Un long entretien avec Valéry Giscard d’Estaing par la FAZ titré „In Wahrheit ist die Bedrohung heute nicht so groß wie damals“ [En réalité, la menace n'est pas aussi grande aujourd'hui qu'autrefois]. La phrase est extraite de la réponse à la dixième question* et « autrefois » se réfère au risque d'invasion de l'Europe de l'ouest, et d'abord de l'Allemagne, par les Soviétiques. La partie soulignée de la réponse en français : « Le danger d'un bombardement nucléaire de l'Allemagne ou d'une tentative d'invasion était pris très au sérieux ».
Il n'est pas question de la Tchécoslovaquie dans cet entretien, mais on peut penser que les événements de Prague de 1968 devaient être dans les mémoires de VGE et de Schmidt (l'entretien tourne autour de la relation de l'ancien président français avec le chancelier Helmut Schmidt qui vient de disparaître).
Le chapeau annonce que l'entretien se conduit en allemand et que VGE cite Goethe de mémoire (s'il fallait croire tout ce qu'on lit, mais bon). Quelles langues étrangères maîtrisent assez l'actuel président français et son prédécesseur pour soutenir une conversation sérieuse dans celles-ci ? Ne parlons pas de culture littéraire...
* "Helmut Schmidt war ein Verteidigungsfachmann und stand der pazifistischen Linken kritisch gegenüber. Ist Deutschland nicht seit dieser Zeit auf der Stelle getreten und interessiert sich immer weniger für strategische Fragen, obwohl die Bedrohung genauso groß ist?
In Wahrheit ist die Bedrohung heute nicht so groß wie damals! Es gab zu dieser Zeit ein reales Risiko einer Invasion und einer massiven Zerstörung. Diese Bedrohung ist aufgrund des Zusammenbruchs der Sowjetunion verschwunden. Keine Macht hat diese Rolle übernommen. Die Gefahr einer nuklearen Bombardierung Deutschlands oder eines Invasionsversuchs wurde sehr ernst genommen. Helmut sagte mir immer: Wenn eine Atombombe auf Deutschland fällt, wird niemand kämpfen. Erst nach der Invasion Afghanistans durch die Sowjetunion 1979 haben wir festgestellt, dass die Bedrohung langsam abnimmt."
Il n'est pas question de la Tchécoslovaquie dans cet entretien, mais on peut penser que les événements de Prague de 1968 devaient être dans les mémoires de VGE et de Schmidt (l'entretien tourne autour de la relation de l'ancien président français avec le chancelier Helmut Schmidt qui vient de disparaître).
Le chapeau annonce que l'entretien se conduit en allemand et que VGE cite Goethe de mémoire (s'il fallait croire tout ce qu'on lit, mais bon). Quelles langues étrangères maîtrisent assez l'actuel président français et son prédécesseur pour soutenir une conversation sérieuse dans celles-ci ? Ne parlons pas de culture littéraire...
* "Helmut Schmidt war ein Verteidigungsfachmann und stand der pazifistischen Linken kritisch gegenüber. Ist Deutschland nicht seit dieser Zeit auf der Stelle getreten und interessiert sich immer weniger für strategische Fragen, obwohl die Bedrohung genauso groß ist?
In Wahrheit ist die Bedrohung heute nicht so groß wie damals! Es gab zu dieser Zeit ein reales Risiko einer Invasion und einer massiven Zerstörung. Diese Bedrohung ist aufgrund des Zusammenbruchs der Sowjetunion verschwunden. Keine Macht hat diese Rolle übernommen. Die Gefahr einer nuklearen Bombardierung Deutschlands oder eines Invasionsversuchs wurde sehr ernst genommen. Helmut sagte mir immer: Wenn eine Atombombe auf Deutschland fällt, wird niemand kämpfen. Erst nach der Invasion Afghanistans durch die Sowjetunion 1979 haben wir festgestellt, dass die Bedrohung langsam abnimmt."