« Quelque » mille émissions au compteur ? L’occasion est trop belle pour ne pas s’auto-congratuler et faire partager sa joie à l’auditeur.
Au micro des
Nouvelles vagues ce vendredi 18 décembre 2015, Marie Richeux emploie l’argent du service public pour organiser une petite surprise-partie entre amis de premiers choix. Avec Pascaline Bonnet (collaboratrice à
Un autre jour est possible et
Culture musiques), Antoine Guillot (de
La dispute/
Mauvais genres), Mathilde Wagman (collaboratrice à
Soft power), Emilie Chaudet (production déléguée à
Les pieds sur terre), Antoine Lachand (journaliste à France Culture, mais où précisément ? C’est vague), Géraldine Mosna-Savoye (production déléguée à
Les nouveaux chemins). Autant d'invités dont on ne saura rien (inutile, l’auditeur connaît toutes les équipes techniques des émissions de France Culture). Ajoutons à cette fine équipe la présence d’un jeune stagiaire, Simon Penaranda, parent d’une certaine Albane ? Le monde a l’air petit à France Culture.
Dans son introduction, Richeux rappelle notamment que depuis 2011, elle a déroulé
des napperons sonores à toute heure, fabriqué des sorties de châteaux suisses, essuyé les plâtres d’artistes capricieux, vaporisé du n°5 dans les toilettes, et surtout communiqué de manière quasi télépathique (…). Comprenne qui pourra. Comme le message perso suivant :
En janvier 2016, Anne-Laure Chanel et moi-même en feront chacune [de la radio]
de notre côté, et je lui tire vraiment, vraiment mon chapeau, très bas. Merci miss. La
miss en question est chargée de la réalisation de l’émission, mais le dire ne doit probablement pas intéresser l’auditeur, qui ne sait même pas quoi imaginer : belle-sœur ? voisine ? dentiste ?
[
EDIT du 19 décembre 2015 : Anne-Laure Chanel est désignée en toute fin d'émission comme étant la réalisatrice des Nouvelles vagues].
Le but de cette émission ? Un jeu de devinettes. Pardon, rien à voir : un blind test cinéma.
Un blind test à la radio.
Donc, deux équipes s’affrontent : les PAM [son mp3="https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/static/culture/sons/2015/12/s51/NET_FC_dae67cff-2ae7-42e0-bd73-c6f586ca07be.mp3" debut="03:10" fin="03:40"] contre les PATHE[son mp3="https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/static/culture/sons/2015/12/s51/NET_FC_dae67cff-2ae7-42e0-bd73-c6f586ca07be.mp3" debut="04:40" fin="04:50"]. L'équipe qui reconnait l'extrait diffusé a le droit d'en délivrer une analyse cinématographique. Prenons l'exemple d’
Alphaville (Jean-Luc Godard, 1965), dont l'extrait a donné lieu à une myriade de gloussements incompréhensibles, et son commentaire par Pascaline Bonnet :
[son mp3="https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/static/culture/sons/2015/12/s51/NET_FC_dae67cff-2ae7-42e0-bd73-c6f586ca07be.mp3" debut="10:29" fin="11:00"]
et à sa suite :
[son mp3="https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/static/culture/sons/2015/12/s51/NET_FC_dae67cff-2ae7-42e0-bd73-c6f586ca07be.mp3" debut="11:56" fin="12:33"]
Le reste est de cet acabit. Antoine Guillot fait figure de caution. C'est la récré, la dernière de l'année civile, on pouffe, on fait les fous-fous. Une heure de rien. Comment est-ce possible ?
En vrac :
-Connaissez-vous
Steven Spilsberg ?
[son mp3="https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/static/culture/sons/2015/12/s51/NET_FC_dae67cff-2ae7-42e0-bd73-c6f586ca07be.mp3" debut="06:32" fin="06:42"]
-
Une ressource insoupçonnée (ou inépuisable ?)
[son mp3="https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/static/culture/sons/2015/12/s51/NET_FC_dae67cff-2ae7-42e0-bd73-c6f586ca07be.mp3" debut="11:36" fin="11:42"]
- Petite blague graveleuse d'Antoine Guillot :
Elle aime quand c'est monté très bref Pascaline, il faut le dire. (contexte : les plans-séquences chez Alfonso Cuaron)
[son mp3="https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/static/culture/sons/2015/12/s51/NET_FC_dae67cff-2ae7-42e0-bd73-c6f586ca07be.mp3" debut="24:43" fin="25:06"]
-
A quel prétexte ? (ou sous ?) [son mp3="https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/static/culture/sons/2015/12/s51/NET_FC_dae67cff-2ae7-42e0-bd73-c6f586ca07be.mp3" debut="26:43" fin="26:55"]
-
C'est bien [t]
elle [son mp3="https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/static/culture/sons/2015/12/s51/NET_FC_dae67cff-2ae7-42e0-bd73-c6f586ca07be.mp3" debut="27:28" fin="27:40"]
- La langue française au naturel dans la bouche des collaborateurs de France Culture :
J'adore les critiques qui trashent : [son mp3="https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/static/culture/sons/2015/12/s51/NET_FC_dae67cff-2ae7-42e0-bd73-c6f586ca07be.mp3" debut="32:54" fin="33:00"]
- La référence télévisuelle de Marie Richeux : Pépita dans Pyramides (ou maître Capello) [son mp3="https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/static/culture/sons/2015/12/s51/NET_FC_dae67cff-2ae7-42e0-bd73-c6f586ca07be.mp3" debut="43:00" fin="43:19"]
-
Vous pouvez nous souhaiter des bonnes vacances. Rien que ça. [son mp3="https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/static/culture/sons/2015/12/s51/NET_FC_dae67cff-2ae7-42e0-bd73-c6f586ca07be.mp3" debut="57:06" fin="57:20"]
N.B. : Le
commentaire épanouissant est le gimmick de l'émission dont personne [côté auditeur] ne comprend le sens. Une exclusion de plus pour l'auditeur dans cette émission de jeunes qui sont « l'avenir » de France Culture.
N.B.Bis : Il semble que la grille radiophonique s'ajuste en 2016, puisque Richeux annonce revenir à 14h en janvier, au lieu de 16h jusqu'à maintenant.