Annales de la violence - Le nouveau procès de Ravaillac (08-11-1953, France III Nationale)
de Georges Neveux
production Lily Siou
avec Michel Bouquet, Marcel André, Jean Clarens, Georges Hubert, Gaétan Jor, Robert Chandeau, Sam Max, Claude Piéplu, Marcelle Derrien, Yvonne Villeroy, Lily Siou et Jandeline
réalisation Henri Soubeyran
Pourquoi le « nouveau » procès ? C’est l’un des deux aspects qui retient le plus l’attention dans cette fiction. Un badaud au début, dans le Paris d’aujourd’hui (disons que nous sommes en 1953), se retrouve entraîné un soir dans un mystérieux tribunal, le « tribunal de l’Histoire », qui est devenu bien réel. Tous les jours le procès y est rejoué.
Ce début fantastique se démarque des habituelles fictions historiques.
S’il y en avait un premier, c’est qu’il y en a un second, qui est l’interprétation de Michel Bouquet, Ravaillac halluciné, qui semble possédé, à moitié fou.
Hélas, ensuite, donc dans la seconde moitié de la pièce, nous revenons à la classique confrontation des témoins et à un complot de cours. C’était fatal.
Atelier de Création Radiophonique - Le feu au lac pour Barney Wilen (10-09-1995)
par Daniela Langer
réalisation Olivier Beurotte, Michel Creis, Marc Didier et Christophe Michou
Le centre de cet ACR est un entretien avec le saxophoniste. Participent aussi Marie Möör, qui produisit Wilen à partir des années 80, et qui était sa compagne. Ses propos témoignent d’une vie de couple agitée et d’une certaine instabilité émotionnelle. Elle est difficilement supportable.
Dans l’émission, quelques propos du batteur Al Levitt, et de l’historien du jazz Philippe Baudoin.
Le montage est vraiment soigné, et l’aspect décousu de l’ensemble est des plus séduisants. Si l’on passe par chaque étape de la vie du musicien, ce n’est pas dans l’ordre chronologique.
Par contre, le contenu est d’un intérêt très variable. Les propos au début sur l’histoire du jazz sont très légers. Lorsqu’il est question de l’installation de plusieurs musiciens en France, le racisme est passé complètement sous silence.
Sont évoqués, dans le désordre, l’enfance aux Usa et les débuts dans un orchestre universitaire, le voyage en Afrique, la B .O d’« Ascenseur pour l’échafaud », passage obligé vite évacué, le rock, le retour au jazz dans les années 80, son dernier enregistrement, qui a eu l’heur de plaire à Hank Jones, ce dont Barney Wilen se délecte, la B.D. inspirée de sa vie publiée dans les années 80, des textes de chansons pas inoubliables…
Le cliché associé au musicien de jazz donne lieu à des propos discutables : le musicien drogué cherchant sa dose déambulant dans les rues est perçu comme proche du sublime.
Barney Wilen est décédé en mai 1996, moins d’un an après avoir participé à cet ACR.
de Georges Neveux
production Lily Siou
avec Michel Bouquet, Marcel André, Jean Clarens, Georges Hubert, Gaétan Jor, Robert Chandeau, Sam Max, Claude Piéplu, Marcelle Derrien, Yvonne Villeroy, Lily Siou et Jandeline
réalisation Henri Soubeyran
Pourquoi le « nouveau » procès ? C’est l’un des deux aspects qui retient le plus l’attention dans cette fiction. Un badaud au début, dans le Paris d’aujourd’hui (disons que nous sommes en 1953), se retrouve entraîné un soir dans un mystérieux tribunal, le « tribunal de l’Histoire », qui est devenu bien réel. Tous les jours le procès y est rejoué.
Ce début fantastique se démarque des habituelles fictions historiques.
S’il y en avait un premier, c’est qu’il y en a un second, qui est l’interprétation de Michel Bouquet, Ravaillac halluciné, qui semble possédé, à moitié fou.
Hélas, ensuite, donc dans la seconde moitié de la pièce, nous revenons à la classique confrontation des témoins et à un complot de cours. C’était fatal.
Atelier de Création Radiophonique - Le feu au lac pour Barney Wilen (10-09-1995)
par Daniela Langer
réalisation Olivier Beurotte, Michel Creis, Marc Didier et Christophe Michou
Le centre de cet ACR est un entretien avec le saxophoniste. Participent aussi Marie Möör, qui produisit Wilen à partir des années 80, et qui était sa compagne. Ses propos témoignent d’une vie de couple agitée et d’une certaine instabilité émotionnelle. Elle est difficilement supportable.
Dans l’émission, quelques propos du batteur Al Levitt, et de l’historien du jazz Philippe Baudoin.
Le montage est vraiment soigné, et l’aspect décousu de l’ensemble est des plus séduisants. Si l’on passe par chaque étape de la vie du musicien, ce n’est pas dans l’ordre chronologique.
Par contre, le contenu est d’un intérêt très variable. Les propos au début sur l’histoire du jazz sont très légers. Lorsqu’il est question de l’installation de plusieurs musiciens en France, le racisme est passé complètement sous silence.
Sont évoqués, dans le désordre, l’enfance aux Usa et les débuts dans un orchestre universitaire, le voyage en Afrique, la B .O d’« Ascenseur pour l’échafaud », passage obligé vite évacué, le rock, le retour au jazz dans les années 80, son dernier enregistrement, qui a eu l’heur de plaire à Hank Jones, ce dont Barney Wilen se délecte, la B.D. inspirée de sa vie publiée dans les années 80, des textes de chansons pas inoubliables…
Le cliché associé au musicien de jazz donne lieu à des propos discutables : le musicien drogué cherchant sa dose déambulant dans les rues est perçu comme proche du sublime.
Barney Wilen est décédé en mai 1996, moins d’un an après avoir participé à cet ACR.