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Accueil / France Culture

''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux    Page 39 sur 42

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Philaunet En ligne


Admin

381
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Mieux vaut lire Bashō - Sam 30 Juin 2018, 08:45

Dans la rubrique (interdit de rigoler) "Art et création ", l'émission Par les temps qui courent avec Georges Didi-Huberman, nouvelle idole de la station :  "Je ne veux pas que regarder possède" du 20/03/2018 . S'il ne le veut pas, alors...
Le philosophe, historien de l’art, publie un Journal, « Aperçues », aux éditions de Minuit, une sorte d' "autoportrait sans visage unique" : « Choses vues, non, pas même vues jusqu’au bout. Choses simplement entrevues, aperçues. »

La productrice du néant, la radio sans complexe (= sans complexité) , se devaient de l'inviter.

Un descriptif ("c'est doux"...) sur ce "presque rien" qui enchante tant les productrices de la station (voir les prétendus Chemins de la philosophie) :

GD-H : "J'ai pris l'habitude de nommer "aperçues" des bribes de choses ou d’événements qui apparaissent sous mes yeux. Cela ne dure jamais longtemps. Bribes, échardes du monde, épaves qui vont, qui viennent. Elles sont apparaissantes mais vont disparaissant. Tout ce qui est visible autour de moi ne m'est pas une aperçue pour autant. Par usage personnel - plutôt que par une quelconque volonté de donner un sens catégoriel, défini ou définitif, à ce mot - je dis " aperçue" quand ce qui m'apparaît laisse, avant de disparaître, quelque chose comme la traîne d'une question, d'un mémoire ou d'un désir." Il s'agit d'un extrait de "Aperçues", paru aux éditions de Minuit.
Je me sens très mal à l'aise avec les synthèses. Je pense qu'un philosophe doit retarder au maximum le moment de la synthèse, de la conclusion.
Il y est beaucoup question de femmes, c'est un livre sur le désir de voir. C'est un livre qui rêve avec Baudelaire, Dante, Pétrarque, Laura... La vie est pleine d'apparitions et de disparitions. Il faut aussi parler de quelque chose qui est devant mes yeux : je l'appelle "une aperçue".
Je ne veux pas que regarder possède, parce que regarder, c'est re-garder.
Le temps ne fait pas que passer et disparaître. Dans cette disparition, il laisse des traces. Les écrits sont des choses extrêmement solides. Je suis frappé par la solidité des livres. Le livre est une sorte de fixation de ce que nous sommes en train de dire.
Ce soir écoutez Marwan ( 18 ans ) interroger avec moi Georges Didi-Huberman, à propos de son livre 'Aperçues' aux @EdeMinuit.
C'est doux.
Programmation musicale :
• Iggy Pop, Les passantes
• Dai Fujikura, Sparks
• Générique de fin, Mathieu Boogaerts, Le papier C'est léger

Anselme 


Invité

382
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Dans la rubrique (interdit de rigoler), suite - Sam 30 Juin 2018, 15:46

Eh bien voilà une langue limpide comparée à celle qu'on a pu entendre ici :
https://www.franceculture.fr/emissions/par-les-temps-qui-courent/neil-beloufa

La star interviewée ici :

Philaunet En ligne

Philaunet
Admin

383
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L'air imbécile - Sam 30 Juin 2018, 18:36

Anselme(https://regardfc.1fr1.net/t216p380-temps-qui-courent-vagues-pas-la-peine-marie-richeux#30796) a écrit:Eh bien voilà une langue limpide comparée à celle qu'on a pu entendre ici :
https://www.franceculture.fr/emissions/par-les-temps-qui-courent/neil-beloufa

La star interviewée ici :
Je reconnais que votre défi était difficile à relever : trouver pire que ce qui est entendu ci-dessus, morceau d'anthologie, s'il en est.

Well, je suis tombé sur Création on air du 27/06/2018 et je soumets cette présentation à votre écoute :


Pour l'air imbécile d'un jeune homme, on regardera "avec intérêt" la séquence Camille Sauer - Cloister : Cluster

Je retourne à la jeunesse enthousiasmante de Génération jeunes interprètes sur France Musique, ce samedi 30 juin 2018.



Quatuor Girard Crédits Jean-Baptiste Millot

Jean-Luuc 


384
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« Est-ce que ça crée quelque chose de dé-hiérarchisation ? » Richeux - Dim 01 Juil 2018, 14:10

Je m’en voudrais (un peu) de laisser passer le message d’Anselme puis celui de Philaunet sans reprendre ce qui a précisément été dit dans l’émission de Richeux (27 février 2018). La soupe visuelle que nous sert une partie des artistes contemporains s’appuie souvent sur un discours nébuleux jalonné de mots anglais et d’« éléments de langage » dignes des politiciens. Dans le cas de l'artiste invité aux Temps qui courent, commençons par dire que l’exposition qu'il présente au Palais de Tokyo n’est pas une exposition mais un projet (même un projet commissarial, dit-il au milieu de l’émission) précédé lui-même d’un solo show. Comprendre : une réponse à la commande d’un côté (le projet) et des travaux plus personnels de l’autre (ma vraie pratique, affirme t-il) (le solo show).

Des tas de lieux communs ont été débités pendant l'heure d'émission parmi lesquels on aime tout particulièrement : 1. on ne dirige pas le spectateur, diable non, on le laisse voguer comme bon lui semble : il est libre de son affect, libre de sa pensée, de construire, d’y avoir quelque chose qui l’intéresse. 2. Quand il se déplace entre les oeuvres, il se pourrait, mais ce n’est pas obligatoire car l’artiste n’impose rien, il PROPOSE, il se pourrait donc que le spectateur détecte des rapports d’une réalisation à l’autre. À ce moment, Richeux accourt pour une question : Les rapports sont temporaires et peuvent faire sens ? La pertinence de la question est cela dit à la hauteur des banalités proférées. 3. Vous l'aurez compris, l'artiste tient vraiment à prémunir le spectateur de tout appareil critique qui orienterait la lecture de son oeuvre. Cela va des travaux présentés à la scénographie. Là, c'est gratiné :  Elle n’affirmera pas de sens, hormis un méta-sens critique, qui n’affirmera pas : untel est méchant, moi je suis gentil, l’auteur est gentil, le monde est méchant (retenez bien : le méta-sens critique, rien de moins). Et ce n’est pas fini. 4. Le classique des classiques des tartes à la crème livré par n'importe quel chanteur, architecte, ou créateur de manière générale : l'oeuvre doit vivre sa propre vie, mais il y a mieux : j'avais envie que l’exposition s’autocritique, s’autodétruise, laisse le spectateur choisir, parce qu’en fait son opinion est aussi valable que la [mienne]. Comme tout se vaut, artiste comme spectateur, appartement comme musée (plus loin dans l'émission), scénographie comme oeuvre, pourquoi s’évertuer à faire du musée un lieu d’art (finalement) ?

Parce que oui, l’artiste sait aussi se faire sociologue : L’art, un musée d’art contemporain [qu’il n’hésite pas à comparer à Disneyland, plus loin], un artiste, qu’il le veuille ou non, il véhicule une idéologie, même si ce n’est pas volontaire ; qu’un musée d’art contemporain, c’est un lieu de légitimation d’autorité, donc d’une idéologie, qui n’est pas forcément celle de l’artiste, qui n’est pas forcément celle du musée lui-même, mais on est ça quoi. Allez comprendre cette succession de contradictions. Par ailleurs, dans le même style : Ce qui était intéressant, c’était de mettre des voix, et des approches et des rapports à la représentation chez des artistes qui sont des figures pour moi, qui sont complètement différentes et qui sont prises dans un tourbillon de complexité et de ne pas réduire le monde, de ne pas servir une pensée plate mais de ne pas non plus vouloir ne rien dire, qui sont dans ces conflits.

À quoi bon continuer à transcrire ce charabia ? Les artistes ne sont pas les mieux placés pour parler de leur oeuvre, c’est plutôt courant. Et Richeux, pas la plus habile à préparer le terrain d’un entretien construit et propre à recevoir des fulgurances (dernier exemple en date écouté par hasard, l’interview gâchée, niaise et toujours maternante, d’Eva Jospin ; une artiste de premier plan pour ma part, à l’idée fixe diront certains (c’est vrai) mais capable de créer des oeuvres où sensibilité et pensée se livrent sans esbroufe).

On peut se demander quand même pourquoi les artistes se complaisent à employer des expressions qui se vident de leur sens dès lors qu'elles doivent illustrer un corpus artistique : la stratégie de l’exposition (est-ce bien approprié ?) ; le vocabulaire idéologique formel ; réagir aux structures de lecture du monde de nos ordinateurs (pourquoi faire simple ?) ; comment se charge politiquement l’objet ; dissonance cognitive permanente (ça claque) ; une phrase de moi ne peut pas remplacer l’objet (...).

Arrivé à la fin de l’émission, comme souvent, l’auditeur ne sait pas trop de quoi on lui a parlé parce que des descriptions précises ont manqué, un récit de l’espace d’exposition (nécessaire à la télé-portation productrice d'images de l'autre côté du poste) a été négligé, des questions relatives à la forme de certaines oeuvres (présentation socle, mur, matière, couleurs, combinaisons, représentations, etc.) ont été délaissées. Seule une photo postée sur le site permet de voir une vue de l’exposition. Le pire sans doute est que la productrice ne prenne pas la peine de conduire, salle après salle, l'auditeur dans les méandres des impressions multiples que peuvent causer aux sens la visite d'une exposition. Cette interview rappelle celle menée cette semaine par Serge Tisseron avec l'artiste Michel Jaffrenou où jamais l’auditeur n'est renseigné très précisément sur les oeuvres-vidéo dont il est question. Il suffirait pourtant de l'imaginer en aveugle pour lui décrire de façon tangible ce qui est donné à voir. Sans cela, ces 45 minutes sont difficiles d'accès (Michel Jaffrenou, remonter aux sources de l'art vidéo).

L’art est la matière (ex Les Regardeurs) est le seul créneau ouvert aux discussions longues sur l’art produite par un spécialiste (qu’on l'écoute avec intérêt ou non, l'expérience de Jean de Loisy des institutions est indéniable). Sans cette émission, il ne restera plus rien.

Philaunet En ligne

Philaunet
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385
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Une invitée idéale qu'on s'arrache - Sam 01 Sep 2018, 21:35

Laure Adler, ex-beaucoup de choses (par exemple ex-casseuse de France Culture en tant que directrice) disait il y  a peu qu'elle aimerait avoir la voix de Marie Richeux (et son immaturité ?), c'est dire le niveau, d'exigence et de perception de la maturité à bientôt 70 ans. Passons.

Un mot dans le fil Richeux, car sur le portail (non, rien sur l'ornithologie, la géologie, ou la linguistique, rassurez-vous) on lit cette définitive et philosophique maxime "Trouver sa vie c’est la risquer tous les jours" (Simonetta Greggio). Puissant...

Puis une phrase de Richeux pour introduire le sujet de son émission du 31 08 (il faudra que les Papous nouvelle formule se penchent sur son cas) : "Ce n’est pas toujours simple de vivre une vie mais ça se vit". Vous êtes bien sur France Culture...

On sait aussi que Marie Richeux n'a pas trop réussi dans ses études, notamment en français, elle qui avoue n'avoir rien lu jusqu'à 18 ans (et après, seulement Duras, c'est dire) : "un miroir brisé reflétant de façon déformé"...

Bon arrivons au sujet. C'est le féminisme. Normal. Donc, Laure Adler, féministe déclarée comme Sandrine Treiner (c'est fou comme les gens sont homogènes à Radio France), se devait, la veille, d'inviter sur France Inter la même romancière (très photogénique, ça aide à faire passer un message) : Troubles avec Simonetta Greggio  : " (...) Tous ces hommes qui aiment les hommes -Visconti, Pasolini, Penna, et même toi, Bill. Tous ces hommes qui ne savent pas aimer les femmes- Fellini, Saba, Pavese, Moravia."

"L'Amour" (= incertitude "genrée", orgasme et conflit) est l'obsession féminine number one de Radio France (cf. L'amour). L'autre grand "A" est celui de "l'Autre", terme déclamé à tout bout de champ sur les ondes, cette fois-ci à égalité par les deux ou trois sexes.

Philaunet En ligne

Philaunet
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386
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''Créer des espaces d'utopie'' (+ corps/se le réapproprier & patriarcat/lutter contre) - Ven 11 Jan 2019, 22:28

Pour un commentaire sur ce qui suit, voir les 385 contributions précédentes de ce fil :

"Dans cet entretien, la metteuse en scène nous parle de la nécessité de se réapproprier son corps, de lutter contre le patriarcat, mais aussi de l'importance pour l'artiste de créer des espaces d'utopie."

Allumé le poste à 21h42, éteint à 21h44 : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/18723-11.01.2019-ITEMA_21947858-3.mp3" debut="42:43" fin="44:38"]     Richeux 11/01/2019  

Suggestion d'écoute : Thierry Genicot, Le Monde Invisible : Galien de Pergame.

Philaunet En ligne

Philaunet
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387
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En PJ - Mer 27 Mar 2019, 08:42

Le créneau de 21h-22h est définitivement "The place not to be". Où que vous piochiez dans cette heure de diffusion, la sottise est assurée. La Direction ne peut pas ne pas le savoir. Elle assume le fait d'attirer un certain public avec la personne sans qualité au micro mais teeeeeeeellement photogénique. Les éditeurs et les auteurs n'ignorent pas non plus le niveau de leur vis-à-vis, mais il faut bien vendre. Donc hier soir Pierre Jourde.  On admire la relance finale pleine d'à propos et d'intelligence : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/18723-26.03.2019-ITEMA_22018758-2.mp3" debut="20:48" fin="23:26"]

ou encore [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/18723-26.03.2019-ITEMA_22018758-2.mp3" debut="25:24" fin="28:11"]

Une de ses longues citations sur la page de l'émission. Si vous avez envie d'acheter le livre, c'est que vraiment vous êtes l'auditeur idéal de FC modèle 2019 :

« Je fais dans ce livre, tout ce que j’ai toujours détesté en littérature : je raconte des anecdotes, de petites histoires closes sur elles-mêmes et qui apparemment ne renvoient à rien d’autre. Mais en fait, il y a deux choses qui s’entremêlent dans ce récit : d’une part le voyage, qui est une incarnation de la fatalité génétique et sociale, c’est un voyage de retour, un voyage dans le passé qui n’avance pas, et d’autre part, il y a tous les autres voyages, qui sont comme des échappées à cette fatalité. En réalité, on s’aperçoit que tous ces voyages sont contredits en en même temps absorbés par ce voyage unique, qui finit par rassembler les personnages dans cette même quête qui est : où est-ce que je suis ? Où est-ce que je peux rencontrer enfin quelque chose, dont je puisse dire que c’est la réalité ? »

L'employée de micro a des questions fon-da-men-tales à nous proposer : "A l’occasion de la parution de son livre ''Le voyage de canapé-lit'', aux éditions Gallimard, l'écrivain se pose, et nous pose des questions: qu'est-ce que la réalité, où sommes-nous vraiment, pourquoi brutalise-t-on les choses, et la parole est-elle vraiment libératrice?"

Amateurs de psychanalyse, ruez-vous. Il en est largement question.

L'aphorisme du jour : "C'est bien parce qu'une chose est impossible, qu'elle est réelle" Pierre Jourde . Devrait occuper l'auditeur toute la journée.

NotI 


388
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L'impossible, c'est le réel - Mer 27 Mar 2019, 14:32

"Devrait occuper l'auditeur toute la journée". Oui, pourquoi pas ?

Lacan l'avait dit il y a plus de 50 ans dans son Séminaire, et d'autres probablement avant lui, l'"impossible, c'est le réel", au cours d'une réflexion sur la symbolisation par l'esprit, et donc sur le langage. Réflexion qui peut trouver d'ailleurs des échos dans d'autres spiritualités que Lacan connaissait. Il est donc naturel qu'un écrivain reprenne à son compte cette idée (quoique sous une forme légèrement différente, mais c'est sans doute au cours de la discussion). Cela peut ne pas susciter l'intérêt de chacun, mais au moins tout auditeur de France Culture, a priori cultivé ou au moins attiré par la culture, devrait considérer qu'il peut y avoir là des considérations par exemple sur l'ontologie, sur la psychanalyse, tenter d'y réfléchir quelques minutes, et pourquoi pas la journée : quand on commence à réfléchir...

Mais aujourd'hui, une remarque un tant soit peu intellectuelle, qui demande à l'esprit un temps d'arrêt, suscite l'ironie. Pourtant, on peut écouter d'autres stations, moins culturelles. Mais notre culture fout le camp.

Philaunet En ligne

Philaunet
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389
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Re: ''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux - Mer 27 Mar 2019, 15:45

NotI(https://regardfc.1fr1.net/t216p380-temps-qui-courent-et-ex-emissions-de-marie-richeux#32651) a écrit: (...) Lacan l'avait dit il y a plus de 50 ans dans son Séminaire, et d'autres probablement avant lui, l'"impossible, c'est le réel", au cours d'une réflexion sur la symbolisation par l'esprit, et donc sur le langage.
Ah... Lacan chez Richeux, c'est parfait. La psychanalyse lacanienne est la chouchoute de France Culture depuis... 20 ans ? Avant c'était Freud et surtout Jung avec Cazenave qui en a tartiné un maximum. Une radio culturelle qui s'intéresserait aux savoirs ? Non, surtout pas. Mais à la psychanalyse, sous une forme ou une autre, c'est quotidien. Il faut entendre (ou pas) le discours de Pierre Jourde pour voir ce qu'est "la culture" selon la direction de FC : "le mouvement des idées" et le narcissisme (Aurélien Bellanger en étant le prototype).
Cela peut ne pas susciter l'intérêt de chacun, mais au moins tout auditeur de France Culture, a priori cultivé ou au moins attiré par la culture, devrait considérer qu'il peut y avoir là des considérations par exemple sur l'ontologie, sur la psychanalyse, tenter d'y réfléchir quelques minutes, et pourquoi pas la journée : quand on commence à réfléchir...
Des considérations sur la psychanalyse, cela fait des années que ce créneau en fournit (avant à 22h10 avec Adler, bien placée pour la connaître). En revanche le savoir dans les domaines qui sont volontairement exclus de la grille parce que ne tournant pas autour du nombril des producteurs ou des invités,  cela fait 20 ans qu'il a disparu.
Mais aujourd'hui, une remarque un tant soit peu intellectuelle, qui demande à l'esprit un temps d'arrêt, suscite l'ironie. Pourtant, on peut écouter d'autres stations, moins culturelles. Mais notre culture fout le camp.
Ah (bis). Car les émissions de Richeux appellent un temps d'arrêt ? "[N]otre culture fout le camp", vous avez parfaitement raison. Avec ce genre d'émission.

Philaunet En ligne

Philaunet
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390
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L'agonie de la station culturelle - Lun 01 Avr 2019, 22:48

21h44, un ancien réflexe : pousser le bouton du poste présélectionné sur France Culture, le n° 1.

21h44 : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/18723-01.04.2019-ITEMA_22024020-2.mp3 " debut="42:12" fin="43:12"]

21h45 : éteint

Vérification sur la page du  jour  : "l'autrice évoque dans son autofiction sans filtre, une société où certaines statistiques piquent les yeux, la sororité comme régime politique, et sa volonté de s'inscrire dans le matrimoine littéraire." et "Dans ce court texte incisif qui prône la sororité comme outil de puissance virale, [XXX] aborde la question du renouvellement du féminisme, de l’extinction en cours du patriarcat, de ce qu’il se passe, et peut se passer, depuis le mouvement # metoo."

Le remplacement de la culture par des causes militantes : véritable violation des droits de l'auditeur du service public.

Philaunet En ligne

Philaunet
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391
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''Est-ce que vous seriez d'accord (avec ça) ?'' - Ven 19 Avr 2019, 09:20

Dis-moi quelles questions tu poses, je te dirai qui tu es (et quel est l'esprit de France Culture qui t'emploie quotidiennement) : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/18723-17.04.2019-ITEMA_22038231-2.mp3" debut="28:57" fin="29:26"]

Le 17-04-2019, Cinéma et vidéo : Želimir Žilnik un autre parfait client pour France Culture, soit dit en passant.

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Re: ''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux -

''Temps qui courent'' et ex-émissions de Marie Richeux     Page 39 sur 42

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