Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

Introduction : Félicitations à Philaunet pour son diplôme, y a pas de raison qu'on fasse pas de l'entre-soi ici aussi.

And  Now The Concl' :
Sur France Popo, il existe déjà des émissions avec invités promo qui bégayent et bafouillent, avec VIP Access pour les sciences popos,  mais M'sieur Clu, que nous appellerons aujourd'hui parce qu'on a le temps M'sieur "On Va Tous Crever Mais Pas Cette Semaine J'ai Plein de Promos A Faire" va plus loin.
Il existe après la concl' une chronique dite "de nos partenaires" qui consiste à entretenir de bons rapports avec plein de journaux en leur laissant deux minutes d'auto promo déguisées en chroniques.
Mais M'sieur On Va Tous Crever Mais Pas Cette Semaine J'ai Plein de Promos A Faire est jaloux, M'sieur On Va Tous Crever Mais Pas Cette Semaine J'ai Plein de Promos A Faire veut faire pareil.
Il pourrait faire une Concl' sur son recueil de Concl' qui vient de paraître, ce serait une sacrée foutue mise en abyme du feu de Presque Dieu (je profite de cette parenthèse pour rappeler qu' Avis Critique est une excellente émission).
Cette publicité pour son livre existe , elle se trouve sur ce forum, ici.
Mais M'sieur Promo (j'abrège j'en ai déjà marre) joue dans un film qui vient de sortir, réalisé par une réalisatrice (je précise pour The Voice) qui est une amie, donc une ennemie cachée, de M'sieur Promo.
Il nous raconte comment ils se sont rencontrés, c'est bien, mais il nous dit surtout en substance "Allez voir son film je joue dedans, bande de moutons !".
L'auteur de ces lignes en a vu un extrait, avec des morceaux de M'sieur Promo dedans, et cela mérite d'être raconté, car cette scène est allégorique. Racontons.
Je demande au lecteur d'imaginer la scène, sans fermer les yeux après vous voyez plus ce que j'ai écrit, ce qui ne serait finalement pas plus mal, mais continuons quand même.
Nous sommes dans un restaurant (=France Popo, je rappelle pour les poissons rouges que c'est une allégorie), à l'avant plan, des plats passent sur un tapis roulant (les émissions de France Popo). Juste derrière, M'sieur Promo et Virginie Efira assis à une table (on notera le peu d'originalité de ce dispositif, ils pourraient danser le kazatchok sur le tapis roulant que ce serait plus excitant).
M'sieur Promo est une allégorie (vous vous souvenez ?) du passeur de plat de France Popo : il parle tout seul, on comprend rien, on s'en fout.
Virginie Efira est une allégorie (ça y est vous avez compris ?) de l'auditeur de France Popo : elle écoute sans écouter, et semble avoir, au choix :
- une envie de suicide
- une envie de meurtre
- une envie d'aller faire des courses car le frigo est vide
Vous pouvez maintenant fermer les yeux et imaginer. Si vous l'avez déjà fait avant, signalez-moi dans un billet ce que vous avez imaginé, ça m'intéresse.

Donc, M'sieur nous raconte une fois de plus ses souvenirs d'étudiant, et le message est clair : ce film est génial, courez-y vite le voir comme des dingues, c'est mieux que le dernier épisode de Game of Thrones. D'ailleurs, en parlant de série, je me permets de renvoyer à une précédente Concl' (un sommet celle-là) où M'sieur  nous raconte une partie de la fin de Game of Thrones comme ça sans prévenir. Chapeau l'artiste !

Autre chose, la mamate du mercredi 29 mai, je mets pas les liens c'est pas la peine :
- Zombies et vampires avec Popo 1ier
- Gilbert Collard avec Fabrice à Waterloo, dit La Débacle
- Elton John avec The Voice
- Balkany avec M'sieur Concl'
Du bling bling au cube. Les billets confettis atomes de France Popo, comme les mouches, sont attirés par la merde.

C'est l'histoire d'un mec, il allait avoir 40 ans. Bref, un mec normal. Il allait voter pour la cinquième fois aux européennes, le mec, parce que c'était pile les élections européennes. Il serait allé voter la semaine suivante je vous dis pas c'aurait tété branle-bas le combat en haut lieu, annulation des élections et tutti chianti : « Le mec s'est planté de jour : Quel avenir pour l'Europe ? » aurait titré la presse internationale. Attendez c'est pas fini, on commence tout juste.
Alors le mec, avant les élec', il va chez son pote Glbrt pour rencontrer un autre pote dépressif mais sympa. Le mec il tombe sur une carte du débarquement, et là c'est une vraie dinguerie : il s'excite comme un malade. Sa libido reprend du poil de la bête. Allez, arrêtez de nous gonfler avec Stalingrad les gars, le 6 juin 44, c'est vachement hyper plus sexy. La mer, la plage, les petites femmes de Normandie, et les vaches : la Claude, la Berthe, la Claudine … et les amerloques qui nous ont tout simplement envahis, les vaches, eux aussi !
Alors d'un coup c'est le flash. Le mec il se lirait bien le dernier livre de Philippe de Villiers. Rien que le titre le ravi (de la crèche), et c'est vrai qu'il est tartignole "J'ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu". Sa libido va mieux au mec. Après il monte à l'étage pour voir d'autres livres qui l'excitent. Mais il est où le mec ? On croyait qu'il attendait chez Glbrt alors qu'il était dans un sex shop !  
Mais la question, attendez vous allez vous marrer, c'était : mais pour qui le mec allait bien voter, parce que c'était les élections dans quelques jours et qu'il frisait comme une salade à l'approche de ses 40 balais ? Vous avez vu comme on retombe sur nos patasses comme des beaux gosses ?
Après c'est balade dans Paris parce qu'il est vraiment super en avance, le mec.
Vous connaissez la blague du mec qui rencontre un diacre orthodoxe, un chevalier du Saint Sépulcre, un typographe situationniste, un acteur spécialisé dans les rôles d'étudiants fascistes et Juan Branco ? Ils discutent autour d'un verre comme ça tranquilou, et qu'est-ce qu'ils découvrent ? Qu'ils couchent tous les six avec Xavier Niel ! Je vous dis pas la rigolade dans le café !
Et que Bernard Arnaud c'est un gros méchant, alors que le mec connaît un type super sympa qui travaille à LVMH, que c'est presque Saint François d'Assise, le type.
La seule saloperie qu'il avait faite, c'était secouer la nappe après le repas : mais il avait sorti l'aspiro pour tout nettoyer alors ça compte pas. Il aurait quand même pu laisser les miettes aux petits oiseaux, Saint François, mais bon. Le mec, la dernière fois qu'il l'a eu au tel, le Saint, c'était son anniv' de ses 40 ans et il venait de visiter les camps de la mort et le musée du Bauhaus ! Mais vous marrez pas tout de suite, c'est pas fini.
Mais tout ça nous ramène très logiquement vers : Mais pour qui il va voter dimanche le mec, alors qu'il va avoir 40 ans, alors que le Débarquement, alors que les nazis, alors que les américains, alors que Xavier Niel, alors que Saint François d'Assise qui bosse chez LVMH ?
Le mec, il pense alors voter pour le Rassemblement National, comme ça, pour faire chier le monde. Attendez, vous marrez pas trop là y a la chute !
Oui parce qu'on revient au poteau Glbrt qui lui dit que ce sont toujours les gros intellos qui trahissent en preums ! Lui, le mec, un gros intello !
Arrêtez de vous marrez, j'ai vraiment pas encore fini !
Alors là tout de suite, encore un flash : le mec avant d'aller glisser son machin dans l'urne (attendez, vous allez vous marrer), il va manger chez un tonton socialo qui a faillite devenir prêtre, quoiqu'un peu bourge sur les bords. The Référence, les gars. C'est Presque Dieu qui va causer là. D'ailleurs je me permets de glisser discretos qu' Avis Critique est une excellente émission.
Alors le mec, il va voter : il s'enquille tous les bulletins dans les paluches, ça déborde partout. Dans l'isoloir, c'est le drame ! Il met un bon dans l'enveloppe, non pas un bulletin, non, un bon, un bon de réduction pour l'achat de six exemplaires de "J'ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu". Eh bien c'est pas l'enveloppe qui s'est scratchée, mais le bon. Le mec, il ressort de sa cabine de plage, et il va reprendre son bon. Il reprend pas les autres bulletins, du coup la totalité du monde entier a vu pour qui il avait voté !
Il se retrouve à poil en plein mitan de la salle, le mec : il a voté de Villiers ! Tous les fils étaient venus !

                                                                        Rideau

Une concluférence de Maître Trissotin de Saint Clu Où Tous Les Chevaux Ont Couru Cet Après-Midi, agrégé désagrégé en Concle appliquée à la Faculté de Cluclu VI, Paris 1ier


                                                                   La life de Jibé, dit Molière
                                     
Molière est mort en nous les gonflant de manière un peu trop théâtrale pour un homme de théâtre. Par contre il est né, et c’est vachement fascinant qu’un mec qui meurt comme ça puisse être né.
Jibé, c’est The auteur dramatique et aussi un écrivain qu’on lit que quand on a pas le Bac.
Parce qu’après le Bac on passe à Shakespeare. D’ailleurs quand vous obtenez le Bac un facteur vient chez vous récupérer tous vos Jibé pour les remplacer par tout Shakespeare en 658 volumes aux éditions Atlas, avec la maquette de William à monter soi-même en 658 étapes.
Jibé, c’est le fils du drapier, c’est minable, alors que William, Big Bill, c’est la porte ouverte aux étoffes de nos rêves.
Mais revenons à notre sujet. Alors Jibé, il est né. Et rien que ça, c’est vachement balaize. Je pense qu’on pourrait arrêter la concluférence ici, on a déjà tout dit.
Il est né à Paris, la seule ville qui existe vraiment.
Point final.
Non, on continue un peu, sinon je vais passer pour un gros flemmard. Par contre, j’annonce que je n’ai plus rien à dire, alors si vous avez autre chose à faire comme lire un bon livre, écouter de la musique, faire des courses, amener vos enfants à l’école ou tout simplement travailler, allez-y, franchement vous perdez rien.
La naissance de Molière donc : rue Saint Honoré. Au Monopoly, c’est pas donné comme rue déjà. Il s’embêtait pas le drapier.
Ahhhhh ce quartier de Paris, c’est le quartier le plus beau que je connaisse jusqu’à demain. Et puis à chaque fois que j’y passe je pense à la mort d’Henri IV, ahhhhhh, c’est boooonnn !
Comme mort franchement, Molière c’est pipi de chat à côté.
Une fois je me suis promené en pensant très fort à Ravaillac quand tout à coup, un événement exceptionnel se produisit sous mes yeux éblouis : une vieille femme évacuée par les pompiers. Comme elle était couchée elle regardait le ciel. Elle pouvait plus marcher, elle se sentait mal, c’est peut-être pour ça qu’il y avait les pompiers. Elle allait peut-être mourir. Ooooooh ouiiiiiiii ! C’est booooooon !
Le premier arrondissement ne s’en remettrait pas, assurément. Aaaah, le premier ! La Samar’, les courses de Noël ! Vous saviez que j’ai bossé un été chez Royal Canin ?
Ahhh le premier arrondissement ! Après la fin du monde, s’il ne pouvait rester que lui ! J’ai déjà tout une réserve de croquettes pour chien au cas où. Vous saviez qu’en réalité c’est très bon pour le poil ? Au début on fait la grimace, mais quand y a plus le choix, je vous assure on commence à trouver tout bon, surtout les Royal Canin. Aaaaahhhh !
Que de massacres et d’horreurs il y eut dans cet arrondissement ! Alors si de l’Humanité il ne pouvait rester que ça, ce serait gentil merci mon Dieu et mon Presque Dieu (celui de l’excellent Avis Critique) que ce fût ce quartier de bouchers. Ooooh ouiiiii ! Les massacres ! Et même les émasculations ! Ooooh ouiiii !
Et vous savez pourquoi Jibé dit Molière est aussi grand ? Grâce au premier arrondissement. Il serait été né ailleurs, ce serait un type totalement inconnu dont même moi ne parlerais pas une seule seconde, même s’il avait joué et écrit toutes ses pièces à la gomme. Alors que Big Bill, il tient tout seul debout, pas besoin de Paris. La preuve, Stratford-sur-Avon, c’est même pas à Paris ! Ah ah ah !
Dans le premier arronde, Molière il avait déjà tous ses personnages devant lui, même Sganarelle, le bûcheron du Médecin malgré lui, qui abattait les arbres des Tuileries complètement bourré à 3h du mat’ en foutant une raclée à sa femme et ses gosses.
Quand il est pas à Paris, Jibé, franchement, c’est nul. D’ailleurs on sait que dalle de quand il était pas sur Terre, c'est-à-dire dans le premier. Parce que ça intéresse personne. Pour tout dire, on s’en fout.
Les jeunes, si on vous demande qui est Jibé, dit Molière, vous répondez quoi ?
Eh bien une seule chose : Molière, c’est le premier arrondissement de Paris.
Et là, vous pouvez passer le reste de votre vie à le lire. Pourquoi ? Pour la réponse, je renvoie au début de ma concluférence.

A Conclu & Popo the 1st Associated Artists Production presents

Les terrifiantes aventures de Rantanplan

                                                      Épisode 75 : Rantanplan et le Thermomix de l'horreur 

Rantanplan se promène en trottinette électrique et surprend une conversation à laquelle il ne comprend rien, car la trottinette ça rend sourd, eh oui, ça aussi… En tout cas il y a eu un accident avec un mort et le tueur du mort risquerait, tenez-vous bien, trente ans de prisons. On vous le découperait donc en plusieurs morceaux à la machette et on expédierait chaque bout dans une prison différente. C’est pire que le supplice de la roue, d’autant plus qu’après les trente ans un personnel expérimenté recollerait tous les bouts afin que le tueur du mort retrouve ses pénates, enfin ce qu’il en resterait, et en un seul morceau, enfin ce qu’il en resterait.
Après, Rantanplan fait sa gym ; il devient Gonflett’ Man avec les haltères Liebniz pour entretenir le melon. Il ferait pareil avec un équipement Picsou Magazine, ce serait pareil. Pendant sa gym, il mouline des neurones, Rantanplan.
Rantanplan croit en un monde meilleur, comme les Castors Juniors. C’est sûr qu’une bonne bombinette à champignon nous nettoierait tout ça vite fait mal fait, mais au moins on repartirait sur de bonnes bases.
Rantanplan rentre chez lui pour réfléchir encore plus. Il va donc sur Twitter, c’est l’équivalent pour lui du Quillet, et il se tombe sur un mic-mac qui lui fait se demander s’il se serait pas pris un court jus dans les fils électriques de la trottinette. Tout se mélange dans sa tête de Rantanplan : les chrétiens d’Orient, Valeurs Actuelles, Russia Today, François Desouche, Omar Haddad, les voltairiens du Quai Voltaire, les horlogers du Quai de l’Horloge, les contiens du Quai Conti, les garistes du Quai de la Gare, les valmyens du quai de Valmy, le grand remplacement, la mort de Jacques Chirac… Ça fume dans la tête de Rantanplan, c’est l’incendie de Londres. 
Le type qui est mort quai Voltaire, il devait mourir, c’était sa destinée, comme à nous tous qui sommes finalement peu de choses face à l’intelligence, survoltée par un court circuit de trottinette, de Rantanplan.
Rantanplan ratisse les faits divers cachés dans sa caboche, et il se dit que n’importe qui, moi, toi, vous, lui, elle, les martiens, mon chat, vraiment n’importe qui peut péter les plombs et devenir un tueur méchant qui tue.
Alors pourquoi, si c'est la fatalité du destin, faut-il que dans la conversation qu'il a pas toute entendute ce soye la faute aux migrants et à l'islam ? Pourquoi tout mélanger soi-même alors que grâce au radio-achat de Bonjour Guillaume Erner, Thermomix Man et son Popo Orchestra vous vendent un bon mixer qui mélange bien toutes vos cochonneries sans faire de grumeaux ?
Rantanplan est très inquiet, il s'en ronge les ongles, et les rognures d'ongles c'est sale. Peut-être dans le Thermomix... avec les amalgames sans grumeaux... peut-être... Rantanplan il devrait y réfléchir au lieu de saloper le tapis du salon avec ses angoisses.
Rantanplan, les migrants, il trouve que c'est comme les rognures sur le tapis du salon, franchement, qui ça dérange ? Y a pas de quoi fouetter le chat. Le chat, on le fout dans le Thermomix, et hop, sans fouet, de la crème de minet, et, extraordinaire, toujours sans grumeaux. 
Les migrants, Rantanplan il trouve qu' y en a marre qu'on les amalgame avec n'importe quoi. Les migrants, c'est pas des caries. 
Rantanplan sort pour finir son tablier de cuistot quatre étoiles, et il nous amalgame l'extrême droite avec la gauche : merci Thermomix ! Et toujours sans grumeaux !
D'un coup, un éclair dans la tête en fusion de Rantanplan : 
Les chauffeurs de bus qui ont écrabouillé le bonhomme, franchement, au lieu de faire tout ce tremblement civilisationnel, ils auraient dû utiliser le Thermomix, c'est plus discret et ça laisse pas de grumeaux.

                                                                  FIN de l'épisode

Maintenant , une page de publicité. (Ah non, on me dit que c'est déjà fait.)

Aujourd'hui tous les auditeurs de France Popo ont été longuement informés de l'événement du jour, que dis-je, du milllllénaire, puisque le Popo Circus a changé de studios. Cela s'entendait, c'est clair. L'auditeur a senti, vu, reniflé, touché la différence.
Cet événement mondial chamboule la vie de l'auditeur (si j'en fais trop vous le dites).
L'humeur de Bonjour Il est Sept Heures nous en parle longuement (= moins de 2mn).
Popo 1ier nous dit bien que ce n'est "qu'un détail pour nous". Mais non mais non, franchement ce n'est même pas un détail, on n'entend vraiment pas la différence. C'est toujours une radio généraliste (Trump, le Débarquement et les infos people clash & buzz habituelles) avec moulinades de vide au cube.
Il nous dit aussi que les voix qui murmurent à nos oreilles ne le font plus du même studio. Amaaaaaaaaazing !
Murmurent ? Comme ça par exemple ? [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10901-01.03.2019-ITEMA_21996266-0.mp3" debut="00:06" fin="00:36"]  
Après il tente de nous convaincre que les voix made in France Popo sont des voix qui ont peur, ou plutôt non elles ont "un rapport avec" la peur. Elles "interrogent" la peur, elles "comprennent" la peur.

Douze minutes plus tard, notez la précision, Bonjour Guillaume Erner remet le couvert, c'est devenu la question du jour. Allez, admettons.
Et admirons la photo choisie pour illustrer la rubrique. La voici, attention, c'est beau, c'est toute la mémoire de France Culture qui défile d'un coup sous nos yeux. Et quelle précision dans la légende. Mais je me tais, je vous laisse admirer :



1- Prenons comme exemple une émission dite "de légende" (ils aiment bien survendre avec cette expression sur France Popo) parce que l'auditeur lambda (=le débile) ne connait pas le passé de France Culture, et qu'une photo avec un ancien producteur de France Culture que personne connaît, ça va intéresser qui ?
La légende est grandiose car
2- On apprend que la photo a été prise à Paris. On sait jamais, des fois que l'auditeur lambda (voir traduction ci-dessus) croie que la Maison Ronde est dans le Vercors.
3- Quel studio exactement ? Apparemment il n'y en avait qu'un.
4- Une vue générale ? Ah bon ? Il n'y a pas de public ?
5- Et pour finir avouons que le choix d'une émission de 1980, qui plus est de France Inter, est un aveu qu'aujourd'hui, comment dire... on aime bien rire à France Popo. C'est rigolade à n'en plus finir. Avec plein d'émissions "mythiques et de légendes".
Popo 1ier a tous les talents et l'esprit de Claude Villers, comme chacun sait. Et Bellllllanger, à côté, Pierre Desproges, c'est aussi drôle qu'un discours de Jean-Pierre Chevènement...

Et pourquoi pas une photo du Saint Studio de l'Excellent Avis critique ?

La définition du jour, offerte par le Dictionnaire Le Gros Robert « Je cuve mon cubi à tout vent »

Aujourd’hui, la mauvaise foi

Définition :
groupe nominal composé d’un déterminant défini, d’un adjectif bas de gamme et d’un nom noyau, donc toi le petitou tu le recraches vite vite sans ça c’est direct les urgences. 
La mauvaise foi, c’est quand on n'a plus rien à dire et qu’on veut se faire remarquer.
Exemples de mauvaise foi : le 11 septembre, Xavier Niel, Alain Finkielkraut, le réchauffement climatique...
Tu es jeune, tout le monde t'ignore, tu es mal dans ta peau. Tu veux qu'on parle de toi ? Utilise la mauvaise foi, c'est la réussite garantie. 

On peut aisément voir que le Gros Robert a trop cuvé aujourd’hui.
D'autant plus qu'il a oublié la coupe du monde de football féminine.
Cinq axes d’études
1- Le sport a-t-il un sexe ?
2- Football féminin ou l’art de performer la performance
3- Commémorer les commémorations
4- Sport de haut niveau : plus jamais sans elle
5- Avis critique est une excellente émission

Résolvons tous ces problèmes, brillamment et surtout brièvement :
1- Non
2- Certainement pas quelle horreur
3- Je crois que je m’a trompé
4- Ah si
5- Comme toutes les semaines

Faut-il vraiment développer ? Oui mais nous nous contenterons de résumer le développement, car c’est vendredi soir, il fait bon il faut chaud c’est l’heure de l’apéro.
Que nul ne parlât jusqu’à présent du football féminin était une excellente chose, una cosita buena. Que les femmes jouent au foot, bien, mais surtout qu’on continue à ne pas en entendre parler.
Et Finkie ne va pas assez loin dans son discours : il faut transcender les genres. Que l’inanité médiatique dans laquelle végétait le football féminin soit rejointe au plus vite par le football masculin.
Le football féminin, non !
Le masculin c’est déjà trop, alors que les femmes ne s’en mêlent pas.
Ce qu’il faut retenir : que les hommes, les femmes, ou les transgenres peu importe, jouent au foot, qu’ils le fassent comme bon leur semble, mais qu’on n’en parle pas, ou peu car j'ai un certain seuil de tolérance, quoique faut pas pousser le bouchon dans les orties.
Il existe des gens, relativement nombreux, qui s'en tamponnent complètement.
Moi, j’aime bien le curling bâton, est-ce que je vais vous pourrir la vie avec ça ? Non.
Le football féminin, re-non !
Le football masculin, itou mais plus car ils ont de l'avance !
Et puis basta cosi.