En l'absence apparemment de modérateur sur ce Forum, j'ai dû vous rappeler une règle élémentaire pour permettre un dialogue et un échange corrects, et courtois.Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t163p590-au-fil-de-l-ecoute#28794) a écrit:Qui, si ce n'est vous, présente son champ idéologique à travers ses jugements dans ses posts ? Prenez-vous les lecteurs pour des imbéciles ? Et puis les simagrées de vierge effarouchée, pitié ! Vous vous présentez sous un pseudonyme, comme tout le monde ici, alors on se calme.
Je vous le redis, vos interventions sont précieuses, et offrent des pistes d'écoute intéressantes. Vos contributions sont fouillées, comme celle ci-dessus, c'est stimulant, même si, ou surtout si, l'on est en désaccord.
Pour votre image du dentiste :Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t163p590-au-fil-de-l-ecoute#28794) a écrit:Enfin, sur le sujet du progrès, du bien-être, etc, j'ai quand même une question : la prochaine fois que vous irez chez votre dentiste, demandez-vous (ou lui) si vous auriez eu les mêmes soins en 1950, au début du siècle au XIXe ou avant (pour le savoir je vous conseille le beau livre L'ogre et la dent). Le reste à l'avenant.
Il est probable que je ne survivrais pas sans dentiste dans un environnement paléolithique, de même d'ailleurs qu'un homme du paléolithique ne survivrait pas longtemps dans notre monde actuel, avec sa pollution, ses nouveaux virus... et l'obligation d'un permis de chasse.
Mais ce n'est pas la question qui est posée. En fait, il s'agit de savoir (si on pense que l'humanité progresse ou décline) si un homme du paléolithique, avec sa physiologie, son métabolisme, sa culture, la société dans laquelle il évolue, le climat etc...de l'époque, éprouvait un bien être plus faible ou plus fort que l'homme actuel avec sa physiologie, son métabolisme, sa culture, la société dans laquelle il évolue, le climat etc... actuels.
Le même raisonnement peut être fait à propos du Moyen-âge etc...
Cette question me semble indécidable (sans compter que la notion de bien-être a dû évoluer entre le paléolithique, le Moyen-âge et aujourd'hui), mais je m'interroge surtout sur sa validité épistémologique. Je vous suggère de lire à ce sujet : "Néandertal, mon frère" de Silvana Condemi, directeur de recherche au CNRS.
Vous voyez : quand on ne se contente pas des assertions simplistes de Brice Couturier, les questions obligent à approfondir la réflexion. C'est cela, la culture.