Au fil de l’écoute je l’entends comme une rivière qui coule avec des accélérations, des étales (on dit ça pour la mer) des écarts, des rebonds et quelque fois profitant d’une déclivité un petit cours d’eau rebelle ou aventurier finira par « se perdre » vers d’autres ondes.
Il semble relativement acquis que les auditeurs d’une chaîne radio sont accrocs à cette chaîne choisie et ne butinent pas trop. Ce constat établit depuis des lunes est-il toujours valide depuis l’arrivée du podcast. Sans doute que non.
Mais les affreux jojo du cadencement et/ou de l’effet d’entraînement se sont imaginés qu’il suffisait de mettre Machin à 7h55 pour que les « veaux » (Ch. De Gaulle), les « moutons » (F’Murr) aillent, comme une seule femme-un seul homme, avaler, ingurgiter, la soupe qui s’en suit. Les couillons, les ignares, les innocents qui appliquent comme des benêts au service public une recette des radios et autres télés privés !
J’ai des dizaines d’exemple de mes propres bifurcations et fidélités qui quelque fois peuvent être des mécanismes pavloviens comme nous avons pu l’écrire ici ou là !
Au fil de l’écoute j’entends aussi la fluidité. Pas la fluidité universelle non tout simplement celle qui cajole mes oreilles. Alors aujourd’hui ils me mettraient de 16 à 18 sur Fc du bon du lourd que j’aime bien (par exemple le Thomas et ses passagers) et ben je les podcasterai pour écouter en direct le
Plan B . Pour cette émission j’ai envie d’être dedans, avec. Comme une complicité. C’est pareil pour Thomas B. mais ses émissions méritent d’être savourées et le podcast permet l’arrêt sur voix, le retour en arrière et la rediffusion immédiate si affinité.