Ce ''MustRead'' renvoie à un article du Guardian (Piedtenu lit l'anglais, c'est une information, tout le monde ne peut en dire autant à France Culture) intitulé Inside the Élysée: the reflected glory of Macron's gilded cage.
La correspondante du journal à Paris, Angélique Chrisafis, y écrit : ''Afterwards, in a marble corridor, I chatted about French radio stations with an adviser. I guessed the adviser would tune into France Culture, the country’s most highbrow public service station upon waking. “Oh no,” he said. “I listen to popular radio shows because it gives you an idea what people are thinking.” [« Ensuite, dans un couloir recouvert de marbre, j'ai bavardé avec un conseiller à propos des stations de radio françaises. Je pensais que le conseiller se brancherait au réveil sur France Culture, la radio de service public la plus sérieuse [''highbrow '' = de référence/de haut niveau/érudit]. ''Ah non, a-t-il dit, j'écoute les discussions sur les radios populaires parce que cela vous donne une idée de ce que pensent les gens"]
Eh oui, M. Piedtenu, quand France Culture fait quelques dizaines de milliers d'auditeurs le matin, RTL, France Inter, France Info, Europe 1, BFM, etc., en font des millions. La voix du pays ne se fait pas entendre sur France Culture, dont ce n'est d'ailleurs pas l'objectif, quoique la station essaie à toute force de transformer l'antenne en relais de débats d'actualité et de faits divers, en totale contradiction avec sa mission.
Ce conseiller a donc raison de ne pas perdre son temps à écouter la matinale de France Culture, ses chroniques à charge et ses bulletins d'information (et il n'est pas le seul). Quoique... s'il le faisait, il pourrait prendre la mesure de ce qui y est diffusé et pourrait faire remonter des idées de changement. Par exemple, celle-ci, révolutionnaire : faire de "the country’s most highbrow public service station " une radio de la transmission du savoir et de la création à toute heure de la journée.