Nessie a écrit:Encore quelques bonnes surprises cette semaine dans la partie "Je déballe ma bibliothèque".
L'invité : Gregory Gadebois. Toute l'énergie du dépressif profond. Toute la profondeur du souffrant qui a roulé sa bosse.
Gadebois dépressif, Nessie ? C'est tout simplement qu'il rencontré Richeux. Je pense que la préparation des entretiens a dû lui peser énormément sur le moral. Déjà qu'écouter Richeux est une souffrance, alors se faire interpeller ainsi par de brefs et secs "Pourquoi ?" quand elle est incapable de rebondir (toujours), ce doit être une raison d'être abattu. Il faut les écouter attentivement ces entretiens après lecture. À mettre dans vos dossiers "Le pire du pire".
Nessie a écrit:- Jeudi : ça se gâte : 'Le cancre' de prévert. La scie des scies des anars à deux ronds. Mais après quelques commentaires à la con, de nouveau on entendra des considérations sur le boulot de comédien, côté vécu comme hier.
Non, ça ne se gâte pas. La lecture : 1' maximum. C'est là que ça fait mal : 1 seule minute de lecture = davantage de paroles de Richeux et là...
Il y avait pourtant matière très intéressante à exploiter, car Grégory Gadebois est une personnalité qui mérite un "À voix nue". Profond, intelligent, il évoque le sens de la contrainte et ce qu'elle permet, notamment au théâtre, paradoxalement : dire plus de soi-même. Contrainte comme liberté ou plutôt libération. Mais croyez-vous que l'animatrice ait pu amener l'acteur à développer ? Non, elle ne fait que ramener au superficiel, à la répétition des mêmes mots, par des "questions" de même sens formulées avec de petites variantes. Horrible !
Nessie a écrit:- Vendredi : souvenirs de Michel Audiard, notamment sur Jean Carmet, probablement un des grands as de la déconnade ; un artiste de la performance non pour la galerie, mais pour lui et ses amis.
Pour Richeux : bashing ; pour Gadebois : Bashung (version française de Suzanne de L. Cohen en fin d'émission).
Bonnes lectures. Mais après ! Pardon de ne pas faire une pastille de réécoute pour l'instant, mais, le 08 02 13, à 5'08 :
Richeux : "Peut-être la peur... elle vient directement du fait qu'il y a des gens qui regardent... En même temps, j'imagine que tout l'intérêt d'une représentation de théâtre (chai pas, moi j'le fé pas, mé) réside aussi dans le fait qu'il y a aussi des gens qui regardent."
G.G. : "Oui, mais, euh, [ici gros cafard de Gadebois], ça fait peur"
Richeux (voix de croque-mort) : "Y a rien à faire"
On n'arrive pas à rire, tant c'est déplorable. Je rejoins l'hypothèse de Y.S., c'est du théâtre (de l'absurde). Effarant.