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Accueil / France Culture

Le programme de nuit, îlot de culture (II)    Page 54 sur 54

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Curly 


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Un cinéma des aveugles : Franz Kafka (René Farabet / ACR, 1993) - Nuit spéciale musique et littérature - Dim 16 Juin 2024, 11:08

1- Atelier de Création Radiophonique - Un cinéma des aveugles : Franz Kafka (14-11-1993) par René Farabet
avec Hanns Zischler, Michel Cournot et François Rivière
réalisation Annick Brien, Maryvonne Noël et Bernard Laniel

lectures par Hubertus Biermann, Michael Lonsdale et Emmanuel Miéville, extraits du « Journal », « Lettres à Felice », « Amerika », de « Franz Kafka » de Max Brod & de « Conversation avec Kafka » de Gustav Janouch
Un ACR à la réalisation sobre : lectures, analyses, et quelques effets sonores, comme le bruit d’un projecteur de cinéma lorsque des synopsis sont lus.
Le style de Kafka est mis en relation avec l'art cinématographique, mais les trois commentateurs vont un peu plus loin, avec à chaque fois des extraits de textes parfaitement bien choisis, et bien lus, ce qui rend l'ACR suffisamment dense, sans temps mort, parce que tous les intervenants, ainsi que le producteur, connaissent le sujet qu'ils développent.
Sont mis sous les projecteurs la vie d'assureur de Kafka, sa fréquentation des salles obscures, et son influence dans son œuvre. L'aspect cinématographique du style de Kafka ne correspond pas exactement au cinéma de l'époque. L'auteur s'invente son propre cinéma.
Des synopsis de films des années 1900/1910 sont lus afin que nous nous fassions aussi une idée du cinéma que fréquentait Kafka, un cinéma primitif, rudimentaire, et qu'il appréciait. Il abandonna les salles obscures au milieu des années 10, alors que justement, le cinéma commençait à prendre une dimension plus complexe.
Une émission fort agréable d'écoute, très loin des expérimentations parfois rugueuses des ACR des années 70, et à des années lumières des expériences nombrilistes, creuses, intimes & popolitiques de 2024.

2- La Night de France Cu sur une thématique très scolaire, mais bon pourquoi pas : « Musique et littérature ».
Par le choix des émissions, nous profitons d’une vue plongeante sur le môôônde de la muzik selon les producteurs à radio tuturelle.
Le programme couvre tout un champ muzical, divers, varié, riche, mais surtout pop & occidental. Donc, ethnocentré à mort, et sans cette saloperie de musique « classique », sans « jazz » (ou presque), sans toute cette boue pour les oreilles qui est bien trop complexe pour un monde qui l’est déjà assez poil au nez.
« De Bob Dylan à Patti Smith, de Gil Scott Heron à Rodolphe Burger, l'histoire de la musique est indissociable de l'écriture poétique et romanesque. »
De la pop au folk, du funk au punk, de la variétoche à la chanson, toute la muzik du monde défile sous nos oreilles, raccordée à la lit & ratures.
« Mais quels liens entretiennent précisément musique et littérature ? Réponse tout au long de cette sélection d'archives proposée par Antoine Dhulster. »
La muzik / lit & rarure selon notre sémillant producteur, c’est la découverte de continents que tout auditeur découvrira avec éblouissement, puisque c’est le même que dans la journée, mais la nuit et dans les archives de l’INA. Tout un monde largement méconnu :
« Richard Pinhas / Denis Frajerman (c’est de l’électro), Gil Scott-Heron (funk), Beat Generation (Bob Dylan, Rolling Stones, Kurt Cobain… et un peu de jazz), Velvet Underground, punk (avec la trop méconnue Virginie Despentes), rock français (Kat Onoma), Georges Brassens, Serge Gainsbourg & les « grandes plumes du rock poétique Jim Morrison et Patti Smith. »
Où l’on constate une fois de plus que l’univers de France Cu se réduit à une peau de chagrin qui tourne en rond.

Curly 

Curly

532
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Huis clos (Sartre, Claude Régy, 1990) - Ven 21 Juin 2024, 15:32

Huis clos de Jean-Paul Sartre (01-07-1990)
réalisation Nicole Gandrey Réty, mise en scène Claude Régy
avec Christine Fersen (Inès Serrano), Muriel Mayette Holtz (Estelle Rigault), Jean-Yves Dubois (le garçon d’étage), Michel Aumont (Joseph Garcin)

Enregistrée salle Richelieu.

Les Nuits rendent hommage à Claude Régy, qualifié de « plus grand metteur en scène du XXème siècle ». L’abus de superlatifs appartient au langage publicitaire, et le langage publicitaire a envahi France Cu.
Cette pièce est la seule œuvre dramatique diffusée dans les Nuits depuis… longtemps.
Mais pourquoi une retransmission ? Parce que c’est un hommage à Claude Régy, dont on peut découvrir la mise en scène les yeux fermés.
Captation de représentation, cette pièce est un document, et non une véritable œuvre radiophonique. À travers le jeu des acteurs, l’auditeur est libre d’imaginer la mise en scène de Claude Régy qu’il désire.
Le rythme, la diction, tout cela aide, mais aussi, ne l’oublions pas, les bruits de la salle, les quintes de toux traditionnelles, qui rappellent que nous ne sommes pas dans la pièce de Sartre, mais dans la salle de la Comédie-Française.
Les acteurs ne jouent pas pour nous, mais pour les spectateurs dans la salle. Donc l’intensité des voix n’est pas vraiment calibrée pour un micro. Les quelques éclats qui vont arriver bien plus tard achèvent de décourager l'auditeur.

Cette pièce est la seule nouvelle fiction diffusée dans les Nuits depuis plusieurs mois : est-ce vraiment rendre service à la fiction radio que de diffuser cette version de « Huis clos » ? Non.
Il faut s’armer de courage pour arriver à bout. Pas seulement parce que c’est une captation en public. La direction d’acteurs porte évidemment la marque de son metteur en scène. Diction lente, levées de voix en fin de phrase, tout est fait pour souligner l’artifice du théâtre.
Cette diction, disons qu’il est possible de ne plus la supporter au bout d’un moment, alors même que la première scène, jouée avec détachement et lenteur, contient un potentiel comique. Les réactions du public ne trompent pas.

Pourtant, cette pièce risque fort de dégoûter des fictions radio les auditeurs qui se lanceraient dans cette écoute. Qui va écouter jusqu'au bout ?

Mais... il y a l’icône Claude Régy. L’icône d’abord. La qualité du programme, après. Seul le nom du Saint compte.

Philaunet 

Philaunet
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533
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Lieux de mémoire - Les châteaux de la Loire 1/2 (1997) - Jeu 01 Aoû 2024, 16:18

Lieux de mémoire - Les châteaux de la Loire 1/2 (1ère diffusion : 26/06/1997) Jeudi 1 août 2024.

Pendant que France Culture le jour rediffuse à tour de bras cet été des émissions politiques et des reportages sociaux de l'année 2023-2024, déjà disponibles en ligne, et y ajoute quelques "traversades" énamourées sur tel criminel (5X 1h sur Al Capone) ou tel boxeur (5X 1h50 sur M. Ali "figure d'insoumis", une émission de 2018), l'équipe des Nuits mêle quelques rares pièces radiophoniques patrimoniales à des émissions choisies pour coller à la ligne idéologique de la station.

De grande qualité est donc ce numéro des "Lieux de mémoire" de Françoise Estèbe et Mireille Krauss, évocation à la fois historique, architecturale, poétique, littéraire, linguistique et géographique. Voici le descriptif reproduit sur la page en 2024 ↓
Par Françoise Estèbe - Avec Jean-Pierre Babelon, Sylvain Bellenger, Jean Favier, Maurice Fleurent, Irène Frain, Louis Hubert, Maurice Rheims, Jean-Gilles Badaire, Jean-Louis Sureau et Henri Carvallo - Réalisation Mireille Krauss
Il eût été surhumain de faire quelques clics vers L'Inathèque pour y trouver ce récapitulatif et le proposer aux auditeurs potentiellement intéressés ↓

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Curly 

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Tels qu'en eux-mêmes - Bertolt Brecht (1968) / ACR - Laissez-moi mourir (1985) - Ven 02 Aoû 2024, 09:51

Deux morceaux de choix (pour collectionneurs) dans les Nuits :
1- Tels qu'en eux-mêmes, par Philippe Soupault & Jacques Fayet – Bertolt Brecht (19-05 & 07-07-1968). Réalisation de Guy Delaunay
Un spectacle radiophonique enregistré en public à l'auditorium de la Maison de la Radio à Strasbourg.
Le programme mêle interprétations de textes, avec Jacques Fayet, Sylvie Artel, et Germaine Montero
musique, avec Pierre Devevey au piano
et la biographie de l'auteur avec Gaston Jung, professeur au Centre dramatique de l'Est.
La diffusion tardive de la seconde partie (7 juillet) est vraisemblablement due aux grèves de mai 68.
Ces deux "Tels qu'en eux-mêmes" proviennent d'anciennes Nuits (2017).
Ce n'est pas le cas de

2- Atelier de Création Radiophonique – Laissez-moi mourir (08-12-1985)
Pourquoi ce choix de programmation (aucune nouvelle diffusion depuis 1985) ? Simple, l'étudiant de Sciences Popo qui assure la présentation nous l'explique. Simple aussi, pour éviter la présentation, commencer l'écoute à 2'18''.
Un ACR musical et littéraire, avec Christian Rosset et Jean-Yves Bosseur, qui utilisent un texte de Didier Pemerle pour construire un vrai documentaire sur une compositrice-meurtrière imaginaire (prénom Suzanne).
(Parenthèse pour la présentation : compositrice injustement oubliée et pionnière blablabla & blablabla, peut-être que ce n'est pas fictif blablabla bliblibli, à ce niveau c'est de la présentation en pilotage automatique, du ChatGPT au cube, de la réflexion niveau Pavlov.)
De la musique donc, avec Andrea Cohen au piano, William Fitzpatrick au violon, Jacques Labarrière au synthétiseur, Jean Mathelin à la guitare, et Olivier de Mones au violoncelle.
Pour le texte, un seul acteur, et pas des moindres, Jean-Pierre Cassel. Le récit d'une reconstitution cinématographique (fiction dans la fiction) de la vie de l'artiste criminelle se mélange avec les témoignages, des bribes de compositions contemporaines (Stockhausen...) et les œuvres de Suzanne (signées Bosseur et Rosset ). Qui est ce personnage qui semble  bien connaître la vie de Suzanne au point de faire des commentaires très pointus sur le film dont il décrit une partie ? Nous l'apprendrons à la fin.

De vrais compositeurs (Michèle Reverdy, Paul Méfano, Henri Pousseur) viennent témoigner. De vrais faux témoins. Les journées de Darmstadt, la mode des compositions graphiques... la compositrice traverse les mouvements musicaux de son époque en les alliant à la criminalité.
La réalisation est d'une grande richesse : aucun réalisateur n'a aujourd'hui le temps, ni l'idée, ni l'envie, même avec Audacity, de réaliser de tels montages. En 1985, tout est sur bande, et monter est une autre paire de manche. Où l'on constate qu'à France Culture, les progrès technologiques ont correspondu à un appauvrissement considérable de la matière sonore. Quel paradoxe, quelle misère.
Le groupe de réalisation (orthographe de certains noms non garantie) : Jean-Claude Aimé, Agnès Boissonnade, Philippe Bouillette, Monique Burguière, Michel Créis, Annie Delers, Jean Fredericks, Marie-Ange Garrandeau.
Il existe une émission sur Didier Pemerle ("À la recherche de Didier Pemerle") du 22 mars 2017, signée Christian Rosset.
L'écrivain a participé à plusieurs ACR entre 1978 et 1991.
Extrait du texte de présentation de C. Rosset :
"Le nom de Didier Pemerle apparaît en 1970 sur la couverture d’un roman : Assise devant un décor de tempête est, selon son éditeur, “beau comme la rencontre de Lautréamont et de Tex Avery au pays de James Bond”.
(...) on se rencontre début 1976 (j’ai tout juste vingt ans, il en a douze de plus). Une collaboration pour l’Atelier de Création Radiophonique (A.C.R.) de France Culture est aussitôt envisagée. Ce sera Charpie en 1978. P.O.L. publiera l’année suivante son troisième livre, Il tombe. Un deuxième ACR, Litières, tournera autour de l’impossible adaptation de ce texte singulier, cherchant des moyens purement radiophoniques d’en faire quelque chose d’autre (Yann Paranthoën, amicalement proche, en effectuera les prises de son et le mixage alors qu’il a déjà pris distance avec l’équipe de l’émission).
(...) en 1985 (...) Pemerle écrit directement pour l’A.C.R. Laissez-moi mourir (soutenu principalement par la voix de Jean-Pierre Cassel). Puis l’irréparable arrive : Thomas, son fils unique, personnage central de ses écrits (secrètement autobiographiques), qu’il a élevé seul – mais pas toujours – pendant plus de dix années, décède en 1987. Tout ce qu’il écrira par la suite sera traversé par cet événement, transposé de manière parfois tellement inquiétante et si profondément dérangeante, que les éditeurs, tout en en reconnaissant la valeur littéraire, refuseront de le publier. Il trouvera alors en la radio un lieu d’expression plus direct. La journée du retour (A.C.R., 1988), répondant à une commande d’écriture d’histoire de fantôme, en sera un temps fort. D’autres travaux en collaboration – une dizaine – suivront. Cela fait cependant plus d’une dizaine d’années que la voix de Didier Pemerle n’a ressurgi sur les ondes de France Culture (qu’il n’a pas seulement hantées du côté de l’A.C.R., mais aussi des “Nuits magnétiques”, de “Surpris par la nuit” et des émissions du Programme musical). (...) "


                                                                                                Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 54 Oper2717



Dernière édition par Curly le Mar 06 Aoû 2024, 09:54, édité 2 fois

Philaunet 

Philaunet
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''Le monde insolite : Les bougnats'' (1974) - Sam 03 Aoû 2024, 22:44

''Le monde insolite : Les bougnats'' (1974) Rediff. 1er août 2024.

Les vingt premières minutes sont consacrées à la description du métier, à la corporation et à ses solidarités. C'est exemplaire d'un reportage quasi-ethnologique. Puis l'intervieweur dirige l'émission vers l'illustration des mouvements contestataires du Larzac avec moult chansons en occitan. Question à un bougnat (50kg de charbon sur les épaules à porter parfois sur 10  étages) : "Que pensez-vous de la contestation occitane ?" Réponse : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-08.11.2019-ITEMA_22197787-2019C3372E0457-21.mp3"debut="22:17" fin="22:50"]

Se déraciner, le Larzac; la chanson engagée, la "substitution de population", (cf. descriptif INA plus bas), Alain Surre-Garcia : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-08.11.2019-ITEMA_22197787-2019C3372E0457-21.mp3"debut="24:12" fin="27:05"]

Diffusion du premier couplet de la Chanson Pour L'Auvergnat de Georges Brassens

Impossible de raconter l’histoire de Paris sans évoquer les bougnats, ces milliers de patrons et d'employés de bistrot, de café et de restaurant venus d’Auvergne, ou plus largement du Massif central, au cours de la première moitié du XXe siècle. Une archive de 1974.

Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 54 Scre2547
Chez le bougnat au coin de la rue, on trouvait de quoi se restaurer mais aussi pendant longtemps de quoi se chauffer, du charbon, d’où le nom de ces charbougnats, qui sont devenus par déformations successives des bougnats. Leur histoire est donc une histoire de la capitale, mais aussi celle des habitants d’une région rurale « montés à Paris » avec ses accents, ses récits, et bien souvent ces histoires de famille
Dans cette émission de Lionel Mallet, on entend l’un des meilleurs connaisseurs de cet univers, celle de Jacques Yonnet, conteur et romancier, l’auteur des Enchantements sur Paris, ouvrage réédité sous le titre Rue des Maléfices. En compagnie d'un certain nombre de bougnats interviewés en1974, il raconte un monde aujourd’hui disparu.
Avec M. Rouvière, M. Imbert et M. Vigouroux ; Jacques Yonnet, historien, auteur de plusieurs articles dans "l'Auvergnat de Paris") et Alem Surre-Garcia (Institut d'Etudes Occitanes.
Un documentaire de Lionel Mallet - 1ère diffusion sur France Culture le 14/07/1974

L'Inathèque

Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 54 Scre2546

Philaunet 

Philaunet
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536
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''Tchekhov l'écrivain'' (1956) dans ''Une Nuit avec Tchekhov'' - Lun 05 Aoû 2024, 09:40

Philippe Garbit nous propose une Nuit avec Tchekhov (5 décembre 2021).

Tchekhov, le nouvelliste ? Tchekhov le dramaturge ? Tchekhov le médecin ? Une Nuit avec tous les Tchekhov ! Une nuit passée dans une propriété russe endettée, où l’on craint que, très prochainement, des hommes munis de haches viennent abattre les cerisiers… ; une nuit partagée avec Olga, Macha et Irina, trois sœurs qui rêvent de retourner à Moscou,  "la ville de leur enfance heureuse"… ; une nuit où voisinent et se mêlent la nostalgie, le chagrin, le rire, parfois désespéré…
La première archive est un modèle d'évocation biographique : Tchekhov l'écrivain  (1ère diffusion : 15/01/1956 France IV Haute-Fidélité).

1956. Il y a près de 70 ans, une créativité et surtout une réalisation impeccable sans aucun des moyens techniques actuels ! 45 minutes passionnantes, son entrée en matière attrape le lecteur par le col et l'on n’est plus lâché. Passionnant de bout en bout, par le rythme, le nombre d'acteurs et de lecteurs, la voix posée qui conduit la narration, la profondeur de l'analyse, l'esthétique sonore de l'ensemble.

Une émission qu'on n'ose pas mettre plus de cinq secondes en parallèle avec un des numéros dits littéraires de l'une ou l'autre des émissions biographiques ayant remplacé depuis l'an 2000 "Une vie, une œuvre" : insipides, diluées, sans âme, des conversations en direct menées sans passion et sans savoir autre que des fiches wiki par l'employé de service Garrigou-Lagrange. Misère de la radio culturelle des dix dernières années sous la direction de Sandrine Treiner (sauf étoile filante exceptionnelle).

À explorer :

Épisode 2/6 : "La Cerisaie" d'Anton Tchekhov, mise en scène par Jean-Louis Barrault
Épisode 3/6 : "L'Envie de dormir" une nouvelle d'Anton Tchekhov
Épisode 4/6 : Autour de Tchekhov
Épisode 5/6 : Jacques Duby dans "Le Tragique malgré lui", farce en un acte de Tchekhov
Épisode 6/6 : "Les Trois Soeurs" d'Anton Tchekhov

Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 54 Scre2559

L'émission "Tchekhov l'écrivain" proposait, en 1956, des éléments biographiques sur Anton Tchekhov à travers de nombreuses lectures d'écrits divers et d'extraits de ses œuvres, dont sa correspondance et ses premiers contes.
Par Sylvain Dhomme / Réalisation : Guy Delaunay
Lectures par Liliane Carolles, Jacqueline Romanet, Jacqueline Brasseur, François Chaumette, Jacques Bertin, Roland Bourdin, Patrice Galbeau, Michel Dumur.
Anton Tchekhov (17 janvier 1860 - 15 juillet 1904) est un écrivain russe, principalement nouvelliste et dramaturge.

Son grand-père était un serf, un esclave fraichement libéré devenu intendant, son père, d'abord petit domestique, avait monté un commerce d'alimentation et de mercerie. Il y avait six enfants Tchekhov, cinq garçons et une fille. La mère, affectueuse et douce, était écrasée par le père qui battait ses enfants pour leur apprendre à chanter des cantiques. Avec deux de ses frères, Nicolas et Alexandre, Anton se distrayait de la tyrannie incohérente du père en publiant un journal.

Après la faillite du commerce familial, il décide d'entreprendre des études de médecine tout en écrivant des contes humoristiques pour échapper à la misère.

Il exercera sa profession de médecin tout en publiant, entre 1880 et 1903, plus de six-cents œuvres littéraires. Ses pièces, La Mouette, La Cerisaie, Oncle Vania, sont mises en scène régulièrement dans les théâtres du monde entier et font de lui l’un des auteurs les plus connus de la littérature russe, notamment pour sa façon de décrire la vie dans la province russe à la fin du XIXe siècle.

Du comique nécessaire à ses débuts Tchekhov gardera l'humour, une couleur nouvelle dans la littérature russe. Rompue à la simplicité et à la concision, son écriture conservera ce contact direct avec les objets et les êtres, qui est la grande vertu de son style et qui lui permettra de faire résonner étrangement, sans artifice apparent, la moindre anecdote, le moindre geste. Sa naissance roturière, son enfance provinciale, lui permettront une intimité profonde avec tous les personnages qu'il animera. Ce monde de petites gens, Tchekhov en fait, par l'acuité de son observation, des parcelles significatives de l'humanité toute entière.

Philaunet 

Philaunet
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537
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Série « Les musiques de film de Toru Takemitsu » (2001) - Mar 06 Aoû 2024, 09:42

Carnet de notes - Les musiques de film de Toru Takemitsu (2001) : Épisode 1/3 : Toru Takemitsu : “Ecrire de la musique de film c’est comme obtenir un passeport pour la liberté” (rediffusion le 20 février 2023).

Un triptyque qui s'écoute avec intérêt si l'on passe sur quelques banalités. Toru Takemitsu, qui a eu son heure de gloire dans les années 1960-70, puis qui a disparu progressivement des programmes, est néanmoins encore joué, notamment dans des œuvres intimistes pour un ou deux instruments, comme son Toward the sea (1981) - flûte alto et guitare

Concert de l'Ensemble Atmusica du 8 mars 2016
Jean-Pierre Pinet, flûte en sol
Rémi Jousselme, guitare


Autre oeuvre : Quatrain Ensemble Tashi · Boston Symphony Orchestra · Seiji Ozawa (1980).
Premier temps des “Carnets de notes” que Philippe Langlois consacrait en 2001 à l'un des grands compositeurs japonais du vingtième siècle, Toru Takemitsu. Il est en particulier question du film “La femme des sables”, récompensé par le Prix spécial du jury au Festival de Cannes de 1964.
Avec
• Toru Takemitsu Compositeur japonais (Tokyo, 8 octobre 1930 – Tokyo, 20 février 1996)


Toru Takemitsu a composé presque une centaine de musiques de film pendant près de quarante ans. C'est dire l'importance du cinéma dans l'œuvre de ce compositeur. (...)

C’est ainsi qu’il s’est tourné vers des musiques expérimentales dont sa création pour le film d’Hiroshi Teshigahara "La femme des sables" en 1964 en est un exemple monumental. Tiré d’un roman de Kobo Abe, où un homme se retrouve prisonnier avec une femme dans une maison qui ne cesse d’être engloutie par des dunes de sable, toute la tension psychologique qui se joue dans cette prison naturelle est magnifiquement renforcée par la musique composée de sons d’instruments déformés.
C’est ce que nous explique le musicologue Alain Poirier, auteur d’une biographie sur Takemitsu et invité de cette émission. La musique de Takemitsu, comme intégrée dans l’image, exerce un contre-point unique en son genre.
• Par Philippe Langlois
• Avec Alain Poirier, musicologue et Toru Takemitsu, compositeur
• Réalisation Gilles Mardirossian
• Carnet de notes - Les musiques de film de Toru Takemitsu 1/3  Tu vois ce que j’entends
• 1ère diffusion : 08/10/2001
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Épisode 2/3 : Toru Takemitsu : “Le bruit du vent dans les pins, c’est la perfection musicale”
(...) Ce deuxième volet est centré sur la musique de “Ran”, le film d'Akira Kurosawa, sorti en 1985, fruit de huit années de travail.
(...) Avec Alain Poirier, directeur du Conservatoire national supérieur de Musique de Paris comme invité, la deuxième de ces émissions s'intéresse à la musique écrite pour Ran, le film épopée de 2h40 d'Akira Kurosawa sorti en 1985.

"Ran", une musique aux origines culturelles multiples
Au cours des huit années nécessaires à la réalisation du film, le projet musical a aussi beaucoup évolué. Takemitsu est un travailleur acharné, il intervient dès l’écriture du scénario, il se rend également sur les lieux de tournage et visualise régulièrement les rushes. La musique que Takemitsu compose alors illustre parfaitement la synthèse des multiples influences qui le traversent, héritées de la tradition nippone comme des cultures occidentales.

Les emprunts de Takemitsu aux sons la nature

Dans cette archive, on entend Toru Takemitsu dire qu'il est fasciné par la perfection musicale qu’il trouve dans les sons de la nature, comme le bruit du vent dans les pins ou la brise dans les massifs de bambous. (...)
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Épisode 2/3 : Toru Takemitsu : “J’écris ma musique en plaçant des objets dans mon jardin musical”
Dans la dernière des trois émissions consacrées à Toru Takemitsu, compositeur pour le cinéma, on découvre un artiste autodidacte qui place la nature au centre de sa démarche artistique. Cette promenade musicale prend fin en insistant sur l’influence capitale des jardins japonais sur son œuvre.

Dans ce troisième et dernier “Carnet de notes”, le compositeur japonais de musiques de film explique sa grande passion pour les jardins et la nature en général et fait le lien avec son côté autodidacte. Il n’a pas de véritable éducation musicale, il a appris tout seul, il ne saurait dire vraiment comment.

L'art du jardin japonais dans la musique de Takemitsu

L'expérience du jardin japonais est très éloignée et énigmatique pour un Occidental. Pour Takemitsu, c'est l’univers entier qu'il voit se refléter dans un jardin. Il explique que l’on y circule selon un parcours qui n’a rien de linéaire, et cela se retrouve dans ses musiques.
Au tour du musicologue et biographe de Takemitsu, Alain Poirier, d’analyser cette relation au jardin dans la culture japonaise. Il y voit un lien entre le divin et le non divin, comme un lien spirituel qui appelle au silence, au recueillement, à l’humilité de l’homme face à la nature. Il fait ainsi référence à la notion du "Mâ" japonais dont il voit une expression intime dans les compositions musicales de Takemitsu.
L’émission se conclut sur l’importance vitale pour Takemitsu, grand cinéphile, de se nourrir d’images et de cinéma en plus de la musique et de la nature. C’est pour lui un besoin central dans sa vie comme dans sa création.

Philaunet 

Philaunet
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Une Nuit avec Tchekhov (2) - Ven 09 Aoû 2024, 07:38

Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t852p530-le-programme-de-nuit-ilot-de-culture-ii#39750) a écrit:Philippe Garbit nous propose une Nuit avec Tchekhov (5 décembre 2021).

Tchekhov, le nouvelliste ? Tchekhov le dramaturge ? Tchekhov le médecin ? Une Nuit avec tous les Tchekhov ! Une nuit passée dans une propriété russe endettée, où l’on craint que, très prochainement, des hommes munis de haches viennent abattre les cerisiers… ; une nuit partagée avec Olga, Macha et Irina, trois sœurs qui rêvent de retourner à Moscou,  "la ville de leur enfance heureuse"… ; une nuit où voisinent et se mêlent la nostalgie, le chagrin, le rire, parfois désespéré…
(...) À explorer :

Épisode 2/6 : "La Cerisaie" d'Anton Tchekhov, mise en scène par Jean-Louis Barrault
Épisode 3/6 : "L'Envie de dormir" une nouvelle d'Anton Tchekhov
Épisode 4/6 : Autour de Tchekhov
Épisode 5/6 : Jacques Duby dans "Le Tragique malgré lui", farce en un acte de Tchekhov
Épisode 6/6 : "Les Trois Soeurs" d'Anton Tchekhov
La Cerisaie (1955) : 2h pour les amateurs de captation de pièces données en public. Pas plus que les enregistrements en public d'aujourd'hui ce n'est de la radio. Spatialisation sonore problématique, jeu et mise en scène spécifiquement pensés pour des spectateurs.

L'Envie de dormir Adaptation et réalisation de Jeanne Rollin-Weiss / 1ère diffusion : 24/02/1978.
Pas pour les sensibles. La BBC y ajouterait, dans sa passion de ne heurter personne, une autorisation parentale. Une jeune bonne de 13 ans est maltraitée. Cosette est battue.

"Autour de Tchekhov"
En avril 1994, "Du jour au lendemain" proposait une émission "Autour de Tchekhov" avec Michel Cournot écrivain et critique qui comparait plusieurs mises en scène de pièces de Tchekhov mais aussi de Fiodor Abramov et d'Alexandre Galine.
Un entretien laborieux, pour dire le moins. Cournot euheute à qui mieux mieux.

Le Tragique malgré lui, farce en un acte de Tchekhov avec Jacques Duby, 15 minutes.
Dans la série d'émissions Choisissez votre rôle, en 1954, des comédiens et des comédiennes étaient invités à interpréter un rôle qu'ils avaient eux-mêmes choisi. Dans l'épisode du 14 mai 1954 le comédien Jacques Duby avait choisi le rôle d'un homme à bout nommé Tolkatchov dans la farce en un acte d'Anton Tchekhov, Le Tragique malgré lui. Bertrand Jérôme lui donnait la réplique.

Tolkatchov arrive chez son ami Mourachkine, il s’affale dans le sofa visiblement épuisé et demande à Mourachkine de lui prêter son revolver.

Devant son refus, il lui explique la vie misérable qu’il mène. Il travaille de dix heures à seize sur des tâches monotones avec des collègues endormis ou qui cuvent leur vin, alors qu’il serait en droit de rentrer chez lui, de dîner et d’aller se coucher tranquillement, il est chargé d’une foule de courses par tous les parasites qui l'entourent, des voisins et des amis, puis c’est le train chargé de toutes ces courses, les bagarres avec les passagers, l’arrivée chez soi, la femme qui veut sortir, la nuit les moustiques qui lui sucent le sang...
Les moustiques et les ténors : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-05.12.2021-ITEMA_22860484-2021C3372E0539-21.mp3" debut="11:18" fin="13:00"]
Curly(https://regardfc.1fr1.net/t852p370-le-programme-de-nuit-ilot-de-culture-ii#37481) a écrit:(...)
L'envie de dormir (24/02/1978)
adaptation Jeanne Rollin-Weiss
traduction Lily Denis
interprétation Roger Bret, Linette Lemercier, Berthe Chernel, Gilles Guillot, Jo Charrier et Jean Péméja
réalisation Jeanne-Rollin Weiss
La nouvelle bénéficie d’une réalisation très originale. Le narrateur chuchote le texte, et les bruitages, ainsi que les sons émis par le bébé (Linette Lemercier, habituée aux rôles de bébés et d’enfants) sont mis sur le même plan que le texte, passant parfois par dessus la voix du narrateur.
Or, l’auditeur réussit à tout entendre. L’agacement qui peut naître à l’écoute des babillages de Linette Lemercier est voulu. Ce qui rend la chute de l’histoire encore plus terrible.
(...)
Choisissez votre rôle - Jacques Duby : Le tragique malgré lui (14/05/1954 Paris IV) 
par Roger Iglesis
Après une brève présentation, Jacques Duby interprète cette courte pièce tragi-comique, quasi-monologue, où l’on peut entendre la voix juvénile d’un certain Bertrand Jérôme, trente ans avant les Papous dans la tête.
La pièce est courte, mais l’interprétation de Jacques Duby vaut largement le coup d’oreille. Acteur à la voix douce et fragile, il montre ici qu’il a aussi du coffre lorsque c’est nécessaire.

À suivre 6/6 :  Les Trois Soeurs.



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Lieux de mémoire - Les châteaux de la Loire 2/2 (1997) - Sam 10 Aoû 2024, 10:28

Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t852p530-le-programme-de-nuit-ilot-de-culture-ii#39743) a écrit:Lieux de mémoire - Les châteaux de la Loire 1/2 (1ère diffusion : 26/06/1997) Jeudi 1 août 2024. (...)

De grande qualité est donc ce numéro des "Lieux de mémoire" de Françoise Estèbe et Mireille Krauss, évocation à la fois historique, architecturale, poétique, littéraire, linguistique et géographique.(...)
Au programme, l'admiration du patrimoine : Lieux de mémoire - Les châteaux de la Loire 2/2 (1ère diffusion : 03/07/1997).
Par Françoise Estèbe - Avec Louis Hubert, Jean-Gilles Badaire, Sylvain Bellenger, Maurice Rheims, Irène Frain et Jean-Pierre Babelon - Réalisation Mireille Krauss.

Inathèque

Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 54 Scre2562

Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 54 Scre2561

Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 54 Scre2563

Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 54 Scre2560

Léonard de Vinci, architecte (secret) du château de Chambord Le Point 28/08/2019

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Croix de bois, croix de fer, parole de compagnon (1992) - Jeu 29 Aoû 2024, 08:14

Grand angle - Croix de bois, croix de fer, parole de compagnon (1ère diffusion : 30/05/1992) (Rediff. 2 août 2024).
(....) Au-delà des rites, des symboles, d’un certain ésotérisme qui a cours encore aujourd’hui, le compagnonnage vise d’abord et avant tout à transformer la matière par une action de l’esprit. Tout un programme et tout un monde, qui se raconte par la voix de ses membres (...)
Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 54 Scre2636

L'émission du samedi matin a eu une certaine notoriété durant 15 ans. Elle a été remplacée par Sur les Docks à un autre horaire, puis par La Série documentaire.

L'intérêt de ce numéro de Grand angle réside dans la parole de compagnons et de maîtres à la solide expérience. La réalisation comporte parfois des surimpressions de musique dont il ne faut pas douter qu'elles sont des commentaires, sarcastiques, envers les paroles recueillies (voir le dernier témoignage particulièrement fort, corrompu par le son ajouté).

Le ton de la documentariste ne déparerait pas aujourd'hui et le contraste est notable entre cette voix de jeune fille, curieuse, mais manquant de maturité, et les interviewés. Ce n'est pas encore la voix de l'assurance arrogante que l'on peut entendre aujourd'hui.

Pour le déroulé, voir les notes de l'INA ci-dessous. Extraits sonores :

"Dany ROY, [tailleur de pierre], un Québécois en formation à Paris dans l'association ouvrière des compagnons du devoir et du Tour de France" : [son mp3="https://rf.proxycast.org/163cafd3-3eef-429e-8d1a-e0851313e941/13915-02.08.2024-ITEMA_23817516-2023C3372E0576-21.mp3" debut="13:40" fin="18:28"]

Les syndicats (parole qui ne serait pas sélectionnée aujourd’hui sur France Culture] ; "Jean Paul CHAUVET, responsable de la formation et du recrutement de l'association (Paris) (...) La question des salaires. Ce qu'il pense du syndicalisme et ce qui les différencie de ce mouvement de masse": [son mp3="https://rf.proxycast.org/163cafd3-3eef-429e-8d1a-e0851313e941/13915-02.08.2024-ITEMA_23817516-2023C3372E0576-21.mp3" debut="28:47" fin="32:26"]

"L'évolution du compagnonnage (...) Colette Héraut, la Mère de la Maison : son rôle, ses activités. Sa facilité à reconnaître les différents métiers à la vue de ces hommes. Sa place privilégiée. Comment on devient Mère" : [son mp3="https://rf.proxycast.org/163cafd3-3eef-429e-8d1a-e0851313e941/13915-02.08.2024-ITEMA_23817516-2023C3372E0576-21.mp3" debut="33:38" fin="37:49"]
Par Pascale Fossat
   Avec Jacques Gérard (président de la fédération compagnonnique des métiers du bâtiment), Jean-Paul Chauvet (responsable formation et recrutement à l’association ouvrière des compagnons du devoir et du tour de France) et plusieurs témoignages de compagnons
   Réalisation François Brehinier
Signalé sur le site et dont on peut se passer, le producteur étant nul : À réécouter : "Bois-debout", "Pot-à-colle", "Casse-cailloux" : le langage secret des Compagnons

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En 2024 : Les Compagnons du Devoir et du Tour de France et la Fédération Compagnonnique des Métiers du Bâtiment (FCMB).

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Descriptif/Prise de notes dans l'Inathèque

Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 54 Scre2639
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