Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

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Samedi 2 février (lire : nuit du vendredi 1 au samedi 2)
01h30 - 03h36 :
Atelier de création radiophonique - Musique, Ensikum (27 avril 75) par René Farabet
03h36 - 04h46 :
Entretiens avec Paul Léautaud - 10e livraison (juin 51) par Robert Mallet
Avec un supplément : conversation entre Léautaud et Julien Benda
04h46 - 05h11 :
Tribune de Paris - Fernand Trignol, mémoires d'un truand (13 janvier 50)
05h11 - 06h15 :
L'histoire en direct - Vincennes 1968, Université expérimentale (7 septembre 98) par Emmanuel Laurentin

Dimanche 3 février Nuit rêvée de Julia Kristeva
00h00 - 00h30 :
Entretien avec Julia Kristeva
00h30 - 01h30 :
Concordance des temps - Les racines de l'Europe (11 oct 2008) par Jean-Noël Jeanneney
01h30 - 02h00 :
Les chemins de la conne essence - Philippe Sollers, le Paradis du langage (20 décembre 90) par Sylvain Gire
02h00 - 02h30 :
Agora - Michel de Certeau, La fable mystique (9 juillet 82) par Gilles Lapouge
02h30 - 02h55 :
Entretien avec Julia Kristeva
02h55 - 03h25 :
Des idées et des hommes - La philosophie française de 1900 à 1950 (11 février 50) par Jean Amrouche et Pierre Desgraupes. Avec Maurice Merleau-Ponty, Jean Beauffret, Jean Hyppolite
03h25 - 04h25 :
Les avant-gardes du XXe siècle : 1980-1999(18 août 2000) par Jean Daive
04h25 - 05h55 :
Une vie une oeuvre - Blaise Pascal (31 décembre 92) par Souad Kettani
05h55 - 06h20 :
Actualité du livre - Simone de Beauvoir : le deuxième sexe (4 nov 48) par Claudine Chomez
06h20 - 06h30 :
Entretien avec Julia Kristeva

Lundi 4 février
00h00 - 01h25 :
Relecture - Paul Verlaine (21 oct 77) par Hubert Juin
01h25 - 02h10 :
Prestige du théâtre - Louis Jouvet (21 oct 71)
02h10 - 03h10 :
For intérieur - Sylvie Germain (3 mars 2005) par Olivier Germain-Thomas
03h10 - 04h10 :
Les zones fraiches de la création musicale - Migration des esthétiques (5 décembre 2001) par Cécile Gilly
04h10 - 05h35 :
Une vie une oeuvre - Christa Wolf (14 mai 2000) par Michel Cazenave
05h35 - 06h00 :
Ethnologie et linguistique - Entretien avec Claude Lévi-Strauss (30 mai 1951) par Michel Tournier

Mardi 5 février
01h30 - 02h21 :
Bicentenaire Beethoven - Série 3, 6e épisode : L'oeuvre pour piano (16 juin 70) par Brigitte et Jean Massin
02h21 - 03h16 :
La science fiction en question - 1re partie : débat avec les auteurs de la Sf aujourd'hui (5 déc 77) par Igourde et Bogdanouille. Avec Jacques Goimard, Gérard Klein, Jacques Sadoul, Philippe Curval, Michel Jeury
03h16 - 04h26 :
Formes du sacré : l'apocalypse (13 mars 61) par Pierre Sipriot
04h26 - 05h02 :
Les grandes conférences - Les écrivains et ceux qui les lisent (5 oct 59) par Robert Bourget Pailleron
05h02 : Multidiffusion de Sur les docks

Mercredi 6 février
01h30 - 02h16 :
Bicentenaire Beethoven - Série 3, 7e épisode : L'oeuvre pour piano, suite (17 juin 70) par Brigitte et Jean Massin
02h16 - 03h11 :
La science fiction en question - 2e partie : La place de la science dans la SF, débat avec les savants (6 déc 77) par Igourde et Bogdanouille. Avec Gérard Klein, André Lichnerowicz, Jean-Claude Simon, Henri Laborit, Jean-Claude Ribes
03h11 - 04h26 :
Entretiens avec Henri Guillemin 1re partie (26 au 28 avril 78) par Geneviève Guicheney
04h26 - 05h02 :
Les caves du ciel (16 oct 54) par Luc Bérimont
05h02 : Multidiffusion de Sur les docks

Jeudi 7 février
01h30 - 02h21 :
Bicentenaire Beethoven - Série 3, 8e épisode : Les quatuors à corde, suite (19 juin 70) par Brigitte et Jean Massin
02h21 - 03h16 :
La science fiction en question - 3e partie : SF et littérature (7 déc 77) par Igourde et Bogdanouille. Avec Gérard Klein, Jean d'Ormesson, Paul Guth, Philippe Sollers
03h16 - 04h06 :
Entretiens avec Henri Guillemin 2e partie (26 au 28 avril 78) par Geneviève Guicheney
04h06 - 05h02 :
La fabrique de l'histoire - Du sel, du gruyère, et de la contre-révolution en Suisse (8 nov 2011) par Perrine Kervran
05h01 : Multidiffusion de Sur les docks

Vendredi 8 février
01h30 - 02h21 :
Bicentenaire Beethoven - Série 3, 9e épisode : Les symphonies (22 juin 70) par Brigitte et Jean Massin
02h21 - 03h16 :
La science fiction en question - 4e partie : SF et société (8 déc 77) par Igourde et Bogdanouille. Avec Gérard Klein, Henri Mendras, Pierre Bensoussan, psychiatre & André Clément Decouflé, prospectiviste.
03h16 - 04h21 :
For intérieur - Gérard de Cortanze (27 février 2005) par Olivier Germain-Thomas
04h21 - 05h02 :
Qui êtes-vous ? André Pieyre de Mandiargues (5 août 51) par André Gillois
05h02 : Multidiffusion de Sur les docks

Samedi 9 février
01h30 - 02h16 :
Bicentenaire Beethoven - Série 3, 10e épisode : La 9e symphonie (23 juin 70) par Brigitte et Jean Massin
02h16 - 03h11 :
La science fiction en question - 5e partie : SF et philosophie (8 déc 77) par Igourde et Bogdanouille. Avec Gérard Klein et François Chatelet.
03h11 - 05h16 :
Analyse spectrale de l'Occident - Apparition de l'idée de civilisation (11 nov 61) par Pierre Sipriot avec Robert Mandrou, Michel Foucault, Georges Gusdorf, Charles Morazé, Louis Althusser, Alphonse Dupront, Jean Fabre, Jean Cazeneuve
05h16 - 06h15 :
Chemins de la connaissance : Sienne, ville-Etat ; le Pallio de contrades (18 août 82) par Georges Barthouli

Pas de doute, le France Culture de haute densité c'est souvent la nuit !
D'abord un coup de chapeau pour votre boulot sur Léautaud. Hier chez un bouquiniste je suis tombé sur "le petit ami " en poche , une perle . Si j'ai le courage et si vous jugez cela utile je vous enverrai des bijoux de petites phrases qui révèlent une sacrée profondeur chez ce type, en contradiction avec ce qu'il dit sur les choses du coeur et des femmes.
Est-ce la place sur ce fil de réagir à certaines émissions de nuit ?
Si oui je dois dire que je n'ai pas pu décrocher aux propos d'Ephaïm Granadou diffusés le 30 janvier à 2h00 . Il a raconté cette histoire édifiante : un haut gradé de l'armée militaire de France lui a donné l'ordre d'aller laver sa serviette dans une flaque d'eau à plusieurs centaines de mètres sous une pluie d'obus. Ephraïm est revenu avec une serviette encore plus dégueulasse à cause de la boue et des cadavres. Le gradé pas content lui a demandé d'y retourner le lendemain ! Il n'y a pas que la serviette qui était dégueulasse.
Pour cette histoire je vous conseille d'écouter " mutins de 1917" par Jacques Debronckart ,c'est sur le Net

Fontaine a écrit:Pas de doute, le France Culture de haute densité c'est souvent la nuit !
D'abord un coup de chapeau pour votre boulot sur Léautaud. Hier chez un bouquiniste je suis tombé sur "le petit ami " en poche , une perle . Si j'ai le courage et si vous jugez cela utile je vous enverrai des bijoux de petites phrases qui révèlent une sacrée profondeur chez ce type, en contradiction avec ce qu'il dit sur les choses du coeur et des femmes.
Est-ce la place sur ce fil de réagir à certaines émissions de nuit ?
Si oui je dois dire que je n'ai pas pu décrocher aux propos d'Ephaïm Granadou diffusés le 30 janvier à 2h00 . Il a raconté cette histoire édifiante : un haut gradé de l'armée militaire de France lui a donné l'ordre d'aller laver sa serviette dans une flaque d'eau à plusieurs centaines de mètres sous une pluie d'obus. Ephraïm est revenu avec une serviette encore plus dégueulasse à cause de la boue et des cadavres. Le gradé pas content lui a demandé d'y retourner le lendemain ! Il n'y a pas que la serviette qui était dégueulasse.
Pour cette histoire je vous conseille d'écouter " mutins de 1917" par Jacques Debronckart ,c'est sur le Net

On peut parler ici des émissions de la Nuit oui. Le fil n'est pas réservé au programme.

Grenadou est un grand classique du témoignage. C'est aussi un fort succès de librairie des années 60,qui aurait d'ailleurs pu avoir sa place chez Terre Humaine. Il est paru en Points Seuil, probablement assez tôt dans l'histoire de la collection mais je ne sais plus si c'était chez Points ou chez Points-Histoire.    

Pour compiler les meilleures de Léautaud, j'attire votre attention sur le fil "Coin de la bouquinaille" (dans le Conversatoire) qui accueillerait volontiers votre florilège.

Les nuits rêvées sont réécoutables.
Ne serait-il pas possible de mettre en réécoute les autres Nuits ?
(même pour une seule journée ?)
Est-ce le fait de pb techniques , de pb de droits ou une vonlonté de France Culture de nous priver de ce plaisir ?

PS : Ca va être bien Dimanche prochain à 1h30 !

En ce moment même, constat d'une Nième erreur dans la présentation des Nuits : en clôture de la Nuit radio de Julia Kristeva, contrairement à ce qui est annoncé il est certain que nous n'écoutons pas une actu de 1948 sur 'Le deuxième sexe'. Le sujet y est, oui, mais au ton, on reconnait le style des fictions récentes à moitié réussies, c'est-à-dire à la réalisation impeccable mais hélas en même temps aussi mal écrites que mal jouées, c'est à dire franchement premier degré. C'est difficile à dater précisément : disons entre 1989 et 2004 ? (very précis, izenottite ?)

A part ça, dans un autre fil, Philaunet a écrit:[...] Goémé qui lit ses textes de présentation comme une institutrice lit un abécédaire à des enfants apprenant la lecture.

Et encore, il n'y a pas que le ton qui déconne. Car au-delà de l'élocution laborieusement pète-sec, alternant la conviction maladroite et un autoritarisme façon Comtesse de Ségur, c'est aussi par le texte que les présentations de Christine Goémé dans les Nuits sont parmi les objets radiophoniques les plus étonnants qu'on puisse trouver. Involontairement comiques à force de se la jouer persuasifs, le plus souvent ils se bornent à asséner un jugement qui se voudrait définitif, du type << Le remarquable/très grand/génial [au choix : artiste, poète, penseur, psychanalyste, professeur] X, qui a écrit/peint/eu de nombreux livres/tableaux/élèves ... >>. Avec son parfum de rhétorique Nord-Coréenne adornée d'une paresse de collégien en mal d'inspiration, cette intro usuelle partage le podium du Tarte avec le fumant << chacun sait que X est parmi les plus grands [au choix : artistes, poète, penseurs, psychanalystes] du siècle >> ; ou mieux encore, << X est aujourd'hui considéré comme parmi les plus grands [etc] et autres << X, qui est connu pour avoir écrit/peint parmi les plus grandes oeuvres du siècle .... >>. Autre perle : << Dans cette émission, Francesca Isidori reçoit un des hommes les plus connus au monde... >>. Ca n'est d'ailleurs pas la moindre des surprises, que de retrouver dans ces intros de Goémé des vices de rédaction qu'on croyait exclusifs de la Wiki : 'X est connu pour' ou 'X est considéré comme'.

En fin de compte, à se glisser dans le rôle de la stagiaire sans imagination, mine de rien l'agrégée quinquagénaire nous provoque une petite catastrophe, sapant en une courte minute de tartignolleries tout un pan des théories de l'auditeur exigeant : non c'est pas une djeun' inculte qui cause ; non c'est pas de l'anti-culturel aux couleurs de l'actu au contraire tout cela est très culturel et par là est conforme sinon au niveau du moins à la raison d'être -et au nom- de cette radio ; eh non c'est pas une débutante en radio parachutée par la grâce d'un copinage-média ; au contraire c'est une des documentaristes dont le nom est présent dans nos mémoires depuis 25 ans, identifiée comme une de ces signatures-maison qui rassurent. Ou plutôt, qui nous ont longtemps été le signal d'une radio soignée. On peut en trouver la preuve par l'exemple dans nombre des rediffs de Nuits : des Chemins de la connaissance, des Une vie une oeuvre, Lieux de mémoire. Goémé fut une des grandes signatures de la maison.

Comment expliquer une telle dégringolade ? Stress, urgence, je-m'en-foutisme ? Peut-être démotivation (il faut dire que le management anti-culturel du Poivrinet a sûrement de quoi en démotiver plus d'un parmi les anciens de la baraque). Il y a de quoi se trouver démotivée, à voir le documentaire réduit à sa portion congrue, et ce qu'il en reste confiée à des vaniteux immatures comme bébé-Matthieu. Par contre la motivation idéologique, elle, est toujours là, car Goémé n'est pas avare de saillies parachutesques dans le plus pur style des militants Alter. D'ailleurs ça nous change de la rhétorique 'Ecole de Francfort' de Marc-Hubert Floriot, autrement raffiné quoique pas toujours plus nuancé, mais enfin lui se montre un tantinet moins obsédé par la lutte phynale : il ne glissera pas une condamnation de la finance internationale dans sa présentation du romantisme Allemand. Mais c'est sans complexe que Goémé nous fait le coup. Par ailleurs elle affiche un soutien sans faille au paradigme culturel dominant hérité des 60-70's : psychanalyse, french theory et stars de la rue d'Ulm, le tout sur un ton d'auto-satisfaction totale, celui de ceux qui en sont même si on ne sait pas de quoi ni d'où elle est ni pourquoi ni comment et on préfère s'en foutre royal. Tel est le mystère Goémé. Notez qu'on peut en dire autant de Munier, si bon au documentaire et si empesé au direct, parfois sidérant de maladresse quand il lit son papier chaque matin (à 6h35, pitié pour lui !), mais ne renonçant jamais à l'exigence du contenu. Pour autant, depuis 10 ans Munier apparait comme une victime régulière des réorganisations internes. Est-ce le cas de Goémé ? Non, car l'Eloge du Savoir comme Les Nuits de FC sont deux créneaux radiophoniques idéalement conçus et placés pour résister par la qualité, or avec son style archi-scolaire Christine fait tout le contraire.

Qu'en conclure ? Rien, évidemment. Une fois de plus, nous sommes trop loin de ce qui se passe dans cette taule pour pouvoir faire mieux que constater les dégâts. France Culture devient le Salon Noir de la banalité, de la non-qualité, et de l'amateurisme. L'auditeur est dans la position de l'archéologue qui n'a que son bon sens et son art de l'hypothèse pour suggérer quelques réponses aux questions proéminentes que lui pose un tel effondrement :
- comment des gens dont l'art est certain en viennent à nous livrer un aussi piètre travail ?
- comment et pourquoi se sont imposés les choix managériaux fort simples et en petit nombre qui, instaurés en une seule rentrée de septembre (c'était en 1999) et depuis consciencieusement appliqués, viennent progressivement à bout de tout un esprit culturel et de toute une école radio ?

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Pour tempérer ce flot de sévérité vacharde et pour montrer qu'on est aussi capable de voir l'exception de qualité dans le bocal de la médiocrité, je conseille l'écoute de la 'Nuit rêvée de Michael Edwards, diffusée le 6 janvier. Organisée par Christine Goémé, cette 'Nuit rêvée' là vaut mieux que la présentation affreusement scolaire que C.G. signe à la page ci-dessus lientée. Nuit qui sonnera parmi les plus agréables à l'oreille de l'auditeur souffrant, saturé par le style actu-actu du programme de journée. De la productrice on entendra peu d'interventions : toujours bien en phase avec l'esprit et l'humeur de l'invité, quelques renvois et commentaires qui montrent qu'elle connait bien l'interlocuteur et aussi le programme qu'ils ont préparés ensemble. De là le prof de poétique à la fois mis en confiance et sollicité juste ce qu'il faut, se laisse aller à un badinage culturel à la fois gracieux et dense de savoir.

Cette Nuit rêvée avait été précédée pendant deux semaines d'une rediffusion fort bien tombée dans l'Eloge du savoir : en 2006 y avait été retransmis le cours de Michael Edwards Professeur au Collège de France. Cette année là le cours avait été proposé à l'auditeur en 11 numéros sous le titre "Le génie de la poésie anglaise". C'est le même, dont on ne peut que recommander l'écoute, qui a été rediffusé en une volée continue -chose rare- du 18 décembre au 5 janvier derniers, donc précisément la veille de cette 'Nuit rêvée' dans l'Eloge du savoir. Ce coup-là fut donc fort réussi, soigné, dense de culture. Mais saperlipopette pourquoi diable sont-ils aussi rares sur cette chaine ?


Pour conclure en tempérant à son tour cet accès d'indulgence, je conseille à l'auditeur vigilant de ne pas foncer trop vite sur le tapis volant de la qualité retrouvée. Rien de tel qu'une petite douche froide, n'est-ce pas ? On en trouvera le premier jet à la minute 32 du MP3 offert en réécoute à la page de l'émission : la brève présentation qui précède immédiatement 'Le Bourgeois Gentilhomme' est un modèle de la tartignollerie Goémesque évoquée dans le post précédent. Second jet : l'éloge lourdingue de Philippe Jacottet qui précède 'Du jour au lendemain' (minute 327). Deux extraits exemplaires à classer en répertoire 'Horreur radiophonique' tant ils condensent les défauts d'un style désolant, qui n'est pas la moindre des mauvaises surprises de l'auditeur rompu (à l'écoute) et rompu (par l'écoute).

De Michael Edwards, la série de cours intitulée "le bonheur d'être ici" est un de mes grands souvenirs. Je les avais podcastés sur le site du collège de France, et ils sont passés dans l'éloge il y a quelques années, mais je ne les retrouve ni ici, ni là-bas.
http://www.franceculture.fr/emission-le-bonheur-d-%C3%AAtre-ici-713-2010-01-26.html

Gomez a écrit:De Michael Edwards, la série de cours intitulée "le bonheur d'être ici" est un de mes grands souvenirs. Je les avais podcastés sur le site du collège de France, et ils sont passés dans l'éloge il y a quelques années, mais je ne les retrouve ni ici, ni là-bas.
http://www.franceculture.fr/emission-le-bonheur-d-%C3%AAtre-ici-713-2010-01-26.html

Hélas en auscultant mes disques, dans les miettes qui ont survécu de cette année là, je ne trouve que le dernier cours de la série, le seul inexplicablement qui aura échappé à une opération de curetage des disques durs.

Voici un lien pour le télécharger : http://www.mediafire.com/?2i25pg7jbquln88
(je croise les doigts pour que ça marche)

Ensuite, ensuite.... eh bien pour trouver le reste, il ne reste plus qu'à lancer la traque sur ANPR. Je ne serais pas surpris que certains aient stocké la totalité de l'Eloge depuis des années....

Merci, ça marche.

Seule (petite) déception: je suis tout de suite allé à la fin de ce cours sur le Pont des Arts, pour entendre, après les derniers mots d'Edwards, le court silence de la salle, puis les applaudissements fervents qui ont clôturé la série entière, et qui traduisaient une émotion inhabituelle de la part du public (et de moi-même sans doute), mais ils n'y étaient plus, coupés au montage.

Alors ici peut-être.
http://www.college-de-france.fr/site/michael-edwards/#|q=_audiovideos.jsp?index=25&prompt=&fulltextdefault=mots-cles...&fulltext=mots-cles...&fields=TYPE2&fieldsdefault=0&TYPE2=0|p=http://www.college-de-france.fr/site/michael-edwards/dernier_cours_2_le_bonheur_det.htm|

Grand merci Alain, voila qui est précieux pour ceux qui , accrochés par la Nuit révée et par la récente rediffusion dans l'Eloge, ont envie de retrouver Michaël Edwards.


A part ça, la 'Nuit de France Culture' qui vient de s'achever me force à réexaminer le tombereau d'amertume que j'ai déversé hier matin sur le travail de Christine Goémé dans les Nuits. Je relis mon post 6 crans plus haut et je n'y trouve à regretter qu'une certaine indulgence. Mais il y a autre chose : dans la Nuit de FC qui vient de s'achever, les 3 premiers numéros (Relecture de Verlaine par Hubert Juin - Prestige du théâtre - For Intérieur) sont présentés par la même, sans qu'y apparaisse aucun des défauts pointés dans mon post. Enfin, sauf peut-être le ton de la lecture, c'est-à-dire ce qu'avait évoqué Philaunet, et encore : même si on est loin de l'élégance vocale d'un Floriot, cette lecture là ne déshonore pas le document qui suit. Quand tel est le cas, j'archive l'émission en coupant l'intro, or là c'est le contraire : c'eut été les réduire à tort que de les priver d'une intro à la fois intéressante et exempte d'outrances. Cette anti-fausse note comme une résurgence inattendue de qualité alors même qu'on vient d'inventorier la non-qualité, c'est un de ces coincidences qui donnent à réfléchir et qui n'éclairent rien du tout. Je me borne à constater que depuis l'arrivée de Goémé dans les Nuits de FC il y a un peu moins d'un an, nous avons donc eu quasi le meilleur et le pire de ce qu'elle peut nous faire dans ce court exercice de la présentation d'une émission tirée du stock ancien.

Le mystère du quai Kennedy reste entier.