En un mot, rien.
Ou plutôt, si : sur la page générale de l'émission, douze mentions d'Adèle Van Reeth, plus celles des réalisateurs, enfin celles des lecteurs (qui ont parfois la belle voix et le métier remarquable d'un Georges Claisse), des photos qui font rire ou pleurer selon le degré d'exaspération (cf les posts actuels échangés sur ce forum à propos des photos du site de FC, rebaptisé pour l'occasion Faciès Cochonnés) mais nulle mention de l'invité, dont le portrait chaque fois raté n'apporte rien que plus de désolation à cette page déjà vide.
Enjouée, pleine de chrétienne espérance, je clique sur le lien de l'émission du jour, pensant y trouver ce que je cherche, à savoir du contenu, au moins un peu. Et voici : http://www.franceculture.fr/emission-les-nouveaux-chemins-de-la-connaissance-heureux-qui-comme-ulysse-34-l%E2%80%99ulysse-de-dante-2014-
En deux mots, presque rien. Le pauvre invité du jour, Didier Ottaviani, se voit mentionné sous sa photo et évoqué en une expression lapidaire, "Maître de conférences à l'ENS de Lyon". Cela nous fait une belle jambe. Adèle van Reeth a été incapable, en fin d'émission, de rappeler le titre de l'ouvrage Philosophie de la lumière chez Dante, écrit par ce même M. Ottaviani, c'est l'invité qui a dû le faire lui-même... Le livre est néanmoins porté à notre connaissance sur la page. Mais qu'enseigne précisément M. Ottaviani ? La philosophie médiévale ? La littérature ? Nous n'en saurons pas plus, sauf à aller fureter sur le site de ladite ENS ou ailleurs. Bref, à faire le travail préparatoire de FC.
De même, aucun texte pour présenter l'émission, la thématique de la semaine, le parti pris de l'invité. Que donne-t-on ? La musique (racoleuse, ACDC, formidable !) et les références de lectures (encore heureux !). D'ailleurs, Adèle Van Reeth, laissez lire ceux qui savent le faire de la belle manière, s'il vous plaît ! Et parlons des références des lectures : pas la même nomenclature d'une référence à l'autre, un coup un point-virgule, un coup une virgule. On ne comprend pas de quel ouvrage vient le texte de saint Augustin, c'est illisible, un galimatias bouillabesque.
J'étais presque enchantée ; je reste sans voix. L'effet FC.
Que c'est pauvre, que c'est mal préparé, que c'est bouffi d'ego déplacé, quel manque de respect ! Quelle bande de vautrés, à Faux Culs et Fieffés Cons ! Excusez-moi, mais cela me dégoûte, une telle suffisance.
Mais je suis une irréductible optimiste : une autre fois, j'écrirai sûrement un post aimable...