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Le coin de l'écoute musicale    Page 28 sur 28

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Faramarz Payvar (1933-2009), joueur de santour et compositeur iranien - Mar 05 Nov 2024, 20:38

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t75p260-le-coin-de-l-ecoute-musicale#39904) a écrit:"Arabesques – première anthologie phonographique consacrée aux expressions instrumentales des traditions artistiques arabes" est une collection de dix enregistrements produits par Jean-Claude Chabrier (1931-2024), "orientaliste-musicologue chercheur enseignant au CNRS".
Cinq volumes parus en 1974, chez Pathé Marconi, puis cinq autres en 1979, chez Sonopresse. Belle présentation, textes de pochettes riches en renseignements. Pour la musique, J-C Chabrier est allé enregistrer de véritables virtuoses, sur place, ou à la Maison de la Radio.

Sur les dix volumes, huit sont disponibles via YouTube en partie grâce à la chaîne World Field Recording, qui propose notamment une grande partie (la totalité ?) du catalogue des CD  Ocora. CD seulement, car des 33tours Ocora n'ont pas été réédités sous d'autres formats (parfois en cassette), ou alors ont été réédités de manière partielle, cf par exemple le double 33tours "Les heures et les saisons" de Lakshmi Shandar (1985) disponible en CD Ocora amputé d'une vingtaine de minutes. Version intégrale disponible nulle part... sauf ici (lien à durée de vie limitée).

Revenons à "Arabesques" :
(...) 10- Faramarz Payvar - Cithare en Iran - Santur (...)

01. Santur Recital: Suite Modale en Mode Dastgah-e Nava (00:00)
02. Santur Recital: Suite Modale en Mode Dastgah-e Nava [Suite et Fin] (22:43)


Cithare en Iran - Santur”  33 tours du joueur de santur et compositeur Faramarz Payvar (1933-2009). Enregistré à Téhéran, Iran.  (...)

A propos de l'artiste : « Faramarz Payvar était un virtuose iranien du santur, le dulcimer à 72 cordes. Autrefois perçu comme marginal, le santur est aujourd'hui considéré comme un instrument soliste important dans la musique classique persane, en grande partie grâce à son travail. Au cours de sa carrière, Payvar a révolutionné le jeu de l'instrument, dirigé deux grands ensembles et réalisé de nombreux enregistrements. Il a également publié plusieurs ouvrages sur les aspects pratiques et théoriques de la musique classique persane. Il a notamment publié une série de guides influents sur la manière de jouer du santur, ainsi qu'un manuel populaire sur le tar, un luth à long manche censé incarner l'esprit de la musique iranienne


Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

Cithare en Iran - Santur” LP by santur player and composer Faramarz Payvar (1933-2009). Recorded in Tehran, Iran.  (...)

About the artist: "Faramarz Payvar was an Iranian virtuoso of the santur, the 72-stringed hammered dulcimer. Although once percieved as marginal, the santur is now considered an important solo instrument in Persian classical music, largely as a result of his work. Over the course of his career, Payvar revolutionised the instrument’s playing, led two major ensembles and made numerous recordings. He also published several books on practical and theoretical aspects of Persian classical music. These included a series of influential guides on how to play the santur, and a popular manual for the tar, a long-necked lute said to embody the spirit of Iranian music
".
 

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Munir Bachir - Luth classique en Irak - Jeu 07 Nov 2024, 14:10

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t75p260-le-coin-de-l-ecoute-musicale#39904) a écrit:"Arabesques – première anthologie phonographique consacrée aux expressions instrumentales des traditions artistiques arabes" est une collection de dix enregistrements produits par Jean-Claude Chabrier (1931-2024), "orientaliste-musicologue chercheur enseignant au CNRS".
Cinq volumes parus en 1974, chez Pathé Marconi, puis cinq autres en 1979, chez Sonopresse. Belle présentation, textes de pochettes riches en renseignements. Pour la musique, J-C Chabrier est allé enregistrer de véritables virtuoses, sur place, ou à la Maison de la Radio.

Sur les dix volumes, huit sont disponibles via YouTube en partie grâce à la chaîne World Field Recording, qui propose notamment une grande partie (la totalité ?) du catalogue des CD  Ocora. CD seulement, car des 33tours Ocora n'ont pas été réédités sous d'autres formats (parfois en cassette), ou alors ont été réédités de manière partielle, cf par exemple le double 33tours "Les heures et les saisons" de Lakshmi Shandar (1985) disponible en CD Ocora amputé d'une vingtaine de minutes. Version intégrale disponible nulle part... sauf ici (lien à durée de vie limitée).

Revenons à "Arabesques" :
(...) 1- Munir Bachir - Luth classique en Iraq - 'Ud (...)
Munir Bachir était au programme de Guitare, guitares du 2 novembre dernier.

Et il était donc aussi le premier de la liste d'Arabesques ↑ dans une très belle prise de son : Munir Bachir :  Luth classique en Irak.

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Puccini, Messa a quatro voci con orchestra (1880) - Dim 24 Nov 2024, 14:08

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t261p190-la-musique-a-france-culture#40033) a écrit:"Sa musique est d'une grande modernité et d'une grande complexité"
Vous pensez tout de suite à Poutchini. "modernité, complexité". Dès qu'il faut vendre un machin, vous lâchez ces deux noms et c'est dans la boîte, vous avez gagné.

                                                                                            Le coin de l'écoute musicale - Page 28 Opera183

Mais pour apprécier le compositeur, "il faut y avoir été exposé, voire comprendre l'italien". Nous prendrait-on pour des cons que nous ne serions point surpris. Parce que si vous n'avez jamais écouté Puccini, y'a peu de chance que vous l'appréciiez.
Le titre de cette nouvelle scierie muzikal, comme vous l'avez deviné (mais comment avez-vous fait ?) : "Aimer Poutchini"
Les mots clés des premières minutes : Pavarotti, émission de télé-réalité The Voice, Jeff Beck, Jeux Olympiques, tournois de foot, grands tubes.
"Pourquoi ne peut-on s'empêcher de l'écouter ?" Mais oui, pourquoi, retenez-moi, au secours, empêchez-moi mon Dieu d'écouter Poutchini ! Help !
Au programme : comment y'a du Poutchini dans "toutes les musiques de films que vous aimez & des comédies muzikal que vous aimez, notamment par exemple Les Misérables qui se jouent en c' moment au Chât'let à Paris"
Une mise en garde : "cette émission ne s'adresse pas aux connaisseurs de l'opéra". Sus à l'élitisme, sus à ceusses qu'aiment Poutchini ! Taïaut ! Dégagez ! Place au famoso "grande poublicci" !
(...)
Merci pour cette recension sans laquelle je n'aurais pas réécouté ci-dessous. Mais, avant tout, il faut noter qu'à l'heure où l'on écrit, la liste des pièces diffusées dans l'émission est impressionnante ↓

Le coin de l'écoute musicale - Page 28 Scree541

Suggérons alors Puccini: Messa di Gloria ∙ hr-Sinfonieorchester ∙ MDR Rundfunkchor ∙ Solisten ∙ Eliahu Inbal
Son véritable nom est en réalité Messa a quatro voci con orchestra, mais elle fut rebaptisée ultérieurement Messa di Gloria en raison de l’importance du Gloria qui dure à lui seul 20 minutes, soit près de la moitié de l’œuvre tout entière. [Première loge]
L'avantage de cette œuvre composée entre 1878 et 1880 (Puccini est né en 1858*) c'est qu'on n'a pas besoin de connaître l'italien, le latin suffit.



La diffusion en ligne de concerts filmés est peut-être un moyen d'attirer de nouveaux auditeurs (à condition que cette cible potentielle les regarde sur un véritable écran et les écoute via de vrais hauts-parleurs et non sur un smartphone, ce qui n’est pas gagné...), car l'art du filmage (ci-dessus avec un filtre accentuant un peu trop les ocres) peut offrir de mémorables séquences tant par la beauté des images que par la galerie de portraits originaux que composent un chœur, un orchestre et son chef.  

Si France Culture et France Musique étaient vraiment intéressés par la culture, ce qui reste à démontrer aujourd'hui, elles produiraient un documentaire sur les coulisses du tournage et de l'enregistrement avec les réalisateurs de ces films.

* Voir aussi Lionel Esparza dans Relax sur France Musique le 18 novembre 2024 pour Ces petits jeunes qui ont fait l'histoire.

Curly 

Curly

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George Russell Sextet, concert à Brême en 1964 - Hier à 19:56

George Russell a formé au début des années 60 une petite / moyenne formation, sextet ou septet selon les moments.
Parmi les musiciens qui s'y sont succédé : Eric Dolphy, Don Ellis, Steve Swallow, Thad Jones, Albert Heath... et Russell au piano.
La formation enregistrera quelques disques aux Etats-Unis.
Compositions originales (certaines signées de ses élèves, dont faisait partie Carla Bley), ou arrangements de standards ('Round Midnight) ou encore une chanson traditionnelle américaine ("You are my sunshine").
L'écriture de Russell est une des plus originales, une des plus belles que le jazz ait donnée.
Le public américain lui tournant le dos, George Russell s'est installé en Europe vers le mitan des années 60, et plus précisémment en Scandinavie. Les derniers concerts du sextet ont été enregistrés en Europe.
Un concert remarquable, offert par YouTube, source de richesses ayant avantageusement remplacé un service public radiophonique largement défaillant. Un enregistrement de la Nordwest Radio Bremen.

                                                                     


Concert à Brême, le 28 septembre 1964.
Sur les huit pièces, quatre ont paru en CD (Live In Bremen And Paris 1964, Gambit Records, 2008), couplées avec quatre autres enregistrées à Pleyel, avec une prise de son médiocre, ce qui n'est pas le cas dans la partie allemande.
01. 'Round About Midnight (enregistrement studio dans l'album Ezz-thetic, 1961, Riverside Records, avec un solo d'Eric Dolphy)
02. You Are My Sunshine (enr. studio album The Outer View, 1962, Riverside Records, avec sur cette pièce la présence vocale de Sheila Jordan)
03. D.C. Divertimento (composition de George Russell, même album)
04. Sippin' At Bells (thème de Miles Davis, enr. studio dans l'album At the Five Spot, 1960, Decca)
05. The Outer View (composition de G. Russell, dans l'album éponyme, 1961, Riverside Records)
06. The Lydiot (deux enr. studio, le premier en 1960 dans Jazz in the Space Age, chez Decca,  puis en 1961 dans Ezz-thic déjà cité)
07. Volupte (pièce gravée l'année suivante lors d'un concert à Stuttgart, At Beethoven Hall, MPS)
08. Stratusphunk (enr. studio dans l'album éponyme paru en 1960, Riverside Records)
Les musiciens :
Thad Jones : Trumpet
Garnett Brown : Trombone
Joe Farrell: Tenor Sax
George Russell : Piano
Barre Phillips : Double Bass
Albert Heath : Drums
Rappelons que Thad Jones vient tout droit de l'orchestre de Count Basie, et qu'il montera l'année suivante un big band en compagnie du batteur Mel Lewis.

Parmi les compositions enregistrées par la suite en Europe, détachons la pièce maîtresse, l'Electronic Sonata, qui contrairement à ce que laisse supposer le titre, n'a rien d'une sonate. Par contre, cette composition pour big band d'une heure pleine intègre de la musique concrète enregistrée sur bande magnétique.

                                                                           

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Re: Le coin de l'écoute musicale -

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