Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

Pourinfo a écrit:D'après l'article (ici, comme "faire l'article"), on doit l'arrivée au micro de MR à Jean Lebrun.

Faites comme moi : requête google avec 3 termes Richeux + Radio + France
Et avec ou sans mes paramètres vous trouverez quelque part (chez moi en 3e réponse) la place de Pascale Richeux dans l'organigramme de la maison, à un poste ma foi assez élevé et fort stratégiquement placé.... pour placer quelqu'un.

Hervé Gardette après l'esclandre de 17h ce jour, pourrait bien sentir le vent du boulet sauf s'il se baisse trop tard couic.

./...

Hein quoi quel esclandre ?

C'était savoureux et hélas ça ne restera pas dans la mémoire des archiveurs-collectionneurs car les transitions qu'elles soient publicitaires ou "un évainement france culture "("un filme Franceculture / un partenairiat Franceculture) sont absentes des MP3 donnés en écoute à la demande, et ne sont pas non plus dans la livraison podcast. Or aujourd'hui entre 16h59 et 17h01 que pouvions nous entendre ? Voici :

A peine descendue de ses nouvelles vagues en bonjourant ses deux collègues Irène et Hervé à qui elle va incessamment passer les commandes, voila notre mademoiselle Rexona qui se lance dans une improvisation sur le mode du vécu pur jus pur style ma vie ma radio ma culotte savez vous Irène savez-vous Hervé que c'est la première fois qu'on se dit vraiment bonjour ? Oui d'habitude quand on se dit bonjour à 17h c'est pour de faux car on s'est déjà  croisés en traînant dans "la maison" ou bien du côté de la machine à café ou bien à l'heure du déjeuner quand je joue au cerceau dans les couloirs de l'EHESS mais aujourd'hui non et (sanglot d'émotion) c'est la première fois qu'on se dit bonjour pour de vrai, et que ça compte pas pour du beurre et du fromage.... Mademoiselle Gorge nouée en a même oublié de rallumer son portable, c'est dire.

- Réponse d'Irène Omélianenko dont on ne sait si elle est bouleversée par la révélation ou si fébrile elle cherche quelque sucrerie dans la poche de son jean pour consoler la petiote au moins peut-elle lâcher un plein de commisération : "Oui c'est vrai, Bonjour Marie"
- Réponse de Gardette qui ne sait pas quel risque il court : "Oui euh Marie mais vous croyez vraiment que pour l'auditeur ça change quelque chose ?"

Réaction : la petite fée laisse tomber le masque et c'est d'une voix de madame Mim que la jeune vipère lâche entre ses dents et dans un sifflement encoléré cette réponse : "Hervé Gardette !! Bien sur que pour l'auditeur c'est E-VI-DEM-MENT très important !!!"

(ok j'admets que j'en rajoute mais d'abord pas tant que ça ensuite je suis bien obligé puisque je dois tout me taper de mémoire et enfin non mais je vous jure c'était tellement délicieux à entendre tellement parfumé de nunucherie subitement empuantie de fiel, que j'en ai regretté le temps où j'enregistrais la journée en continu ça m'aurait permis de classer ce pur moment de radio dans ma collection je vous jure je regrette oh comme je regrette d'avoir laissé passer un tel trésor...)

Anattendant, Hervé Gardette va sentir le vent du boulet, et peut-être même plus que ça s'il ne se baisse pas à temps. Dame, c'est qu'on ne moleste pas comme ça une des futures cadres de la maison hein.
A moins que....
A moins que ...
Et si d'aventure, dans la famille Gardette, on cherchait.......
(tic / tac / tic / tac ....)

Nessie a écrit:./...

Hein quoi quel esclandre ? (...) aujourd'hui entre 16h59 et 17h01 que pouvions nous entendre ? Voici :

A peine descendue de ses nouvelles vagues en bonjourant ses deux collègues Irène et Hervé à qui elle va incessamment passer les commandes, voila notre mademoiselle Rexona qui se lance dans une improvisation sur le mode du vécu pur jus pur style ma vie ma radio ma culotte savez vous Irène savez-vous Hervé que c'est la première fois qu'on se dit vraiment bonjour ? Oui d'habitude quand on se dit bonjour à 17h c'est pour de faux car on s'est déjà  croisés en traînant dans "la maison" ou bien du côté de la machine à café ou bien à l'heure du déjeuner quand je joue au cerceau dans les couloirs de l'EHESS mais aujourd'hui non et (sanglot d'émotion) c'est la première fois qu'on se dit bonjour pour de vrai, et que ça compte pas pour du beurre et du fromage.... Mademoiselle Gorge nouée en a même oublié de rallumer son portable, c'est dire.

- Réponse d'Irène Omélianenko dont on ne sait si elle est bouleversée par la révélation ou si fébrile elle cherche quelque sucrerie dans la poche de son jean pour consoler la petiote au moins peut-elle lâcher un plein de commisération : "Oui c'est vrai, Bonjour Marie"
- Réponse de Gardette qui ne sait pas quel risque il court : "Oui euh Marie mais vous croyez vraiment que pour l'auditeur ça change quelque chose ?"

Réaction : la petite fée laisse tomber le masque et c'est d'une voix de madame Mim que la jeune vipère lâche entre ses dents et dans un sifflement encoléré cette réponse : "Hervé Gardette !! Bien sur que pour l'auditeur c'est E-VI-DEM-MENT très important !!!" (...)

Mon sentiment avec un autre exemple daté 01 mai 2015, Pour entendre les coucous entre soi des producteurs :

Philaunet a écrit: (...)

[son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/04/s18/NET_FC_f811b8b5-eed4-493b-a6a7-a3315570b044.mp3" debut="21:17" fin="21:40"]

Comme c'est mignon les dédicaces à l'antenne ! Est-ce être rabat-joie de considérer qu'un pot de départ au café du coin entre collaborateurs aurait été plus adapté au départ de ladite Geneviève plutôt que l'appropriation du temps d'antenne pour ces considérations personnelles ?

C'est aussi ça France Culture, la diffusion de témoignages de copinage dont on n'a strictement rien à cirer. Ce à quoi répondront les auditeurs/commentateurs du site de France Culture durant la grève : France Culture est trop cool, c'est une communauté d'amis, on l'aime à en mourir, continuez le combat, etc.

Pour nuancer un peu : j'ai écouté hier une grande partie des Nouvelles Vagues, où l'invitée était une compositrice du même âge (si j'en juge par la voix et le langage) que Marie Richeux.

L'une et l'autre s'entendaient bien, l'invitée était intéressante, les illustrations sonores bien choisies. Elles parlaient la même langue, se comprenaient, alors finalement pourquoi pas, de temps en temps. J'avais l'impression d'être invité dans une réunion de famille, avec des jeunes gens de 2 générations plus jeunes, et d'assister à leurs échanges sans en être exclu.

Ce n'est pas ma tasse de thé, mais l'ensemble était de bon aloi. Alors pourquoi pas ?

Pollux a écrit:Pour nuancer un peu : j'ai écouté hier une grande partie des Nouvelles Vagues, où l'invitée était une compositrice du même âge (si j'en juge par la voix et le langage) que Marie Richeux.

L'une et l'autre s'entendaient bien, l'invitée était intéressante, les illustrations sonores bien choisies. Elles parlaient la même langue, se comprenaient, alors finalement pourquoi pas, de temps en temps. J'avais l'impression d'être invité dans une réunion de famille, avec des jeunes gens de 2 générations plus jeunes, et d'assister à leurs échanges sans en être exclu.

Ce n'est pas ma tasse de thé, mais l'ensemble était de bon aloi. Alors pourquoi pas ?

« De temps en temps », oui, « de temps en temps », pas CHAQUE jour de la semaine durant des années. Elle occupe, elle vole (c'est OPDA qui le décide) un créneau que pourrait occuper une intelligence véritable.

Deux générations plus jeunes ? Si une génération "vaut" vingt ans, sachant qu'elle a 30 ans ? Ou bien sa voix vous fait évaluer son âge à environ 15 ans ?

Ou moins. Toujours dans l'hebdo plus haut, Marie Richeux : « Elle fait un stage à France Culture*, “petite main”, assistante pour une émission estivale. Elle se découvre une maison : “J’étais Boucle d’Or. (...) ».

« Boucle d'or », ça vous parle ? Voici une référence digne d'être citée par une permanente au micro de France Culture...

* Son CV consistant a dû plaire à la DRH de Radio France

Deux générations plus jeunes ? Si une génération "vaut" vingt ans, sachant qu'elle a 30 ans ?  Ou bien sa voix  vous fait évaluer son âge à environ 15 ans ?

Marie Richeux a quelques excuses à faire valoir : elle a commencé avec Brice Couturier : c'était là un mauvais départ dans la vie, une vraie malchance ! " Tout le monde n'a pas la chance d'avoir des parents communistes"  (je crois que c'est le titre d'un film)

De fait, je dois constater qu'il y a presque 2 générations d'écart. Et il me semble bien qu'à 30 ans, je devais être parfois aussi énervant pour mes "anciens" de l'époque.

Pollux a écrit:Marie Richeux a quelques excuses à faire valoir : elle a commencé avec Brice Couturier : c'était là un mauvais départ dans la vie, une vraie malchance ! " Tout le monde n'a pas la chance d'avoir des parents communistes"  (je crois que c'est le titre d'un film)

De fait, je dois constater qu'il y a presque 2 générations d'écart. Et il me semble bien qu'à 30 ans, je devais être parfois aussi énervant pour mes "anciens" de l'époque.

Eh oui et c'est bien ce qu'on reproche à France Culture : d'être un club d'immatures. En la matière, parmi les rares producteurs de la maison à faire preuve de maturité, on trouve justement Brice Couturier. Sa formule de Contre-expertise qui donna naissance au Grain à moudre était une excellente réussite de pluralisme idéologique et d'honnêteté intellectuelle. Elle ne brillait certes pas par l'originalité puisque le projet était d'adapter à la radio le "C dans l'air" qui cartonnait à la télé.

Mais Couturier malgré ses éminentes qualités, n'a pas non plus poussé Julie Clarini jusqu'à l'âge adulte, alors qu'il travaillait avec elle en permanence. Alors pourquoi aurait-il dû faire évoluer cette stagiaire d'un été jusqu'à la pré-adolescence ? Stade qu'elle est maintenant presque en passe d'atteindre, soyons juste.

Mais plus sérieusement et pour éviter de réactiver une querelle sur le sujet Couturier, il est vrai que "Les nouvelles vagues" est loin d'être nul, comme émission de radio. A l'instar des autres émissions quotidiennes centrées sur un invité (Hors Champs, A voix nue, et même feu Du jour au lendemain), elle vaut ce que vaut l'invité du jour et donc ça va du creux au dense et du futé au bébète. J'avais entrepris de podcaster chaque émission et de la tester au hasard, en 3 coups de sonde d'une minute maximum avant de liquider le mp3 ou de décider de tenter l'écoute complète. Et je dois admettre que j'en ai conservé quelques uns, mais alors boudiou, quel travail de dégraissage pour en retirer les niaiseries de Rexona-girlie !

Quelle peut-être la valeur de l'invité de Marie Richeux  ?
Réponse : pour déposer dans cette émission quelque propos de quelque valeur, il faut :
a) avoir quelque chose à dire
b) réussir à le dire malgré les obstacles naturels de l'émission, ce qui suppose :
c) ne pas être sensible au charme d'une enfant gâtée, protégée par le système
d) ne pas se laisser impressionner par le brouillard verbal de celle qui s'écoute parler (syndrôme van Reeth)
e) être indulgent ou indifférent à la sottise verbeuse
f) ne pas être dépendant du système France Culture : le renvoi d'ascenseur, l'espoir de bénéfices sociaux, le désir d'être réinvité. Ou alors, l'être avec la plus entière coopération ce qui invalide les qualités ci-dessus, ainsi certains invités qui depuis des années passent plusieurs fois l'an à l'antenne pour y déballer sur un ton sirupeux et avec une voix niaise des âneries à vous faire désespérer du recrutement de nos usines à intellectuels estampillés. A titre d'exemple citons un seul cas parmi les plus évidents : Georges Didi-Huberman, sorte de parrain littéraire de Marie.