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Ma parole, c'est une véritable purge !!
Ce matin, dernière chronique de Jean-Louis Ezine, qui continuera vraisemblablement à babiller au 'Masque et la plume' et à parsemer de son ironie facile les colonnes de quelques journaux.
Hormis signaler un énorme contresens sur le dialogue d'Henri Jeanson qu'il cite à la deuxième minute (confirme s'il en était besoin, qu'Ezine comprend de travers ce qu'il lit trop vite ou écoute distraitement) je n'ai rien à dire sur cette dernière chronique, car ça fait une bonne dizaine d'années qu'Ezine ne m'arrache même plus un sourire. Il est bien loin le temps de Culture Matin où sa verve décalquée de Vialatte et sa complicité avec Lebrun me réjouissaient en début de journée. Et 15 ou 20 ans plus tard, je suis encore incapable de dire si c'est la surprise de la découverte qui m'avait fait apprécier un temps son style, ou bien si c'est par pure naïveté qu'il m'a fallu plusieurs années pour constater qu'il recyclait toujours les mêmes tours, semblable en cela à nombre de ses confrères car la chronique quotidienne tourne rapidement à l'auto-destruction.
Comme prévu, Voinchet souligne lourdement ce départ, mais conclut de façon énigmatique "on vous réécoute / je vous dis ça entre nous". Ainsi Ezine le bavard fut liquidé par Voinchet l'homme de radio qui-parle-pour-ne-rien-dire. Mais on se demande comment le second a pu s'élever au-dessus de la condition du premier. Certainement pas par le talent, probablement par l'acharnement au travail, et évidemment par l'arrivisme non moins acharné.
Ma parole, c'est une véritable purge !!
Ce matin, dernière chronique de Jean-Louis Ezine, qui continuera vraisemblablement à babiller au 'Masque et la plume' et à parsemer de son ironie facile les colonnes de quelques journaux.
Hormis signaler un énorme contresens sur le dialogue d'Henri Jeanson qu'il cite à la deuxième minute (confirme s'il en était besoin, qu'Ezine comprend de travers ce qu'il lit trop vite ou écoute distraitement) je n'ai rien à dire sur cette dernière chronique, car ça fait une bonne dizaine d'années qu'Ezine ne m'arrache même plus un sourire. Il est bien loin le temps de Culture Matin où sa verve décalquée de Vialatte et sa complicité avec Lebrun me réjouissaient en début de journée. Et 15 ou 20 ans plus tard, je suis encore incapable de dire si c'est la surprise de la découverte qui m'avait fait apprécier un temps son style, ou bien si c'est par pure naïveté qu'il m'a fallu plusieurs années pour constater qu'il recyclait toujours les mêmes tours, semblable en cela à nombre de ses confrères car la chronique quotidienne tourne rapidement à l'auto-destruction.
Comme prévu, Voinchet souligne lourdement ce départ, mais conclut de façon énigmatique "on vous réécoute / je vous dis ça entre nous". Ainsi Ezine le bavard fut liquidé par Voinchet l'homme de radio qui-parle-pour-ne-rien-dire. Mais on se demande comment le second a pu s'élever au-dessus de la condition du premier. Certainement pas par le talent, probablement par l'acharnement au travail, et évidemment par l'arrivisme non moins acharné.