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Philo sur France Culture Page 2 sur 4
Bas de page ↓DELPH '74
12Re: Philo sur France Culture - Mar 18 Déc 2012, 22:59
J'ai écouté le gai savoir...
L'émission sur Nietzsche, et sur Camus (l'Etranger).
Mes impressions ne sont pas à la hauteur de mes attentes, de si beaux sujets traités avec si peu de profondeur...Tout est dans la forme, le fond attendra.
Enthoven est pour moi le" Narcisse des ondes"...
Plus il se mire dans son "dire", moins il devient audible...
Et plus l'émission se noie.
Et les auditeurs avec, dommage.
Paola n'a pas vraiment accès à la parole, elle se confond au miroir dans lequel il se reflète.
A la fin, il ne reste rien de ce que l'on croyait avoir acquis, juste un sentiment d'enfumage et une envie de se remettre à l'ouvrage. Mais seule cette fois. Envie de ressortir ses classiques pour se rassurer quand à sa capacité de compréhension et sur ses acquis quelque peu malmenés pendant 60 minutes...
Confus, chuchoté, murmuré, le propos se perd et se voile dans les canaux des ondes, et dans l'esprit de celui qui écoute.
"Fait moi confiance, écoute-moi, ne me résiste pas" semble nous susurrer le "philosophe de service..."
Peut-être avec quelques lycéennes de service ...
Tout ça met assez mal à l'aise, il est vrai.
Séduction quand tu nous tiens...
Alain Machefert
13Re: Philo sur France Culture - Mer 19 Déc 2012, 06:20
Delph 74, vous prêchez un converti. Je ne comprends pas comment un sujet aussi important et intéréssant que la philosophie puisse être aussi maltraité par France Culture. Je ne désespère pas, encore, d'Adèle Van Reeth, mais elle devrait s'émanciper d'Enthoven et créer sa propre émission l'année prochaine. Cela nous changerait de la routine quotidienne des Nouveaux Chemins.
En ce qui concerne le Gai savoir, disons que, hum, je ne suis plus un lycéen depuis longtemps.
En ce qui concerne le Gai savoir, disons que, hum, je ne suis plus un lycéen depuis longtemps.
zougloo
Invité
14Vidéo bizarre - Sam 12 Jan 2013, 19:49
J'ai vu la vidéo issue du livre de la jungle mais je ne comprends pas la comparaison de Paola au serpent et de raphaël en panthère. Par dessus le marché vous le traitez quasiment de pédophile Vous avez qu'à lancer votre propre web radio si votre belle érudition ne trouve pas de limite. Je n'ai pas toute cette culture est pour moi le service public doit pouvoir s adresser à tout le monde car moi il me faut du temps pour lire un bouquin que met 1 semaine Paola pour le faire.
Mitsouko
15Re: Philo sur France Culture - Mar 29 Jan 2013, 22:12
http://www.franceculture.fr/emission-forum-philo
Vraiment en vitesse car je suis tombée par hasard sur cette émission et ne l'ai pas écoutée in extenso. Ceci dit, pour le peu que j'en ai saisi, Brice Couturier aux commandes, elle m'a semblée tout aussi valable que les livraisons philosophiques d'Adèle.
A vous de voir, je ne l'ai pas encore réécoutée.
Vraiment en vitesse car je suis tombée par hasard sur cette émission et ne l'ai pas écoutée in extenso. Ceci dit, pour le peu que j'en ai saisi, Brice Couturier aux commandes, elle m'a semblée tout aussi valable que les livraisons philosophiques d'Adèle.
A vous de voir, je ne l'ai pas encore réécoutée.
Nessie
16La philo : en trop à la radio, en pas assez à l'école ? - Ven 05 Avr 2013, 14:25
La philosophie fait partie de la grande triade intellectuelle à France culture : Littérature-Histoire-Philo. Très présente donc, mais pas si bien représentée, ou alors la représentation est fidèle à la réalité et là c'est dramatique. Quand commence une émission accueillant un philosophe, l'auditeur ne sait jamais très bien sur quoi, sur qui il va tomber : sur un invité musclé et une pensée profonde, étayée ? Ça arrive, et pas rarement. Ou alors inversement, sur des divagations abstraites livrées dans un délayage verbeux où l'on devine à la fois l'absence de rigueur, de cadrage, de définition, de souci de la réalité
Résultat même chez Adèle van Reeth qui n'en peut mais, nombre de 'philosophes' livrent une pensée qui est à la philo ce que la soupe des variété bas de gamme est à la musique. Encore chez elle on entend d'authentiques esprits, capables d'un authentique travail, alors que face à Marie Richeux ou Laure Adler (ou même Philippe Petit), l'imposture domine renforcée par la question con et la nunucherie maison pour les premières, par l'imprécision et le creux chez le dernier. Il est même permis de regretter Enthoven dont la vanité et le souci de se faire mousser accompagnait au moins un certain niveau de qualité dans le choix des invités. Et bien que ni sa modestie ni sa bonne volonté ne soient mises en cause, Adèle van Reeth n'a pas le choix aussi sûr, hélas. Bref, les Michel Cazenave et les Philippe Nemo n'ont pas été remplacés, ou plutôt ils ont été remplacés par des mauvais faiseurs.
Tout aussi dommageable est le mélange des genres avec cette activité -elle aussi pléthorique- de philosophes certes patentés qui se posent comme essayistes dans les sciences humaines, où ils acquièrent des titres et une réputation parfaitement imméritée vu qu'ils s'affranchissent de toute méthode scientifique. Si l'enseignement de base en sciences humaines & sociales n'était inexistant en France, le public verrait immédiatement quand il a affaire à un baratineur. Ces gens ont antenne ouverte à France Culture, où ils déversent une sorte de bouillie philosophante dans un style pré-scientifique qui discrédite son origine : si c'est à ça que sert la philo, à devenir un fabriquant de science bidon, alors à quoi bon ?
En fin de compte sur cette radio, il y a tout à la fois trop de philosophes et trop de philosophie, et il me semble y reconnaitre surtout de la mauvaise. Mais peut-être aussi que toute une partie de la philo est impossible à vulgariser, comme le sont les mathématiques. Kant, Husserl, Spinoza, Heidegger ? Je n'ai pas le niveau de connaissance qui me permettrait de les lire, et je n'ai pas l'impression que les émissions même les plus sérieuses et les plus sincères (je pense en particulier aux Nouveaux Chemins) réussissent à m'éclairer sur ces penseurs. Là encore, c'est peut-être une carence de l'éducation mais cette fois personnelle : n'ayant pas accédé à la classe de Terminale, je n'ai jamais entendu un cours de philo au lycée.
Aussi ai-je été très intéressé mardi dernier par Sébastien Charbonnier, invité d'Alain Veinstein. Malgré des relents corporatistes quelque peu dérangeants, il m'a semble bien convaincant en prenant position, et vigoureusement encore, pour le développement de l'enseignement de la philo. A l'entendre on est loin des rapports quasi-paranoiaques du Collège de philosophie ('Qui a peur de la philosophie ?'). Pourtant il déplore la présence de mandarins logés dans l'Institution où ils bloquent l'évolution des choses. Il mentionne un certain rapport signé Bouveresse & Derrida, qui avait tenté de faire bouger les choses et qui a été fusillé à bout portant dans un grand guet-apens public. J'aimerais bien faire confiance à ce rapport que je ne connais pas, n'étant ni de la profession ni des sympathisants. Mais connaissant les errements idéologiques de ces deux intellectuels, je ne sais que penser...
En clickant ici on pourra écouter leur dialogue. Le propos n'a rien de philosophique par essence, c'est certainement pour cette raison que j'ai réussi à l'écouter.
Résultat même chez Adèle van Reeth qui n'en peut mais, nombre de 'philosophes' livrent une pensée qui est à la philo ce que la soupe des variété bas de gamme est à la musique. Encore chez elle on entend d'authentiques esprits, capables d'un authentique travail, alors que face à Marie Richeux ou Laure Adler (ou même Philippe Petit), l'imposture domine renforcée par la question con et la nunucherie maison pour les premières, par l'imprécision et le creux chez le dernier. Il est même permis de regretter Enthoven dont la vanité et le souci de se faire mousser accompagnait au moins un certain niveau de qualité dans le choix des invités. Et bien que ni sa modestie ni sa bonne volonté ne soient mises en cause, Adèle van Reeth n'a pas le choix aussi sûr, hélas. Bref, les Michel Cazenave et les Philippe Nemo n'ont pas été remplacés, ou plutôt ils ont été remplacés par des mauvais faiseurs.
Tout aussi dommageable est le mélange des genres avec cette activité -elle aussi pléthorique- de philosophes certes patentés qui se posent comme essayistes dans les sciences humaines, où ils acquièrent des titres et une réputation parfaitement imméritée vu qu'ils s'affranchissent de toute méthode scientifique. Si l'enseignement de base en sciences humaines & sociales n'était inexistant en France, le public verrait immédiatement quand il a affaire à un baratineur. Ces gens ont antenne ouverte à France Culture, où ils déversent une sorte de bouillie philosophante dans un style pré-scientifique qui discrédite son origine : si c'est à ça que sert la philo, à devenir un fabriquant de science bidon, alors à quoi bon ?
En fin de compte sur cette radio, il y a tout à la fois trop de philosophes et trop de philosophie, et il me semble y reconnaitre surtout de la mauvaise. Mais peut-être aussi que toute une partie de la philo est impossible à vulgariser, comme le sont les mathématiques. Kant, Husserl, Spinoza, Heidegger ? Je n'ai pas le niveau de connaissance qui me permettrait de les lire, et je n'ai pas l'impression que les émissions même les plus sérieuses et les plus sincères (je pense en particulier aux Nouveaux Chemins) réussissent à m'éclairer sur ces penseurs. Là encore, c'est peut-être une carence de l'éducation mais cette fois personnelle : n'ayant pas accédé à la classe de Terminale, je n'ai jamais entendu un cours de philo au lycée.
Aussi ai-je été très intéressé mardi dernier par Sébastien Charbonnier, invité d'Alain Veinstein. Malgré des relents corporatistes quelque peu dérangeants, il m'a semble bien convaincant en prenant position, et vigoureusement encore, pour le développement de l'enseignement de la philo. A l'entendre on est loin des rapports quasi-paranoiaques du Collège de philosophie ('Qui a peur de la philosophie ?'). Pourtant il déplore la présence de mandarins logés dans l'Institution où ils bloquent l'évolution des choses. Il mentionne un certain rapport signé Bouveresse & Derrida, qui avait tenté de faire bouger les choses et qui a été fusillé à bout portant dans un grand guet-apens public. J'aimerais bien faire confiance à ce rapport que je ne connais pas, n'étant ni de la profession ni des sympathisants. Mais connaissant les errements idéologiques de ces deux intellectuels, je ne sais que penser...
En clickant ici on pourra écouter leur dialogue. Le propos n'a rien de philosophique par essence, c'est certainement pour cette raison que j'ai réussi à l'écouter.
masterkey
Admin
17Re: Philo sur France Culture - Ven 05 Avr 2013, 17:06
L'avantage de la philo sur les maths, c'est que la plupart des auteurs classiques de la première discipline ont été pris par l'envie de refondre toute l'histoire de la réflexion dans leurs propres termes, de recommencer la philosophie entière et de considérer qu'une nouvelle ère, plus sérieuse et pourquoi pas scientifique, commençait avec eux. De tenir que le terrain des fondations était mal choisi, et d'en proposer de nouvelles, plus sûres. Cette tendance relative à la table rase limite un peu l'amoncellement des connaissances, et on peut entrer sûrement plus facilement dans les écrits d'un philosophe classique sans bagage que dans un cours de maths ou de physique, qui est, lui, le résultat de toute l'histoire qui le précède, et qui n'en rejette rien.Nessie a écrit:Mais peut-être aussi que toute une partie de la philo est impossible à vulgariser, comme le sont les mathématiques. Kant, Husserl, Spinoza, Heidegger ? Je n'ai pas le niveau de connaissance qui me permettrait de les lire, et je n'ai pas l'impression que les émissions même les plus sérieuses et les plus sincères (je pense en particulier aux Nouveaux Chemins) réussissent à m'éclairer sur ces penseurs. La encore, c'est peut-être une carence de l'éducation mais cette fois personnelle : n'ayant pas accédé à la classe de Terminale, je n'ai jamais entendu un cours de philo au lycée.
C'est bien sûr un jugement à tempérer, il y a la question du vocabulaire souvent abscons, et pour lequel il faut souvent avoir en tête l'histoire des idées, et de jeux de réponses que se font les auteurs à travers les siècles. Mais là encore, Kant 'n' co n'aiment rien tant que d'entendre les termes à leur façon, d'en piquer au vocabulaire du commun pour forger des acceptions nouvelles qu'on trouvera plus tard savantes. Les analytiques ont eu au moins le mérite de démarrer une entreprise de mise au clair du langage, et de construction d'une oeuvre un peu plus commune que la philosophie continentale, au prix peut-être d'une certaine sécheresse.
Je ne connais pas les idées politiques de Bouveresse, mais ses cours et ses conférences m'ont toujours paru empreints d'honnêteté et de sérieux, avec un certain entêtement pour la précision, plutôt que le goût du vague qu'on trouve fréquemment dans les boutiques généralistes. Certes il ressasse beaucoup - je ne dis pas qu'il radote, mais on n'en est pas toujours loin -, son style oral est très pénible, il a ses lubies et ses idoles, mais je ne le vois pas s'emparer d'une position même dans un champ qui n'est pas le sien sans un sérieux argumentaire à son appui. Peut-être me trompé-je sur le personnage (ce ne serait pas la première fois) ?
Pour ce qui est de la place de la philosophie à France Culture, je la trouve plutôt bien lotie, même si le courant analytique n'y est que peu représenté (mais c'est la tendance en France).
Dernière édition par masterkey le Lun 30 Sep 2013, 17:59, édité 5 fois
Nessie
18Le gai savoir - Sénèque - Lun 30 Sep 2013, 16:57
Est-ce terriblement affreux ou est-ce terriblement ridicule ?
Dans l'émission d'hier sur Sénèque, une longue digression phénoménologique, sur je vous le donne en 1000, la scie des scies qu'on se plait à glisser en incise à toute heure sur France-Turlute : le TEMPS. La khâgneuse Paola (verra-t-on un jour ses genoux ?) pose la question : "mais ici, Sénèque spatialise le temps, non ?". Je vous passe les /'fin, 'fin/, qui rappellent la fille Mitterrand, ça doit être un tic dans leur prépa. Bon, en soi La remarque n'est pas absurde mais, à mon sens elle est terriblement hors-sujet dans le cadre d'une émission sur la philosophie morale. Qu'à cela ne tienne, Raffy va te me vous l'illustrer par une remarque qui frise bon l'art du management. Notre Raffy dont la culture est immense et qui n'a de cesse de le prouver, mobilise immédiatement un exemple puisé dans le cinéma contemporain et zzzzou on nous envoie une scène farce de Pulp-Fiction dans laquelle un des personnages gère tip-top une urgence brûlante. De quoi s'agit-il dans cet extrait du film ? Allez je vous le dis, juste pour l'anecdote : en gros le défi est de faire disparaitre avant le retour de la maîtresse de maison un cadavre qui est dans son garage ou plutôt la constellation de débris sanguinolents du pauv'gars qui garnissent la banquette et la lunette arrière de la bagnole garée en catastrophe dans le garage de la dame car son mari en bon mari ne veut pas l'indisposer quand elle reviendra de son travail. Ouf. Bon c'est amusant mais est-ce pertinent ? Réponse : non. Au contraire c'est complètement déplacé. Ca n'est pas philosophique pour deux ronds. C'est un piège pour l'attention de l'auditeur. C'est un glissement de la morale vers la phénoménologie, de la phénoménologie vers la philosophie de la technique, et de cette dernière vers une brève récréation pour les grands gosses que sont les cinéphiles d'aujourd'hui je dis de grands gosses car quand bien même ils approchent la cinquantaine, ce sont définitivement des grands gosses.
Avantage : ça permet à Raffy de montrer comment il surfe entre morale, stoïcisme, phénonoménonologie, connaissance du cinéma et mieux : sa connaissance farpaite d'un must du cinéma populaire promu film-culte dans les années 90.
Ma question à moi (philosophique ?) c'est que je n'arrive pas à savoir si cet étalage est terriblement ridicule ou terriblement affreux. En tous cas pour moi une fois de plus la philosophie de Raphaël Enthoven sonne aussi juste qu'une pièce de 30 centimes d'euro en zinc.
Dans l'émission d'hier sur Sénèque, une longue digression phénoménologique, sur je vous le donne en 1000, la scie des scies qu'on se plait à glisser en incise à toute heure sur France-Turlute : le TEMPS. La khâgneuse Paola (verra-t-on un jour ses genoux ?) pose la question : "mais ici, Sénèque spatialise le temps, non ?". Je vous passe les /'fin, 'fin/, qui rappellent la fille Mitterrand, ça doit être un tic dans leur prépa. Bon, en soi La remarque n'est pas absurde mais, à mon sens elle est terriblement hors-sujet dans le cadre d'une émission sur la philosophie morale. Qu'à cela ne tienne, Raffy va te me vous l'illustrer par une remarque qui frise bon l'art du management. Notre Raffy dont la culture est immense et qui n'a de cesse de le prouver, mobilise immédiatement un exemple puisé dans le cinéma contemporain et zzzzou on nous envoie une scène farce de Pulp-Fiction dans laquelle un des personnages gère tip-top une urgence brûlante. De quoi s'agit-il dans cet extrait du film ? Allez je vous le dis, juste pour l'anecdote : en gros le défi est de faire disparaitre avant le retour de la maîtresse de maison un cadavre qui est dans son garage ou plutôt la constellation de débris sanguinolents du pauv'gars qui garnissent la banquette et la lunette arrière de la bagnole garée en catastrophe dans le garage de la dame car son mari en bon mari ne veut pas l'indisposer quand elle reviendra de son travail. Ouf. Bon c'est amusant mais est-ce pertinent ? Réponse : non. Au contraire c'est complètement déplacé. Ca n'est pas philosophique pour deux ronds. C'est un piège pour l'attention de l'auditeur. C'est un glissement de la morale vers la phénoménologie, de la phénoménologie vers la philosophie de la technique, et de cette dernière vers une brève récréation pour les grands gosses que sont les cinéphiles d'aujourd'hui je dis de grands gosses car quand bien même ils approchent la cinquantaine, ce sont définitivement des grands gosses.
Avantage : ça permet à Raffy de montrer comment il surfe entre morale, stoïcisme, phénonoménonologie, connaissance du cinéma et mieux : sa connaissance farpaite d'un must du cinéma populaire promu film-culte dans les années 90.
Ma question à moi (philosophique ?) c'est que je n'arrive pas à savoir si cet étalage est terriblement ridicule ou terriblement affreux. En tous cas pour moi une fois de plus la philosophie de Raphaël Enthoven sonne aussi juste qu'une pièce de 30 centimes d'euro en zinc.
Invité
Invité
19Une manière de pétition (?) - Mar 01 Oct 2013, 16:55
Le soi-disant « quotidien de référence » vient de publier ceci (que je me permets de soumettre à votre sagacité) :
http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/10/01/la-philosophie-inventive-evincee-de-france-culture_3488034_3232.htmlAlain Machefert
20Re: Philo sur France Culture - Mar 01 Oct 2013, 18:29
"Intéressante" réaction d'un lecteur du Monde:
" France Culture était jusqu'en 2011 le dernier grand media qui ne particpait pas à la pensée unique et à la promotion d'un modèle néo-conservateur ultralibéral mondiualiste. Une sévère reprise en main a eu lieu en vue de l'élection présidentielle afin que le candidat Sarkozy n'ait pas à souuffrir de ce media d'expression libre. IL'alignement du PS et de Hollande sur ce modèle neo-conservateur ne pouvait que conduire à supprimer une émission qui poussait les auditeurs à réfléchir par eux-mêmes."
Comme quoi, toutes les opinions sont dans la nature.
" France Culture était jusqu'en 2011 le dernier grand media qui ne particpait pas à la pensée unique et à la promotion d'un modèle néo-conservateur ultralibéral mondiualiste. Une sévère reprise en main a eu lieu en vue de l'élection présidentielle afin que le candidat Sarkozy n'ait pas à souuffrir de ce media d'expression libre. IL'alignement du PS et de Hollande sur ce modèle neo-conservateur ne pouvait que conduire à supprimer une émission qui poussait les auditeurs à réfléchir par eux-mêmes."
Comme quoi, toutes les opinions sont dans la nature.
Philaunet
Admin
21Re: Philo sur France Culture - Mar 01 Oct 2013, 20:22
Le ban et l'arrière-ban de ce qui se fait de pire en matière intellectuelle, voilà ce que sont les signataires de ce médiocre articulet qui défendent l'indéfendable et des producteurs inécoutables et imbus d'eux-mêmes (comme les signataires), c'est effrayant.Antoine Arnoux a écrit:Le soi-disant « quotidien de référence » vient de publier ceci (que je me permets de soumettre à votre sagacité) :http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/10/01/la-philosophie-inventive-evincee-de-france-culture_3488034_3232.html
N'importe quelle contribution élaborée de Nessie, par exemple, ou de quiconque fréquente France Culture de manière attentive et critique depuis des années, vaut 10 000 fois mieux que ces lignes insipides (critère pour être publié dans une tribune du Monde, par ailleurs).
Pour ce qui est de Julia Kristeva, par exemple, mais tous les autres noms mériteraient leur "bashing", on en avait discrètement parlé dans Un été avec Proust.
Un commentateur à l'époque s'inquiétait de sa participation à cette série après avoir lu un texte d'elle, et on n'a pu qu'approuver, tant ses interventions se sont avérées des plus vaines.
Extrait du commentaire du 28 juillet 2013 citant Kristeva sur Proust (citation à vérifier pour les courageux, sinon no comment) : « avez-vous lu l'interprétation "psychanalytico-phénoménologique" qu'elle propose du passage de la madeleine dans "Le temps sensible" ?
"[...] en restituant l'expérience biographique de Proust, et en remplaçant le bordel dont fait état "A l'ombre des jeunes filles en fleurs" par le bordel pour hommes que fréquentait Proust, l'oralité mobilisée par l'épisode de la madeleine révèle son sens pervers. Téter le sein maternel devient fellation. Le liquide qui mouille l'objet du désir excite la pulsion orale autant que la pulsion urétrale. Le thé ne rappelle-t-il pas davantage l'urine que le lait ? L'érotisme homosexuel connaît le rituel du pain trempé dans l'urine. De quoi profaner non seulement maman et le madeleines [sic], mais l'eucharistie elle-même. Toutes convoquées, adorées et avilies." pp. 44-45, Folio Essais. »
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