Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

A peine visible à la page de l'émission mardi 13 novembre, une séquence qui intéressera les amateurs de musique traditionnelles : Paul Bois invité par Marie-Hélène Fraïssé, donne l'actualité de sa collection nommée Inédit. Quoique le titre ne le dise pas clairement c'est bien une collection de musiques du monde, lancée jadis chez Arion et éditée depuis 1985 par la Maison des cultures du monde.

La séquence commence à la 41eme minute et dure jusqu'à la fin de l'émission. Ceux qui se demandent si elle est bonne peuvent y tremper l'or(t)eille en cliquant ici : vous trouverez le premier extrait proposé et les deux premières minutes de la conversation, ça peut donner envie d'aller chercher le reste ; pour cela cliquer sur le lien donné à la première ligne du post.
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(réécoute offerte pendant 1000 jours depuis la date d'origine )

Sons d'images : retour sur la collection "Inédit " de la Maison des Cultures du Mondes

En 2ème partie, nous parlons de SONS D'IMAGES : un retour sur la collection "Inédit " de la Maison des Cultures du Mondes, qui compte désormais 145 titres, avec son directeur, Pierre Bois

Hulot a écrit:Marc Voinchet tout à l'heure qui veut pointer une faute de grammaire dans un texte de l'invité Amin Maalouf ; or, pas de faute (emploi du pronom relatif "dont", qui exclut un "de" redondant), Amin Maalouf l'explique au gentil animateur, hu hu !

Celle-ci, presque tous la commettent, et j'ai l'impression que parmi ceux qui ne la font pas, il sont nombreux à souligner à l'envi leur maîtrise du pronom, par des formules qui soulignent bien la chose , cf. Enthoven, et ses quotidiens (voire plus) "Et c'est aujourd'hui de [...] qu'il sera question". Autant de sympathiques coups de coude au voisins d'antenne qui malheureusement ne les remarquent pas (bon, il y a des chances que je surinterprête un peu ).

Rien à voir, mais à un niveau nettement plus bas, et à propos de Hu Hu (mais avec majuscules), une jolie Huertade ce matin pendant le déroulé du billet goguenard sur les élections internes à l'UMP, son contenu a comme d'habitude violé les lois de la relativité en traversant instantanément l'espace qui sépare mes deux oreilles, sauf ce petit "noyau nucléaire", lâché à propos de je ne sais quoi (pas le courage de la réécoute), mais sans aucune intention stylistique et en toute naïveté.

Au fil de l'écoute et au fil de la journée, la lecture du soir est une respiration assez bien placée à mon sens, et agréablement faite. Ca serait encore meilleur si on avait toujours des séries courtes : deux semaines devraient être un maximum pour donner son caractère de ponctuation à ce qui, si bref, peut difficilement être un rendez-vous. Ensuite, on espère du moins quand l'auditeur est encore capable d'espérer, on espère qu'au fil de l'année la ponctuation saura conserver sa variété.

Cette semaine, après une page de Victor Hugo dont on se demande ce qu'elle fait là, 4 lectures par André Dussollier, puisées dans "Un certain Plume" (et non dans "Plume"). La pièce choisie hier a quelque chose de l'angoisse du Cronope encerclé par des Fameux inamicaux et de plus en plus rétorsifs. Les auditeurs désireux d'inverser le score iront chercher le contrepoint chez Cortazar qui fait triompher le Cronope quasi à chacun des chapitres de Un certain Lucas.

Piégé au volant, je me suis laissé embarquer par notre station préférée aux alentours de 17h.
On était en direct de Marseille, avec ce genre de son particulier « en direct de l’événement », magnifique aux halles de Rungis et désastreux à l’antenne. Du plateau en-direct-de-la-où-ça-se-passe, on est passé à une farce maquillée en reportage, et qui consistait à faire causer un habitant de la Cité radieuse. L’habitant en question était un chercheur du cnrs, l’intervieweuse, je ne sais qui, mais qui a singuliérement brillé par l’indigence de sa prestation. Les amateurs de repoussoirs radiophoniques vont se frotter les mains, ce fut un véritable florilège. Notre intervieweuse a réussi la prouesse d’enchainer sans mollir questions creuses, tentatives d’impertinences prétendumment décalées mais assurémment consternantes, remarques sottes et improvisations débraillées. Le tout sur fond d’étonnements répétés de l’interviewé qui n’en revenait visiblement pas de tant d’amateurisme et de méconnaissance du sujet.
Chaslin reviens, ils sont désastreux.
J’ai tenté d’en savoir plus sur le site de FC, je suis tombé sur la page du 5 à 7, et j’ai clické sur le « 5 à 7 » du jour pour arriver sur une page vide, avec comme seul développement : « Thème(s) : information ».
Vous êtes donc informés.
(Il y avait bien l’option « écoute » avec le gros bouton rouge, mais je n’avais ni le temps ni le courage)

Les nouvelles figures de la guerre traitées dans "affaires étrangères", la nouvelle émission de Christine Ockrent ne fait pas nouvelle figure dans la panorama de la radio.
Le sujet choisi est surmédiatisé par le fait que nous sommes un pays en guerre. J'ai coupé à un moment où ça causait dans le poste de "guerres assymétrique" pour assimiler le concept. J'ai rallumé par curiosité et coup d'bol les mots prononcés étaient "guerres assymétriques". En point de symétrie de ces deux points off/on ajoutons la phrase entendue "nous voulons tous une guerre sans morts".
Christine aurait dû jouer le rôle de la grande muette.

Certains ont mal à la France
moi , jai mal à France Culture

J'vais m'écouter "géométriquement tien" de Léo Ferré
fin de la chanson :"nous dessinerons l'ennui dont se meurent les parallèles"

Bonjour Fontaine, moi j'ai coupé avant, parce que je suis tombé (pour la première fois) sur l'émission de Dominique Souchier, Une fois pour toutes, et évidemment, ce qu'on aimerait tous ici, c'est qu'il arrête tout de suite, et qu'il ne revienne plus. Vraiment je ne comprends pas comment ce type, une sorte de sous-Jean-Claude Bourdin, a pu un jour venir dans le bureau d'Olivier Poivre d'Arvor, lui dire: écoutez, voilà mon concept d'émission: je pose des questions banales à des personnalités connues, je les interromps, je leur croasse dans les oreilles, bref, je fais ce que tous les interviewers font depuis des lustres à la télé et sur les autres radios, mais attendez, attendez vous allez comprendre l'audace de ce concept, sa folie douce: ce sera la dernière fois que je le ferai. Après, plus d'interview avec eux, plus de question. Rendez-vous compte, plus une seule interview avec Dominique Souchier! L'invité(e) doit être tout bouleversé, sur les nerfs (j'ai bien senti Bruno Le Maire dans ses petits souliers ce midi). L'invité se dit: ma première et dernière interview avec Dominique Souchier, il faut vraiment pas la rater, c'est comme dialoguer avec... avec Jean-Claude Bourdin, mais en plus bête, ou avec Jacques Chancel mais en moins cultivé. Et donc, je me demande vraiment comment OPA a pu lui dire, les yeux dans les yeux: Dominique, grand iconoclaste, ton projet est totalement hors-norme mais fonce, on te suit, France Culture c'est l'innovation, c'est le défrichage, c'est le décryptage. Tu l'as ton émission. Étrange histoire. Comme je n'ose pas mettre mon interrogation dans le fil "l'art de l'entretien radiophonique" et que je n'ai pas vu de fil "Dominique Souchier", je la laisse ici.

A part cela, je me suis aussi demandé si Bruno Le Maire, qui passe son temps, de son côté, à dire des choses aussi renversantes que : "il faut réformer en profondeur notre pays", "les élites politiques doivent se renouveler d'urgence", "il y a un divorce entre le peuple et ses élus", et "nous avons besoin d'un nouveau pacte", n'allait pas bientôt recevoir le Prix France Culture de la meilleure oeuvre littéraire de l'année, ou du siècle. Quelqu'un a lu son bouquin? Parce que Marc Voinchet, Dominique Souchier, Hubert Huertas le trouvent vraiment bien écrit.

Ah Gomez, quel plaisir de vous lire, tellement le Souchier est un désastre radiophonique, et tellement sa présence dans la grille est énigmatique. On ne peut que vous suivre dans votre scénario managérial : cette station a un décidemment un très très gros problème de Direction.
Faut-il pour autant créer un fil Souchier qui s'annonce déjà comme un précis de désastrologie pour les plus valeureux des auditeurs (car il en faut du courage pour écouter cette émission) ? Pas certain, car même si le Poivré n'a pas l'air très inspiré, je me demande si cette Une fois pour toutes fera long feu, car c'est pas Dieu possible que pareille farce s'éternise. Mais je me le demande avec vague inquiétude, car au jeu des créations de grille, le Poivre a déjà fait la démonstration de ses compétences. Et si on ajoute son très démago "Faut que les jeunes prennent le pouvoir dans cette radio" (je cite de mémoire une calamiteuse conf' de presse), ben y'a de quoi se faire vraiment du mouron. Sans compter ses aptitudes au recyclage fadasse comme avec la Christine et le Taddéi.
Au fait, quelqu'un ici sait comment ça se passe les mandats à la tête d'FC ?

Je partage vos opinions sur les producteurs sus-mentionnés mais je dois relever une certaine contradiction entre les déclarations d' OPA sur "la prise de pouvoir des jeunes" et le fait que ses trois "recrues" Taddei-Souchier-Ockrent aient une moyenne d'âge de 62 ans. Sans vouloir être muffle, reconnaissons qu'ils ne sont pas des perdreaux de l'année.

Les messages ci-dessus à propos de Dominique Souchier sont fort justes. Il se trouve que j'ai entendu l'émission d'hier qui n'était, en effet, que banalités des deux côtés.
A noter aussi que Bruno Le Maire a raconté que les Français avaient besoin qu'on leur "raconte" la politique et (si j'ai bien compris) que celle-ci était une fiction. En un mot, cet homme a enrobé de grands mots ce qui, plus platement, s'appelle non pas le roman national mais la propagande.

Il faudrait réécouter plus attentivement mais ce discours m'a semblé assez douteux.

Pour le reste, un politique qui écrit, cela ne peut que plaire à France Culture. Ce type d'homme politique, pétri de Belles Lettres, fait partie du folklore français.

Ce dimanche 3 février au matin, avant "Maison d' études", un journal d'information. Il y est question de "La folle journée de Nantes". Un micro-trottoir du journaliste où il mentionne que je-ne-sais-qui est allé écouter "le boléro de Ravel de Georges Bizet" !

Ouais ...

Et quelle était le couleur du cheval blanc d'Henri IV ?

Et le journaliste de préciser, pour ceux qui sont, comme dit pudiquement la directrice des Folles journées, "éloignés de la grande musique", que ce "Boléro de Ravel par Georges Bizet" est un "tube de la musique classique".
On peut se moquer, mais après tout, n'y a-t-il pas dans ce "Boléro de Ravel par Georges Bizet" quelque chose d'un peu borgésien, un clin d'oeil érudit et complice au "Pierre Ménard, auteur du Quichotte" qui nous réconcilierait avec la culture sur France Culture? Non?