Exact, ce n'était pas Jacques Maritain, mais Louis Massignon, pour qui l'Orient était un paradis pour ses amours.
Le Monseigneur à particule était dans une position embarrassante. Son embarras était perceptible. L'homosexualité, il est contre, bien entendu mais il ne peut pas le dire de peur d'être taxé d'homophobie. C'était totalement implicite qu'il était contre, sinon pourquoi cette prière diffusée dans les églises dont il attend sans y croire que le Saint Esprit renversera la situation. Il a contourné le sujet, il s'est réfugié dans des généralités. Il faut, dit-il, que les jeunes soient bien conscients de l'importance de l'union de l'homme et de la femme. On peut supposer qu'il en ont entendu parler, que l'histoire d'Adam et Eve, ils connaissent. Il s'est réfugié dans des cas particuliers sans signification: je connais un ancien paroissien qui est pacsé et qui m'a dit que. Il met un homo de son côté, la belle affaire!
Michel Cool l'a aidé en plaidant la bienveillance de l'église, il a parlé de l'association homosexuelle David et Jonathan, association dont le Monseigneur a dit qu'elle n'avait aucune autorité et une représentativité douteuse.
C'est Julie Gacon qui était dans la connivence. Elle a évité les questions frontales. Alors, aurait-elle pu dire, vous êtes pour ou vous êtes contre et si vous êtes contre pourquoi. Et en quoi le mariage civil qu'on ne demande pas à l'Eglise de bénir vous concerne-t-il? Elle a il est vrai parlé de péché mais pour en exclure l'hypothèse et le Monseigneur a dit: si c'est un péché, il est responsable et s'il n'est pas responsable il n'y a pas de péché. Un peu énigmatique.
C'était le bal des faux jetons, pour ne pas dire plus.