néo-producteurs : elles sont le plus souvent dégraissées de l'enthousiasme factice, de la dégoulinade émotionnelle, de la blancheur asexuée, du relâchement ou pire de la niaiserie béate, tous défauts de style vocal illustrés par la plupart des responsables d'émissions récemment promus. Car hormis avec Charles Dantzig, le recrutement de cette rentrée est un des plus catastrophiques qu'on ait eu à endurer depuis 10 ans.
Ironie : puisqu'on voit progressivement se raréfier les anciens qui savent faire de la radio sans négliger le boulot et non plus sans le surjouer, avec la dégringolade de rigueur dans les émissions et le serrage de boulons dans les intermèdes, on peut redouter que d'ici quelque temps France Culture offre le meilleur de son programme dans ses interstices ?