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''Entendez-vous l'éco''    Page 2 sur 2

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Philaunet 


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11
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Le soupçon d'immoralité comme moteur de tout sujet : ''La pharmacie est-elle une science du profit ?'' - Sam 10 Oct 2020, 18:29

À l'écoute de cette heure entière de propos généraux et de déclarations improvisées, souvent bafouillées et répétées, La pharmacie, une science du profit ? ("Entendez-vous l'éco ?" 07-10-2020), on se prend à rêver de débats à la SWR 2 Forum ou à la BBC World Service The Forum avec Bridget Kendall ou In our Time avec Melvyn Bragg (BBC 4) où le brassage de vide est banni et où l'auditeur ne perd pas son temps. Ou, mieux encore, à un documentaire soigneusement monté et dirigé avec des extraits d'interviews des trois invités coordonnés par une guide de doc. qui nourrirait et ferait avancer le sujet (exemple La Série doc  Un grand voyage dans la famille du diamant).

Avec les débats de France Culture (quasiment la seule et unique forme de "transmission" d'informations sur la chaîne), on a toujours l'impression que la conversation est créée pour faire passer le temps.

Le pédigrée des invités fait craindre pour leurs étudiants ou collaborateurs :
- Nathalie Coutinet, Maître de conférences, Université Paris 13, économiste à l’université de Paris 13 Nord et chercheuse au Centre d’économie de l’université de Paris-Nord (CEPN) ;
- Boris Hauray, sociologue, chargé de recherche à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm)

Ce dernier sociologue est d'un creux... Mais bon, c'est dans l'ordre des choses de la station.

La personne la plus convaincante, qui dit des choses concrètes (notamment à propos du HIV et de l'hépatite C) et qui a bien du potentiel, rentre dans le moule et  fait le consensuel en très bon communicant, il sait qu'il risque de passer pour le méchant face aux deux, pardon trois, autres :
- Eric Baseilhac, Directeur des affaires économiques du Leem (Les entreprises du médicament)

La présentation questionnante avec réponse incluse :  "La pharmacie est-elle une science du profit ?"
Mots-clés : la confiance relative davantage minée / doute profond quant à la fiabilité / manque de sérieux / crédibilité scientifique de l'industrie médicale atteinte / court à sa perte / Comment en est-on arrivés là ? / L’expertise médicale tombée de son piédestal.
Alors que l'industrie médicale peine à trouver une solution à la crise sanitaire inédite, la confiance déjà relative dont elle jouissait a été encore davantage minée. Un doute profond s'est installé quant à la fiabilité des acteurs de ce secteur, accusés de manque de sérieux et de conflits d'intérêts.
(...)
La crédibilité scientifique de l'industrie médicale est atteinte. Entre experts autant médiatisés que contestés, des start-ups qui jouent la surenchère des prix ou encore les industries colossales du "big pharma", on assiste à une juxtaposition de modèles économiques qui court à sa perte.
Mais cette crise de la confiance n'est pas apparue avec la crise de la Covid. Comment en est-on arrivés là ? L’expertise médicale est-elle tombée de son piédestal en même temps qu’elle s’est industrialisée ?
On est loin, très loin des documentaires de la BBC ou des tables rondes allemandes où sont concrètement évoqués le prix et les systèmes d'agréments des médicaments, la surconsommation, le rôle des médecins, les arbitrages coûts/bénéfices individuels et collectifs dans les autorisations de mise sur le marché, etc.

Voir par exemple :
A Cure At What Cost? [BBC 4 Sun 3 May2020 ]
The Price of Life  [BBC 4  Mon 04-05-2020]

Philaunet 

Philaunet
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12
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Au programme de France Culture 2020 : ''le dépassement de la relation de subordination entre la bourgeoisie et le prolétariat''. - Ven 23 Oct 2020, 19:39

L'économie (en partenariat avec la revue maison, aoc, probablement), selon France Culture (23 octobre 1920 2020) :

"Une division profonde travaille la gauche depuis un siècle et demi : la réduction des inégalités économiques doit-elle se faire en amont ou en aval de la production ? "

"à quel moment faut-il s'attaquer aux inégalités ? Est-ce en amont de la production, par le dépassement de la relation de subordination entre la bourgeoisie et le prolétariat ?

Un vocabulaire qui à la fois ferait rire et consternerait les gens des pays libérés du joug soviétique.

Avec deux figures que FC présente comme irréductiblement opposées, le blanc bonnet et le bonnet blanc :
Thomas Piketty, économiste, directeur d’études à l’EHESS et professeur à l’École d’économie de Paris et Michel Husson, économiste à l’IRES et membre du conseil scientifique d’ATTAC.

********
L'économie selon la BBC :

Vickrey Turnstile Things That Made the Modern Economy 23/10/2020.

Subways get crowded, aeroplanes over-booked and roads congested. Back in the 1950s, a future Nobel laureate suggested a solution to these problems that worked well in theory but was unpalatable to the decision-makers of the day. Was he impractical, asks Tim Harford, or was he ahead of his time?

Philaunet 

Philaunet
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''Sommes-nous à l'aube de...'' - Ven 11 Déc 2020, 08:41

Dans la catégorie "multi-invités prêchant l'évangile anticapitaliste", revoici le sieur Chapoutot qui trouve que le management moderne et le système nazi, c’est kif-kif : Entendez-vous l'éco ? [Le 10/12/2020].

Pour diffuser la bonne parole,  le professeur d'histoire contemporaine est associé à "Isabelle Ferreras, professeure [sic] de sociologie" qui a ce message, bu comme du petit-lait par les employé(e)s de la station, notamment ceux d'aoc :

"On hérite aujourd'hui d'une situation où les travailleurs n'ont pas du tout la possibilité de faire valoir leur principe de justice. Les principes de justice sont déterminés par ceux qui apportent du capital. Donc rarement les travailleurs eux-mêmes."

Demain est toujours la promesse d'un monde nouveau pour France Culture, car ses employés vivent mal dans le présent, affublé de toutes les tares possibles : "Sommes-nous à l'aube d'une nouvelle organisation managériale pour l'entreprise, basée sur la confiance entre les salariés et la direction ? "

Pas à France Culture apparemment, si l'on observe son fonctionnement vertical et l'absence d'autonomie des employés "invités" à ne diffuser qu'une seule et même vision du monde.

Philaunet 

Philaunet
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Le direct, voilà l'ennemi - Mar 21 Mai 2024, 10:56

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t194p470-la-direction-de-france-culture-et-son-projet-culturel#39576) a écrit:Dans Téléram'
ou sur les rézo soss',                                                    
ça pleurniche dur.
Sont annoncées des suppressions de machins largement loués dans les pages du mag' tuture.
Extrait de l'article téléramou :
(...)

                                                            ''Entendez-vous l'éco'' - Page 2 Oper2571
Que l'avenir de l'émission de militantisme politique "Entendez-vous l'éco ?" soit incertain est une bonne nouvelle. Espérons qu'Emilie de Jong ira plus loin en supprimant ce créneau dont le mot d'ordre est "À bas le capitalisme".

Le dernier numéro, "L'économie de la pensée" avec A. Deneault / Argentine : qui paiera la facture des réformes de Javier Milei ? du vendredi 17 mai 2024, est instructif à l'égard du biais politique constant de cette émission. Il suffit de lire le descriptif des deux sujets  :
1.  "Alain Deneault continue de se refuser à une économie fondée sur la production de biens marchands et à la thésaurisation du capital". Le mantra de France Culture, ni plus ni moins.
2.  "sa subversion capitaliste le situe dans une impasse"
3. "Comment concevoir l’économie de la pensée ? Qu’est-ce qui donne de la valeur aux idées ?"  

4. "qui paiera la facture des réformes de Javier Milei ?"
5.  "une diminution de la consommation très forte, le chômage qui croît, et une baisse d'activité importante" ; "le risque de récession".

L'émission est en direct comme quasiment toute la grille soumise à l'injonction de l'ancienne directrice. On se rappelle le changement flagrant de qualité lorsque l'émission musicale Juke-Box, d'Amaury Chardeau est passée au direct. Ici, l'émission est ratée du fait de la perte de contact téléphonique avec l'invité au Canada, d'où du remplissage avec un monologue de la productrice, de la bouillie sonore et, lors du retour de la connexion, une tirade interminable de presque un quart d'heure de l'invité. De l'amateurisme pur sucre. Ce qui donne :  [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10081-17.05.2024-ITEMA_23744475-2024C29629S0138-21.mp3" debut="03:44" fin="06:03"]

Après le plaidoyer pour "l'économie de la pensée" (Késako ?) et un réquisitoire contre le capitalisme, voici l'Argentine dont le nouveau président est forcément toxique pour le pays. Le descriptif le fait passer pour tel alors que les deux invités ne sont pas aussi radicaux que les extraits de leurs discours le laissent penser, malgré les efforts de la productrice pour orienter la discussion dans le sens de la catastrophe.

“Ôter l’économie aux économistes”. C’est guidé par cet impératif qu’Alain Deneault, philosophe, entame la conception de son feuilleton théorique, dont L’économie de la pensée est le dernier opuscule, paru le 17 mai 2024 chez Lux Editeur. Après l’économie de la foi, l’économie psychique ou encore l’économie esthétique, Alain Deneault continue de se refuser à une économie fondée sur la production de biens marchands et à la thésaurisation du capital. Il s’emploie à en proposer une définition ouverte, conçue comme la connaissance des relations fécondes entre les éléments, et ayant la capacité d’investir une multitude de champs dont la science économique l’a privée.  (...)
Dans son ouvrage, Alain Deneault montre que l’argent se situe au cœur de cette définition plurielle de l’économie de la pensée bien que sa subversion capitaliste le situe dans une impasse. Comment arracher l’économie à la science économique ? Comment concevoir l’économie de la pensée ? Qu’est-ce qui donne de la valeur aux idées ? La subversion de l’argent marque-t-elle la fin de l’économie ?

Alain Deneault s'appuie notamment sur les travaux de Georg Simmel, pour qui "l'argent est pertinent socialement tant qu'on le perçoit comme étant un fait de médiation, tant qu'on perçoit sa fonction médiatrice entre les faits de valeur hétérogènes les uns aux autres. (…) Le problème surgit quand il y a une culture de l'argent, lorsqu'on finit par conférer à l'argent la valeur elle-même".

Table ronde d'actualité - Argentine : qui paiera la facture des réformes de Javier Milei ?
(...) Ces derniers mois, on constate un ralentissement de l'inflation en Argentine. Une bonne nouvelle à relativiser selon Vera Chiodi, qui explique ce phénomène par "une diminution de la consommation très forte, le chômage qui croît, et une baisse d'activité importante". Par ailleurs, Carlos Quenan admet qu’il y a "une évolution financière et budgétaire qui va plutôt dans le bon sens" mais alerte sur le risque de récession, qui "va impliquer une diminution des recettes fiscales".

Sur les dix noms de l'équipe d'"Entendez-vous l'éco ?", un seul est masculin.

''Entendez-vous l'éco'' - Page 2 Scre2392

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