(sans doute parce que personne ne comprend l'anglais là-bas)
En effet, et on parlait l'autre jour de la Fabrique de l'histoire devenue une émission bien insipide : nous sommes passés d'une soupe à un bouillon très clair. A mon sens, il y a plusieurs facteurs :
- un conducteur d'émission trop relâché, qui s'appuie trop sur la personnalité (ou absence de) des invités
- pas de "culture" de l'efficacité de la parole publique : il est permis de s'étaler, de faire des bruits, de rater ses phrases, de les recommencer trois ou quatre fois
- des choix thématiques trop larges (cette semaine, une histoire de la consommation...) qui font qu'on ne parle de rien en particulier, mais on brasse très large, on passe son temps à définir des termes, on essaie de décrire des tendances générales et on s'arrête là. En effet, c'est une forme de radio sans saveur ni réel contenu tangible, aussi passionnant qu'une séance de questions-réponses à la fin d'un colloque déjà ennuyeux. Attrapant l'émission en route, il n'est pas rare de passer 10mn, voire 1/4h à identifier le sujet de l'émission. C'est technique, flou, vague, général et on ne retient rien.
Ces maux ne sont pas une fatalité, il faut une direction pour recadrer ses personnels et les contraindre à monter des projets radiophoniques. La direction de France Culture ne fait rien, ne dit rien, n'écoute rien, ne propose rien. Si elle était active, nous n'aurions pas le médiateur de Radio France qui envoie un courriel à la station pour lui rappeler que la parole à l'antenne doit être claire et précise... On croit rêver.
En effet, et on parlait l'autre jour de la Fabrique de l'histoire devenue une émission bien insipide : nous sommes passés d'une soupe à un bouillon très clair. A mon sens, il y a plusieurs facteurs :
- un conducteur d'émission trop relâché, qui s'appuie trop sur la personnalité (ou absence de) des invités
- pas de "culture" de l'efficacité de la parole publique : il est permis de s'étaler, de faire des bruits, de rater ses phrases, de les recommencer trois ou quatre fois
- des choix thématiques trop larges (cette semaine, une histoire de la consommation...) qui font qu'on ne parle de rien en particulier, mais on brasse très large, on passe son temps à définir des termes, on essaie de décrire des tendances générales et on s'arrête là. En effet, c'est une forme de radio sans saveur ni réel contenu tangible, aussi passionnant qu'une séance de questions-réponses à la fin d'un colloque déjà ennuyeux. Attrapant l'émission en route, il n'est pas rare de passer 10mn, voire 1/4h à identifier le sujet de l'émission. C'est technique, flou, vague, général et on ne retient rien.
Ces maux ne sont pas une fatalité, il faut une direction pour recadrer ses personnels et les contraindre à monter des projets radiophoniques. La direction de France Culture ne fait rien, ne dit rien, n'écoute rien, ne propose rien. Si elle était active, nous n'aurions pas le médiateur de Radio France qui envoie un courriel à la station pour lui rappeler que la parole à l'antenne doit être claire et précise... On croit rêver.