Poursuivons l'écoute de l'émission d'architecture de l'été 2016, Le Génie des lieux, par Camille Juza qui mérite une mention ici. Le numéro du 7 août nous emmenait dans le Languedoc pour étudier La Grande-Motte : cité des vacances. C'est bien, même très bien pour le format proposé de 30 minutes. La parole est donnée ici à Gilles Ragot, historien de l'art, Pierre Pillet, paysagiste et Evelyne Sebti, habitante. On découvre la genèse du projet et ses objectifs esthétiques et urbanistiques. La productrice ne juge pas*, elle fait entendre des spécialistes de la question, non dans un énième débat, mais dans une émission montée avec intelligence.
Et puis quel repos : pas de considération sur de potentiels conflits sociaux, sur l'injustice, l'inégalité, le malheur, les victimes et les coupables (on en trouve toujours), etc. Ce n'est pas une émission accusatoire et prônant l'indignation et la révolte (grande mode à France Culture ces dernières années), mais une explication des circonstances et une brève observation des conditions de vie du lieu à travers des témoignages. À chacun ensuite d'en penser ce qu'il veut.
* Sur l'habitude qu'a France Culture d'imposer le prêt-à-penser via ses producteurs, dans le fil "La méthode scientifique"
Et puis quel repos : pas de considération sur de potentiels conflits sociaux, sur l'injustice, l'inégalité, le malheur, les victimes et les coupables (on en trouve toujours), etc. Ce n'est pas une émission accusatoire et prônant l'indignation et la révolte (grande mode à France Culture ces dernières années), mais une explication des circonstances et une brève observation des conditions de vie du lieu à travers des témoignages. À chacun ensuite d'en penser ce qu'il veut.
* Sur l'habitude qu'a France Culture d'imposer le prêt-à-penser via ses producteurs, dans le fil "La méthode scientifique"
RandomWalks(https://regardfc.1fr1.net/t789-la-methode-scientifique#27207) a écrit: (...) Nous ne venons pas sur cette chaîne pour nous entendre dire ce qu'il est bon de penser ou pas. Ce que nous voulons c'est qu'on nous explique les termes du débat, qu'on mette à notre portée des disciplines hautement spécialisées au point d'être hermétiques aux gens ordinaires que nous sommes, fussions-nous éduqués. En aucun cas nous ne souhaitons qu'on pense à notre place ou qu'on nous force à croire que la pensée se résume à être pour ou contre quelque chose. C'est ce qu'on entend à longueur de journées dans de trop nombreux médias et c'est l'inverse que nous recherchons sur France Culture : un espace de liberté où l'on peut comprendre et s'éduquer plutôt que juger. (...)