Forumactif

Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

france culturelongpont demainGoogle

Le forum des auditeurs critiques de France Culture

 

Le Deal du moment :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
Voir le deal
35 €

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Aller à la page : Précédent  1, 2, 3

Accueil / France Culture

Science publique    Page 3 sur 3

Bas de page ↓   

Philaunet 


Admin

21
Répondre en citant  
Un peu vite en besogne (pour les besoins de la cause alarmiste) - Dim 20 Sep 2015, 00:07

J'ai sept ans et j'ai une question : si on n'a pas découvert une chose comment on sait qu'elle existe ?

Science publique Peut-on limiter l’extinction des espèces? le 18 septembre 2015 :

« Environ 8,7 millions d’espèces vivantes peuplent la Terre, selon une étude publiée en 2011 dans la revue PLoS Biology par le chercheur canadien Camilo Mora et son équipe. Sur ces 8,7 millions d’espèces, 6,5 millions vivent sur la terre ferme et 2,2 millions en milieu aquatique. Et seulement 1,23 million d’espèces ont aujourd’hui été découverte [sic], soit environ 14% du total. Autrement dit, 86% des espèces vivantes nous restent encore inconnues.  »

L'article du Monde du 23 août 2011 : « Notre planète compte environ 8,7 millions d'espèces vivantes, dont 6,5 millions évoluent sur la terre ferme et 2,2 millions en milieu aquatique, selon l'estimation la plus précise jamais effectuée et publiée mardi 23 août aux Etats-Unis. Seules 1,23 million (ou 14,1 % du total) d'entre elles ont été jusqu'à présent découvertes, décrites et cataloguées, précisent les chercheurs du Census of Marine Life ("recensement de la vie marine"), auteurs de ces travaux parus dans la revue scientifique américaine PLoS Biology. »

PLOS Biology  August 23, 2011 How Many Species Are There on Earth and in the Ocean? :

"Abstract

The diversity of life is one of the most striking aspects of our planet; hence knowing how many species inhabit Earth is among the most fundamental questions in science. Yet the answer to this question remains enigmatic, as efforts to sample the world's biodiversity to date have been limited and thus have precluded direct quantification of global species richness, and because indirect estimates rely on assumptions that have proven highly controversial. Here we show that the higher taxonomic classification of species (i.e., the assignment of species to phylum, class, order, family, and genus) follows a consistent and predictable pattern from which the total number of species in a taxonomic group can be estimated. This approach was validated against well-known taxa, and when applied to all domains of life, it predicts ~8.7 million (±1.3 million SE) eukaryotic species globally, of which ~2.2 million (±0.18 million SE) are marine. In spite of 250 years of taxonomic classification and over 1.2 million species already catalogued in a central database, our results suggest that some 86% of existing species on Earth and 91% of species in the ocean still await description. Renewed interest in further exploration and taxonomy is required if this significant gap in our knowledge of life on Earth is to be closed
."

L'étude suggère des estimations chiffrées à partir d'inductions tirées d'une approche statistique sur la taxonomie. Y a-t-il eu d'autres études sur le sujet que celle de la petite équipe de chercheurs en écologie marine de l'Université de Hawai ?

Camilo Mora n'est pas exactement un chercheur qui se caractérise par une excessive circonspection. Il annonce « La peste à venir » dans un article de 2013 intitulé The coming plague où le réchauffement des eaux de mer et l'augmentation de la température sur Terre mettraient le monde sens dessus dessous à partir de 2020.

Il se trouve que l'émission scientifique (véritablement scientifique, pas comme celle portant ce nom à France Culture) de SWR 2, Campus du 12 septembre dernier met en garde contre les voyants prétentieux et leurs modélisations informatiques et suggère d'exercer une saine méfiance à leur encontre *. En effet une analyse récente montre que l'absorption de gaz carbonique par l'Océan austral subit d'importantes variations naturelles, ce qui étonne jusqu'aux spécialistes.

On est loin, dans l'émission scientifique allemande, de la question  «  l’homme fera-t-il partie des survivants ? ».

* Man muss also kein Klimaskeptiker sein, keiner der den Treibhauseffekt generell in Frage stellt, wenn man sich gegenüber den Möchtegern-Hellsehern und ihren Modellrechnungen ein gesundes Misstrauen bewahrt.

Altian 


22
Répondre en citant  
Nucléaire : Le vrai faux débat des vrais faux culs - Sam 24 Oct 2015, 19:49

Autour du dernier rapport de l'Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), qui expose avec précision la possibilité d'être dans 30 ans à 100 % d'énergie électrique renouvelable en France (donc sans nucléaire, qui produit actuellement 77 % de l'électricité.

. Déférence et large place à la parole de Valerie Faudon, déléguée générale de la Société Française d’Energie Nucléaire.
. Esquive soigneuse des questions gênantes sur la fermeture de Fessenheim, sur le choix du nucléaire, etc.
. Auto-censure de chacun des intervenants et auto-recentrage du discours comme "technique", avec invocation de la part du directeur de l'Ademe de ses "missions", comme pour s'excuser auprès du lobby nucléaire d'avoir produit un tel rapport...

On sent bien, et seule Valérie Faudon le mentionne bien que non explicitement, que tout tourne autour de l'emploi et du profit :

. 300.000 emploi en France, et prêt d'un million de gens donc qui en dépendent financièrement... (et nombre d'emplois précaires, et de maladies professionnelles mises parfois 'en confidentialité')

. Une centralisation des profits qui ne serait plus possible avec l'éolien (plusieurs parc privés) ou le solaire (privé individuel en majorité).


Au final vient tout de même la question nécessaire, inévitable, que pose enfin Alberganti : Mais comment va-t-on vers moins de nucléaire sans fermer aucune centrale (puisque tout le monde s'accorde même en soumission à Valérie Faudon à ne pas fermer Fessenheim finalement !) :

Gène, embarras à rire ou à pleurer, confusion, silences, explications oiseuses, refus de parler sous prétexte de devoir de réserve, discours économique (économisciste) complaisant pour le nucléaire et l'importance de "ne pas aller trop vite, de garder ce qui fonctionne (sous-entendu les emplois)"...

Aucune réponse donc ! générique de fin !

On a donc une agence gouvernementale qui montre qu'on peut arriver à 100 % d'énergie électrique renouvelable et la démonstration magistrale de l'impuissance face au lobby nucléaire (y compris d'un millions de citoyens qui en dépendent donc). BELLE DEMONSTRATION ! Au moins France Culture sert à ça !

Nous pouvons même entendre chez La déléguée du nucléaire qu'il faudra aller vers plus de nucléaire (plus propre que les énergies fossiles jocolor rendeer ) pour devenir le fournisseur des autres pays !!!!!! Siffle (ainsi plus d'emplois encore en dépendront et favoriseront son essort)
La France se spécialiserait donc économique (dans une dynamique ricardienne désuète et idiote) dans la couverture de centrale nucléaire sur son sol pour être la poubelle à déchet et le territoire de tous les risques pour l'Europe (voire plus).


La démocratie ? La rationalité ? La science ? Où ça ? Quand ça ?

Philaunet 

Philaunet
Admin

23
Répondre en citant  
« On est tous concernés » - Mar 31 Mai 2016, 23:14

Tentative d'écoute d'un numéro de Science publique de Michel Alberganti : Comment vivre avec un trouble psychique ?

Quatre invités* pour un débat qui dès le départ tourne autour de la stigmatisation des "malades psychiques". Qui tourne, parce qu'après vingt minutes environ, soit un tiers de l'émission, on n'a encore rien entendu de concret. Une émission en direct où comme dans la plupart des débats de France Culture, le délayage à l'extrême est la règle. On se croirait sur France Inter dans une émission de conseil médical, avec témoignage de patiente. Quel gaspillage de ressources, et surtout quelles occasions manquées, que tous ces débats sans contours et sans objectif (à part lutter contre la stigmatisation) !

J'ai coupé après ceci : [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/14312-15.04.2016-ITEMA_20962151-1.mp3" debut="14:04" fin="17:21"]

* Aude Caria : Psychologue clinicienne, directrice du Psycom (organisme public d'information, de communication et de lutte contre la stigmatisation en santé mentale).
Virginie Lacombe : Muséographe , chef de projet à la Cité des sciences et de l’industrie
Marie-Aude Morterol : Patiente, atteinte de troubles bipolaires depuis l’âge de 25 ans.
Antoine Pelissolo : psychiatre

Nessie 

Nessie

24
Répondre en citant  
Michel Alberganti et le niveau zéro - Mer 01 Juin 2016, 13:58

Je me souviens de ce numéro, un de ceux qui peuvent m'accrocher par leur titre... et perdre mon écoute après quelques minutes. Rien de tel pour faire lâcher l'auditeur intéressé, que cette façon de surtout ne pas définir le sujet, et de le traiter sans rigueur, sans distinction, à l'exemple de ce qu'on entend dans l'extrait ci-dessus qui se conclut par "On est tous dedans". Voila comme un sujet se trouve mal traité : on trouve dans la même phrase ou dans le même argument, pêle-mêle les maladies réelles je veux dire d'origine biologique ou péri-génétique, les difficultés à vivre (plutôt morales ou philosophiques que psychiatriques), les dysfonctionnements d'ordre psychiatriques au sens strict du terme. Quoi de commun à tout ça ? En fait, quasiment rien.

C'est tout de même étonnant qu'un homme mûr comme l'est Alberganti se montre incapable de cadrer une telle émission : lui-même n'a donc jamais été saisi -même par surprise- le temps d'une pause par exemple, par un accès d'introspection ? Est-il entièrement ignare du vocabulaire de base de la psychiatrie et de la psychanalyse, pourtant maintenant diffusés dans le langage courant ? Est-il incapable de faire la différence entre les états de l'humeur, les troubles graves de la perception (par exemple les hallucinations), les dysfonctionnements de la représentation ? Avec l'âge et l'expérience qu'il a, une heure passée à explorer un Abrégé ou même seulement un glossaire de psychiatrie aurait permis à Alberganti d'éviter un tel piège. Au lieu de quoi  il enchaine les questions aux uns et aux autres qui répondent donc sur un peu tout ou seulement sur leur spécialité, mais malgré le plan choisi (j'ai oublié quel il était) la confusion règne. D'une certaine façon, un tel exemple de foutoir intellectuel avoisine le délire...


_________________
A l'intention de ceux qui prennent mon pseudonyme pour un bouclier : mon identité n'est ni affichée ni dissimulée.
Pour la trouver il suffit de suivre le fil de mon profil.

Contenu sponsorisé 


25
Répondre en citant  
Re: Science publique -

Science publique     Page 3 sur 3

Haut de page ↑   

Aller à la page : Précédent  1, 2, 3

Accueil / France Culture

Permission de ce forum:
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum