Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

Pour nous confirmer que Marie Richeux ne sait rien mais dira tout, dans la dernière de ce matin avec Claude Ventura :"les longues séances hebdomadaires de Cinéma-Cinémas…". Perdu ! Les séances étaient mensuelles ! Ou l'art de l'approximation érigé en posture tragique. (Marie Richeux peut-elle seulement imaginer que pour réaliser une hebdomadaire ç'eut été un travail de titan ? Elle rajoute son intro après l'interview, si elle la faisait devant l'invité il l'aurait reprise !)

Pas de préparation préalable, pas de recherche approfondie, pas de vérification et prosper-youp-la-boum je peux faire et DIRE n'importe quoi ! Qui écoute Marie Richeux ? Pas la direction assurément ni sans doute ses collègues de travail ! Z'ont mieux à faire, pas la peine de crier elle est sourde !

Faisant commenter à Claude Ventura des photos celui-ci lui présente celle de fin de tournage de "La grande illusion" et visiblement s'attend à un commentaire, indicible blanc à l'antenne mais blanc quand même ! Ça doit être quelque chose cette photo, et puis le sujet, et puis Renoir et Van Stroheim et Pierre Fresnay… Autant de noms et de références cinématographiques qui échappent totalement à Richeux. Pareil pour la photo de la maison d'Hank Williams en Alabama. Marie Richeux tombe à plat et ses silences reflètent sa pauvreté culturelle et son indigence.

Désolation et désolation.

(Et puis reprenant une des émissions de Ventura où Louise Brooks fait un commentaire en anglais, MR ne prend ni la peine de nous en donner une traduction approximative ni même de nous situer son propos ! Un collage audio qui lui aussi tombe à plat. Navrant et méprisant pour l'auditeur !)

"Le son c'est bouleversant. Les documentaires à la radio, on vous impose pas une image…" Merci M. Ventura de le dire aussi bien mais Richeux n'a rien écouté ni compris de votre propos elle qui matin après matin nous impose ses Polahhhhhhhhh lourdingues !

Vous faire offrir du champ' pendant l'émission, enfiler les perles, faire des photos nunuches, regarder l'horloge ça on sait que vous en avez une certaine pratique désolante. Mais lire (à défaut d'écouter celles et ceux qui vous ont précédée) vous pourriez le faire ?

Voici le texte. Il est court mais c'est la maxime qu'il vous aurait fallu intégrer avant de venir faire la roue à la radio : "Le propre de celui qui parle à la Radio, c'est sans doute avant de parler à autrui de se parler à soi-même". Claude Dominique*

Sur votre ordinateur professionnel vous avez un accès direct à l'INA. Écoutez Claude Dominique et si vous êtes honnête demandez un congé à votre boss pour apprendre votre métier.

* Claude Dominique, productrice sur Inter dans "l'Oreille en coin", merveilleuse conteuse et "fabriqueuse" de ses histoires, fabriqueuse car elle avait le génie du montage

Est-ce que je me trompe, ou bien est-ce que l’ambiance de l’émission a changé ? Les chroniques proposées comme des tranches d’assiette anglaise, sont maintenant co-animées, sous une forme que j’hésite à qualifier de mini-dialogue, ou de pseudo-dialogue, ou les deux. Mais est-ce que c’était déjà le cas dans le premier trimestre ? Je ne crois pas.

En tous cas si c’est bien le changement qui nous est proposé, à mon avis c’est une très mauvaise solution, parce que la voix sucrée de Marie Richeux et ses mini-interventions surjouées (mal jouées) rendent l’exercice encore plus horripilant qu’en numéro solo par le chroniqueur. Les questions sont artificielles, et ne font qu’ajouter de la maladresse à la chronique qui a déjà ses défauts : festival de clichés chez Joubert, marécage conceptuel chez Philippe Petit. On retrouve le même manque de naturel qui rend déjà si pénible les mini-interventions de relance que Martel glisse dans la chronique de Françoise Benhamou et aussi Catherine Clément dans celle de Fiametta Venner : artificiel, mal joué, superflu.

Bref c’est bien d’avoir essayé, mais pour rendre cette émission écoutable il faudra trouver autre chose.

ʼʼPour rendre cette émission écoutable, il faudra trouver autre choseʼʼ, nous dit Nessie... Cà cʼest un optimisme que je nʼai plus depuis longtemps sur cette émission :je ne peux plus lʼécouter du tout, elle me désole et mʼennuie plus quʼun débat sur le foot sur RTL (pour moi qui suis pourtant plutôt ignorant et fermé sur ce genre de sujet...), cette émission est une imposture, la seule chose que jʼattends est sa disparition, elle fait insulte aux auditeurs de la chaine.|ui

Vendredi 18, entendu Richeux feindre bêtement de ne pas savoir prononcer le nom de Hans-Magnus Ensenberger (ben voyons, faut faire ʼʼpeupleʼʼ et ignare à cette heure-là...) dans le com d’A. Lacroix. Aujourd’hui entendu P Petit ʼʼse refuser deʼʼ plutôt que se ʼʼrefuser àʼʼ (je ne sais quoi, j’ai coupé à ce moment-là) Que faut-il faire pour en finir avec cette équipe grotesque de pédanterie et d’inculture ? |ui

yves a écrit: que faut-il faire pour en finir avec cette équipe grotesque de pédanterie et d’inculture ? |ui

et en plus très autosatisfaite.
On va tout de même pas bousculer ces gens qui nous donnent le spectacle du bonheur, de la bonne entente. Yves, vous êtes sadique!

Qui pourrait se dévouer et m’expliquer ce que veut faire (et là je lui prête peut-être à tort des intentions ...) Marie Richeux quand, aux aurores, elle récité son petit texte de début d’émission entre deux remarques cul cul et sirupeuses à ses copains-collaborateurs ? Je n’y comprend rien sinon qu’ils pourraient avoir un effet comique comme condensés d’images toutes faites, dignes du journal intime d’une ado, certes fleur bleue, mais aussi \ʼʼsuper consciente des engagements top nécessaires de l’époque\ʼʼ.
J’espère qu’elle les publiera en recueil et fera une grande carrière dans la bibliothèque rose. P`g

C’est très émouvant d’ assister à la transformation pas à pas de Marie Richeux, grâce à la guidance attentive de Philippe Petit, en gauchiste (de salon).

Bonne surprise ce matin:
j’ai eu la chance d’entendre, demi éveillée, la fin de "Poësie sur parole"et la belle voix à la diction si nette. Et maintenant à six heures et quelques minutes arrive Marie Richeux, assez angoissée d’avoir à assurer cette émission jusqu’à sept heures. Elle converse ensuite avec une écrivaine noire dont je n’ai pu retenir le nom . Elle s’implique complètement dans cet échange, car la façon dont cette femme a construit sa vocation d’écrivain l’intéresse de toute évidence.
Puis,vient ensuite non pas une espèce de "polaroïd"à la noix mais l’ histoire d’une scène inhabituelle entrevue dans le métro,bien racontée.
Ensuite une poësie d’ Edouard Glissant.
Jusqu’à 6h24, on entend donc une voix d’adulte avec des mots simples, bien choisis et non cette voix sucrée d’adolescente avec des mots de roman de gare, de magazine féminin.
Hélas, les manières habituelles, si artificielles, reprennent avec l’enchainement des chroniques.
Cela montre bien qu’on a imposé à Marie Richeux un style d’émission aberrant, ou qu’elle a été incapable de concevoir autre chose, mal formée.