Le ban et l'arrière-ban de ce qui se fait de pire en matière intellectuelle, voilà ce que sont les signataires de ce médiocre articulet qui défendent l'indéfendable et des producteurs inécoutables et imbus d'eux-mêmes (comme les signataires), c'est effrayant.Antoine Arnoux a écrit:Le soi-disant « quotidien de référence » vient de publier ceci (que je me permets de soumettre à votre sagacité) :http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/10/01/la-philosophie-inventive-evincee-de-france-culture_3488034_3232.html
N'importe quelle contribution élaborée de Nessie, par exemple, ou de quiconque fréquente France Culture de manière attentive et critique depuis des années, vaut 10 000 fois mieux que ces lignes insipides (critère pour être publié dans une tribune du Monde, par ailleurs).
Pour ce qui est de Julia Kristeva, par exemple, mais tous les autres noms mériteraient leur "bashing", on en avait discrètement parlé dans Un été avec Proust.
Un commentateur à l'époque s'inquiétait de sa participation à cette série après avoir lu un texte d'elle, et on n'a pu qu'approuver, tant ses interventions se sont avérées des plus vaines.
Extrait du commentaire du 28 juillet 2013 citant Kristeva sur Proust (citation à vérifier pour les courageux, sinon no comment) : « avez-vous lu l'interprétation "psychanalytico-phénoménologique" qu'elle propose du passage de la madeleine dans "Le temps sensible" ?
"[...] en restituant l'expérience biographique de Proust, et en remplaçant le bordel dont fait état "A l'ombre des jeunes filles en fleurs" par le bordel pour hommes que fréquentait Proust, l'oralité mobilisée par l'épisode de la madeleine révèle son sens pervers. Téter le sein maternel devient fellation. Le liquide qui mouille l'objet du désir excite la pulsion orale autant que la pulsion urétrale. Le thé ne rappelle-t-il pas davantage l'urine que le lait ? L'érotisme homosexuel connaît le rituel du pain trempé dans l'urine. De quoi profaner non seulement maman et le madeleines [sic], mais l'eucharistie elle-même. Toutes convoquées, adorées et avilies." pp. 44-45, Folio Essais. »