Il devrait écrire sa chronique Edwy Plenel, plutôt que de l'improviser. Ca lui éviterait 2 erreurs majeures (il faut bien instruire ce débutant en psychologie).
Premièrement, ça lui éviterait ces pauses quand il cherche ses mots comme un curé qui dans son sermon laisse planer un silence de quelques interminables secondes, pour renforcer son effet après avoir lâché un signifiant fort (xénophobe, égalité, rien compris). Ou pour préparer l'irruption d'un rhétorème ("un parti .... xénophobe" ; "ils n'ont ... rien compris"). On me dira que ces pauses factices lui donnent le temps de réfléchir à la suite. Oui c'est un trick d'improvisateur, d'accord. Mais à quoi bon réfléchir autant si c'est pour aligner de tels poncifs ?
Ca lui éviterait, deuxièmement, de laisser passer des énormités qui trahissent le fond de sa pensée : il y a quelques instants, il vient de parler d'un homme qui, à Bruxelles, aurait commis un immense acte antisémite.
Ou un acte antisémite immense ?
(je ne sais plus)
Et pourquoi en parle-t-il ? Pour exiger l'égalité.
Car c'est comme ça que Frère Plenel défend l'égalité.
Plenel n'a rien compris (mes biens chers frères).
= = = = =
(Additif à 09h00)Voici l'extrait. C'est encore pire que ce que j'avais cru entendre : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/06/s23/NET_FC_7cc1ee2e-c05d-4ebd-8454-a3ffa7baae3b.mp3" debut="04:51" fin="05:54"]
Il s'agissait donc d'avoir
CRéé un immense acte antisémite. Vous avez bien lu et bien entendu :
Créé et
Immense.
Dans la pastille sonore ci-dessus, je laisse volontairement la chronique aller à son terme. C'est à l'intention de ceux qui ne l'écoutent jamais. Il faut connaitre le style oral de Plenel, qui ici promet l'abime aux pêcheurs.