Carlo Strenger est philosophe, psychanalyste, professeur à l’université de Tel-Aviv, "membre du comité d’observation du terrorisme au sein de la Fédération mondiale des scientifiques" : l'exemple de l'intellectuel tout désigné pour dire des choses profondes et cultivées dans une station culturelle. France Culture est donc allée le chercher à Tel-Aviv pour cogiter sur la "liberté disciplinée" dans la Grande Table. Les thèses audacieuses et creuses ne font pas peur à cet universitaire-analyste-observateur et sa cogitation produit par exemple ceci [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/12360-12.02.2018-ITEMA_21584833-1.mp3" debut="27:23" fin="27:31"]. Rousseau père des totalitarismes. Pourquoi pas ? pourquoi pas le contraire ?
De telles élucubrations peuvent faire sourire, ou alimenter les Chemins matinaux, de philosophie ou de la connaissance, forcément cultivés. Pour les sceptiques, l'universitaire-analyste-observateur a de toutes façons un argument d'autorité tout prêt [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/12360-12.02.2018-ITEMA_21584833-1.mp3" debut="31:52" fin="31:57"] : il "le sait parce qu'il l'enseigne depuis beaucoup d'années" qui dit mieux ? on mesure toute l'inanité de cette cogitation "culturelle" qui tourne en rond entre université, comité d'observation, analyses et émissions cultivées.
Comme le disait O. Gesbert quelques minutes auparavant : "Nos sociétés ne doutent pas suffisamment".
Après cette cette séquence de culture hors-sol tellement vaine, la même station culturelle propose heureusement de remettre les pieds sur terre. Quelques minutes après, dans l'émission suivante à propos de "faits divers", on aborde l'autre versant de la culture, non pas une construction intellectuelle creuse mais ancrée dans la vie réelle où elle s'alimente. Sonia Kronlund rappelle quelques principes élémentaires qui fondent la culture [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10078-12.02.2018-ITEMA_21584856-0.mp3" debut="01:20" fin="01:45"]. Elle rappelle que "Il n'y a pas de bons ou mauvais sujets, pas d'histoires qui vaillent plus que d'autres, pas de vie qui aient plus de sens que d'autres, mais que tout est dans le style, le traitement, le soin, le choix, l'écriture aussi modeste et simple soit elle."
Pour tous ceux que cette approche culturelle intéresse, on doit recommander le film documentaire "Ni juge ni soumise" actuellement sur nos écrans : une réalité vue aux côté d'une juge d'instruction. Approfondissement et enrichissement de notre connaissance de notre société, de notre humanité.
De telles élucubrations peuvent faire sourire, ou alimenter les Chemins matinaux, de philosophie ou de la connaissance, forcément cultivés. Pour les sceptiques, l'universitaire-analyste-observateur a de toutes façons un argument d'autorité tout prêt [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/12360-12.02.2018-ITEMA_21584833-1.mp3" debut="31:52" fin="31:57"] : il "le sait parce qu'il l'enseigne depuis beaucoup d'années" qui dit mieux ? on mesure toute l'inanité de cette cogitation "culturelle" qui tourne en rond entre université, comité d'observation, analyses et émissions cultivées.
Comme le disait O. Gesbert quelques minutes auparavant : "Nos sociétés ne doutent pas suffisamment".
Après cette cette séquence de culture hors-sol tellement vaine, la même station culturelle propose heureusement de remettre les pieds sur terre. Quelques minutes après, dans l'émission suivante à propos de "faits divers", on aborde l'autre versant de la culture, non pas une construction intellectuelle creuse mais ancrée dans la vie réelle où elle s'alimente. Sonia Kronlund rappelle quelques principes élémentaires qui fondent la culture [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10078-12.02.2018-ITEMA_21584856-0.mp3" debut="01:20" fin="01:45"]. Elle rappelle que "Il n'y a pas de bons ou mauvais sujets, pas d'histoires qui vaillent plus que d'autres, pas de vie qui aient plus de sens que d'autres, mais que tout est dans le style, le traitement, le soin, le choix, l'écriture aussi modeste et simple soit elle."
Pour tous ceux que cette approche culturelle intéresse, on doit recommander le film documentaire "Ni juge ni soumise" actuellement sur nos écrans : une réalité vue aux côté d'une juge d'instruction. Approfondissement et enrichissement de notre connaissance de notre société, de notre humanité.
Dernière édition par Lvstvcrv le Mar 13 Fév 2018, 08:56, édité 1 fois