Dans le fil
A propos de la nouvelle émission ''les chemins du vendredi'', le 24 septembre 2013
Nessie a écrit:(...) Je connais deux versions de la mission de FC :
- Informer Eduquer Divertir (en tant que média de service public)
- Mettre la culture à la portée des auditeurs
On peut très bien remplir ces deux objectifs sans tenir compte ni de répondre à la demande, ni de la précéder. (...)
Un médecin responsable de santé publique visitant une région d'alcooliques ferait-il son travail en faisant reculer l'alcoolisme, ou bien en faisant livrer des cubitainer de gros rouge qui correspondent à la demande ?
Un élu politique dans une région dont les finances sont à bout et qui a besoin d'être réorganisée fait-il son travail en endormant la population par le saupoudrage de fonds publics, ou bien en mettant l'électorat devant la réalité de la situation ?
Dans le même ordre d’idées, à préciser plus bas, un lecteur a fait ce commentaire de bon sens dans le fil de l’article de The Independent sur la déclaration de
Nicola Benedetti :
«
Is it OK to force someone to study any subject against their wishes? If it wasn't, that would leave some kids picking their noses and staring at a wall all day.”
Les enfants doivent, les adultes choisissent (et encore, c’est à discuter, car l’État impose un certain nombre de contraintes aux citoyens pour le bien de ces derniers, bien qui est contesté par certains – vaccinations, scolarité obligatoire, etc).
Les adultes peuvent choisir ou non d’écouter France Culture, il n’y a pas qu’une station de radio à Radio France, ni en France.
Comme station culturelle publique, France Culture a (doit/devrait avoir) l’obligation de présenter des programmes aux contenus exigeants et hors actualité. Les auditeurs qui n’ont pas envie d’écouter ces contenus ont le choix d’aller écouter d’autres stations du groupe Radio France ou des radios associatives ou commerciales, elles ne manquent pas.
Et pour conclure hors contexte ou presque, cet autre commentaire qui réagit aux propos de Nicola Benedetti (en substance, davantage de temps devrait être dévolu à l’apprentissage de la musique à l’école - les commentateurs s'écharpent évidemment sur la définition de « musique », car, pour certains, ce vers quoi Mitsouko nous renvoie dans le post précédent est de la musique aussi digne d'intérêt, de mise en valeur et de diffusion que le répertoire classique occidental passé ou contemporain ou que la riche tradition de la musique d'Asie et du Proche-Orient, par exemple, dont les propagandistes de la musique commerciale à vocation planétaire n'ont aucune idée whatosoever...) :
“
I wholeheartedly agree with Ms Benedetti's proposal, and would suggest that music is given the same importance as language, mathematics and the sciences, and for the following reason: learning to play and read music makes people more intelligent, sensitive, cooperative, and of course, creative. A neuroscientist was invited to explain in great detail the contribution to intelligence when a musician friend launched her piano story book for kids - providing a scientific argument as to how learning an instrument and playing music stimulates important parts of the brain related to abstract thought and problem solving. For me anyway that made a lot of sense, and I've seen the results quite close up with my own child, who was encouraged not forced to study music by having a musician father, who requested to study piano when 7 years old, and who now, a young teenager, reads music, composes her own pieces, and has the most exquisite form to express her emotions and feelings and share them with her peers.
So yes, more music, theatre, dance in the school curriculum, skillfully and lovingly taught, and I'm sure society would only benefit, and the world become less conflictive, and people less ignorant and brutish.”