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France Inter : radio culturelle ? Page 2 sur 18
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11L'effet Lebrun - Dim 06 Mar 2011, 15:26
Le naufrage du débat évoqué dans ce post était prémonitoire de ce qu’il advient aux débats qu’on laisse réguler par un naufrageur : ce fut le premier accès de ce qui allait devenir L’effet Lebrun
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An\'O\'N
Invité
12La-bas si j'y suis - Lun 02 Mai 2011, 22:00
Bonsoir,
La-bas si j'y suis
Je n’ai pas pu ouvrir un fil dédié à Là-Bas Si J’Y Suis. Dommage, j’ai perdu mon texte donc je tente péniblement de le retranscrire. Comment qualifier cette émission ? Complètement protéiforme même si une certaine lassitude peut vite gagner l’auditeur sur le traitement de sujets \ʼʼprovocants\ʼʼ se terminant régulièrement par des saynètes assez peu éloignées d’un Pierre Carles radiophonique (cf: Serge Dassault).
Bref, tout n’est pas à garder au niveau du fond mais la forme est souvent impeccable. Sur mes heures enregistrements, je dois avoir relevé une ou deux heures de montage. C’est peu et le son est très travaillé. À vrai dire, si cette émission fut souvent abordée au cours de ce forum, la question de l’idéologie éclipsant le reste.
Toutes ces longues phrases dont l’incohérence pointe à chaque virgule pour mentionner la diffusion de reportages à l’étranger (probablement ce qu’ils font de mieux) et particulièrement de la série Fukushima inaugurée aujourd’hui. Lors de l’écoute, on ressent ce travail très profond effectué sur les fichiers numériques (plus d’analogique depuis 2003), le mixage. La patte du monteur. Et c’est très fort.
À vous(un)An\ʼO\ʼNyme(un)Dm`
La-bas si j'y suis
Je n’ai pas pu ouvrir un fil dédié à Là-Bas Si J’Y Suis. Dommage, j’ai perdu mon texte donc je tente péniblement de le retranscrire. Comment qualifier cette émission ? Complètement protéiforme même si une certaine lassitude peut vite gagner l’auditeur sur le traitement de sujets \ʼʼprovocants\ʼʼ se terminant régulièrement par des saynètes assez peu éloignées d’un Pierre Carles radiophonique (cf: Serge Dassault).
Bref, tout n’est pas à garder au niveau du fond mais la forme est souvent impeccable. Sur mes heures enregistrements, je dois avoir relevé une ou deux heures de montage. C’est peu et le son est très travaillé. À vrai dire, si cette émission fut souvent abordée au cours de ce forum, la question de l’idéologie éclipsant le reste.
Toutes ces longues phrases dont l’incohérence pointe à chaque virgule pour mentionner la diffusion de reportages à l’étranger (probablement ce qu’ils font de mieux) et particulièrement de la série Fukushima inaugurée aujourd’hui. Lors de l’écoute, on ressent ce travail très profond effectué sur les fichiers numériques (plus d’analogique depuis 2003), le mixage. La patte du monteur. Et c’est très fort.
À vous(un)An\ʼO\ʼNyme(un)Dm`
Nessie
13La-bas si j'y suis - Lun 02 Mai 2011, 22:15
Ce fil serait le bienvenu ici, car comme vous avez du le remarquer, les avis sont très partagés.
Essayez dans un premier temps de réécrire votre texte, tant que vous en avez encore au moins les éléments principaux et la structure encore fraiche en mémoire. On verra bien comment faire pour créer un fil. Les commandes du forum nous induisent parfois en erreur.
Je vais tenter une manipe, on verra si ça marche...
(suspense, suspense - transpire, transpire ...)
Essayez dans un premier temps de réécrire votre texte, tant que vous en avez encore au moins les éléments principaux et la structure encore fraiche en mémoire. On verra bien comment faire pour créer un fil. Les commandes du forum nous induisent parfois en erreur.
Je vais tenter une manipe, on verra si ça marche...
(suspense, suspense - transpire, transpire ...)
Dernière édition par Nessie le Lun 02 Mai 2011, 22:28, édité 2 fois
Nessie
14fiat lux - Lun 02 Mai 2011, 22:19
Well, ça a marché - voici un fil "La bas si j’y suis" ouvert comme par vous, et à partir de votre post.
A vous de voir comment faire : créer un autre message d’ouverture ou bien modifier celui-là, changer, modeler, faites comme vous voulez. Une fois le truc lancé, je virerai mes deux posts et je peux aussi faire des modifs à votre demande.
(mais si vous vous inscrivez dans le forum ça sera peut-être mieux et tout sera surement plus facile pour vous et nous - cela dit, aucun règlement de la loi intergalactique ne vous y oblige)
A vous de voir comment faire : créer un autre message d’ouverture ou bien modifier celui-là, changer, modeler, faites comme vous voulez. Une fois le truc lancé, je virerai mes deux posts et je peux aussi faire des modifs à votre demande.
(mais si vous vous inscrivez dans le forum ça sera peut-être mieux et tout sera surement plus facile pour vous et nous - cela dit, aucun règlement de la loi intergalactique ne vous y oblige)
Courtial
Invité
15Re: France Inter : radio culturelle ? - Mar 03 Mai 2011, 14:21
Ceci m’oblige à avouer une infidélité à FC : je suis un habitué de l’émission de Mermet, Là bas si j’y suis.
Il n’en est hélas question, le plus souvent, qu’à propos des positions politiques caricaturales du taulier.
Ce par quoi on manque l’aspect essentiel - qui mérite plus que l’allusion qu’y a fait Anonyme : c’est la seule émission régulière de reportage, à la radio. Je ne dis pas \ʼʼla meilleure\ʼʼ - jugement de valeur qu’on pourrait discuter - mais \ʼʼla seule\ʼʼ : fait objectif.
Car ce qui se produit sur ce medium, la radio, c’est le renoncement complet à ce qui a fait sa grandeur et ses meilleurs moments : l’abandon complet du reportage. Au profit de quoi ? Soit la radio juke box, c’est-à-dire la radio comme robinet à musique (passionnant...) Ou alors, la radio de studio, auto-centrée et auto-congratulatrice, faite par des \ʼʼétablis\ʼʼ qui ont le cul vissé sur leur fauteuil. Pas prèts à aller voir ailleurs. Où ? Là-bas, si j’y suis.
Des assis et des ici et qui se montrent ma foi fort bien d’être eux-mêmes...(un)Courtial 6 (un)Fny
Il n’en est hélas question, le plus souvent, qu’à propos des positions politiques caricaturales du taulier.
Ce par quoi on manque l’aspect essentiel - qui mérite plus que l’allusion qu’y a fait Anonyme : c’est la seule émission régulière de reportage, à la radio. Je ne dis pas \ʼʼla meilleure\ʼʼ - jugement de valeur qu’on pourrait discuter - mais \ʼʼla seule\ʼʼ : fait objectif.
Car ce qui se produit sur ce medium, la radio, c’est le renoncement complet à ce qui a fait sa grandeur et ses meilleurs moments : l’abandon complet du reportage. Au profit de quoi ? Soit la radio juke box, c’est-à-dire la radio comme robinet à musique (passionnant...) Ou alors, la radio de studio, auto-centrée et auto-congratulatrice, faite par des \ʼʼétablis\ʼʼ qui ont le cul vissé sur leur fauteuil. Pas prèts à aller voir ailleurs. Où ? Là-bas, si j’y suis.
Des assis et des ici et qui se montrent ma foi fort bien d’être eux-mêmes...(un)Courtial 6 (un)Fny
AN\'O\'N
Invité
16Re: France Inter : radio culturelle ? - Jeu 05 Mai 2011, 16:37
Bonjour,
Cet après-midi, j’ai eu la chance d’écouter Là-Bas en (presque) entier mais ce post n’a pas valeur de lancement. Pour présenter, il s’agit d’une émission en deux temps. D’abord un répondeur vox populi soigneusement choisi et pour le coup ayant un \ʼʼléger\ʼʼ penchant pour l’autosatisfaction puis le sujet du jour traité selon une forme très variée :
- Entretien avec une personnalité en général de gauche de la gauche pour présenter un livre (Fred Lordon qu’on a pu écouter avec plaisir hier dans les Matins, Pierre Carles, Serge Halimi et toute la bande du diplo) mais aussi d’enquêteurs (Péan).
- Émissions enregistrées en public (présentation du Monde Diplomatique, les Procès)
- Reportages d’investigations (Les grands ensembles de Charlotte Perry est un bon exemple) se terminant souvent par une provocation finale face à un représentant de la puissance politique.
- Reportages à l’étranger, souvent en séries, plusieurs fois par an.
Cette typologie est toute personnelle mais le plus important est de noter que Mermet fait ce qu’il veut de son heure ajustant le nombre de messages sur le répondeur, choisissant sa forme, créant et rediffusant selon ses désirs (une fois des fictions qu’il avait lu au début des années 90). C’est aussi pour ça qu’elle a un aspect inclassable et indissociable de son producteur.
--
Sujet du jour : Fukushima encore mais très différent du premier (l’avez-vous écouté ?). Il s’agissait de poser littéralement les micros dans une réunion organisée par un maire qui annonçait le départ forcé de la ville. Le sujet repose sur l’émotion de la situation mais s’annonce d’emblée comme pauvre : alors qu’un format micro-trottoir de 15 minutes suffirait, Mermet dispose de 35 minutes mais il faut garder l’unité de la situation sinon le sujet perd son intensité. Alors, on meuble, le répondeur déborde de son cadre habituel, un morceau de musique pour introduire, un second en transition qui sont diffusés en entier (rien à voir avec les extraits musicaux des Papous, fort bien coupés au demeurant, le monteur est talentueux), Mermet intervient plusieurs fois dans le studio pour relancer l’émission difficile à suivre car en japonais doublée en direct, et le doublage étire le temps du reportage.
Pourtant, ce n’est pas grave en y réfléchissant car Mermet est quelque part en lutte dans ce reportage. Pas contre Tepco malgré quelques coups de griffes bien senties qui ne requièrent aucune approbation mais contre le temps médiatique du JT qui compresse les histoires, le flash de 15h et 16h qui l’encadre et évoque au détour d’une phrase les paysans japonais chassés de chez eux. Ce sujet qui peut paraître bien casse-pied au vu de ma présentation précédente cherche à réifier ces mots qui ne veulent pas dire grand chose dans le flux : s’opère ainsi dans Fukushima, annoncée dés le premier épisode, la critique médiatique la plus violente qu’un producteur puisse exercer sous la forme d’art poétique (radiophonique ?).
(je crois que la dernière phrase fait de moi un \ʼʼaventurier de la syntaxe\ʼʼ ©Porte).
À vous(un)AN\ʼO\ʼNyme(un)DM`
Cet après-midi, j’ai eu la chance d’écouter Là-Bas en (presque) entier mais ce post n’a pas valeur de lancement. Pour présenter, il s’agit d’une émission en deux temps. D’abord un répondeur vox populi soigneusement choisi et pour le coup ayant un \ʼʼléger\ʼʼ penchant pour l’autosatisfaction puis le sujet du jour traité selon une forme très variée :
- Entretien avec une personnalité en général de gauche de la gauche pour présenter un livre (Fred Lordon qu’on a pu écouter avec plaisir hier dans les Matins, Pierre Carles, Serge Halimi et toute la bande du diplo) mais aussi d’enquêteurs (Péan).
- Émissions enregistrées en public (présentation du Monde Diplomatique, les Procès)
- Reportages d’investigations (Les grands ensembles de Charlotte Perry est un bon exemple) se terminant souvent par une provocation finale face à un représentant de la puissance politique.
- Reportages à l’étranger, souvent en séries, plusieurs fois par an.
Cette typologie est toute personnelle mais le plus important est de noter que Mermet fait ce qu’il veut de son heure ajustant le nombre de messages sur le répondeur, choisissant sa forme, créant et rediffusant selon ses désirs (une fois des fictions qu’il avait lu au début des années 90). C’est aussi pour ça qu’elle a un aspect inclassable et indissociable de son producteur.
--
Sujet du jour : Fukushima encore mais très différent du premier (l’avez-vous écouté ?). Il s’agissait de poser littéralement les micros dans une réunion organisée par un maire qui annonçait le départ forcé de la ville. Le sujet repose sur l’émotion de la situation mais s’annonce d’emblée comme pauvre : alors qu’un format micro-trottoir de 15 minutes suffirait, Mermet dispose de 35 minutes mais il faut garder l’unité de la situation sinon le sujet perd son intensité. Alors, on meuble, le répondeur déborde de son cadre habituel, un morceau de musique pour introduire, un second en transition qui sont diffusés en entier (rien à voir avec les extraits musicaux des Papous, fort bien coupés au demeurant, le monteur est talentueux), Mermet intervient plusieurs fois dans le studio pour relancer l’émission difficile à suivre car en japonais doublée en direct, et le doublage étire le temps du reportage.
Pourtant, ce n’est pas grave en y réfléchissant car Mermet est quelque part en lutte dans ce reportage. Pas contre Tepco malgré quelques coups de griffes bien senties qui ne requièrent aucune approbation mais contre le temps médiatique du JT qui compresse les histoires, le flash de 15h et 16h qui l’encadre et évoque au détour d’une phrase les paysans japonais chassés de chez eux. Ce sujet qui peut paraître bien casse-pied au vu de ma présentation précédente cherche à réifier ces mots qui ne veulent pas dire grand chose dans le flux : s’opère ainsi dans Fukushima, annoncée dés le premier épisode, la critique médiatique la plus violente qu’un producteur puisse exercer sous la forme d’art poétique (radiophonique ?).
(je crois que la dernière phrase fait de moi un \ʼʼaventurier de la syntaxe\ʼʼ ©Porte).
À vous(un)AN\ʼO\ʼNyme(un)DM`
Âne O\'N
Invité
17Dissection du procès - Sam 14 Mai 2011, 22:04
Mercredi et jeudi, le procès DSK, 2x40 minutes.
Selon ma typologie, cela fait partie de la catégorie \"captage en public\" dans la sous-catégorie \"Procès\" (avec la sous-catégorie \"Diplo\")
Nous sommes loin du reportage dans cette émission mais plus proche de la fiction avec ses répliques préparées à l\'avance ou presque (le fameux, \"vous m\'avez même préparé les questions\") dans le registre gago-tragique, osons le néologisme.
--
Il s\'agit donc de faire le procès de DSK, de le situer à droite de la gauche, à gauche de la droite, au milieu de nulle part (le centre) en invoquant l\'histoire, les anciens camarades (Filoche), les habitués (Lordon), une partie des rhéteurs papouphiles (Gérard Mordillat, Odile Conseil, Frédéric Pagès) et de quelques autres pris à droite à gauche (Philippe Cohen).
--
La construction de l\'émission est donc une succession de chroniques ponctuées par un groupe de musique assez peu connu. La partie technique consiste donc en grande partie à nettoyer les éventuelles coquilles inhérentes à deux heures de direct, à ajuster le micro d\'ambiance (rires) avec celui des intervenants et à renvoyer le son de brouhaha pendant les lancements de début et la désannonce de l\'émission faite en studio.
--
Sur le fond, il convient de saluer le travail de recherche effectué par les intervenants, bien loin des questions automobiles occupant les rédactions de certains médias y compris les plus sérieux, dans le but de décridibiliser le dirigeant socialiste. Dés lors, pourquoi annoncer cette production d\'information sous forme d\'un procès ?
Hommage à un vénérable ancêtre Interien bourré d\'humour (selon la légende), ici on ressent la colère froide transpirant derrière le (splendide) réquisitoire de Gérard Mordillat et même les pitreries comiques de Frédéric Lordon ne parviennent pas à dissimuler ce fait : on est face à une thèse assénée avec force.
Quant à la défense, elle est très faible jusqu\'à un ralliement final que l\'on devine petit à petit.
La forme a cet avantage de pouvoir faire intervenir plusieurs intervenants pour un court instant (5 à 7 minutes) en créant une unité d\'action nécessaire à la cohérence de l\'émission même si ça atténue le message \"tribunal des condamnés d\'avance\".
Je ne vois rien d\'autre à décortiquer sur cette émission. Notons le jour suivant ce portrait mi-autocongratulateur, mi-pessimiste sur le reportage radiophonique en forme d\'édito après les messages.
(un)Âne O\'Nyme(un)Ɓr
Selon ma typologie, cela fait partie de la catégorie \"captage en public\" dans la sous-catégorie \"Procès\" (avec la sous-catégorie \"Diplo\")
Nous sommes loin du reportage dans cette émission mais plus proche de la fiction avec ses répliques préparées à l\'avance ou presque (le fameux, \"vous m\'avez même préparé les questions\") dans le registre gago-tragique, osons le néologisme.
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Il s\'agit donc de faire le procès de DSK, de le situer à droite de la gauche, à gauche de la droite, au milieu de nulle part (le centre) en invoquant l\'histoire, les anciens camarades (Filoche), les habitués (Lordon), une partie des rhéteurs papouphiles (Gérard Mordillat, Odile Conseil, Frédéric Pagès) et de quelques autres pris à droite à gauche (Philippe Cohen).
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La construction de l\'émission est donc une succession de chroniques ponctuées par un groupe de musique assez peu connu. La partie technique consiste donc en grande partie à nettoyer les éventuelles coquilles inhérentes à deux heures de direct, à ajuster le micro d\'ambiance (rires) avec celui des intervenants et à renvoyer le son de brouhaha pendant les lancements de début et la désannonce de l\'émission faite en studio.
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Sur le fond, il convient de saluer le travail de recherche effectué par les intervenants, bien loin des questions automobiles occupant les rédactions de certains médias y compris les plus sérieux, dans le but de décridibiliser le dirigeant socialiste. Dés lors, pourquoi annoncer cette production d\'information sous forme d\'un procès ?
Hommage à un vénérable ancêtre Interien bourré d\'humour (selon la légende), ici on ressent la colère froide transpirant derrière le (splendide) réquisitoire de Gérard Mordillat et même les pitreries comiques de Frédéric Lordon ne parviennent pas à dissimuler ce fait : on est face à une thèse assénée avec force.
Quant à la défense, elle est très faible jusqu\'à un ralliement final que l\'on devine petit à petit.
La forme a cet avantage de pouvoir faire intervenir plusieurs intervenants pour un court instant (5 à 7 minutes) en créant une unité d\'action nécessaire à la cohérence de l\'émission même si ça atténue le message \"tribunal des condamnés d\'avance\".
Je ne vois rien d\'autre à décortiquer sur cette émission. Notons le jour suivant ce portrait mi-autocongratulateur, mi-pessimiste sur le reportage radiophonique en forme d\'édito après les messages.
(un)Âne O\'Nyme(un)Ɓr
AN\'O\'N
Invité
18Je ne suis pas du SPAM - Sam 14 Mai 2011, 22:05
Mercredi et jeudi, le procès DSK, 2x40 minutes.
Selon ma typologie, cela fait partie de la catégorie \"captage en public\" dans la sous-catégorie \"Procès\" (avec la sous-catégorie \"Diplo\")
Nous sommes loin du reportage dans cette émission mais plus proche de la fiction avec ses répliques préparées à l\'avance ou presque (le fameux, \"vous m\'avez même préparé les questions\") dans le registre gago-tragique, osons le néologisme.
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Il s\'agit donc de faire le procès de DSK, de le situer à droite de la gauche, à gauche de la droite, au milieu de nulle part (le centre) en invoquant l\'histoire, les anciens camarades (Filoche), les habitués (Lordon), une partie des rhéteurs papouphiles (Gérard Mordillat, Odile Conseil, Frédéric Pagès) et de quelques autres pris à droite à gauche (Philippe Cohen).
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La construction de l\'émission est donc une succession de chroniques ponctuées par un groupe de musique assez peu connu. La partie technique consiste donc en grande partie à nettoyer les éventuelles coquilles inhérentes à deux heures de direct, à ajuster le micro d\'ambiance (rires) avec celui des intervenants et à renvoyer le son de brouhaha pendant les lancements de début et la désannonce de l\'émission faite en studio.
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Sur le fond, il convient de saluer le travail de recherche effectué par les intervenants, bien loin des questions automobiles occupant les rédactions de certains médias y compris les plus sérieux, dans le but de décridibiliser le dirigeant socialiste. Dés lors, pourquoi annoncer cette production d\'information sous forme d\'un procès ?
Hommage à un vénérable ancêtre Interien bourré d\'humour (selon la légende), ici on ressent la colère froide transpirant derrière le (splendide) réquisitoire de Gérard Mordillat et même les pitreries comiques de Frédéric Lordon ne parviennent pas à dissimuler ce fait : on est face à une thèse assénée avec force.
Quant à la défense, elle est très faible jusqu\'à un ralliement final que l\'on devine petit à petit.
La forme a cet avantage de pouvoir faire intervenir plusieurs intervenants pour un court instant (5 à 7 minutes) en créant une unité d\'action nécessaire à la cohérence de l\'émission même si ça atténue le message \"tribunal des condamnés d\'avance\".
Je ne vois rien d\'autre à décortiquer sur cette émission. Notons le jour suivant ce portrait mi-autocongratulateur, mi-pessimiste sur le reportage radiophonique en forme d\'édito après les messages.
(un)AN\'O\'Nyme(un)DM`
Selon ma typologie, cela fait partie de la catégorie \"captage en public\" dans la sous-catégorie \"Procès\" (avec la sous-catégorie \"Diplo\")
Nous sommes loin du reportage dans cette émission mais plus proche de la fiction avec ses répliques préparées à l\'avance ou presque (le fameux, \"vous m\'avez même préparé les questions\") dans le registre gago-tragique, osons le néologisme.
--
Il s\'agit donc de faire le procès de DSK, de le situer à droite de la gauche, à gauche de la droite, au milieu de nulle part (le centre) en invoquant l\'histoire, les anciens camarades (Filoche), les habitués (Lordon), une partie des rhéteurs papouphiles (Gérard Mordillat, Odile Conseil, Frédéric Pagès) et de quelques autres pris à droite à gauche (Philippe Cohen).
--
La construction de l\'émission est donc une succession de chroniques ponctuées par un groupe de musique assez peu connu. La partie technique consiste donc en grande partie à nettoyer les éventuelles coquilles inhérentes à deux heures de direct, à ajuster le micro d\'ambiance (rires) avec celui des intervenants et à renvoyer le son de brouhaha pendant les lancements de début et la désannonce de l\'émission faite en studio.
--
Sur le fond, il convient de saluer le travail de recherche effectué par les intervenants, bien loin des questions automobiles occupant les rédactions de certains médias y compris les plus sérieux, dans le but de décridibiliser le dirigeant socialiste. Dés lors, pourquoi annoncer cette production d\'information sous forme d\'un procès ?
Hommage à un vénérable ancêtre Interien bourré d\'humour (selon la légende), ici on ressent la colère froide transpirant derrière le (splendide) réquisitoire de Gérard Mordillat et même les pitreries comiques de Frédéric Lordon ne parviennent pas à dissimuler ce fait : on est face à une thèse assénée avec force.
Quant à la défense, elle est très faible jusqu\'à un ralliement final que l\'on devine petit à petit.
La forme a cet avantage de pouvoir faire intervenir plusieurs intervenants pour un court instant (5 à 7 minutes) en créant une unité d\'action nécessaire à la cohérence de l\'émission même si ça atténue le message \"tribunal des condamnés d\'avance\".
Je ne vois rien d\'autre à décortiquer sur cette émission. Notons le jour suivant ce portrait mi-autocongratulateur, mi-pessimiste sur le reportage radiophonique en forme d\'édito après les messages.
(un)AN\'O\'Nyme(un)DM`
An'O'Nym
Invité
19France Inter : radio culturelle ? - Lun 05 Déc 2011, 11:29
Au cours de la conférence de rentrée au mois de septembre, nous avons brièvement évoqué la "franceculturisation" de France Inter, ou du moins l'atténuation de la différence entre les deux stations.
Ce fil, aura donc pour but de relever et éventuellement de critiquer ce qui se fait de culturel sur France Inter. J'ouvre la discussion avec une excellente émission appelée Nous Autres et proposée par Zoé Varier. La forme est à mi-chemin entre le documentaire et l'entretien. L'émission de la semaine a pour titre "Entre terre et littérature - Rencontre avec Jon Kalman Stefansson" est constituée d'une promenade en Islande guidée par l'écrivain et les descriptions de Zoé Varier dont une des biographies que l'on trouve sur Internet nous apprend qu'elle est issue de "l'école Mermet". Sauf que à la différence du maître, le côté "idéologue" parfois agaçant n'est pas du tout présent.
Je regrette le côté parfois feuilletonesque de la dame mais quel travail...
Lien: http://www.franceinter.fr/emission-nous-autres-islande-1ere-partie-entre-terre-et-litterature-rencontre-avec-jon-kalman-stefan
(je n'ai pas tenté l'adaptation vers le player interne au forum).
Ce fil, aura donc pour but de relever et éventuellement de critiquer ce qui se fait de culturel sur France Inter. J'ouvre la discussion avec une excellente émission appelée Nous Autres et proposée par Zoé Varier. La forme est à mi-chemin entre le documentaire et l'entretien. L'émission de la semaine a pour titre "Entre terre et littérature - Rencontre avec Jon Kalman Stefansson" est constituée d'une promenade en Islande guidée par l'écrivain et les descriptions de Zoé Varier dont une des biographies que l'on trouve sur Internet nous apprend qu'elle est issue de "l'école Mermet". Sauf que à la différence du maître, le côté "idéologue" parfois agaçant n'est pas du tout présent.
Je regrette le côté parfois feuilletonesque de la dame mais quel travail...
Lien: http://www.franceinter.fr/emission-nous-autres-islande-1ere-partie-entre-terre-et-litterature-rencontre-avec-jon-kalman-stefan
(je n'ai pas tenté l'adaptation vers le player interne au forum).
Frédéric / masterkey
Admin
20Re: France Inter : radio culturelle ? - Lun 05 Déc 2011, 11:54
Effectivement, les sites de France Culture et France Inter sont trop différents (de peu) pour que le bouton "Extrait France Culture" ne parvienne à trouver l'adresse des fichiers d'émissions de France Inter à partir du contenu d'une page d'émission.
Si le besoin s'en fait sentir, j'ajouterai cette fonction, ça ne demandera pas beaucoup d'adaptation.
En attendant, voilà l'émission : [son mp3="http://download.od.tv-radio.com/france_inter/sites/default/files/sons/2011/12/s48/NET_b78d749f-de71-42c5-8bc8-15b5c420434c.mp3" debut="00:00" fin="46:37"]
Si le besoin s'en fait sentir, j'ajouterai cette fonction, ça ne demandera pas beaucoup d'adaptation.
En attendant, voilà l'émission : [son mp3="http://download.od.tv-radio.com/france_inter/sites/default/files/sons/2011/12/s48/NET_b78d749f-de71-42c5-8bc8-15b5c420434c.mp3" debut="00:00" fin="46:37"]
Yann Sancatorze
21Re: France Inter : radio culturelle ? - Mar 06 Déc 2011, 20:54
Ce fil manquait au forum, car il est vrai que France Culture fait parfois la promotion involontaire des autres stations du groupe, avec le schéma classique "quelle daube voyons voir ce qu'il y ailleurs". Je n'ai jamais autant écouté France Musique que cette année, et Open Jazz, avec Alex Dutilh, à 18h, est une bon échappatoire à l'heure où FC répète et redécrypte les derniers titres d'info.
http://sites.radiofrance.fr/francemusique/em/open-jazz/emission.php?e_id=65000050
Côté France Inter, on peut aussi échapper à la tranche 18h-19h de France Culture le samedi (journal + pénible magazine de la rédaction) avec "Ca peut pas faire de mal". Le titre est horrible, mais très mode (Pas la Peine de crier etc.) et dessert l'ambition de cette émission qui peut appartenir à cette franceculturisation de France Inter : de la littérature, des lectures de texte, et pas des moindres (Echenoz, Musil, Shakespeare, romanciers nordiques etc.) :
http://www.franceinter.fr/emission-ca-peut-pas-faire-de-mal-0
http://sites.radiofrance.fr/francemusique/em/open-jazz/emission.php?e_id=65000050
Côté France Inter, on peut aussi échapper à la tranche 18h-19h de France Culture le samedi (journal + pénible magazine de la rédaction) avec "Ca peut pas faire de mal". Le titre est horrible, mais très mode (Pas la Peine de crier etc.) et dessert l'ambition de cette émission qui peut appartenir à cette franceculturisation de France Inter : de la littérature, des lectures de texte, et pas des moindres (Echenoz, Musil, Shakespeare, romanciers nordiques etc.) :
http://www.franceinter.fr/emission-ca-peut-pas-faire-de-mal-0
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