Fontaine a écrit:Bonsoir,
J'ai profité d un moment de cervelle disponible pour relire ce fil.
Il me met mal à l'aise.Il donne l'impression que Julie Gayet possède un compte en Suisse , que Cahuzac roule en scooter et que Edwy Plenel va casser sa pipe en épectase .
Pour relancer le débat je m'adresse à un certain Nessie qui déclare au post 16
« Et Plenel, depuis sa cathèdre où il se trouve régulièrement épinglé ici par Munstead, se présente volontiers comme un gardien de la morale journalistique au point de venir donner de la leçon jusque sur ce forum, pensez donc. »
Le seul post de Monsieur Plenel est au N°8 après s'être inscrit au forum.
En quoi ce post est-il une leçon donnée?[...]
Eh bien ma foi, il me semble bien qu'il se déplace jusque chez nous pour administrer une correction à Munstead, sur l'air de la rrreligion du fait.
Avec la réponse de Munstead l'intervention de Frère Plenel se retourne contre lui, car même si l'on veut admettre qu'il y a des imprécisions et même des fautives dans le billet de notre forumeur, les remarques du censeur trotskyste me semblent, comme c'est souvent le cas, bien faiblardes en pertinence. Chose que la réponse de Munstead montre assez clairement à mon avis. La pertinence, dans la polémique, est cette propriété qui fait que l'argument proposé est :
a) en rapport avec le sujet
b) dans l'immédiate proximité de l'essentiel.
Or précisément, les corrections de Plenel sont à la limite de la clause de style, et par là son post est bien révélateur de cette culture du mauvais procès un coup chicaneur un coup dilatoire, bref de l'accusation foireuse imprégnée de ce mauvais esprit par lequel la soupçonnite que cultive le gauchisme contemporain plombe la crédibilité des gauches non fanatiques.
Je le dis de façon d'autant plus dégagée que depuis mai 2002 il ne m'est plus possible d'être de gauche, pour des raisons que je ne développerais pas dans ce fil, mais éventuellement dans un autre, celui qu'a créé Philaunet dans le Conversatoire à fins de délester d'ici les départs polémiques qui bien vite nous entraineraient trop loin du sujet radio.
Mais j'insiste : il y a bien leçon de Plenel à Munstead, et elle est insupportable de fatuité morale. On peut la décomposer en deux chapitres :
a) moi journaliste je vous laisse libre de vos opinions et parce que vous n'êtes pas journaliste, vous n'avez évidemment que des opinions à apporter
b) moi journaliste je dis que les faits sont sacrés or vous mortel et pêcheur vous avez travesti les faits
c) moi journaliste puisque je diffuse non des opinions mais des faits, ici-même je le prouve en rétablissant dans leur pureté ceux que vous avez travestis.
Si cela n'est pas donner de la leçon, alors qu'est-ce ?
Et tout en se posant, une fois de plus, en parangon de vertu.
Et au prix d'une triple falsification du réel, bravo !
La Plenelerie, comme la Pechisterie, n'est pas seulement un art de la manipulation verbale, du jugement cauteleux et de la crasse foireuse balancée en loucedé. Chez ces deux Tullius Detritus, l'intervention polémique est aussi un art de l'autophanie implicite. On ne risque pas de l'oublier car chez ces deux-là c'est constant. Et le comique est que précisément, ça rapproche ces deux êtres supérieurs de toute une partie de la médiocre racaille du web : les narcisses de blog chez qui le sujet n'est que prétexte pour mettre en avant leur personnage ; on les repère à ceci que feignant de traiter du sujet, à tous les coups ou presque ils ne peuvent se retenir il faut qu'ils racontent leur vie. Je n'en vois aucun sur notre forum du moins dans les temps présents, mais dans un assez proche passé on en a eu deux (2) et je vous ferai remarquer cher et estimé camarade qui signez Fontaine, que dans notre dernier échange téléphonique nous les avons évoqués tous les deux, eh oui
.
Heureusement c'est à un autre niveau que l'on trouvera Plenel et Pech ces deux élus de la grâce, chez qui l'art Tartuffier est porteur de bien davantage de finesse que chez les médiocres blogueurs. D'ailleurs c'est pas bien difficile. Ainsi c'est en espérant ne pas trop en avoir l'air, que tous deux peuvent travaillent à leur propre sanctification dans les esprits du
vulgum pecus qui les écoute et les lit.