Excusez-moi les amis mais je vais maintenant prendre congé à la fois de ce forum, de la société, de la vie, de la planète, de la galaxie, de l'univers, de mon chien euh non pas de lui car il échappe au terrifiant verdict que je viens d'entendre : à 7h10 dans 'Les racines du ciel' : << Le capitalisme financier a réussi à faire ce que Ben Laden n'avais pas réussi : détruire le coeur de notre civilisation >>. Comment voulez-vous que moi Nessie je puisse continuer à tremper chaque matin ma brioche dans la lavasse radiophonique de FC alors que notre civilisation est morte, qu'elle n'est plus là, qu'elle s'est fait la valise, qu'elle a mis les bouts, qu'elle a décampé ne nous laissant que son fantôme qui s'agite sous un morceau de drap troué ce qui laisse voir une partie de son cul et c'est vraiment pas beau donc non il vaut mieux en finir aussi je vais vous dire adieu adieu, adieu, adieu...
Enfin pas tout de suite car je tiens encore quelques minutes. La curiosité, je suis sûr que vous me comprenez : j'aimerais bien savoir qui est ce matin l'invité de Frédéric Shamallow Lenoir, et lui a probablement inspiré ce fulminant bilan moral. Pas seulement inspiré mais dicté car le play-boy au poitrail velu est placé en demi d'ouverture et dans une séquence de jeu bien préparée il vient d'envoyer sa passe donc il faut s'attendre en réponse à une théorie et j'espère bien y capter le nom du responsable de ma douloureuse prise de conscience. Hélas je ne vois pas venir le nom du type mais alors pardon pour la réponse je suis gâté : au fil des minutes le dévidoir à sornettes éconophobe tourne à plein régime. Tout son réquisitoire sera aussi clair qu'aveuglant : c'est une fresque à la Jorion, entendez obsédé par l'argent encore plus que ne le sont les banquiers-voyous (pardon pour le pléonasme), et voici une théorie générale du désastre avec en vedette l'économie dérégulée comme source de tous nos maux depuis l'apparition de la cupidité (qui n'existait pas avant le capitalisme mondialisé) jusqu'à celle de la rentabilité (concept neuf, comme chacun sait). Théorie à sens unique, parodie de sociologie sans l'ombre d'une validation concrète , mais qui mélange tout et son contraire, exploitant au passage trois bribes de Max Weber (mais Weber éclaterait de rire en lisant un tel marxisme pour débutants). Bref : le fantasme des catastrophistes de la civilisation qui vous apprend que dans ce monde mort vous-mêmes êtes tous morts ou aliénés et donc il est bien normal que vous n'en ayez même pas conscience (pauvres ploucs que vous êtes).
Le play-boy au ceinturon qui anime l'émission et qui lui non plus ne comprend rien à l'économie hormis les résumés de Paul Jorion (que Paul Jorion ne comprend pas) et finalement peut-être pas grand chose non plus à la vie malgré qu'il soit assis en lotus sur la table du studio, renchérit avec son habituelle aversion pour le monde dans lequel il vit mais où il n'oubliera pas de passer à la caisse. A ce moment on se dit que 'Les racines du ciel' se laissent un peu trop fréquemment emporter par la complaisance mollassonne, et par cette facilité morale anti-moderne, anti-occident, anti-développement, anti-tout finalement. Complaisance qui masque l'absence de réflexion, l'absence de doute, l'absence de pensée, l'absence de conscience ? Finalement en tant qu'émission représentante de l'orientalisme snobinard dévoyé, les Racines du ciel font tout de même preuve d'une certaine cohérence : il s'agit de tuer la conscience, cette source de tous nos maux pouah.
Il est maintenant 7h20 et je coupe toujours sans savoir qui est le charlatan du désastre qui vient de débagouler sur un ton monocorde de gourou dépressif pendant 10 minutes mais je coupe tout de même parce que nous sommes dimanche et que la messe est dite ou plutôt le sermon nous connaissons maintenant la vérité il faut en finir ou bien vous repentir car vous êtes aveuglés dans votre société pervertie une société sans morale elle a perdu son coeur pourtant elle ne meurt pas elle continue à courir comme un canard à qui on a coupé la tête et aussi comme certains qui dégoisent au micro en faisant semblant de réfléchir sur le monde qu'ils observent tandis que nous on se demande si quelque bidouilleur n'aurait pas retiré les connecteurs qui relient leurs yeux à leur cerveau ou si c'est pas plutôt carrément ce dernier qui a été déposé.
(end)
./...Enfin pas tout de suite car je tiens encore quelques minutes. La curiosité, je suis sûr que vous me comprenez : j'aimerais bien savoir qui est ce matin l'invité de Frédéric Shamallow Lenoir, et lui a probablement inspiré ce fulminant bilan moral. Pas seulement inspiré mais dicté car le play-boy au poitrail velu est placé en demi d'ouverture et dans une séquence de jeu bien préparée il vient d'envoyer sa passe donc il faut s'attendre en réponse à une théorie et j'espère bien y capter le nom du responsable de ma douloureuse prise de conscience. Hélas je ne vois pas venir le nom du type mais alors pardon pour la réponse je suis gâté : au fil des minutes le dévidoir à sornettes éconophobe tourne à plein régime. Tout son réquisitoire sera aussi clair qu'aveuglant : c'est une fresque à la Jorion, entendez obsédé par l'argent encore plus que ne le sont les banquiers-voyous (pardon pour le pléonasme), et voici une théorie générale du désastre avec en vedette l'économie dérégulée comme source de tous nos maux depuis l'apparition de la cupidité (qui n'existait pas avant le capitalisme mondialisé) jusqu'à celle de la rentabilité (concept neuf, comme chacun sait). Théorie à sens unique, parodie de sociologie sans l'ombre d'une validation concrète , mais qui mélange tout et son contraire, exploitant au passage trois bribes de Max Weber (mais Weber éclaterait de rire en lisant un tel marxisme pour débutants). Bref : le fantasme des catastrophistes de la civilisation qui vous apprend que dans ce monde mort vous-mêmes êtes tous morts ou aliénés et donc il est bien normal que vous n'en ayez même pas conscience (pauvres ploucs que vous êtes).
Le play-boy au ceinturon qui anime l'émission et qui lui non plus ne comprend rien à l'économie hormis les résumés de Paul Jorion (que Paul Jorion ne comprend pas) et finalement peut-être pas grand chose non plus à la vie malgré qu'il soit assis en lotus sur la table du studio, renchérit avec son habituelle aversion pour le monde dans lequel il vit mais où il n'oubliera pas de passer à la caisse. A ce moment on se dit que 'Les racines du ciel' se laissent un peu trop fréquemment emporter par la complaisance mollassonne, et par cette facilité morale anti-moderne, anti-occident, anti-développement, anti-tout finalement. Complaisance qui masque l'absence de réflexion, l'absence de doute, l'absence de pensée, l'absence de conscience ? Finalement en tant qu'émission représentante de l'orientalisme snobinard dévoyé, les Racines du ciel font tout de même preuve d'une certaine cohérence : il s'agit de tuer la conscience, cette source de tous nos maux pouah.
Il est maintenant 7h20 et je coupe toujours sans savoir qui est le charlatan du désastre qui vient de débagouler sur un ton monocorde de gourou dépressif pendant 10 minutes mais je coupe tout de même parce que nous sommes dimanche et que la messe est dite ou plutôt le sermon nous connaissons maintenant la vérité il faut en finir ou bien vous repentir car vous êtes aveuglés dans votre société pervertie une société sans morale elle a perdu son coeur pourtant elle ne meurt pas elle continue à courir comme un canard à qui on a coupé la tête et aussi comme certains qui dégoisent au micro en faisant semblant de réfléchir sur le monde qu'ils observent tandis que nous on se demande si quelque bidouilleur n'aurait pas retiré les connecteurs qui relient leurs yeux à leur cerveau ou si c'est pas plutôt carrément ce dernier qui a été déposé.
Dernière édition par Nessie le Dim 17 Fév 2013, 16:19, édité 2 fois