Soyons clairs, il ne s'agit pas ici de défendre le commerce international des armes qui mérite un autre débat, y compris dans ses aspects moraux.
Ce matin, à partir de 7 h 30, Julie Gacon reçoit Thierry Fortin, représentant un de ces nombreux "observatoires" qui sont à l'observation ce que l'Inquisition était à la Justice. Celui-ci se consacre au commerce des armes. Cela tombe bien pour la toujours jeune Julie Gacon qui n'a rien perdu de la hargne anti-armes qu'éprouve en général la jeunesse au sortir du lycée. Fortin accuse la France d'être complice au Yémen parce qu'elle vend des armes à lArabie saoudite et à Abou Dhabi. Des chiffres? Non, c'est très difficile à obtenir, trop difficile sans doute. Gacon accuse la France de la même ignominie et rajoute au pot toute l'industrie de l'armement français, à laquelle elle ne comprend visiblement rien. Elle affirme ainsi que la France conçoit et construit des armes sans en prévoir les conséquences ni n'est consciente qu'elle va devoir les exporter pour faire baisser leur coût de revient (notion qu'elle ne maîtrise pas du tout). Sont-ils bêtes ces militaires! T. Fortin essaye en vain de calmer la passionaria qui a abandonné dans ce débat toute prétention professionnelle: présenter les divers aspects d'une controverse, donner la parole à chacun. Quand on interroge une seule personne, on essaye, à travers ses questions, de faire entendre les idées adverses ou autres, ne serait-ce que pour qu'un débat s'instaure, pas un dialogue de deux compères sur les tréteaux de France Culture.
On a aussi entendu des perles comme" la guerre qui a provoqué l'effondrement du Yémen", alors que c'est parce que le Yémen est un pays effondré depuis quarante ans que la guerre a pu naître et s'amplifier; ou encore qu'il était antidémocratique (???) que les députés européens aient accepté l'inclusion de robots-tueurs dans le financement de l'armement en Europe; ou aussi qu'un des rares efforts de financement commun d'une défense européenne, souhaitable si l'on s'inquiète de la politique trumpienne, serait antidémocratique car "Le Parlement vote sur le budget, pas sur son contenu"(?) ce qui est ignorer toute la politique du Parlement européen, tous les débats qui s'y déroulent, en particulier depuis ces dernières années.
Bref, Gacon est aux manettes et tient le cap.
Ce matin, à partir de 7 h 30, Julie Gacon reçoit Thierry Fortin, représentant un de ces nombreux "observatoires" qui sont à l'observation ce que l'Inquisition était à la Justice. Celui-ci se consacre au commerce des armes. Cela tombe bien pour la toujours jeune Julie Gacon qui n'a rien perdu de la hargne anti-armes qu'éprouve en général la jeunesse au sortir du lycée. Fortin accuse la France d'être complice au Yémen parce qu'elle vend des armes à lArabie saoudite et à Abou Dhabi. Des chiffres? Non, c'est très difficile à obtenir, trop difficile sans doute. Gacon accuse la France de la même ignominie et rajoute au pot toute l'industrie de l'armement français, à laquelle elle ne comprend visiblement rien. Elle affirme ainsi que la France conçoit et construit des armes sans en prévoir les conséquences ni n'est consciente qu'elle va devoir les exporter pour faire baisser leur coût de revient (notion qu'elle ne maîtrise pas du tout). Sont-ils bêtes ces militaires! T. Fortin essaye en vain de calmer la passionaria qui a abandonné dans ce débat toute prétention professionnelle: présenter les divers aspects d'une controverse, donner la parole à chacun. Quand on interroge une seule personne, on essaye, à travers ses questions, de faire entendre les idées adverses ou autres, ne serait-ce que pour qu'un débat s'instaure, pas un dialogue de deux compères sur les tréteaux de France Culture.
On a aussi entendu des perles comme" la guerre qui a provoqué l'effondrement du Yémen", alors que c'est parce que le Yémen est un pays effondré depuis quarante ans que la guerre a pu naître et s'amplifier; ou encore qu'il était antidémocratique (???) que les députés européens aient accepté l'inclusion de robots-tueurs dans le financement de l'armement en Europe; ou aussi qu'un des rares efforts de financement commun d'une défense européenne, souhaitable si l'on s'inquiète de la politique trumpienne, serait antidémocratique car "Le Parlement vote sur le budget, pas sur son contenu"(?) ce qui est ignorer toute la politique du Parlement européen, tous les débats qui s'y déroulent, en particulier depuis ces dernières années.
Bref, Gacon est aux manettes et tient le cap.