Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

Retour à l'été 2020 où a été diffusée une émission initialement prévue en janvier de cette année, De l’utilité de la coquille Saint-Jacques et autres modestes espèces vivantes  Matières à penser le 05/07/2020.

Autant le dire tout de suite, cet entretien avec Laurent Chauvaud, directeur de recherches au CNRS, écologiste marin et plongeur, est un bonheur. Non seulement, par le ton, l'absence de narcissisme et l'intelligence du chercheur, mais aussi par sa rigueur scientifique et son éclectisme (poésie, musique, acoustique). Dominique Rousset intervient peu et malgré les tentatives de la productrice de dramatiser le sujet, Laurent Chauvaud en reste aux faits et à des constats nuancés.

Un parcours de chercheur, donc, depuis 1994, et un passage en revue des résultats de ses études sur le terrain. On est ici dans une clarté d'exposition qui fait jeu égal avec les meilleurs numéros de The Life Scientific de BBC 4 (exemples Emma Bunce et Brian Greene).

Nous recevons ce soir Laurent Chauvaud, directeur de recherches au CNRS, auteur de “La coquille Saint-Jacques, sentinelle de l’océan” (Editions Equateurs, 2019). Il nous parlera de ce petit mollusque, véritable mine d'informations sur le milieu qui l'entoure.

Extraits : "la banquise en rade de Brest  en 1962-1963" [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16274-05.07.2020-ITEMA_22376231-2020C33045E0080-1779455909.mp3" debut="05:03" fin="05:56"]

Les isotope de l'oxygène pour mesurer la vie d'une coquille Saint-Jacques, "Cette coquille Saint-Jacques devient une archive, et une archive est forcément précieuse quand on s'intéresse au climat futur ou aux variations futures de ce qui va se passer dans l'océan. Quand on est en train d'imaginer la vie à 30, 40, 100 ou 200 mètres de profondeur, une archive environnementale, ça devient extrêmement précieux." [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16274-05.07.2020-ITEMA_22376231-2020C33045E0080-1779455909.mp3" debut="16:29" fin="17:55"]

L'hydrophone enregistre moules, palourdes, crevettes claqueuses, coquilles Saint-Jacques et un phoque ; "Les écologistes ont oublié un paramètre essentiel, pour le moment, du fonctionnement des écosystèmes marins : le bruit. Ce n'est pas le monde du silence, la mer." : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16274-05.07.2020-ITEMA_22376231-2020C33045E0080-1779455909.mp3" debut="21:22" fin="26:40"]

L'intérêt de Laurent Chauvaud pour la poésie de René Char, pour la musique : voir les 15 dernières minutes.

Plus qu'un portrait réussi, un exemple de parcours scientifique et personnel qui devrait inspirer plus d'un jeune auditeur.

Article de Ouest France : Laurent Chauvaud, "La coquille Saint-Jacques, sentinelle de l’océan est un petit trésor d’humanité"




Récapitulatif hebdomadaire : 32 contributions du lundi 23 au dimanche 29 novembre 2020 (semaine 48)

Deux choses plaisantes à écouter dans l’entretien avec la prix Nobel de littérature Olga Tokarczuk  du 19-11-2019, mis en lien dans un récent numéro de la Grande table (à oublier prestement) : la langue polonaise de l'auteur et la traduction post-synchronisée.

Cette traduction est intéressante car le timbre grave de la voix qui l'interprète (la voix n'est pas l'auteur de la traduction) ne masque pas du tout la voix d'Olga Tocarczuk, si bien que l'on entend deux voix simultanées sans aucun déplaisir. C'est très rare.

Pour le contenu, questions stéréotypées de Christine Lecerf qui a le même type de voix et de prosodie que la taulière Laure Adler, c’est dire le charme... Réponses souvent nuancées, et belle réflexion sur la culture européenne en fin d'interview à la 25e minute.

Où l'on voit que l'écrivain et c'est le cas à chaque réponse doit reformuler le sens de la "question". On a un peu honte pour C. Lecerf, meilleure autrefois dans les documentaires (elle est en perte de vitesse).  [son mp3="https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2019/11/2136bead-243d-444c-8329-3e3cf33901eb/entretien_olga_tokarczuk01.mp3" debut="13:29" fin="16:34"]

La question franceculturienne de base, avec ce ton, ce ton ! À écouter dix fois de suite pour les masochistes : "Toute littérature est-elle, selon vous.................................. ?" [son mp3="https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2019/11/2136bead-243d-444c-8329-3e3cf33901eb/entretien_olga_tokarczuk01.mp3" debut="24:07" fin="24:11"]

Réponse nuancée : [son mp3="https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2019/11/2136bead-243d-444c-8329-3e3cf33901eb/entretien_olga_tokarczuk01.mp3" debut="24:11" fin="25:11"]

Des extraits transcrits de l’entretien sont fournis sur la page de l'émission.

De passage à Paris, pour présenter son grand opus Les Livres de Jakob (Noir sur Blanc, 2018), Olga Tokarczuk nous avait accordé en octobre 2018 un grand entretien dans sa loge, avant de donner une conférence au Musée d’Art et d'Histoire du Judaïsme.  (...) Récompensée par de nombreux prix (Niké, International Booker Prize, Jan Michalski), Olga Tokarczuk vient de se voir décerner le Prix Nobel de littérature 2018 pour son “imagination narrative qui, avec une passion encyclopédique, représente le franchissement des frontières comme forme de vie”.

Traduction : Anna Juszczak
Voix : Andrea Schieffer
Prise de son : Laurent Lucas
Mixage : Bernard Lagnel
Réalisation : Franck Lilin

Récapitulatif hebdomadaire : 30 contributions du lundi 30 novembre au dimanche 06 décembre 2020 (semaine 49)

Dans une énième émission consacrée au féminisme, à la violence (et comment "réparer le monde", etc), La Salle des machines le 18/04/2021, la transition entre les deux invitées est constituée du rappel d'une traduction récente de Robert Walser et du passage de la traductrice dans l'émission de 21h.

   Robert Walser, Vie de poète, lu par Gilles Tschudi, Zoe Poche (traduit de l'allemand par Marion Graf) . 25e minute :  [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/21434-18.04.2021-ITEMA_22639772-2021C40926E0014.mp3" debut="25:03 fin="29:49"]

Suisse germanophone né à Bienne en 1878, Robert Walser commence à publier à l’aube du XXe siècle. En 1917, parait cette Vie de poète, où il est question d’observations quotidiennes, de voyages, de ces plaisirs minuscules dont l'écrivain a le secret.

Voir aussi Robert Walser, par Marion Graf Lun 10 Oct 2016, pour une chronique de deux minutes de Christophe Bier dans "Mauvais genres". On ne comparera pas, surtout pas, avec les quelques secondes de présentation du présentateur-écrivain employé à FC dans "La Salle...".


Récapitulatif hebdomadaire : 20 contributions du lundi 12 au dimanche 18 avril 2021 (semaine 16)

Un malaise pour l'auditeur au début de l'émission Le café est-il un produit comme les autres ? France Inter France Culture (???) "Sans oser le demander" 29-09-2021 : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/22789-29.09.2021-ITEMA_22790226-2021C45516S0272-21.mp3" debut="01:10 fin="01:33"]

Il a mis le café
Dans la tasse
Il a mis le lait
Dans la tasse de café
Il a mis le sucre
Dans le café au lait
Avec la petite cuiller
Il a tourné
(...)
Et moi j’ai pris
Ma tête dans ma main
Et j’ai pleuré. [en écoutant cette niaiserie qu'est devenue France Culture]

Déjeuner du Matin.

On aimerait que chaque émission d'analyse politique sur France Culture soit aussi factuelle que cette première partie des Enjeux intitulée Les réseaux des partis trotskystes [21/03/2022]. Début à 2'56 après une chanson de variété.

Sylvain Boulouque, historien, enseignant-chercheur à l’Université de Reims, brosse en effet un tableau clair de l'histoire du trotskisme en Russie puis en France avec LO puis la LCR devenue NPA en 2009.

6h09 - 6h23 : Les Enjeux territoriaux
Qui sont les candidats trotskystes Nathalie Arthaud et Philippe Poutou ? S’il est difficile de repérer des territoires du trotskisme, on découvre des réseaux militants et quelques bastions.

Une petit oubli ? Non, cela aurait été hors cadre, quoique... France-Culture: 5 choses à savoir sur Sandrine Treiner Publié le 01 septembre 2016. "Écrivain et journaliste passée par "Ce soir (ou jamais !)" sur France 3, Sandrine Treiner vit sa deuxième rentrée aux commandes de France Culture."

# POLITIQUE
Etudiante à Jussieu, diplômée de Sciences Po (Institut d'Histoire du Temps présent), Sandrine Treiner milite au début des années 1980 au sein de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR). "Ce qu'il me reste de ces années ? Une curiosité sans fin pour le monde qui m'entoure et un appétit immodéré pour la discussion, le débat et la dispute. Dans “Mourir à trente ans”, Romain Goupil raconte très bien comment nous apprenions, lors de nos réunions de cellule, à défendre des points de vue."  La politique en général, et le trotskisme en particulier, est chez les Treiner une histoire de famille. "Une de mes tantes tutoyait Trotski !" Fille d'universitaires - un père chercheur au CNRS et une mère traductrice - Sandrine Treiner se définit aujourd'hui comme "une femme de gauche".
"Mais lorsque je suis à la radio, je suis une directrice d'antenne du service public. Point."

Point ?    

Un reportage tout en humanité, d'utilité publique, qui mérite un prix radiophonique : "Après mon AVC : 5 ans de silence radio" le 15 04 2022 Grand Reportage par Aurélie Kieffer et Bruno Cadène.

Victime d’une hémorragie cérébrale, Bruno Cadène seul à son domicile, s’est retrouvé cloué au sol, à demi paralysé.

Cinq ans plus tard, Bruno Cadène propose un circuit des thérapeutes qui l'ont suivi, et le suivent encore. Le témoignage de sa femme est exemplaire, celui de Jean-Marc Four, directeur de la rédaction internationale de Radio France mérite le respect.

Informatif, sans pathos et respirant la bienveillance et le professionnalisme, le documentaire combine le récit personnel direct et indirect (soignants et proches interrogés) et le point sur les thérapies de l'AVC.  

Après les 45 minutes de reportage, une interview de Pierre Amarenco complète la connaissance médicale, tant en matière de prévention que de soin. Le premier volet est très convaincant, le médecin regrettant plusieurs fois l'absence d'intérêt politique sur la question durant la campagne électorale.

Chaque année, environ 150 000 Français ont un accident vasculaire cérébral. 40% s’en sortent sans séquelles, 10% en meurent. Entre les deux, il y a la vie avec un handicap plus ou moins visible, plus ou moins compatible avec la vie en société.

Invité de ce "Grand reportage" : le professeur Pierre Amarenco, chef de service de l’unité spécialisée dans la prise en charge des AVC à l’hôpital Bichat (de l’AP-HP, à Paris), également président fondateur du fonds de dotation Vaincre l’AVC, auteur du livre Vaincre l’AVC : Comment le reconnaître, comment en guérir, comment le surmonter et comment l'éviter (éditions du Rocher 2021)

Interviewés
Le médecin des sapeurs pompiers de Paris Stéphane Dubourdieu
Le docteur Aline Fourmond, responsable du Centre de rééducation fonctionnelle Divio
L'épouse de Bruno Cadène
Les autres intervenants ne sont pas identifiés dans le descriptif, regrettable.

"C’était le 6 février 2017. Comme cela arrive à 150 000 Français chaque année,  notre ami, collègue, voisin de bureau Bruno Cadène a eu un accident vasculaire cérébral. Ce soir-là, seul à son domicile, il s’est retrouvé cloué au sol, à demi paralysé. Victime d’une hémorragie cérébrale, Bruno avait – selon les statistiques – une chance sur 2 de survivre. Il a pu être sauvé, mais ne s’en est pas sorti indemne. Après son passage dans les services d’urgences, il a entamé une longue et éprouvante rééducation : à 53 ans, Bruno Cadène, grand reporter, spécialiste de l’Europe centrale et orientale, devait réapprendre à parler et à marcher.

Bruno s’est relevé, animé d’une détermination qui force le respect. Et il nous a donné de ses nouvelles sur Facebook. Entre un commentaire sur la dernière victoire du FC Grenoble, et une analyse de la situation politique en Hongrie, il nous a fait part avec humour de ses "exploits" quotidiens comme cet exercice de kiné où il devait porter un ballon le plus haut possible : "C’est un petit bond pour l’humanité sportive, conclut Bruno, mais pour moi c’est un sacré progrès !" Plus je le lisais, plus j’étais impressionnée. Et j’ai fini par demander à Bruno de reprendre le micro, pour nous raconter lui-même son parcours du combattant." Aurélie Kieffer

Outre-Manche, autre drame similaire chez une journaliste de la BBC : BBC presenter says music helped her 'to live' after brain haemorrhage 15 August 2020. Clemency Burton-Hill a présenté, avec beaucoup de courage, malgré ses difficultés d'élocution, un numéro remarquable de Planet Bach [23 Aug 2021].  

Dans le numéro de Politique ! du 7 mai 2022, l'intervieweur recevait François-Xavier Bellamy Député au parlement européen, président de la délégation française PPE.

Au premier tour de la Présidentielle, Valérie Pécresse a fait un score de 4.8% des voix. Du jamais vu chez Les Républicains. Depuis le parti, tente de se remobiliser avec pour certains élus la tentation de rejoindre Emmanuel Macron. Pour d'autres, l'inquiétude de ne pas être réélus à l'Assemblée.

Quel est le but de l'employé Grégory Philipps dans cet entretien de 35 minutes ? Le même que celui des intervieweurs ailleurs, faire dénoncer des personnes, identifier les mauvais. D'ailleurs, que retient le titre d'accroche ? Justement ce que voulait entendre la station et qui pourtant n’est pas l'essentiel de l'entretien : "que ceux qui chez LR sont tentés par la Macronie en tirent les conséquences !" (le point d'exclamation n'est pas dans l'intonation de F-X B.).

François-Xavier Bellamy est agrégé de philosophie et a été professeur. Il n'en fait pas trop de ce côté-là, il plante seulement un "Aristote" dans la conversation à 2'30''. C'est surtout sa souplesse intellectuelle et son élocution que l'on remarque et qui laissent le présentateur sans voix. Et heureusement vu le niveau consternant de G. Philipps.

35 minutes d'entretien avec un député européen, et donc, logiquement, seulement 5 petites minutes sur l'Europe et l'Ukraine en fin d'émission et "vite parce qu'on n'a plus que quelques minutes"...

L'émission se résume à deux ou trois grands thèmes : la disparition du bipartisme en France est un défi pour la démocratie ; tout homme politique est libre de ses choix, mais doit appartenir au parti qu'il soutient ; la France est endettée au-delà du raisonnable, seul pays à ce niveau en Europe.

La réflexion générale sur le fonctionnement institutionnel s'écoute : un problème spécifique à la France est en train de s'installer,  l'apparition d'un parti unique de gouvernement face à deux extrêmes ne pouvant jamais devenir des oppositions susceptibles d'incarner une alternance politique.

Une chronique de plus de 5 minutes sur l'histoire des unions politiques, laborieuse à l'extrême, n’est nulle part mentionnée sur la page et ce n'est pas une perte. Ce qui l'est, c’est le gaspillage de temps au détriment de la parole, rare à France Culture, de F-X B. sur l'Europe, l'énergie, l'agriculture, l'immigration.

PS. Une phrase écrite labellisée France Culture : "Pour autant, Fort de sn score de 22% au premier tour, demande aux Français de 'l'élire Premier Ministre'."

De ce Michel Vinaver, une vie à l'écoute du présent du monde Tous en scène, le samedi 1 octobre 2022 (première diffusion le samedi 8 janvier 2022) :



On ne retiendra pas les questions de l'intervieweuse, mais les réponses du dramaturge, sa voix et surtout son goût pour la musique du XVIIe siècle : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/18723-01.10.2022-ITEMA_23152306-2022C36407E0001-21.mp3" debut="26:57" fin="30:58"]

Michel Vinaver est décédé le 1er mai 2022. Cette émission a été enregistrée quatre mois avant dans le bureau de son appartement parisien, près du Pont Neuf à Paris en janvier 2022, à l'occasion de ses 95 ans.

Michel Vinaver, auteur, dramaturge, a publié 25 pièces. La première, Les Coréens, paraît en 1955. La dernière, Bettencourt Boulevard ou une histoire de France, en 2014. Michel Grinberg est né en 1927, il a été PDG de l'entreprise Gillette France pendant 27 ans, puis devient enseignant en 1982. Il a fait entrer la vie économique et l'univers du travail dans le champ théâtral. Il est entré au répertoire de la Comédie Française avec la pièce L'Ordinaire, il a reçu le Grand Prix de Littérature dramatique en 2015.

Hosanna To The Son Of David (Orlando Gibbons) - King's College Cambridge

Première (et dernière) écoute de Les Enjeux avec ce numéro du 23/11/2022 De la course camarguaise à la corrida : le sud-ouest sous le signe du taureau.

Le fichier en ligne : 5' d'informations, 2' d'intro et de pub pour une autre émission, et lancement d'une chanson, "Fever" de Peggie Lee, qui n'a aucun rapport avec quoi que ce soit, mais passons.

Invité : Frédéric Saumade ethnologue, professeur d'anthropologie sociale à l' Université d’Aix-Marseille.

Descriptif : niveau primaire ou secondaire, mauvais élève.
1ère phrase du descriptif : faute et logique. "La tauromachie n'inclue pas uniquement la corrida mais englobe plusieurs pratiques".  
2e phrase : ça continue. "Dans le sud-ouest se pratiquent également la course landaise, dans le sud-est la course camarguaise."
4e phrase : " La corrida quant-à-elle, sauf exception, a une finalité mortuaire" (interdit de rire ou de pleurer).
5e phrase : "Sa forme moderne, tel qu'on la connaît" & "à Paris qui avaient ses arènes"

Transcription : "la dramaturgie est de plus en plus portée par la gestuel "

Paragraphe 4 : "le pâpe Pie X"
Paragraphe 5 : "des associations de protections des animaux".

Le contenu : ça bafouille du côté du journaliste qui parle au téléphone (zoom ?) avec l'invité, lequel fait un retour historique et géographique de la pratique, distingue les courses de la corrida et dit quelques mots sur les trois raisons successives de l'opposition à la pratique au cours du temps : économique en Espagne, religieuse, bienveillance pour l'animal. Bafouillage aussi du côté de Saumade, mais moins que de l'autre. Bref, un quart d'heure poussif, mené de manière distraite et pressée. La conclusion est une interruption brutale avec des mercis et des chiffres.




Jacques Brel - Les toros

Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t163p780-au-fil-de-l-ecoute#38354) a écrit:Première (et dernière) écoute de Les Enjeux avec ce numéro du 23/11/2022 De la course camarguaise à la corrida : le sud-ouest sous le signe du taureau.

Résolution non tenue, car écoute, dans la souffrance, de 20 minutes de vide absolu avec Strasbourg : la fabrique marketing de Noël.

D'ailleurs pourquoi s'infliger ce qui fâche ? Pour constater l'ampleur de la déchéance de notre radio culturelle et espérer qu'en pointer l'indigence ne soit pas inutile.

Qu'y a-t-il à pointer ? Une interview en direct au téléphone à 6h10, avant, c'est une chanson d'une certaine Amy Winehouse, le seul genre de son que connaissent les équipes de France Culture. Et en avant pour vingt minutes de... rien avec Claire Roederer de l'École de Management Strasbourg, dont on lira avec intérêt ou consternation le résumé de "Contribution à la conceptualisation de l'expérience de consommation: émergence des dimensions de l'expérience au travers de récits de vie".

Baptiste Muckensturm lit des fiches et cite des chiffres, sa marotte, apparemment ; Claire Roederer enfile banalité sur banalité, on se croirait dans une chronique délayée de France Info. Du remplissage de temps, du bruit de fond. C'est très mauvais.

Comme dans l'émission précédente on remarque la conclusion "f... off" du présentateur à la voix grasse et visiblement pas réveillé. Fin : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/22790-25.11.2022-ITEMA_23207792-2022C45515S0329-21.mp3" debut="25:00" fin="25:52"]

Musées de Strasbourg et Archives de la Ville : Le Christkindelsmärik à travers les âges