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Politique de communication de France Culture Page 3 sur 3
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23Le Grand Mamamouchi, le crack de la promo - Ven 25 Sep 2020, 19:20
Comment faire parler de son produit, en l’occurrence une station de radio culturelllle, sans que ça coûte un rond ?
La direction agitée ne crache jamais sur les bonnes leçons de marketing du capitalisme le plus sauvage.
Un p’tit partenariat avec la bonne vieille télévision des familles. Une p’tite incruste dans une émission littéraire au long court, « 1 livre 1 jour ». La direction agitée sans cesse pour que la pulpe diffuse sa saveur de toute part et d’autre, fait jouer ses bonnes vieilles relations, puisqu’elle fut coproductrice et rédactrice en chef de cette pastille littéraire et néanmoins télévisuelle.
Donc, masquons cette pub dans un partenariat sacrément balaise parce qu’il consiste à laisser la main de la pastille Valda et néanmoins télévisuelle à Arnaud Laporte, le Grand Mamamouchi de la promo en mode carpette avec options cire pompes et léchage de bottes, cette dernière option étant activée lorsque le stock de cirage a été trop vite vidé, ce qui arrive souvent.
« Arnaud Laporte choisit "Sous le ciel vide" pour "1 livre, 1 jour" »
C’est de l’info de première. La star pour salon de tapis a choisi. Merveilleux, buvons ce conseil mamamouchien.
« Sous le ciel vide de Raphaël Nizan fait surgir du bitume parisien le récit poignant d’une descente aux enfers. C'est l'ouvrage que le producteur de "Affaires Culturelles" a choisi pour cet épisode d'"1 livre, 1 jour" associant France Culture à France Télévisions. A regarder en replay. »
Si vous voulez vous faire une soirée à regarder une pastille Vichy d’une minute, précipitez-vous sur le replay de folie. Grâce au replay, vous pouvez le voir 100 fois, ça remplit votre soirée.
Alors premier coup de bol, le livre vient de sortir, c’est tout frais pondu de la semaine.
Second coup de bol, le contenu déchire sa race.
D’ailleurs, il déchire tellement que le Big Mamamouche, en fidèle carpette à sa mémère, n’a pas pu pondre une ligne originale à son sujet. Il s’est servi à la source, soit sur le site de l’éditeur.
Présentation du livre sur le site de France Tructrure
Présentation sur le site de l’éditeur
Une présentation qui donne une forte envie de lire, mais autre chose.
Bon alors la question que tout le monde se pose, à l’exception peut-être de l’ensemble de l’humanité, c’est « Pourquoi avoir choisi Sous le ciel vide, de Raphaël Nizan ? »
Là le Mamamouche va devoir caser un paragraphe authentiquement personnel.
Mais c'est ne pas connaître la tactique de la carpette du Grand Mamame : on prend la présentation de l'éditeur, et on remixe le tout.
Mamame re-résume la quatrième de couv’, ce qui nous donne
« Une vie faite d’amour de la littérature, citant aussi bien Burroughs que Bolano, de squats et de désirs, d’extase devant le tableau de Delacroix, “La lutte avec l’ange”, dans l’église Saint-Sulpice, mais aussi de prostitution dans des lieux glauques, pour pouvoir acheter de la coke ou des ecstas, c'est ce qui fait les jours et les nuits des deux héros de ce roman.
Bien sûr, il s’agit d’un texte politique, dans lequel le nihilisme des jeunes gens se poursuit dans l’écriture au présent du narrateur, 30 ans après les faits qu’il relate, mais dans un monde qui n’a cessé de montrer que le pire était non seulement possible, mais souvent probable.»
En plus, les mots clés de la Ligne Générale sont casés, Mamame cire tout le monde, il n'oublie personne, même sa direction agitée (remember the pulpe): « politique » (bien sûr, c’est une évidence), « nihilisme », « le pire (…) souvent probable » (autant dire que le pire est sûr).
« Il s'agit là d'un récit très puissant, porté par des phrases tout en méandres, souvent très longues, éminemment poétiques, comme si les images qui s’entrechoquent dans les descriptions, que ce soit des lieux ou des êtres, s’arrachaient à la page pour engouffrer le lecteur au coeur du récit. Il y a quelque chose d'hypnotique, de l’ordre de la mélopée, dans la phrase de Raphaël Nizan, et il est très rare d’atteindre ainsi, par la langue, un état de pensée qui reste toujours à vif. »
Puissant, forcément puissant, le contraire eût été probablement improbable.
Alors le coup des phrases en méandres, c’est du tout cuit, puisque sur le site de l’éditeur, on trouve : « Porté par une langue singulière dont les méandres hypnotisent le lecteur et l’emportent pour lui faire saisir au cœur la réalité d’une époque, ce roman fait surgir du bitume parisien le récit poignant d’une descente aux enfers. »
La langue est forcément singulière, la pensée à vif, et le récit poignant.
Les méandres qui suivent, pris sur le site de l’éditeur, donnent une grosse envie de lire, mais autre chose.
Mamam’ termine par une présentation de l'auteur sans intérêt et bourrée de clichés :
Alors que l’éditeur, lui, a de bien meilleures infos :
C’est de la grande opération promo. Le marketing à son plus haut niveau. La télé promotionne la radio cuuuulturel en passant les plats du Mamamouchi qui nous balance du copier/coller de quatre de couv'. Le livre ? On s’en tape, on a parlé de France Tuture à la télé ! On a aussi parlé aux vieux ! Ils vont adorer !
La direction agitée ne crache jamais sur les bonnes leçons de marketing du capitalisme le plus sauvage.
Un p’tit partenariat avec la bonne vieille télévision des familles. Une p’tite incruste dans une émission littéraire au long court, « 1 livre 1 jour ». La direction agitée sans cesse pour que la pulpe diffuse sa saveur de toute part et d’autre, fait jouer ses bonnes vieilles relations, puisqu’elle fut coproductrice et rédactrice en chef de cette pastille littéraire et néanmoins télévisuelle.
Donc, masquons cette pub dans un partenariat sacrément balaise parce qu’il consiste à laisser la main de la pastille Valda et néanmoins télévisuelle à Arnaud Laporte, le Grand Mamamouchi de la promo en mode carpette avec options cire pompes et léchage de bottes, cette dernière option étant activée lorsque le stock de cirage a été trop vite vidé, ce qui arrive souvent.
« Arnaud Laporte choisit "Sous le ciel vide" pour "1 livre, 1 jour" »
C’est de l’info de première. La star pour salon de tapis a choisi. Merveilleux, buvons ce conseil mamamouchien.
« Sous le ciel vide de Raphaël Nizan fait surgir du bitume parisien le récit poignant d’une descente aux enfers. C'est l'ouvrage que le producteur de "Affaires Culturelles" a choisi pour cet épisode d'"1 livre, 1 jour" associant France Culture à France Télévisions. A regarder en replay. »
Si vous voulez vous faire une soirée à regarder une pastille Vichy d’une minute, précipitez-vous sur le replay de folie. Grâce au replay, vous pouvez le voir 100 fois, ça remplit votre soirée.
Alors premier coup de bol, le livre vient de sortir, c’est tout frais pondu de la semaine.
Second coup de bol, le contenu déchire sa race.
D’ailleurs, il déchire tellement que le Big Mamamouche, en fidèle carpette à sa mémère, n’a pas pu pondre une ligne originale à son sujet. Il s’est servi à la source, soit sur le site de l’éditeur.
Présentation du livre sur le site de France Tructrure
Présentation sur le site de l’éditeur
Une présentation qui donne une forte envie de lire, mais autre chose.
Bon alors la question que tout le monde se pose, à l’exception peut-être de l’ensemble de l’humanité, c’est « Pourquoi avoir choisi Sous le ciel vide, de Raphaël Nizan ? »
Là le Mamamouche va devoir caser un paragraphe authentiquement personnel.
Mais c'est ne pas connaître la tactique de la carpette du Grand Mamame : on prend la présentation de l'éditeur, et on remixe le tout.
Mamame re-résume la quatrième de couv’, ce qui nous donne
« Une vie faite d’amour de la littérature, citant aussi bien Burroughs que Bolano, de squats et de désirs, d’extase devant le tableau de Delacroix, “La lutte avec l’ange”, dans l’église Saint-Sulpice, mais aussi de prostitution dans des lieux glauques, pour pouvoir acheter de la coke ou des ecstas, c'est ce qui fait les jours et les nuits des deux héros de ce roman.
Bien sûr, il s’agit d’un texte politique, dans lequel le nihilisme des jeunes gens se poursuit dans l’écriture au présent du narrateur, 30 ans après les faits qu’il relate, mais dans un monde qui n’a cessé de montrer que le pire était non seulement possible, mais souvent probable.»
En plus, les mots clés de la Ligne Générale sont casés, Mamame cire tout le monde, il n'oublie personne, même sa direction agitée (remember the pulpe): « politique » (bien sûr, c’est une évidence), « nihilisme », « le pire (…) souvent probable » (autant dire que le pire est sûr).
« Il s'agit là d'un récit très puissant, porté par des phrases tout en méandres, souvent très longues, éminemment poétiques, comme si les images qui s’entrechoquent dans les descriptions, que ce soit des lieux ou des êtres, s’arrachaient à la page pour engouffrer le lecteur au coeur du récit. Il y a quelque chose d'hypnotique, de l’ordre de la mélopée, dans la phrase de Raphaël Nizan, et il est très rare d’atteindre ainsi, par la langue, un état de pensée qui reste toujours à vif. »
Puissant, forcément puissant, le contraire eût été probablement improbable.
Alors le coup des phrases en méandres, c’est du tout cuit, puisque sur le site de l’éditeur, on trouve : « Porté par une langue singulière dont les méandres hypnotisent le lecteur et l’emportent pour lui faire saisir au cœur la réalité d’une époque, ce roman fait surgir du bitume parisien le récit poignant d’une descente aux enfers. »
La langue est forcément singulière, la pensée à vif, et le récit poignant.
Les méandres qui suivent, pris sur le site de l’éditeur, donnent une grosse envie de lire, mais autre chose.
Mamam’ termine par une présentation de l'auteur sans intérêt et bourrée de clichés :
Alors que l’éditeur, lui, a de bien meilleures infos :
C’est de la grande opération promo. Le marketing à son plus haut niveau. La télé promotionne la radio cuuuulturel en passant les plats du Mamamouchi qui nous balance du copier/coller de quatre de couv'. Le livre ? On s’en tape, on a parlé de France Tuture à la télé ! On a aussi parlé aux vieux ! Ils vont adorer !
gloub
24Re: Politique de communication de France Culture - Mar 13 Oct 2020, 01:51
Il faut disposer d’un compte Facebook (c’est mon cas) pour le remarquer : le visage que France Culture y présente d’elle-même au travers de la promotion de ses émissions est, comment dire, assez éloigné de l’idée que je me fais d’une radio culturelle.
Mon sentiment est que la chaîne promeut quasi exclusivement des émissions portant sur des thèmes sociétaux, surtout si elles concernent : le genre, la race, l’oppression par l’Etat et l’argent ou la destruction de l’environnement – au point qu’on se croirait, non sur France Culture, mais sur une nouvelle chaîne de Radio-France, « France Société ». Parfois tout de même émerge une émission qui incarne l’idée que je me fais de la culture ou de l’Histoire, mais souvent pour rabattre son thème sur les préoccupations susmentionnées, et en remontant rarement plus loin que le XXème siècle : on nage en plein présentéisme.
La moitié peut-être des sujets abordés le sont au prisme de la domination : domination masculine, coloniale, institutionnelle, domination destructrice de l’espèce humaine sur la Nature, et j’en passe. L’Etat y est présenté comme, au choix, brutal, injuste, indifférent à la misère, inique avec les étrangers (entendre : immigrés et migrants) ou vendu aux intérêts du Grand Capital.
Les publications incitent fortement l’homme occidental à faire acte de contrition pour tout le mal qu’il a apporté au monde depuis son apparition sur Terre. Un des sommets du genre : le sujet sur la blancheur de la statuaire antique, présentée comme le produit d’un racisme occidental, d’un refus de l’Autre. Un très bon article de Marianne a montré qu’il s’agissait d’un pur délire idéologique (*)
Et si encore les sujets étaient variés....Mais non : la page Facebook de France Culture fait inlassablement la promotion des mêmes émissions, dont on se demande au nom de quoi elles bénéficient d’un tel privilège, d’une telle visibilité alors que le catalogue de FC est inépuisable. Summum du genre : la quinzaine du clitoris au mois de septembre – j’entends par là des publications quasi-quotidiennes sur le sujet. Je ne doute pas de son importance, mais pourquoi une telle préséance ? Je n’y aurais peut-être pas prêté attention si cette campagne n’avait été la 3 ou 4ème en un an.
Peut-être sa direction estime-t-elle que présenter France Culture comme une radio traitant quasi-exclusivement de sujets de société lui fera gagner des auditeurs ?
Peut-être même cherche-t-elle les sujets putaclic ?
Peut-être encore n’a-t-elle pas remarqué que son département « réseaux sociaux » combine présentéisme, sociologisme, indigénisme, néo-féminisme, antilibéralisme pour déformer l’image de la chaîne (à moins qu’il ne la déforme pas tant que ça...).
Je souligne qu’aucune des émissions promues prise séparément ne me choque particulièrement : je ne prétends pas interdire d’antenne des émissions qui défendent des points de vue autres que le mien – je suis même capable d’apprécier des émissions qui me poussent dans mes retranchements ou m’incitent à penser contre moi-même.
Mais c’est la partialité et l’accumulation qui me posent problème. Et pour ceux qui douteraient de mon propos, je viens de répertorier les 20 dernières pubs de FC sur FB :
1. « Avortement, le pouvoir du médecin : la clause de conscience » (La Série Documentaire)
2. « la mini-jupe, entre émancipation et sexualisation »
3. « Dans ce milieu catholique intégriste, s’émanciper c’est être le Mal personnifié, le Diable » (le Réveil culturel)
4. « Faire sa place au deuil » (A présent, par Frédéric Worms)
5. « les parents terribles : ils étaient fantaisistes, ils faisaient tout différemment » (les Pieds sur Terre)
6. « les lettres du désir : journal très intime d’une correctrice » (podcast original)
7. portait de Jean-Paul Belmondo (Culture Prime)
8. « Lettres à un jeune poète, de Rainer Maria Rilke » (l’Atelier Fiction)
9. « les « fous » de Barbara : histoire d’un lien unique » (la Compagnie des Oeuvres)
10. « Doggface208 : quand les réseaux sociaux transforment le marché de la culture » (Soft Power, sur un rappeur)
11. « Comment devenir un bon leader populiste : menaces, corruption et clientélisme » (le Tour du Monde des Idées)
12. « Il faut enseigner aux Français d'où viennent ces œuvres et pourquoi elles ne leur appartiennent pas » (une émission sur la restitution des oeuvres apportées en France à l’époque coloniale, « Affaire en cours »)
13. « Obsession manipulation. La mode, la publicité, les réseaux sociaux, l'industrie et même ses parents... peut-on échapper à la manipulation ou faut-il s'y faire ? » (Carnet de philo)
14. « Un gène néandertalien rend-il plus sensible au Covid ? »
15. « D'Edith Cavell à Mademoiselle Docteur ou Mata Hari : histoire de l'espionnage au féminin » (les Nuits de FC)
16. « les catastrophes naturelles, une histoire très politique » (le Journal de l’Histoire, d’Anaïs Kien)
17. « quels effets a eu la suppression de l’ISF ? » (la Question du jour, par Guillaume Erner)
18. « peut-on considérer Cyril Hanouna comme un philosophe ? » (la Chronique d’Aurélien Bellanger)
19. « Gramsci, ou comment s’unir pour renverser le pouvoir ? » (les Chemins de la philosophie)
20. « Paris 1310 : les béguines, une communauté de femmes subversives et féministes » (conférence)
(*) lire l’article sur FB : www.facebook.com/watch/?v=431354504195053 et son analyse dans Marianne :
www.marianne.net/medias/statues-grecques-blanches-quand-france-culture-sombre-dans-le-complotisme-indigeniste
Mon sentiment est que la chaîne promeut quasi exclusivement des émissions portant sur des thèmes sociétaux, surtout si elles concernent : le genre, la race, l’oppression par l’Etat et l’argent ou la destruction de l’environnement – au point qu’on se croirait, non sur France Culture, mais sur une nouvelle chaîne de Radio-France, « France Société ». Parfois tout de même émerge une émission qui incarne l’idée que je me fais de la culture ou de l’Histoire, mais souvent pour rabattre son thème sur les préoccupations susmentionnées, et en remontant rarement plus loin que le XXème siècle : on nage en plein présentéisme.
La moitié peut-être des sujets abordés le sont au prisme de la domination : domination masculine, coloniale, institutionnelle, domination destructrice de l’espèce humaine sur la Nature, et j’en passe. L’Etat y est présenté comme, au choix, brutal, injuste, indifférent à la misère, inique avec les étrangers (entendre : immigrés et migrants) ou vendu aux intérêts du Grand Capital.
Les publications incitent fortement l’homme occidental à faire acte de contrition pour tout le mal qu’il a apporté au monde depuis son apparition sur Terre. Un des sommets du genre : le sujet sur la blancheur de la statuaire antique, présentée comme le produit d’un racisme occidental, d’un refus de l’Autre. Un très bon article de Marianne a montré qu’il s’agissait d’un pur délire idéologique (*)
Et si encore les sujets étaient variés....Mais non : la page Facebook de France Culture fait inlassablement la promotion des mêmes émissions, dont on se demande au nom de quoi elles bénéficient d’un tel privilège, d’une telle visibilité alors que le catalogue de FC est inépuisable. Summum du genre : la quinzaine du clitoris au mois de septembre – j’entends par là des publications quasi-quotidiennes sur le sujet. Je ne doute pas de son importance, mais pourquoi une telle préséance ? Je n’y aurais peut-être pas prêté attention si cette campagne n’avait été la 3 ou 4ème en un an.
Peut-être sa direction estime-t-elle que présenter France Culture comme une radio traitant quasi-exclusivement de sujets de société lui fera gagner des auditeurs ?
Peut-être même cherche-t-elle les sujets putaclic ?
Peut-être encore n’a-t-elle pas remarqué que son département « réseaux sociaux » combine présentéisme, sociologisme, indigénisme, néo-féminisme, antilibéralisme pour déformer l’image de la chaîne (à moins qu’il ne la déforme pas tant que ça...).
Je souligne qu’aucune des émissions promues prise séparément ne me choque particulièrement : je ne prétends pas interdire d’antenne des émissions qui défendent des points de vue autres que le mien – je suis même capable d’apprécier des émissions qui me poussent dans mes retranchements ou m’incitent à penser contre moi-même.
Mais c’est la partialité et l’accumulation qui me posent problème. Et pour ceux qui douteraient de mon propos, je viens de répertorier les 20 dernières pubs de FC sur FB :
1. « Avortement, le pouvoir du médecin : la clause de conscience » (La Série Documentaire)
2. « la mini-jupe, entre émancipation et sexualisation »
3. « Dans ce milieu catholique intégriste, s’émanciper c’est être le Mal personnifié, le Diable » (le Réveil culturel)
4. « Faire sa place au deuil » (A présent, par Frédéric Worms)
5. « les parents terribles : ils étaient fantaisistes, ils faisaient tout différemment » (les Pieds sur Terre)
6. « les lettres du désir : journal très intime d’une correctrice » (podcast original)
7. portait de Jean-Paul Belmondo (Culture Prime)
8. « Lettres à un jeune poète, de Rainer Maria Rilke » (l’Atelier Fiction)
9. « les « fous » de Barbara : histoire d’un lien unique » (la Compagnie des Oeuvres)
10. « Doggface208 : quand les réseaux sociaux transforment le marché de la culture » (Soft Power, sur un rappeur)
11. « Comment devenir un bon leader populiste : menaces, corruption et clientélisme » (le Tour du Monde des Idées)
12. « Il faut enseigner aux Français d'où viennent ces œuvres et pourquoi elles ne leur appartiennent pas » (une émission sur la restitution des oeuvres apportées en France à l’époque coloniale, « Affaire en cours »)
13. « Obsession manipulation. La mode, la publicité, les réseaux sociaux, l'industrie et même ses parents... peut-on échapper à la manipulation ou faut-il s'y faire ? » (Carnet de philo)
14. « Un gène néandertalien rend-il plus sensible au Covid ? »
15. « D'Edith Cavell à Mademoiselle Docteur ou Mata Hari : histoire de l'espionnage au féminin » (les Nuits de FC)
16. « les catastrophes naturelles, une histoire très politique » (le Journal de l’Histoire, d’Anaïs Kien)
17. « quels effets a eu la suppression de l’ISF ? » (la Question du jour, par Guillaume Erner)
18. « peut-on considérer Cyril Hanouna comme un philosophe ? » (la Chronique d’Aurélien Bellanger)
19. « Gramsci, ou comment s’unir pour renverser le pouvoir ? » (les Chemins de la philosophie)
20. « Paris 1310 : les béguines, une communauté de femmes subversives et féministes » (conférence)
(*) lire l’article sur FB : www.facebook.com/watch/?v=431354504195053 et son analyse dans Marianne :
www.marianne.net/medias/statues-grecques-blanches-quand-france-culture-sombre-dans-le-complotisme-indigeniste
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