De temps en temps, on a l'impression d'être moins seul :
espèce en voie de disparition
Jacques LAVILLETTE 29/08/2017 14:40 France Culture
"Estelle disparue", est ce feuilleton radiophonique estival, lancé sur la rampe d’une promotion aguicheuse, présenté rien moins que comme un fascinant et poignant polar avec témoignage bouleversant du père de la victime. En boucle sur les ondes, une bande annonce dont la maigre caution culturelle ne parvient pas à dissiper les effluves nauséeuses d’une ligne éditoriale exaltant les plus basses inclinations humaines.
La chose en soi n’est qu’un épiphénomène du consumérisme exacerbé qui corrode les fondements de notre civilisation depuis peut-être soixante-dix ans, c’est hélas un non-événement. Mais que France Culture, Sanctuaire des idées, de l’Art, des sciences, de l’actualité et de l’histoire, soit le vecteur de ce racolage, sonne comme l’annonce de la chute imminente de l’un des derniers bastions de la culture radiophonique française.
C'était un courrier au journaliste de France Info et avocat peu doué de Radio France, actuellement dans le fauteuil de "Médiateur". Le mérite lui revient de l'avoir publié sur la page publique de son service.
Ce sujet avait été abordé dans le post Les meurtres d'enfants, le 30 juillet dernier dans le fil "Quelle est la vocation de France Culture ?"
La réponse du "médiateur", quoique attendue, est de nouveau surprenante. D'abord le "Je suis désolé, mais..." si typiquement français pour qui veut rembarrer et d'emblée déclarer que l'autre a tort ou que ça ne se passera pas comme ça. L'esprit de non-dialogue par excellence. La suite, à chacun de la juger :
M. Denaes, dit Médiateur des antennes : "Je suis désolé, mais la disparition d’une petite fille n’est pas une information aguicheuse ni anodine. Allez dire cela à sa famille… C’est une information sociétale et humaine. Il ne faut évidemment pas sombrer dans le voyeurisme et la démagogie. Mais le fait d’en parler peut permettre également d’aider les recherches ou encore de mettre en garde les parents contre les enlèvements possibles d’enfants.".
Il est temps pour Radio France de se trouver un meilleur porte-parole.
espèce en voie de disparition
Jacques LAVILLETTE 29/08/2017 14:40 France Culture
"Estelle disparue", est ce feuilleton radiophonique estival, lancé sur la rampe d’une promotion aguicheuse, présenté rien moins que comme un fascinant et poignant polar avec témoignage bouleversant du père de la victime. En boucle sur les ondes, une bande annonce dont la maigre caution culturelle ne parvient pas à dissiper les effluves nauséeuses d’une ligne éditoriale exaltant les plus basses inclinations humaines.
La chose en soi n’est qu’un épiphénomène du consumérisme exacerbé qui corrode les fondements de notre civilisation depuis peut-être soixante-dix ans, c’est hélas un non-événement. Mais que France Culture, Sanctuaire des idées, de l’Art, des sciences, de l’actualité et de l’histoire, soit le vecteur de ce racolage, sonne comme l’annonce de la chute imminente de l’un des derniers bastions de la culture radiophonique française.
C'était un courrier au journaliste de France Info et avocat peu doué de Radio France, actuellement dans le fauteuil de "Médiateur". Le mérite lui revient de l'avoir publié sur la page publique de son service.
Ce sujet avait été abordé dans le post Les meurtres d'enfants, le 30 juillet dernier dans le fil "Quelle est la vocation de France Culture ?"
La réponse du "médiateur", quoique attendue, est de nouveau surprenante. D'abord le "Je suis désolé, mais..." si typiquement français pour qui veut rembarrer et d'emblée déclarer que l'autre a tort ou que ça ne se passera pas comme ça. L'esprit de non-dialogue par excellence. La suite, à chacun de la juger :
M. Denaes, dit Médiateur des antennes : "Je suis désolé, mais la disparition d’une petite fille n’est pas une information aguicheuse ni anodine. Allez dire cela à sa famille… C’est une information sociétale et humaine. Il ne faut évidemment pas sombrer dans le voyeurisme et la démagogie. Mais le fait d’en parler peut permettre également d’aider les recherches ou encore de mettre en garde les parents contre les enlèvements possibles d’enfants.".
Il est temps pour Radio France de se trouver un meilleur porte-parole.