Métaizeau dans ses œuvres ce matin: La France-Allemagne revit. Enfin. Merkel et Hollande sont à Minsk pour essayer de trouver une solution à la crise ukrainienne. Bon, le citoyen lambda trouve cette démarche intéressante. Que les chefs des deux plus puissants pays d'Europe se déplacent plusieurs fois en deux semaines pour tenter de retrouver la paix semble louable. Pas pour un Métaizeau. Il ne se laisse pas prendre à ces jeux sournois, lui. Et d'abord, pourquoi ce n'est pas l'Europe qui va à Minsk, Hein!, qu'en pensent les Baltes (ils sont ravis), les Italiens (ils soutiennent), les Pays-Bas (ils s'en fichent un peu), la Grande -Bretagne (a sa diplomatie à part depuis la Magna Carta)? Ensuite, ce rabibochage entre Merkel et Hollande qui manifestent "bras-dessus bras-dessous" lors du grand défilé Charlie, cette Merkel qui appuye sa tête sur l'épaule de Holland (on aimerait d'ailleurs avoir le contexte te les détails sur cet instantané), tout cela est de la mise en scène. Ensuite, comme dit on ne sait trop qui, "Sarkozy avait su bien mieux réglé le problème de l'Ossétie (là on se pince violemment , l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie sont passées sous la coupe russe et l'on a froidement laissé tombé la Géorgie, et, de plus, on ne connait pas encore les clauses de l'accord éventuel de Minsk). Enfin, "Hollande risque de fâcher Mélanchon". Oui vous avez bien lu et entendu. Métaizeau remporte l'ânerie d'or à trois barrettes de diamant. La politique étrangère de la France devrait éviter de "fâcher Mélanchon". C'était Métaizeau, qui n'était pas du voyage de Téhéran. Grave erreur de Voinchet de se priver des interventions d'un tel phare de la pensée.
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102Re: Les Matins de France Culture - Ven 27 Fév 2015, 09:48
7h15, Védrine pilonne en règle le langage et la ligne de la station. Critique interne d'autant plus singulière qu'elle s'éloigne des cadres rassurants dans lesquels elle est d'ordinaire confinée (les poncifs rituels de Philippe Manière).
Nessie
103Erreur bénigne et comédie de la vertu - Lun 02 Mar 2015, 11:22
Ce matin à 6h58 Marc Voinchet dialogue cordialement comme tous les jours avec Anne de Biran : alors Anne vous voila de retour c'est fini les vacances, eh bien dites nous quels sont donc les programmes de la journée ? A quoi Anne de Biran répond : "Eh oui c'est reparti : voici les programmes de France Culture et bla et bla.... "
Un hic : ça n'est pas Anne de Biran qu'on entend mais Jeanne Villenet. Seuls les auditeurs qui connaissent bien les deux voix s'en seront rendu compte, en tous cas moi non. Heureusement que Voinchet est là, Marc Voinchet qui se sent obligé de rectifier après-coup, ou plutôt de signaler de lui-même son erreur. Certes l'intéressée ne risquait pas de faire la correction puisqu'elle n'est pas présente en studio : l'annonce du programme est bien sûr livrée sous forme de bobineau pré-enregistré. On voit donc que chaque matin Marc Voinchet feint le dialogue avec un bobineau. Ce en quoi il n'y a pas de quoi fouetter un chat : ce genre d'artifice n'est pas un gros ni même un petit mensonge, c'est tout au plus l'ordinaire de la cuisine radiophonique.
Mais ce mini-loupé anecdotique et amusant nous rappelle la part de toc que recèle une émission de radio aussi dynamique que la Matinale : après tout Voinchet pourrait aussi choisir d'envoyer son bobineau sans le maquiller en dialogue, ça ne serait pas plus long et ça ne couterait pas plus cher. Mais ça ferait moins vivant, peut-être ? En fait c'est à tous les niveaux que sa matinale privilégie l'image et l'apparence : pour les petites choses comme pour les plus importantes.
Ce que j'en retiens pourtant, c'est une autre forme du faux-semblant : feindre l'honnêteté au besoin en dénonçant de soi-même sa propre erreur. Il y avait un faux-pli, que personne n'aurait remarqué, mais on juge plus valorisant d'en faire un accroc, bien visible par tous. Et pourquoi ? Mais voyons, parce qu'on pousse jusqu'au bout la comédie de la vertu ! On connait ce trait des Tartuffe, qui consiste à se faire valoir en dénonçant à tour-de-bras : des gros scandales aux petites fautes tout fera ventre, c'est donc une pratique courante et un trick sous-jacent dans ce programme de FC, marqué par l'esprit justicier. Et quand on traverse les heures creuses de la dénonciation, je veux dire quand aucune occasion ne se présente eh bien par réflexe le Tartuffe ne loupe pas celle de dénoncer sa propre erreur ma foi c'est toujours ça de pris, ness pas.
Un hic : ça n'est pas Anne de Biran qu'on entend mais Jeanne Villenet. Seuls les auditeurs qui connaissent bien les deux voix s'en seront rendu compte, en tous cas moi non. Heureusement que Voinchet est là, Marc Voinchet qui se sent obligé de rectifier après-coup, ou plutôt de signaler de lui-même son erreur. Certes l'intéressée ne risquait pas de faire la correction puisqu'elle n'est pas présente en studio : l'annonce du programme est bien sûr livrée sous forme de bobineau pré-enregistré. On voit donc que chaque matin Marc Voinchet feint le dialogue avec un bobineau. Ce en quoi il n'y a pas de quoi fouetter un chat : ce genre d'artifice n'est pas un gros ni même un petit mensonge, c'est tout au plus l'ordinaire de la cuisine radiophonique.
Mais ce mini-loupé anecdotique et amusant nous rappelle la part de toc que recèle une émission de radio aussi dynamique que la Matinale : après tout Voinchet pourrait aussi choisir d'envoyer son bobineau sans le maquiller en dialogue, ça ne serait pas plus long et ça ne couterait pas plus cher. Mais ça ferait moins vivant, peut-être ? En fait c'est à tous les niveaux que sa matinale privilégie l'image et l'apparence : pour les petites choses comme pour les plus importantes.
Ce que j'en retiens pourtant, c'est une autre forme du faux-semblant : feindre l'honnêteté au besoin en dénonçant de soi-même sa propre erreur. Il y avait un faux-pli, que personne n'aurait remarqué, mais on juge plus valorisant d'en faire un accroc, bien visible par tous. Et pourquoi ? Mais voyons, parce qu'on pousse jusqu'au bout la comédie de la vertu ! On connait ce trait des Tartuffe, qui consiste à se faire valoir en dénonçant à tour-de-bras : des gros scandales aux petites fautes tout fera ventre, c'est donc une pratique courante et un trick sous-jacent dans ce programme de FC, marqué par l'esprit justicier. Et quand on traverse les heures creuses de la dénonciation, je veux dire quand aucune occasion ne se présente eh bien par réflexe le Tartuffe ne loupe pas celle de dénoncer sa propre erreur ma foi c'est toujours ça de pris, ness pas.
Dernière édition par Nessie le Mer 04 Mar 2015, 08:55, édité 1 fois
Pat de Mérignac
Invité
104Re: Les Matins de France Culture - Mer 04 Mar 2015, 13:38
Ce matin, la sempiternelle visite du dirlo qui nous explique que le boulot de FC c'est de "parler de choses idiotes entre gens intelligents".
...Ah bon, c'est pas l'inverse qu'on attend d'une radio culturelle ?
...Ah bon, c'est pas l'inverse qu'on attend d'une radio culturelle ?
Nessie
105Terrine de gelée de directeur du programme - Mer 04 Mar 2015, 14:20
@ Mérignac - Et Bing !!
Yess moi aussi j'ai bien aimé l'analogie mellifère à 8h55, quand modestement et tout rosissant il a annoncé "la gelée royale des abeilles de France Culture" entendez le numéro 13 de France Culture papier. Le mot de Wolinski relevé par lui dans les colonnes de sa revue : "Mon occupation favorite est de dire des conneries en compagnie de gens intelligents". Et notre dirlo d'ajouter finement "c'est un peu ce qu'on fait tous ici, non". Ca oui pour dire des conneries nos as de la matinale se posent là le mystère étant que les gens intelligents acceptent encore de se déplacer pour voir leur propos entrelardé par les pitreries de l'histrion.
Yess moi aussi j'ai bien aimé l'analogie mellifère à 8h55, quand modestement et tout rosissant il a annoncé "la gelée royale des abeilles de France Culture" entendez le numéro 13 de France Culture papier. Le mot de Wolinski relevé par lui dans les colonnes de sa revue : "Mon occupation favorite est de dire des conneries en compagnie de gens intelligents". Et notre dirlo d'ajouter finement "c'est un peu ce qu'on fait tous ici, non". Ca oui pour dire des conneries nos as de la matinale se posent là le mystère étant que les gens intelligents acceptent encore de se déplacer pour voir leur propos entrelardé par les pitreries de l'histrion.
munstead
106Robert recycle - Jeu 05 Mar 2015, 08:06
Pas de pain frais ce matin, donc recours au congélateur et à quelques tranches ratatinées de complet surgelé. C'est ce que nous a offert ce matin Stéphane Robert. Il nous avait déjà lu sa chronique hier à 12 H 30! Et parlons-en de cette chronique sur le thème du discours politique qui deviendrait de plus en plus violent, dans les mots. Il cite en appui le "Madame Taubira est un tract FN". L'idée est médiocre, sans intérêt, d'autant plus que l'UMP qui la lance a tout fait pour transformer la garde des seaux en épouvantail depuis le jour de sa nomination, mais où est la violence? Puis Robert prend divers exemples dont certains bien anciens pour alimenter sa petite thèse qui fond, s'aplatit, tourne en eau de boudin au fur et à mesure que le chroniqueur poursuit son — à ses yeux — avertissement citoyen.
Plenel ce matin semble un peu fatigué, cherche ses mots, aurait-il oublié ses lunettes? Il nous survend un livre d'un ancien otage faisant, une fois de plus, de l'Occident le responsable quasi unique de tous les maux du Moyen-Orient. Et Plenel de rebattre notre coulpe. Là encore du recyclage.
Plenel ce matin semble un peu fatigué, cherche ses mots, aurait-il oublié ses lunettes? Il nous survend un livre d'un ancien otage faisant, une fois de plus, de l'Occident le responsable quasi unique de tous les maux du Moyen-Orient. Et Plenel de rebattre notre coulpe. Là encore du recyclage.
Cancoillotte
107Re: Les Matins de France Culture - Ven 13 Mar 2015, 06:47
Antoine Arnoux a écrit:Ce matin, vers neuf heures moins vingt, M. Voinchet, avec une élégance souveraine, adressa à Mme Ozouf la question suivante [inspirez profondément] : « (…) et donc attention aux anachronismes Mona Ozouf nous allons arrivés quasiment au terme de notreuh entretien pour persister dans l'envie de vous faire faire ce que vous répugnez euh faire* [double sic] euh Mona Ozouf tout de même est-ce que... que diriez-vous aujourd'hui euh qui manquerait tout de même si on essaie après tout d'aller mieux si le discours politique et républicain justement essa(y)ait de panser euh de ''panser'' [M. Voinchet épelle partiellement :] [peaεn] les les plaies est-ce que vous auriez est-ce que vous aimeriez de quoi [?] au fond qu'on en parle un peu moins de la République et qu'on la fasse davantage heum qu'on dise qu'elle existe plus queu(e) on ne le croit telle [?] que vous vous par exemple parlez en citant Louis Dumont des appartenances hiérarchisées queu(e) on est dans cette République-là euh aussi spontanément que l'on soit place de la République le le 7-8 janvier ou le 11 janvier qu'on est fait d'appartenances hiérarchisées et qu'après tout euh il y avait euh vous l'dites hein vous êtes bretonne père bretonnant mais petite-fille de la République [?] avec toutes ces appartenances est-ce qu'on peut dire la même chose avec justement euh eh les juifs de France les musulmans de France ? »
Marc Voinchet a renoncé à toute idée de syntaxe. Les auditeurs de France Culture sont bien patients, je ne pense pas qu'un sabir pareil serait toléré sur Europe 1 ou RTL.
En plus il passe à côté de sa véritable vocation, il devrait plutôt faire des animations dans les mariages, les bals et les maisons de retraite. On entend bien que rien ne le met plus en joie que les disques et les dédicaces. Il ferait un malheur avec Amélie et Louison.
Cancoillotte
108Re: Les Matins de France Culture - Ven 13 Mar 2015, 07:03
J'oubliais Adèle et son invité mystère!Cancoillotte a écrit: Il ferait un malheur avec Amélie et Louison.
Nessie
109Re: Les Matins de France Culture - Ven 13 Mar 2015, 07:30
Cancoillotte a écrit:[...] il passe à côté de sa véritable vocation, il devrait plutôt faire des animations dans les mariages, les bals et les maisons de retraite. On entend bien que rien ne le met plus en joie que les disques et les dédicaces. Il ferait un malheur avec Amélie et Louison.
Et si ça foire, il a au moins deux créneaux en or pour se refaire : le premier étant la météo comparée qui lui tient lieu de spot de transition devenant une séquence de la matinale chaque jour 2 ou 3 fois exactement aux mêmes heures, dans une complicité authentique avec le ou la présentatrice du journal. Le scénario est : alors il faut beau (ou pas beau) ici ha ha ha et pas la (ou au contraire très beau là) hi hi hi mais si vous saviez oh si vous saviez demain hin hin hin.
Le second créneau découlant d'ailleurs directement du premier : l'incitation au voyage, dont la valorisation et la permanente référence font partie de la vie idéale du branché urbain dont les rêves ne sont pas si différents de ceux du petit bourgeois des sixties en fin de compte. Une fois sorti de Radio-France après la fermeture de France Culture Voinchet pourra toujours cachetonner pour le syndicat des agences de voyage.
Ce matin c'est un double activisme météorologique et madrilène qui a servi de fond à la chanson habituelle avec Amélie Perrier puis Olivier Denrey hé hé hé il faut booo ici, nananèreuh et paaaas chez vous tralalère. Cette comédie ridicule a pour but on le devine d'injecter un peu de bonne humeur dans l'ambiance de la matinale avant ou après les actus déprimantes. Premier épisode à 6h33, deuxième service à 7h10 et le troisième à venir juste avant la chronique de Couturier et c'est comme ça chaque jour, misère !
_________________
A l'intention de ceux qui prennent mon pseudonyme pour un bouclier : mon identité n'est ni affichée ni dissimulée.
Pour la trouver il suffit de suivre le fil de mon profil.
munstead
110Re: Les Matins de France Culture - Ven 13 Mar 2015, 09:12
Antoine Arnoux a écrit:Ce matin, vers neuf heures moins vingt, M. Voinchet, avec une élégance souveraine, adressa à Mme Ozouf la question suivante [inspirez profondément] : « (…) et donc attention aux anachronismes Mona Ozouf nous allons arrivés quasiment au terme de notreuh entretien pour persister dans l'envie de vous faire faire ce que vous répugnez euh faire* [double sic] euh Mona Ozouf tout de même est-ce que... que diriez-vous aujourd'hui euh qui manquerait tout de même si on essaie après tout d'aller mieux si le discours politique et républicain justement essa(y)ait de panser euh de ''panser'' [M. Voinchet épelle partiellement :] [peaεn] les les plaies est-ce que vous auriez est-ce que vous aimeriez de quoi [?] au fond qu'on en parle un peu moins de la République et qu'on la fasse davantage heum qu'on dise qu'elle existe plus queu(e) on ne le croit telle [?] que vous vous par exemple parlez en citant Louis Dumont des appartenances hiérarchisées queu(e) on est dans cette République-là euh aussi spontanément que l'on soit place de la République le le 7-8 janvier ou le 11 janvier qu'on est fait d'appartenances hiérarchisées et qu'après tout euh il y avait euh vous l'dites hein vous êtes bretonne père bretonnant mais petite-fille de la République [?] avec toutes ces appartenances est-ce qu'on peut dire la même chose avec justement euh eh les juifs de France les musulmans de France ? »
Merci d'avoir pris la peine de retranscrire ce sabir, ce reflet du flou de la pensée primaire de Voinchet. Les exemples en sont malheureusement quotidiens. N'y a-t-il personne au-dessus de ce jovial médiocre pour analyser et critiquer ses interventions? Je note aussi qu'il ne peut s'empêcher de renvoyer Mona Ozouf à ses origines bretonnes, cliché habituel des journalistes-lecteurs des quatrièmes de couverture. Le parallèle bretons, juifs et musulmans est lui aussi instructif (au sens d'instruction à charge).[/quote]
Nessie
111L'imposteur radiophonique - Ven 20 Mar 2015, 08:02
Pendant la grève, Marc Voinchet est privé de matinale mais il tweete. Il tweete quoi ? De la musique. C'est certainement sa façon à lui de faire grève ? Ou bien est-il présent au poste, certain de recevoir son salaire, mais il soutient la grève à sa façon en envoyant sur tweeter son programme musical à lui.
Il y a une trentaine de minutes, il envoie la chanson de Pierre Perret : Marcel.
Ah tiens ça c'est amusant car Voinchet est un peu le Marcel de France Culture : une grande gueule qui la ramène et qui éblouit les naïfs en roulant des mécaniques dans un costume usurpé.
Le costume du journaliste : il ne se passe pas un jour sans qu'il parle au nom de la profession. Nous ,les journalistes, nous les médias. En prenant au passage la responsabilité, en redoublant de "nous les journalistes" alors qu'il ignore le B-A-BA du métier.
Le costume de l'homme de culture. Mais sa culture est celle du bobo : théâtre parisien, opéra, et variété internationale des quadras hors du temps. Et sans le moindre complexe abuser du name-dropping et du jugement hyperbolique, mais jamais jamais au grand jamais un avis motivé.
Le costume de l'intellectuel même middle-low, jouant du clin d'oeil entendu "je vous ai compris" même quand il pige que couic.
Le costume de l'homme engagé : feindre un intérêt surjoué pour la question du jour dont il n'a que faire. Répéter "allez-y on a le temps nous sommes sur France Culture", non sans stériliser ce précieux temps avec son babillage, ses micro-trottoirs, ses interventions sur-jouées et ses questions aussi interminables qu'à la limite du hors-sujet.
A l'instar du Marcel de Pierre Perret, Voinchet est l'imposteur radiophonique de la culture.
Il y a une trentaine de minutes, il envoie la chanson de Pierre Perret : Marcel.
Ah tiens ça c'est amusant car Voinchet est un peu le Marcel de France Culture : une grande gueule qui la ramène et qui éblouit les naïfs en roulant des mécaniques dans un costume usurpé.
Le costume du journaliste : il ne se passe pas un jour sans qu'il parle au nom de la profession. Nous ,les journalistes, nous les médias. En prenant au passage la responsabilité, en redoublant de "nous les journalistes" alors qu'il ignore le B-A-BA du métier.
Le costume de l'homme de culture. Mais sa culture est celle du bobo : théâtre parisien, opéra, et variété internationale des quadras hors du temps. Et sans le moindre complexe abuser du name-dropping et du jugement hyperbolique, mais jamais jamais au grand jamais un avis motivé.
Le costume de l'intellectuel même middle-low, jouant du clin d'oeil entendu "je vous ai compris" même quand il pige que couic.
Le costume de l'homme engagé : feindre un intérêt surjoué pour la question du jour dont il n'a que faire. Répéter "allez-y on a le temps nous sommes sur France Culture", non sans stériliser ce précieux temps avec son babillage, ses micro-trottoirs, ses interventions sur-jouées et ses questions aussi interminables qu'à la limite du hors-sujet.
A l'instar du Marcel de Pierre Perret, Voinchet est l'imposteur radiophonique de la culture.
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A l'intention de ceux qui prennent mon pseudonyme pour un bouclier : mon identité n'est ni affichée ni dissimulée.
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