J'ai sept ans et j'ai une question : si on n'a pas découvert une chose comment on sait qu'elle existe ?
Science publique Peut-on limiter l’extinction des espèces? le 18 septembre 2015 :
« Environ 8,7 millions d’espèces vivantes peuplent la Terre, selon une étude publiée en 2011 dans la revue PLoS Biology par le chercheur canadien Camilo Mora et son équipe. Sur ces 8,7 millions d’espèces, 6,5 millions vivent sur la terre ferme et 2,2 millions en milieu aquatique. Et seulement 1,23 million d’espèces ont aujourd’hui été découverte [sic], soit environ 14% du total. Autrement dit, 86% des espèces vivantes nous restent encore inconnues. »
L'article du Monde du 23 août 2011 : « Notre planète compte environ 8,7 millions d'espèces vivantes, dont 6,5 millions évoluent sur la terre ferme et 2,2 millions en milieu aquatique, selon l'estimation la plus précise jamais effectuée et publiée mardi 23 août aux Etats-Unis. Seules 1,23 million (ou 14,1 % du total) d'entre elles ont été jusqu'à présent découvertes, décrites et cataloguées, précisent les chercheurs du Census of Marine Life ("recensement de la vie marine"), auteurs de ces travaux parus dans la revue scientifique américaine PLoS Biology. »
PLOS Biology August 23, 2011 How Many Species Are There on Earth and in the Ocean? :
"Abstract
The diversity of life is one of the most striking aspects of our planet; hence knowing how many species inhabit Earth is among the most fundamental questions in science. Yet the answer to this question remains enigmatic, as efforts to sample the world's biodiversity to date have been limited and thus have precluded direct quantification of global species richness, and because indirect estimates rely on assumptions that have proven highly controversial. Here we show that the higher taxonomic classification of species (i.e., the assignment of species to phylum, class, order, family, and genus) follows a consistent and predictable pattern from which the total number of species in a taxonomic group can be estimated. This approach was validated against well-known taxa, and when applied to all domains of life, it predicts ~8.7 million (±1.3 million SE) eukaryotic species globally, of which ~2.2 million (±0.18 million SE) are marine. In spite of 250 years of taxonomic classification and over 1.2 million species already catalogued in a central database, our results suggest that some 86% of existing species on Earth and 91% of species in the ocean still await description. Renewed interest in further exploration and taxonomy is required if this significant gap in our knowledge of life on Earth is to be closed."
L'étude suggère des estimations chiffrées à partir d'inductions tirées d'une approche statistique sur la taxonomie. Y a-t-il eu d'autres études sur le sujet que celle de la petite équipe de chercheurs en écologie marine de l'Université de Hawai ?
Camilo Mora n'est pas exactement un chercheur qui se caractérise par une excessive circonspection. Il annonce « La peste à venir » dans un article de 2013 intitulé The coming plague où le réchauffement des eaux de mer et l'augmentation de la température sur Terre mettraient le monde sens dessus dessous à partir de 2020.
Il se trouve que l'émission scientifique (véritablement scientifique, pas comme celle portant ce nom à France Culture) de SWR 2, Campus du 12 septembre dernier met en garde contre les voyants prétentieux et leurs modélisations informatiques et suggère d'exercer une saine méfiance à leur encontre *. En effet une analyse récente montre que l'absorption de gaz carbonique par l'Océan austral subit d'importantes variations naturelles, ce qui étonne jusqu'aux spécialistes.
On est loin, dans l'émission scientifique allemande, de la question « l’homme fera-t-il partie des survivants ? ».
* Man muss also kein Klimaskeptiker sein, keiner der den Treibhauseffekt generell in Frage stellt, wenn man sich gegenüber den Möchtegern-Hellsehern und ihren Modellrechnungen ein gesundes Misstrauen bewahrt.
Science publique Peut-on limiter l’extinction des espèces? le 18 septembre 2015 :
« Environ 8,7 millions d’espèces vivantes peuplent la Terre, selon une étude publiée en 2011 dans la revue PLoS Biology par le chercheur canadien Camilo Mora et son équipe. Sur ces 8,7 millions d’espèces, 6,5 millions vivent sur la terre ferme et 2,2 millions en milieu aquatique. Et seulement 1,23 million d’espèces ont aujourd’hui été découverte [sic], soit environ 14% du total. Autrement dit, 86% des espèces vivantes nous restent encore inconnues. »
L'article du Monde du 23 août 2011 : « Notre planète compte environ 8,7 millions d'espèces vivantes, dont 6,5 millions évoluent sur la terre ferme et 2,2 millions en milieu aquatique, selon l'estimation la plus précise jamais effectuée et publiée mardi 23 août aux Etats-Unis. Seules 1,23 million (ou 14,1 % du total) d'entre elles ont été jusqu'à présent découvertes, décrites et cataloguées, précisent les chercheurs du Census of Marine Life ("recensement de la vie marine"), auteurs de ces travaux parus dans la revue scientifique américaine PLoS Biology. »
PLOS Biology August 23, 2011 How Many Species Are There on Earth and in the Ocean? :
"Abstract
The diversity of life is one of the most striking aspects of our planet; hence knowing how many species inhabit Earth is among the most fundamental questions in science. Yet the answer to this question remains enigmatic, as efforts to sample the world's biodiversity to date have been limited and thus have precluded direct quantification of global species richness, and because indirect estimates rely on assumptions that have proven highly controversial. Here we show that the higher taxonomic classification of species (i.e., the assignment of species to phylum, class, order, family, and genus) follows a consistent and predictable pattern from which the total number of species in a taxonomic group can be estimated. This approach was validated against well-known taxa, and when applied to all domains of life, it predicts ~8.7 million (±1.3 million SE) eukaryotic species globally, of which ~2.2 million (±0.18 million SE) are marine. In spite of 250 years of taxonomic classification and over 1.2 million species already catalogued in a central database, our results suggest that some 86% of existing species on Earth and 91% of species in the ocean still await description. Renewed interest in further exploration and taxonomy is required if this significant gap in our knowledge of life on Earth is to be closed."
L'étude suggère des estimations chiffrées à partir d'inductions tirées d'une approche statistique sur la taxonomie. Y a-t-il eu d'autres études sur le sujet que celle de la petite équipe de chercheurs en écologie marine de l'Université de Hawai ?
Camilo Mora n'est pas exactement un chercheur qui se caractérise par une excessive circonspection. Il annonce « La peste à venir » dans un article de 2013 intitulé The coming plague où le réchauffement des eaux de mer et l'augmentation de la température sur Terre mettraient le monde sens dessus dessous à partir de 2020.
Il se trouve que l'émission scientifique (véritablement scientifique, pas comme celle portant ce nom à France Culture) de SWR 2, Campus du 12 septembre dernier met en garde contre les voyants prétentieux et leurs modélisations informatiques et suggère d'exercer une saine méfiance à leur encontre *. En effet une analyse récente montre que l'absorption de gaz carbonique par l'Océan austral subit d'importantes variations naturelles, ce qui étonne jusqu'aux spécialistes.
On est loin, dans l'émission scientifique allemande, de la question « l’homme fera-t-il partie des survivants ? ».
* Man muss also kein Klimaskeptiker sein, keiner der den Treibhauseffekt generell in Frage stellt, wenn man sich gegenüber den Möchtegern-Hellsehern und ihren Modellrechnungen ein gesundes Misstrauen bewahrt.