On a donc déjà, grâce à Marie Richeux :
- « Rapport d’oralité avec le texte »
On pourrait y ajouter, avec Broué, Goumarre, Gardette et Cie :
- Le verbe « interroger » ou « questionner » : « il interroge les rapports entre hommes et femmes… », « il interroge la place du corps… ». La plupart du temps, on ne sait pas ce qu’ « il » apporte en guise réponse, mais c'est pas grave, il interroge...
- « Proposition » pour « œuvre » artistique. « Œuvre » est sans doute trop clos, impératif, définitif. « Proposition » est plus ouvert.
- Justement : « ouvert », « ouverture ». Dans les cas les plus niais : « ouverture au monde », et encore plus niais : « permet une ouverture au monde ».
- « Corps », « corporel », « corporéité », « la dimension corporelle »
- « Faire violence »
- « Déplacer le regard », « déranger le spectateur», avatar du « faire bouger les lignes » en politique.
- « regard » : « déplacer le regard », « changer le regard »
- « Travail sur la langue ». Caroline Broué découvre à chaque grande table qu’un texte (littéraire) est un « véritable » « travail sur la langue ».
- « En mouvement » : un œuvre en mouvement, une pensée (toujours) en mouvement, etc.
- « Se confronter à… »,
- « Mettre en jeu », « remettre en jeu »
- « Prendre en charge, prendre en charge la question de....prendre en charge la dimension corporelle...
- « Mettre des mots sur… » et Broué souvent d’ajouter « des maux », et de préciser «M-A-U-X »
- «votre proposition ….est une manière de (re)mettre en jeu…. la place du corps dans…. et de déplacer le regard…. du spectateur…….en interrogeant…. dans le cadre d’une pensée toujours en mouvement… et d’un travail sur la langue qui prend en charge…. la dimension corporelle etc.».