Atelier de Création = Creation On Air = L’Expérience
Lesbos (03-02-2019)
Déjà disponible en podcast avant diffusion.
59 minutes, c’est devenu trop long. Le podcast est découpé en trois épisodes.
Avant tout, présentation du podcast :
« Sur l'île grecque de Lesbos, au large des côtes turques, des milliers de réfugiés arrivés par la mer espèrent pendant des mois voire des années obtenir l'autorisation de continuer leur chemin vers l'Europe. En septembre 2018, des ateliers de radio ont été organisés sur l'île par Clément Aadli, Adrien Chevrier et Amélie Perrot. Grâce aux enregistreurs que les participants emportaient avec eux, et parfois là où les journalistes ne peuvent pas entrer, ce sont eux qui racontent, avec leurs mots et avec leurs sons, leurs conditions de vie, leurs routes et leurs attentes. Ils ont enregistré la mer, les files d'attente interminables, les cigales, les trajets en bus, l'agitation du camp, le silence et la nuit. Ils ont recueilli, en anglais, en français, en farsi, en arabe, des témoignages d'amis ou d'inconnus. Réfugiés et bloqués sur l'île, ils nous font entendre leurs voix, leurs musiques, leurs sons, leurs questions, le camp de Moria, et leurs situations incertaines, déjà en Europe mais bien loin de la vie qu'ils espéraient. Lesbos est une production radiophonique collective : tous les sons et entretiens ont été enregistrés par les personnes qui ont participé aux ateliers de radio. Episode 1 : à Lesbos où les langues sont si nombreuses, les sons permettent de dire, sans mots, une impression, un lieu, une question. Avec des enregistreurs emportés sur l'île et dans le camp de Moria, parfois avec leurs téléphones, Alain Serge Soh, Anoosh Ariahmer, Sahar Mousavi, Khodadad Mohamidi et les autres participants de l'atelier de radio nous font entendre les sons de leurs vies sur l'île. Une "Expérience" signée Amélie Perrot et Gaël Gillon »
2 : « Pour leur première discussion collective autour des micros, Sarah, Sahar, Alain, Anoosh, Giscard, Farouk, Ahmad et Hadi ont choisi de parler de leur arrivée sur l'île de Lesbos et des conditions de vie dans le camp. »
3 : « A la nuit tombée, des poètes, des musiciens qui vivent à Moria sont réunis juste devant l'entrée du camp. Alain présente cette émission, et il y rencontre Mehdad, poète iranien, Mapipo, chanteur de trap congolais et célébrité de Moria, et Farshid Mohammadi, ancien candidat de The Voice en Afghanistan. »
Et maintenant,
Un : La présentation du dispositif est long et bavard car les auteurs ne misent pas sur l’intelligence de l’auditeur.
Les réfugiés ont choisi d’enregistrer un peu ce qui venait. De toute façon les enregistrements sont souvent couverts par les commentaires de la narratrice. Et on passe plus notre temps à écouter les circonstances de l’enregistrement que l’enregistrement lui-même. Était-il utile de préciser qu’un des participants a oublié d’appuyer sur la touche enregistrement ?
Deux : Les réfugiés nous expliquent qu’ils sont des réfugiés. Avec tout ce que cela implique. C’est à dire ce que nous avons déjà entendu dans moult reportages et journaux. De même pour les récits de la discussion collective qui suit. Qui sont courts car l’auditeur n’est pas en capacité d’écouter un récit long et plus complexe. A l’arrivée, c’est un reportage et non une émission de « création ». Un témoignage d’Alain Delon du Cameroun. Il ne veut pas nous raconter son périple car « tout le monde ici sait comment ça s’est passé ». Il a fait trois mois de prison, pas de détail. Musique ensuite à fonction purement décorative. (voir partie trois)
Et trois : Soirée feu de camp. Un poème en vieux persan, sans traduction. L’auditeur pourrait être bercé uniquement par la musicalité de la langue. Mais non. Il ne faut pas que ce soit trop long, et un commentaire vient vite se superposer pour nous décrire le camp. Exit le poème.
Une chanson feu de camp «J’ espère que tout le monde est chaud ce soir ! » « On est des réfugiés là.» D’accord, mais un travail de montage élémentaire aurait peut-être supprimé cette redondance. Ou alors les auditeurs sont pris pour des.
La narratrice décrit et raconte… du coup les réfugiés se retrouvent souvent en fond sonore.
La chanson de trap se déroule comme s’il s’agissait d’un disque passé dans une émission ou d’un extrait de concert.
Et ça continue avec un finaliste de The Voice en Afghanistan…
De toute façon les réfugiés n’ont pas vraiment droit à la parole. Elle est confisquée par le commentaire.
Après la soirée les participants vont dormir dans des tentes ou des containers. Était-ce utile de nous le préciser ?
Triste fin abrupte
Lesbos (03-02-2019)
Déjà disponible en podcast avant diffusion.
59 minutes, c’est devenu trop long. Le podcast est découpé en trois épisodes.
Avant tout, présentation du podcast :
« Sur l'île grecque de Lesbos, au large des côtes turques, des milliers de réfugiés arrivés par la mer espèrent pendant des mois voire des années obtenir l'autorisation de continuer leur chemin vers l'Europe. En septembre 2018, des ateliers de radio ont été organisés sur l'île par Clément Aadli, Adrien Chevrier et Amélie Perrot. Grâce aux enregistreurs que les participants emportaient avec eux, et parfois là où les journalistes ne peuvent pas entrer, ce sont eux qui racontent, avec leurs mots et avec leurs sons, leurs conditions de vie, leurs routes et leurs attentes. Ils ont enregistré la mer, les files d'attente interminables, les cigales, les trajets en bus, l'agitation du camp, le silence et la nuit. Ils ont recueilli, en anglais, en français, en farsi, en arabe, des témoignages d'amis ou d'inconnus. Réfugiés et bloqués sur l'île, ils nous font entendre leurs voix, leurs musiques, leurs sons, leurs questions, le camp de Moria, et leurs situations incertaines, déjà en Europe mais bien loin de la vie qu'ils espéraient. Lesbos est une production radiophonique collective : tous les sons et entretiens ont été enregistrés par les personnes qui ont participé aux ateliers de radio. Episode 1 : à Lesbos où les langues sont si nombreuses, les sons permettent de dire, sans mots, une impression, un lieu, une question. Avec des enregistreurs emportés sur l'île et dans le camp de Moria, parfois avec leurs téléphones, Alain Serge Soh, Anoosh Ariahmer, Sahar Mousavi, Khodadad Mohamidi et les autres participants de l'atelier de radio nous font entendre les sons de leurs vies sur l'île. Une "Expérience" signée Amélie Perrot et Gaël Gillon »
2 : « Pour leur première discussion collective autour des micros, Sarah, Sahar, Alain, Anoosh, Giscard, Farouk, Ahmad et Hadi ont choisi de parler de leur arrivée sur l'île de Lesbos et des conditions de vie dans le camp. »
3 : « A la nuit tombée, des poètes, des musiciens qui vivent à Moria sont réunis juste devant l'entrée du camp. Alain présente cette émission, et il y rencontre Mehdad, poète iranien, Mapipo, chanteur de trap congolais et célébrité de Moria, et Farshid Mohammadi, ancien candidat de The Voice en Afghanistan. »
Et maintenant,
Un : La présentation du dispositif est long et bavard car les auteurs ne misent pas sur l’intelligence de l’auditeur.
Les réfugiés ont choisi d’enregistrer un peu ce qui venait. De toute façon les enregistrements sont souvent couverts par les commentaires de la narratrice. Et on passe plus notre temps à écouter les circonstances de l’enregistrement que l’enregistrement lui-même. Était-il utile de préciser qu’un des participants a oublié d’appuyer sur la touche enregistrement ?
Deux : Les réfugiés nous expliquent qu’ils sont des réfugiés. Avec tout ce que cela implique. C’est à dire ce que nous avons déjà entendu dans moult reportages et journaux. De même pour les récits de la discussion collective qui suit. Qui sont courts car l’auditeur n’est pas en capacité d’écouter un récit long et plus complexe. A l’arrivée, c’est un reportage et non une émission de « création ». Un témoignage d’Alain Delon du Cameroun. Il ne veut pas nous raconter son périple car « tout le monde ici sait comment ça s’est passé ». Il a fait trois mois de prison, pas de détail. Musique ensuite à fonction purement décorative. (voir partie trois)
Et trois : Soirée feu de camp. Un poème en vieux persan, sans traduction. L’auditeur pourrait être bercé uniquement par la musicalité de la langue. Mais non. Il ne faut pas que ce soit trop long, et un commentaire vient vite se superposer pour nous décrire le camp. Exit le poème.
Une chanson feu de camp «J’ espère que tout le monde est chaud ce soir ! » « On est des réfugiés là.» D’accord, mais un travail de montage élémentaire aurait peut-être supprimé cette redondance. Ou alors les auditeurs sont pris pour des.
La narratrice décrit et raconte… du coup les réfugiés se retrouvent souvent en fond sonore.
La chanson de trap se déroule comme s’il s’agissait d’un disque passé dans une émission ou d’un extrait de concert.
Et ça continue avec un finaliste de The Voice en Afghanistan…
De toute façon les réfugiés n’ont pas vraiment droit à la parole. Elle est confisquée par le commentaire.
Après la soirée les participants vont dormir dans des tentes ou des containers. Était-ce utile de nous le préciser ?
Triste fin abrupte