Ne sachant trop où placer ce commentaire, qu'il est d'ailleurs assez déprimant d'écrire, je me suis demandé si le petit rire de Christophe Ono-Dit-Biot avait déjà été relevé dans les pages de ce Forum. Un petit rire fat, prêt à l'emploi (qui en rappelle un autre), surtout quand un des plus grands intellectuels qui soient vous brosse un peu le cuir.
Le temps des écrivains : Umberto Eco : « Lire est un moyen de prolonger sa propre vie », 16 mai 2015.
[son mp3="http://static.franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/05/s20/WL-ITE_00073501_RSCE-10.mp3" debut="46:15" fin="46:43"]
Une émission où il est souvent question de la mort, à laquelle Umberto Eco pensait régulièrement dans ses réponses à Christophe Ono-Dit-Biot. Par exemple, après la diffusion de son premier choix musical (Sonate 6 bémol 35, Frédéric Chopin), il dit : La découverte de Chopin m'a foudroyé. J'ai commencé à faire des voyages nocturnes pour aller à Turin où il y avait un concert de la radio. Et j'écoute toujours cette sonate. Peut-être si je peux, je voudrais l'avoir à côté au moment de ma mort. Vous m'avez donné une idée, je dois la mettre dans mon testament.
[son mp3="http://static.franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/05/s20/WL-ITE_00073501_RSCE-10.mp3" debut="12:47" fin="13:13"]
L'un de ses derniers mots est même le verbe mourir au moment où le producteur annonce que l'émission est podcastable pendant un an et la réécoute disponible mille jours.
Ono-Dit-Biot : Pendant mille jours, c'est fabuleux ?
Eco : Oh oui, on va mourir.
[son mp3="http://static.franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/05/s20/WL-ITE_00073501_RSCE-10.mp3" debut="57:30" fin="58:10"]
Le temps des écrivains : Umberto Eco : « Lire est un moyen de prolonger sa propre vie », 16 mai 2015.
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Une émission où il est souvent question de la mort, à laquelle Umberto Eco pensait régulièrement dans ses réponses à Christophe Ono-Dit-Biot. Par exemple, après la diffusion de son premier choix musical (Sonate 6 bémol 35, Frédéric Chopin), il dit : La découverte de Chopin m'a foudroyé. J'ai commencé à faire des voyages nocturnes pour aller à Turin où il y avait un concert de la radio. Et j'écoute toujours cette sonate. Peut-être si je peux, je voudrais l'avoir à côté au moment de ma mort. Vous m'avez donné une idée, je dois la mettre dans mon testament.
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L'un de ses derniers mots est même le verbe mourir au moment où le producteur annonce que l'émission est podcastable pendant un an et la réécoute disponible mille jours.
Ono-Dit-Biot : Pendant mille jours, c'est fabuleux ?
Eco : Oh oui, on va mourir.
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