Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

Aneffet, ARG (parfois on l'appelle "Argh", il n'y a que Chabrol pour avoir créé autre chose, en l'occurrence dans 'Les biches' les personnages d'un tandem de parasites nommés Robègue & Riais) ARG donc, a toujours eu des choses intéressantes à dire sur ce film et sur des tas d'autres sujets. Résultat l'émission est de très bonne qualité, c'est tout à la fois grâce à lui et malgré lui.

Anyway, son baratin sur Marienbad est fréquemment outré au delà du crédible. Ainsi dans le très riche documentaire télé de 1981 "Alain Resnais, révolutionnaire discret" signé Michel Le Clerc et Eveline Bonnet, notre homme se permet de dire "Si ce film est révolutionnaire c'est probablement grâce à moi et s'il a du succès c'est sans doute grâce à Resnais". D'abord c'est en contradiction complète avec ses autres déclarations entendues notamment dans cette 'Nuit magnétique' ("Le film est un désastre financier et Resnais s'amuse à ruiner le producteur"). Et ensuite on y décèle entre deux rires forcés le mauvais esprit de l'idéologue marxiste à la française, celui qui tout en pétant dans la soie manifeste son mépris sinon pour l'économie du cinéma, du moins pour ce qui recueille l'adhésion du public. Bref : à baffer.  

Dommage qu'il ne dise pas aussi que pour Marienbad il a copié l'ambiance générale de son découpage sur la nouvelle de Bioy Casarès "L'invention de Morel". Resnais ne connaissait pas ce texte. ARG ne lui en a probablement pas touché mot. Je ne serais pas surpris que ce soit là une cause d'éventuels mauvais rapports ultérieurs entre les deux zigues.
Quant au jeu de Nim tel qu'il est montré dans le film, c'est un jeu traditionnel chinois dont ARGH a peut-être pris connaissance lors de ses classes de taupe, puisque la formalisation fournit un bon exercice de graphes. Mais de là à prétendre en être l'inventeur, on se dit que la moutarde de Marienbad après être montée au nez du bonhomme, a fini par lui embrumer le ciboulot.

Anyway, je ne sais pas quel jeu vous proposez mais n'hésitez pas à créer votre fil pour ça. Toutefois, ne perdez pas non plus l'occasion de visiter les traces Duchampiennes qui trainent dans les 4 (quatre, vraiment ?) émissions que la chaine vient de consacrer à Arthur Cravan :
- Atelier de création du 20 mars 2014.
- Atelier du son du 14 mars 2014
- Ca rime à quoi du 1 décembre 2013
- Flute je ne sais plus quelle est la quatrième - si du moins je ne l'ai pas fantasmée, une fois retrouvée, je reviendrai modifier cette ligne pour insérer le lien


(anattendant, visitez donc quelque dépendance du forum : on y croise parfois des fantômes)

Well, merci pour toutes ces précisions , on va pas attaquer de ARGqui ment en justice pour faute professionnelle(passons là les gommes). Le type qui m'accroche le plus en histoire(s) du cinéma c'est  moque qui (je conseille au forhumeurs de retrouver votre post sur JP Mocky). Dire qu'il est venu dans mon village en mon absence , impardonnable le mec , point d'exclamation.
Au sujet du jeu il suffit de remplacer les" ...  " par un maximum de 50 mots.avisse aux forts homeurs pour boulonner un peu.
 
Pour en revenir au sujet des nuits de fc je propose au furtur dirlo de vous attribuer une bourse d'encouragement et de mettre un lien direct  entre le site de FC et the Forum.
En aura-t-il les coucouilles?
 
Cravan a fait un discours bourré et a fini a poil embarqué par les flics
Commentaires de Duchamp : " ce fût un beau discours"
 
Autre jeu : commentaires sur  Poivre  en guise de pot de départ     par tous  forts en gueule.
le mien :"ce soir j'aime la Marine potemkiiiinnnneeee"

Imaginons ce dialogue qui réunirait ces extraits entendus à ma radio, et essayons d'en identifier les auteurs :

- A -  "Qu'on le veuille ou non, en dépit des contre-vérités, des falsifications scientifiques ou même des escroqueries intellectuelles qu'elles comportent, il nous faut nous rendre à l'évidence : les idées anti-économiques sont aujourd'hui la norme de l'opinion publique. Ce sont elles qui désormais forment la culture économique populaire et conditionnent la plupart des réflexes politiques de nos concitoyens sans que ceux-ci appartiennent nécessairement à l'opposition d'idéologie socialiste."
- B - "Cet état d'esprit sur lequel on pourrait accumuler les témoignages est effectivement très regrettable, parce que les grands enjeux humains de notre civilisation sont désormais inséparables de la réflexion, et devrait-on dire surtout, de l'invention économique.

Là-dessus, B poursuit : " Pourquoi ce succès des idées anti-économiques ? Il y a de nombreuses raisons mais j'en signalerai deux, pour commencer : en premier lieu ce sont des idées faciles, faussement brillantes, et très littéraires au sens péjoratif du mot, et de plus elles reprennent une tradition vieille de plus d'un siècle. Car tout cela est déjà dans Balzac, qui a donné du capitalisme une image non seulement fausse mais caricaturale : il le définit et l'illustre uniquement dans ses aspects spéculatifs et jamais dans ses aspects créateur et productif. [...]
La seconde raison est peut-être plus sérieuse : elle réside dans le fait que la théorie économique, si l'on veut l'ensemble des doctrines économiques, s'est montré incapable de résoudre les problèmes nés de la crise récente. On avait cru posséder avec la théorie Keynésienne d'un instrument capable de conjurer les crises. Il a fallu admettre que ce n'était pas le cas [...]."

Plutôt que de vendre la mèche dès maintenant et de trahir les deux auteurs de ces propos, qu'il me suffise de dire qu'il s'agit là d'un programme de France Culture. De là, l'énigme est la suivante : comment une station dont on entend chaque jour qu'elle est dévolue à la détestation de l'activité économique, pourrait-elle diffuser des propos aussi opposés à son paradigme idéologique ? La réponse est dans le programme des Nuits : j'inciterai ceux que ces lignes intéressent (pour les désavouer ou pour les savourer, ou tout simplement parce qu'elles éveillent leur curiosité) je conseillerais dis-je, d'écouter le programme nocturne à venir : aneffet vers 3h17 cette nuit et à 2h42 la nuit prochaine, les Nuits de FC vous offrent une série des chemins de la connaissance intitulée "La nouvelle économie" et datée de l'année 1978, où ils entendront ce dialogue scandaleux et l'émission qui la justifie.  

Oui vous avez bien lu : l'année 1978. Ouf, 78, soulagement. C'est un peu comme si on nous donnait des discours de Mussolini, il suffira de les faire commenter par Christine Goémé (qui s'y connait en rhétorique du totalitarisme) pour en désamorcer la part d'efficace et pour montrer rétrospectivement leur fausseté. Hélas de hélas, c'est pas si simple : car l'auteur de cette série, Roland Auguet, est un des hommes et une des signatures les plus appréciées de toute la chaîne, y compris de Christine Goémé d'ailleurs, qui fait régulièrement son éloge. Roland Auguet était une sorte de Saint-Simonien de notre temps.  On lui doit des nombreuses séries des Chemins de la connaissance, notamment sur Pierre Leroux, précurseur du socialisme en France. Il a coordonné la série pendant une partie des années 90.
[... ajout à venir]


Le programme de 1978 sera diffusé en 2 volées, pendant les deux nuits à venir :
- D'abord les 3 premiers numéros de 3h17 à 4h 42 :
        1 - Christian Morrisson : Perspectives contemporaines
        2 - Gérard Maarek : Marx et la science
        3 - Christian Morrisson & Philippe Cazenave : Justice et redistribution
- Puis dans la nuit de jeudi à vendredi, les deux derniers (16 et 17 novembre 78) de 2h42 à 3h42
        4 - Philippe Cazenave : le capital humain
        5 - Christian Morrisson : la croissance de l'Etat

Il faut espérer que ça va sonner assez ancien ou même carrément dépassé, sinon Garbit risque le goulag. Qu'on y songe, tout de même ! On peut même se demander si cette programmation n'est pas à l'origine de l'absence de l'excellent Marc Floriot au générique des Nuits depuis septembre dernier, Marc Floriot dégouté de voir France Culture devenu un foyer de néo-hyper-super-hypra-méga-libéralisme sous l'effet des 2 minutes hebdomadaires de Philippe Manière. Cela dit Floriot est toujours là du moins ses intros toujours denses et étayées : enregistrées pour certaines d'entre elles il y a déjà plusieurs saisons, mais aussi, fréquemment, accompagnant une rediffusion toute neuve, d'où cette autre énigme : quel est le statut de cet excellent homme dans les nuits ? Cela dit, si (petit a)l'on entend cette nuit et la suivante les 5 numéros de Roland Auguet présentés par notre Floriot qui fut nourri à la mamelle de l'Ecole de Francfort plutôt que des saucisses du même nom, et si (petit b) son intro précède sans la censurer la diatribe d'ouverture férocement anti-éconophobe, alors là je mange mon chapeau à minuit au 3e étage de la Tour Eiffel (I swear it)

Et à part ça, ne loupez surtout pas l'intro avec sa musique dramatique à souhait comme une bande originale de Bernard Hermann pour un film de Hitchcock qui vous fait flipper grave comme on dit à radio-kronlund.

 Tu as le choix entre le Chapoléon ou le Magritte
voilà le dernier catalogue de la Redoute de tout
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Chers forumeurs dévoyés ou métaleptiques, voici esseptionnellement tôt en ce vendredi le programme des 8 nuits à venir. Pourquoi si tôt ? Parce que votre forum conscient des difficultés, a voulu vous laisser le temps de vous préparer au changement d'heure, qui interviendra dans la nuit de samedi à dimanche. Nos services ne reculant devant aucun luxe vous trouverez les horaires de cette nuit-là en double affichage, ce qui ne m'empêchera pas de planter mon minutage perso lors de l'enregistrement comme chaque année mais peu importe.

Notez cette semaine quelques curiosités notamment la présence de Jean Seberg dans une Carte blanche donnée par Lily Siou à Jacques Tournier en 1962.

Notez également une nouvelle fourniture d'émission historique : le 'Bonjour Monsieur Rousseau' de Djeorges Charbonnier et Alain Trutat dont nous avons pu écouter il y a peu le 'Bonjour Monsieur Rabelais', et dont on nous resservira peut-être un jour le Bonjour Monsieur Jarry anattendant le 'Au revoir monsieur Poivre'. Mais pour le moment, apprécions la présence de Pierre Larquey dans le rôle de Rousseau, soutenu par le récitant Jean Topart.

Ajoutons quelques documentaires venus des meilleures années de la maison, oh pas beaucoup mais enfin tout de même quelques uns et hélas ils sont tous en seconde rediffusion dans les nuits : une Nuit magnétique enregistrée dans le permanent marché du livre d'occasion au parc Georges Brassens à Paris-XVe ; les deux numéros de 'Profil perdu' pour Eugène et Marias Jolas. Et les auditeurs qui suivent la série de Françoise Lebrun (la comédienne de Jean Eustache) auront à coeur d'attraper au vol le 4e épisode de ses Chemins de la connaissance sur la cour du Roi-Soleil.
Et puis dans la nuit de dimanche à lundi, il y aura un 'Bon plaisir' mais on ne nous a pas dit lequel. Tout ce qu'on sait outre sa durée (2h) c'est qu'il est signé Ruth Stegassy, donc ça sera 'Le bon plaisir...' de  Robert Kramer ou de Patrice Leconte ou de Gotlib ou alors pire que tout, celui de Fred qui durait 3h dans sa version originale mais hélas il en existe une version réduite à 2h. Oui Ruth Stegassy a fait tout ça (enfin peut-être pas la jivarisation de Fred) et bien d'autres encore mais voila, les Nuits n'ont pas dit à la presse lequel de ces 'Bon plaisir' a été mis au programme...

Samedi 29 mars (lire : nuit du 28 au 29 mars)
01h30 - 02h52 :
Nuits magnétiques - Un demi-chagrin en parfait état (18 novembre 92) par Jean-Daniel Belfond  
02h52 - 05h12 :
Le monde contemporain  : Foire du livre à Francfort - Evaluation de l'Euro - Le pétrole au Liban - La saucisse et le cholestérol de retour à Francfort (25 octobre 1969) par Jean de Beer et Francis Crémieux. Avec François Perroux, Robert Laffont, Robert Sabatier, Maxime Rodinson
05h12 - 05h42 :
Agora - Henry Bonnier pour Hercules Seghers, graveur (17 décembre 1986) par Olivier Germain-Thomas
05h42 - 06h12 :
A voix nue - Isidore Isou 2e partie : la créatique (19 septembre 95) par Marion Thiba
06h12 - 07h00 :
Les rendez-vous de la Rédaction

Dimanche 30 mars Nuit spéciale Arsène Lupin
Attention : cette nuit, changement d'heure - Double affichage
00h00 - 00h25 :
Premier des 3 entretiens avec Jacques Derouard
00h25 - 01h55 :
A bureaux fermés : Arsène Lupin (14 septembre 48) de Maurice Leblanc, adaptation Francis de Croisset. Réalisation Léon Ruth
01h55 - 02h20    ou    01h55 - 03h20 : Durée : 25 minutes
2e entretien avec Jacques Derouard
02h20 - 03h30    ou    03h20 - 04h30 :
Les Aventures d'Arsène Lupin - L'Aiguille creuse, Episodes 1 et 2 (17 et 24 décembre 1960) de Maurice Leblanc, adaptation Jean Marcillac. Réalisation : Abder Isker
03h30 - 04h45    ou    04h30 - 05h45 :
Les Aventures d'Arsène Lupin - L'Aiguille creuse, Episodes 3 et 4 (31 décembre 60 et 7 janvier 61)
04h45 - 05h25    ou    05h45 - 06h25 :
Les Aventures d'Arsène Lupin - L'Aiguille creuse, Episode 5 (14 janvier 61)
05h25 - 05h29    ou    06h25 - 06h29 :
3e entretien avec Jacques Derouard

Lundi 31 mars
00h00 - 02h00 :
Le bon plaisir de Robert Kramer (26 juin 1999) ou de Patrice Leconte (4 juillet 1998) ou de Gotlib (13 décembre 1997) par Ruth Stegassy
02h00 - 02h30 :
Bonnes nouvelles, grands comédiens - Jean-Louis Trintignant lit "Tentative de description d'un dîner de têtes à Paris, France" de Jacques Prévert (13 octobre 1972) par Patrice Galbeau
02h30 - 04h00 :
L'autre scène ou Les vivants et les Dieux - Albrecht Dürer : Le chevalier, la mort et le diable (29 juillet 1980) par Claude Mettra et Francesca Piolot
04h00 - 05h30 :
A voix nue - Nina Companeez 1re livraison (7 au 9 octobre 2013) par Séverine Liatard
05h30 -06h00 :
Chemins de la connaissance - Rituels de cour, vestige d'un ordre 4e épisode : Du mot au geste (7 juillet 1994) par Françoise Lebrun

Mardi 1er avril
01h30 - 02h32 :
Profils perdus - Eugène et Maria Jolas 1re partie (17 mars 1988) par Gérard Gromer
02h32 - 03h27 :
100 ans de spiritualité dans les lettres françaises - Georges Bernanos (25 décembre 1952) par Stanislas Fumet
03h27 - 05h03 :  
Bonjour Monsieur Rousseau (2 septembre 1950) par Georges Charbonnier. Avec Pierre Larquey, Jean Topart, Henri Crémieux, Pierre Leproux, Denise Bonal, Claire Mafféi, Jacqueline Harpet, Colette Mars.
Participation de Marie Laurencin, Blaise Cendrars, André Dunoyer de Segonzac, Jean-Marie Lo Duca, Alfred Nahon.
Direction d'orchestre : Nicole Geisweiler
Réalisation : Alain Trutat.
05h03 - 05h56 :
Rediffusion du jour : Sur les docks

Mercredi 2 avril
01h30 - 02h37 :
Profils perdus - Eugène et Maria Jolas 2e partie (24 mars 1988) par Gérard Gromer
02h37 - 03h07 :  
Heure de culture française - Le français, langue vivante (10 avril 1968) par Paule Chavasse. Avec Alain Rey
03h07 - 03h37 :
Agora - Georges Steiner : Réelles présences, les arts du sens (7 janvier 1991) par Olivier Germain-Thomas
03h37 - 05h02 :
Décibels - Pour l'Autobiography d'Abdullah Ibrahim. Avec Gilles Cantagrel (3 décembre 2001) par Jeanne-Martine Vacher
05h03 - 05h56 :
Rediffusion du jour : Sur les docks

Jeudi 3 avril
01h30 - 02h17 :
Conférence d'André Maurois - Georges Sand, la jeune fille et le mariage (4 septembre 1950)
02h17 - 02h52 :
Ca rime à quoi - Joelle-Claude Meffre (2010) par Sophie Nauleau
02h52 - 03h27 :
Du jour au lendemain - Michel Boujut pour 'Wim Wenders, un voyage dans ses films' (17 janvier 1990) par Alain Veinstein
03h27 - 05h02 :
Carte blanche à Jacques Tournier - Les jardins du roi (20 janvier 1962) produit par Lily Siou et réalisé par Alain Barroux. Avec Maria Casarès, Jean Seberg, Jacqueline Morane, François Périer, Christian Alers, Lily Siou.
05h03 - 05h56 :
Rediffusion du jour : Sur les docks

Vendredi 4 avril
01h30 - 01h57 :
Entretien n°12 avec Jean Cocteau (3 mai 1951)  par André Fraigneau
01h57 - 05h02 :
Perspective migration - Cent milliards d'étoiles (25 décembre 1975) par Alain Barreau. Avec Hubert Reeves, Jacques Ninio, Yves Jaigu, Severo Sarduy, François Chatelet, Carl Sagan, Jean Schneider, Yannis Xenakis.
Lectures par Michel Bouquet, Jean Leuvrais, Jean Negroni, Nita Klein
05h02 - 05h57 :
Sur les Docks - Multidiffusion du jour

Samedi 5 avril
01h30 - 03h07 :
Autre scène ou les vivants et les Dieux - Sigrid Undset : Le cheval de noces, ou Les damnés et les saints (11 octobre 1982) par Claude Mettra et  Régis Boyer. Lectures : Catherine Sellers
03h07 - 06h02 :
Atelier de création radiophonique - Le cinématographe (19 décembre 71) par René Farabet, Jean-André Fieschi et Claude Ollier
06h02 - 06h12 :
Jeu de l'ouïe - Les voix, par le Conservatoire Occitan (13 mai 91) par David Jisse et Luc-Charles Dominique
06h12 - 07h00 :
Les rendez-vous de la Rédaction[/i]

Comme il était prévisible et comme on ne l'avait pas prévu, le programme annoncé à la presse était faux pour la deuxième semaine consécutive. Et pour la deuxième semaine consécutive, le programme de nuit a été mis en ligne ce matin sur le site de FC donc après la diffusion ça c'était pas difficile à prévoir car c'est tellement fréquent l'affichage après-coup. Du coup la presse porte seule la faute d'avoir diffusé un programme erroné, tandis que FC qui ne s'excusera jamais pour la quantité phénoménale d'erreurs qu'on trouve sur son site, est seulement fautive de n'avoir rien annoncé, une fois de plus ou plutôt une fois de moins. Si on ajoute que depuis quelques jours les enchaînements dans le programme de nuit sont systématiquement foirés on en conclut que les élections ne changent pas la réalité : le service public de France Culture est toujours aussi mauvais.

Donc, que s'est-il passé cette nuit ? Le bon plaisir annoncé fautivement était probablement celui de la semaine passée. Au lieu de quoi Lily Charpentier, assistante sociale pendant la guerre et encore pétante de forme en 1991, racontait au micro de Michel Sidoroff comment elle avait sauvé 2 enfants juifs et une aïeule, ceci grâce à la complicité d'un agent de la gestapo d'ailleurs, à moins que ce ne soit un militaire allemand ce qui serait moins étonnant mais le récit ne nous donne pas son numéro de matricule d'ailleurs on se dit que s'il s'est conduit comme ça à répétition, il est à redouter que ça ait fini par chauffer pour ledit matricule.

Enfin c'est un ACR du 20 janvier 1991. Ca ne déborde pas de finesse mais de vécu par contre oui, et autant il y a de quoi vous glacer le sang, autant c'est tout de même une belle histoire. La chose se passe à Rennes un jour de rafle car des rafles il y en a eu un peu partout et pas seulement à Paris. 3 personnes échappent donc à la police d'occupation. Puis ça se poursuit à la campagne, où les deux assistantes sociales organisent le refuge des 3 rescapés. Cet ACR était inédit dans les nuits. Pour compenser l'erreur contenue dans notre programme je vais le placer en dépôt, disponible au téléchargement, d'ici la fin de la journée.

(à suivre - d'ici peu)

Eh bien comme promis cet ACR de 1991 a été déposé sur notre site de stockage habituel. Pour suivre la piste, rendez-vous non pas à la Gare de Lyon mais à ce post du fil "Bourse des enregistrements"

Disparition de Jacques Le Goff - Les Nuits de France Culture lui rendront hommage, et hélas la formule choisie n'est pas la meilleure : placer une nuit d'hommage en pleine semaine. De là, je ferais deux reproches :

a) une nuit spéciale du samedi dure 6h30. La nuit suivante celle du dimanche, dure 7h. Une nuit en semaine c'est 3h30 de programme. C'est mesquin. Alors ils ont fait un effort (en poussant) et ont placé l'hommage sur la nuit de samedi du coup on atteint les 4h45. C'est déjà mieux, n'empêche c'est rat.
b) c'est idiot de perturber inutilement le programme de semaine, qui est organisé parfois (et là c'est le cas) en contenant des séries dont les numéros se suivent de nuit en nuit.

Certes dans cette baraque, l'auditeur est habitué aux traitements foireux et aux décisions bâclées, alors une de plus ou une de moins, n'est-ce pas, qu'est-ce que ça change ? L'évidence est toujours celle d'un éclatant manque de talent dans la programmation. Plus bas dans cette page, le visiteur de notre forum trouvera le programme de cette mini-nuit d'hommage. Et à la page du site de FC, il pourra remarquer encore les gaffes habituelles : mettre l'accent sur les Lundis de l'histoire l'émission la plus ancienne sans même préciser qui en est le créateur (Pierre Sipriot), et sans dire qu'elle est un vestige d'une ligne de programme aujourd'hui sabrée par l'esprit actuel qui préside au programme. Voila pour la page du programme. Quant à la page d'hommage c'est pas mieux : au rayon biblio on nous présente 3 livres récents, les 3 derniers parus ou bien les 3 premiers que donne une recherche dans une base de données mal utilisée. Un poil de discernement aurait permis d'avantager plutôt les grands ouvrages fondamentaux (L'Occident médiéval, Les titre 'Moyen-âge'). On me rétorquera que l'auditeur de FC quand il se fait visiteur du site, est maintenant habitué aux pages lamentables, alors une de plus ou une de moins...

Samedi 5 avril - Nuit d'hommage à Jacques Le Goff
01h32 – 02h52 :
Les lundis de l'histoire - Paul Veyne : Comment on écrit l'histoire. Avec Emmanuel Le Roy Ladurie, Pierre Vidal-Naquet (17 mai 1971) par Jacques Le Goff
02h53 – 04h33 :  
Les lundis de l'histoire - Philippe Contamine : La guerre au Moyen Age (12 mai 1980) par Jacques Le Goff
04h34 – 06h14 :
Les lundis de l'histoire - Histoire quantitative, histoire sérielle. Avec Pierre Chaunu, Philippe Ariès, Jean Meyer, Emmanuel Le Roy Ladurie  (23 octobre 78) par Jacques Le Goff

Dernière remarque : les programmeurs-hommageurs ne se sont pas foulés ! En se plaçant sur la nuit de dimanche et en rognant exceptionnellement un peu de chanson-boum, il y avait moyen de caser 2 Lundis de l'histoire entiers + un numéro d'Agora et d'y ajouter, pour varier le menu, "Le bon plaisir". Emission du 12 février 94 par Ludovic Sellier qui, autour du médiéviste, accueillait François Furet, Umberto Eco, Pierre Vidal-Naquet, Pierre Soulages, et le même Jean-Claude Schmitt qui était présent en ce début de semaine à 14h pour le dernier lundi de l'histoire de Jacques Le Goff.

bonjour, France In terre a rendu hommage à Legoff en rediffusant l'émission enregistée ds son apartement du 19ème. Arthur Dreyfus - 17h mardi du poisson d'avril - .Cela commence par de la zizique puis tranché par de la zizique bref le XXIéme siècle de la radio, il est temps de retourner au moyen âge.Cela peut être une mise en bouche de superette pour la suite sur Franche Inculture.

      Au fait Ness avez-vous trouvé une pompe à salive ?Que voulez-vous avec les ans sur le dos cela aiderait Jacques mais elle n'est pas vraiment nécessaire.

L'Histoire vous tienne en Roi
le Roi vous tienne en joie
la joie en émoi et l'émoi et moi et moi nous ramène à la Koulture.

Que  Franz Inter fasse mieux que Franz Kultur ça ne me surprendrait qu'à moitié pour ma part je viens d'écouter La grande étable où la sainte messe était dite par une chêvre nourrie aux euphorisants je n'ai pas tenu très longtemps mais en l'occurrence je comprends mieux les mécanismes de mon exaspération voila quand le sujet m'importe peu les rires forcés les accents gourmands pour dire n'importe quoi et le surlignage erratique bref les tours et manies de Caroline Broué pour rendre vivante son émission ben tout ça me laisse indifférent et je peux malgré eux me concentrer sur les propos de l'invité il n'en va pas de même quand j'ai le moindre attachement au sujet là c'est plus possible d'entendre cette cruche parler à ses invités et donc aux auditeurs comme si c'étaient des attardés mentaux je n'arrive pas à le supporter alors je coupe et dans le fond je m'en fous un peu car d'une part les propos de Boucheron m'ont toujours semblé dénués d'intérêt, et d'autre part des archives Jean-Claude Schmitt j'en ai plein ma musette j'ai même une VHS enregistrée en 1980 où avec Pierre Dumayet et Ladurie JCS enquête dans la Dombes sur le culte du Saint-Lévrier quand je vois ça je conclus que la télé popu de 1980 est meilleure que la radio d'élite de 2014 mais si on me dit que c'est pas un scoop je réponds Brigadier vous avez raison.