Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

durite noire a écrit:Avez-vous comme moi entendu au cours de
l'émission de ce mercredi matin vers 10h20
un jingle avec la voix de, de ...Georges Claisse ?

A n'en pas croire ses oreilles.  
Quelle mauvaise idée, vraiment.

A BAS LES JINGLES              JE SUIS
                                                                                          CULTURE

Ben.... c'est plutôt un moindre mal.

D'ailleurs la mauvaise idée est d'avoir pris la voix de Claisse plutôt que celle de Jean-Louis Jacopin, que 35 ans après un passage en lecture chez Pierre Schaeffer sur Antenne2 je n'aurais vraiment pas cru retrouver sur FC, où il semble assez présent depuis quelques mois.

Nous prolongerons dans cet autre post l'hiver de notre mécontentement .

Ce vendredi une fois de plus, en ouverture, un extraordinaire suspense il faut presque 3 minutes pour savoir quels sont le nom et le sujet du jour : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/03/s11/WL-NET_FC_5DB9B887-C307-4854-BC5A-4867B7760F63-10.mp3" debut="00:55" fin="02:40"] (bon je vous mets pas tout, le début est sans suspense et j'ai pitié)

C'est tout à fait palpitant de suivre ainsi Adèle sur le chemin qui mène du bistrot au studio. Elle nous essplique qu'elle sait pas qui sera face à elle ce matin dans Les nouveaux chemins. C'est comme ça un vendredi par mois et ça dure depuis 6 mois : un invité-mystère. Enfin elle le découvre, elle le reconnait, et l'émission peut commencer.

Le véritable mystère est de savoir ce qu'apporte cette mise en scène à l'émission.
Hypothèses :  
- créer un suspense ludique (non pertinent dans le cadre philosophique)
- produire une heure de radio sans avoir besoin de la préparer
- montrer qu'Adèle peut faire une émission sans préparation
- montrer qu'Adèle peut reconnaitre la bobine de n'importe quel philosophe invité en secret par ses assistants. Trop forte Adèle

Car à part tout ça une fois que l'émission commence, ça ne fait plus guère de différence pour l'auditeur : c'est un Nième dialogue narcissique mené par une productrice qui cherche à se faire valoir en jonglant avec les abstractions. L'auditeur quant à lui, s'il aime savoir où il va, s'il aime à composer son programme en s'informant avant du nom de l'invité, ben pour ces matins là c'est non.  

Ce salaud d'auditeur. Ah la la si en plus il fallait se soucier de lui, mais vous vous rendez pas compte ça ne vaudrait plus le coup de faire ce métier hein...

Résumons : gadget, narcissisme, mépris de l'auditeur, basse qualité du travail. Mais c'est comme une définition du France Culture de 2015?

Et je crois me souvenir que ces invités mystères avaient déjà été reçus dans l'émission lors d'éditions précédentes, bravo la nouveauté. J'ai tendance à penser qu'il s'agit là d'une consigne (ou suggestion) directoriale, Laurentin avait aussi dû passer par la case invité mystère (je crois que l'aventure a été évacuée discrètement).
On n'entend pas beaucoup OPA en ce moment, espérons qu'il n'est pas en train de faire fabriquer un grand manège rose avec panneaux pivotants spécial révélation d'invité mystère, avec Voinchet en animateur et Nicolas Martin au clavier Bontempi.

Peut-être qu'il est en train de recruter Frédéric Lopez pour un "décryptage en terre inconnue"

Dans L’ivresse poétique (3/4) : Apollinaire

[son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/04/s18/NET_FC_1fd89a0e-203d-42f9-ba68-71daa7101d47.mp3" debut="46:50" fin="47:08"]

Transmis à Alain Finkielkraut refusant d'obéir à l'injonction de Caroline Fourest d'accepter la part féminine qui est forcément en lui...  Le féminisme aujourd'hui (Claude Habib en très petite forme et Alain Finkielkraut sans répondant = Caroline Fourest, trop facile vainqueur de la joute oratoire)

Il y avait les poncifs radio des années 1970, puis des années 80-90, un de ceux des dernières années est l'androgynie.

Szut a écrit:Résumons nous : Adèle van Reeth vient de sortir un livre. Elle organise sa séquence hebdomadaire de 4 émissions autour de son livre. Il paraît que l'émission du vendredi est déjà consacrée à l’actualité éditoriale. Mais cela aurait été mélanger les genres, la responsable de l'émission ne pouvait pas décemment passer une heure à faire la pub de son bouquin. Non, il fallait 4 heures, question d'éthique.

Idem, six mois plus tard.

Mais il y a une vraie nuance, cette fois c'est avec Rapahaël Enthoven qu'Adèle van Reeth sort un livre. Elle ne parvient d'ailleurs jamais à en écrire un seule, on est donc bien loin de l'autopromotion égocentrique, l’esprit de la chaîne est sauf.

Et d'ailleurs, il n'est désormais plus possible de laisser de commentaires sur le site des NCC, le module ayant été supprimé. On remarque aussi que les commentaires sur la page des Matins ne sont presque plus validés, et que la petite fenêtre sur la page d'accueil du site de France Culture ne propose plus cette petite fenêtre qui permettait de suivre les derniers commentaires postés. La direction érige un rempart de plus contre ses auditeurs, relégués au rang de simples statistiques. Soyez nombreux car on vous compte, mais fermez-là, c'est la moindre des choses...

Brice Couturier avait signalé que la modération des messages était une usine à gaz.
Hypothèse : les grévistes ont obtenu la fin de cette passerelle avec les auditeurs pour cause de chronophagie.
Sub-hypothèse : on préfère se couper des auditeurs plutôt que de se rebeller contre des prestataires foireux.
Encore un truc dont on n'entendra jamais parler (car en matière de défense, c'est plutôt du service que du public dont on parle).
Résistance !

Je suis surpris et partagé à la lecture des précédents messages.

Les commentaires sont globalement une plaie, et s'il m'est arrivé d'en laisser (un ou deux au max.) pour signaler une faute ou une erreur/approximation, ils ne sont qu'une diversion rarement distrayante à la bonne écoute d'une émission (que je ne peux pas écouter depuis mon poste de radio). J'apprends rarement quelque chose à leur lecture, mais à l'inverse, j'avoue que la petite fenêtre/module des commentaires, située en bas de la page d'accueil (depuis disparue) m'a souvent permis de cliquer sur le sujet d'une émission que j'aurai autrement manquée.

A la place, nous avons une fenêtre twitter, que je ne comprends pas, ne sais pas lire, n'ai pas la curiosité de "scroller".

Sinon, rien à voir, mais lu aujourd'hui sur le site ozap :

http://www.ozap.com/actu/stephane-de-groodt-rejoint-france-culture/468059

"France Culture s'ouvre à l'humour

C'est ce qu'annonce ce matin Olivier Poivre d'Arvor, le directeur de la station, dans une interview à "Télé Obs". "Stéphane de Groodt nous rejoindra en septembre pour un nouveau rendez-vous. Reste à determiner à quelle place dans la grille", déclare celui qui dirige depuis 2010 la station qui enchaîne les records d'audience depuis plusieurs mois.

Si France Culture va s'ouvrir à l'humour (ce n'est pas tout à fait une nouveauté puisque le Professeur Rollin y a officié pendant plusieurs saisons), les fondamentaux de la station ne vont pas changer. Les faits-divers, le sport, et les interventions des auditeurs à l'antenne restent proscrits. "France Culture ne doit pas être un café du commerce. Aux empoignades et aux invectives, j'ai toujours préféré les dialogues platoniciens", rappelle Olivier Poivre d'Arvor, qui veut ouvrir sa station à tous les publics, et pas uniquement aux CSP+."

Des nouvelles comme on les aime (une "tête d'affiche" à caser, mais où ?, on s'en fout), où les futures recrues de canal +, viendront bientôt faire se gondoler les auditeurs de FC.

Voila une des pires nouvelles qu'on pouvait redouter.

De l'humour ? Il faut faire des émissions d'humour ? Des chroniques d'humour ?
Il faut "s'ouvrir" à l'humour ?
Bertrand Jérôme va se retourner dans sa tombe.
Certes les Papous dans la tête ne sont plus ce qu'ils ont été et en sont même très loin, mais BJ a passé 25 ans de sa vie dans cette radio pour y instaurer un style d'humour imprégné de culture, dont les ficelles sont d'ailleurs (et hélas elles-seules) maintenant copiées un peu partout.

Et il ne viendrait non plus à personne l'idée que l'humour pour être présent n'a pas nécessairement besoin d'une émission. On pourrait penser que l'humour raisonnablement dosé fasse partie de ce raffinement de l'esprit par quoi l'on peut définir la culture. De là un Voinchet lui-même avec son humour lourdissime saupoudré dans la matinale, devrait à bon droit  se sentir outragé "Mé, mé, mé, c'é ça queu jeu fé tout l'tamps moi, de l'humour".

On se demandait non sans inquiétude quand France Culture allait copier les chroniques humoristiques d'Inter : celles de Morel après celles de Guillon, les deux sont du ricanement de militant gaucho arrogant, sûr son idéologie et de son appartenance au camp de la vérité. Nicolas Martin va-t-il tout simplement orner les siennes d'une consigne de vote ? Il ne serait pas le premier..

Pour autant, venant de Poivre-bis, je suis surpris que ça vienne si tard.
Ca ne sera qu'une raison de plus pour fuir l'antenne.