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L'esprit public (depuis septembre 2017 : Emilie Aubry)    Page 8 sur 27

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Langevin 


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Re: L'esprit public (depuis septembre 2017 : Emilie Aubry) - Sam 26 Mar 2011, 12:44

je ne partage pas votre sentiment sur l’épisode Jorion-le Boucher, du moins pas complètement.

Un point initial : je récuse totalement la notion de "déni de réalité". Je considère qu’il s’agit d’une malhonnêteté intellectuelle qui consiste à poser comme postulat que le discours intellectuel peut produire, s’agissant de phénomènes sociaux complexes, une vérité objective dont la contestation consisterait en réalité à refuser cette vérité. Or, en cette matière, il ne peut y avoir que des interprétations du réel : Le Boucher défend une interprétation qui est partiellement vérifiée. Jorion aussi. Et j’ai la faiblesse de croire que les sectateurs de l’un ne valent pas mieux que les sectateurs de l’autre.

Par ailleurs, on peut penser ce qu’on veut de Jorion, de la confusion de sa pensée, de sa popularité suspecte, mais il est abusif de le réduire à une icône alter. Je trouve particulièrement mal venue la référence aux éditions du Croquant : Jorion est édité principalement chez Fayard. Ce n’est certes pas un gage de qualité, mais enfin il s’agit d’une maison qui ne porte pas franchement les mêmes stigmates que ceux dont s’est gaussé Nessie s’agissant des microscopiques éditions du Jacquou. Alors, Fayard, repaire de chevelus gauchos qui ronéotypent leurs tracts ?

Venons-en à Le Boucher : ce n’est pas le fond de sa critique qui m’a exaspéré, c’est sa forme, et ce d’autant plus qu’elle me paraît assez révélatrice du fonctionnement du personnage. Si j’étais méchant, je pourrais dire que si M. Le Boucher prétend que l’ouvrage de Jorion qu’il critiquait était le plus mauvais livre du monde, c’est sans doute qu’il n’a pas lu "Economiquement Incorrect", chez Grasset, recueil d’aphorismes et d’imprécations fort mal démontrées signé par un certain Le Boucher, Eric, dont curieusement les thèses centrales se sont trouvées après 2008 ravalées au même niveau d’actualité que le géocentrisme. Mais ce serait mesquin.

Ce qui est déplaisant, c’est que, même dans le cadre contraint d’une brève, le Boucher ne fait aucun effort de démonstration tendant à justifier sa réfutation du bouquin de Jorion : son tour de piste repose, par ordre chronologique : sur un postulat, sur une moquerie à l’endroit de l’auteur, sur une citation d’ailleurs tronquée, et sur une critique idéologique "Pouah pouah les affreux marxistes". De démonstration ? Point ? De critique objective ? Point plus. Un trait d’esprit de fin de banquet de Rotary-Club, une éructation de cuistre satisfait. Pauvre Le Boucher qui pense -à juste titre- qu’il faut une pédagogie de la réforme à destination des Français et ne sait diffuser sa pensée que par le mépris et la morgue.

Nessie 

Nessie

72
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Re: L'esprit public (depuis septembre 2017 : Emilie Aubry) - Sam 26 Mar 2011, 16:00

Je ne crois pas avoir lu ici quiconque en sectateur d’Eric Le Boucher : je ne vois aucun blanc-seing accordé à lui dans un des posts qui précèdent. Mais j’ai peut-être mal lu et pas assez relu. Je me suis déjà planté sur la peine de mort en Belgique, je peux me planter ici encore, hein. Alors prudence.

Cela dit, à part Bourlange et Philippe Raynaud personne parmi les récurrents de FC ne semble capable de livrer une démonstration en règle dans le temps court d’une brève. C’est donc peut-être ce qui explique le choix de Le Boucher, désireux d’envoyer une prune à un adversaire en idéologie ? Pour autant ce qu’il a fait n’est pas précisément une éructation, mais plutôt un ricanement de provocation, et donc peut-être une franche invitation au duel. De même que son livre oublié n’était pas un recueil d’aphorismes, mais une thèse étayée. Alors, confirmée ou erronée, la thèse ? Bricolée ou non, équilibrée et juste ou bien manipulatrice, ou encore manipulatrice parce que prétendument équilibrée ? Je n’en sais rien. Mais recueil d’aphorismes, non. Plutôt un assemblage de chroniques remaniées, peut-être même conçues dès le début comme un feuilleton à cette fin : présenter la doctrine économique de l’auteur, ou du courant idéologique/intellectuel dont il se veut le relais. Donc une interprétation, oui une construction intellectuelle comme vous dites. Qu’elle soit partiellement juste ou globalement fausse, dans tous les cas elle est sujette à discussion. Mais justement je ne suis pas certain qu’on en trouve autant chez Jorion, en tous cas l’émission du 7 décembre m’a laissé une impression désastreuse, et d’une incroyable absence de matière.

Et si on veut dire un mot sur ce qu’est un livre dans le système de l’édition, alors la question est de savoir si un texte publié semble ou non réunir quelque caution de sérieux. Je ne sais pas comment est fait le travail d’édition chez Grasset, mais je vois que "Economiquement incorrect" est publié dans une collection aux côtés de Galbraith, Védrine, Hirsch, Lorenzi, Fourest, Minc, bref des gens plus ou moins contestés mais sérieux. Voyons maintenant où passe Paul Jorion : en premier lieu, contrairement à ce que vous avez cru lire personne ici ne s’est gaussé du Croquant : l’étiquette d’officine militante signifie que le processus d’édition ne réunit pas les conditions de crédibilité que peut parfois apporter (mais non toujours garantir) un système inspiré du fonctionnement académique, chose qu’on trouve chez Fayard par exemple au "Temps des sciences" ou en collection "Essais". Donc justement pas le sentiment que donnent les titres et couvertures de Jorion dans cette maison, qui en plus laissent une impression de sensationnel racoleur encore pire que ce qu’affiche le Croquant. Est-ce que c’est un coup des maquettistes et des marchands de soupe de la maison ? En tous cas, ça sent plutôt la collec dirigée par un tandem de type Alberganti+Clarini, et ça ne donne pas l’impression d’atteindre le niveau de sérieux qu’on trouve ailleurs dans la même maison. Cela dit, le monde académique aneffet, c’est pas non plus la caution absolue on le sait. Mais là, avec "Capitalisme à l’agonie" et "séisme financier", hélas je trouve ça bien en phase avec le style du bonhomme aux Matins, et avec le style de France Culture en général. Du coup je prévois de remplacer l’expression "déni de réalité" par "hallucinations" ou "fantasmes", ou encore "incantations d’idéologue". Car pour le coup, les interprétations discutables chez Jorion il y en a, mais de l’étayage (qu’il soit juste ou trompeur, solide ou branlant), ce matin-là je ne me souviens pas d’en avoir entendu.

Est-ce que ça vaut le coup d’ouvrir un fil spécial sur les mérites et la crédibilité comparés de ces deux auteurs ? Peut-être bien. Mais que faire ? Il faut vraiment les lire, ou on peut se contenter de leur corpus radio ? Bon j’ai encore une partie de l’après-midi pour aller soupeser ce que ça vaut Jorion en papier. mais honnêtement j’ai un peu peur de remplir ma musette avec des âneries. Ai-je été assez long et poli, ai-je fourni au moins quelque début d’argumentation (avant l’épisode suivant "j’ai lu Jorion") pour ne pas tomber sous le coup de la loi anti-éructations ?

Langevin 


73
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Re: L'esprit public (depuis septembre 2017 : Emilie Aubry) - Dim 27 Mar 2011, 14:13

Entendons-nous bien. Je ne défends pas Jorion, et les précisions que vous apportez sur la réflexion qui sous-tendait votre billet m’inclinent à y acquiescer partiellement avec moins de réticence que je ne l’eus fait au premier abord. Toutefois, j’ai une fréquentation assez longue d’ELB, et notamment du blogue en forme d’homélie qu’il tenait à l’Immonde avant d’aller exercer ses talents aux Echos, qui me conduit à penser qu’il n’est, ni provocateur, ni ami du débat. Penser que la doxa dont Jorion serait un représentant est majoritaire dans le champ des idées économiques et que, de ce fait, sa réfutation serait "provocatrice" est à mon sens faire bon marché de la domination pratique de la pensée libérale classique et, dans une moindre mesure, de sa transformation néolibérale au sens strictement théorique du terme (et non au sens démonologique avec lequel le terme est utilisé de Mélenchon à Lepénette), courant de pensée qui innerve les conceptions d’ELB, et dont il ne me paraît pas qu’il en aurait fait une remise en cause bien hardie. Par ailleurs, Le Boucher n’est pas un débatteur, c’est un missionnaire : il n’y a pas de point de vue opposé pour lui, il y a des rêveurs, des charlatans ou des staliniens. Je le crois assez typique d’une mentalité de système qui, curieusement, affecte une partie de la droite économique après avoir été l’apanage de la gauche et qui n’admet pas le postulat d’une pensée différente, laquelle est donc disqualifiée non pour son fond, mais pour son essence. De là à faire du Boucher un suppôt de Satan, cela me paraît bien excessif. Disons qu’il m’apparaît comme un goujat et un petit esprit : à côté de lui, même le médiocre Thierry Pech a rang de pointure, c’est dire.

Mais baste de ces échanges sur ces deux zouaves qui me conduisent d’ailleurs, mon cher Nessie, à vous présenter mes excuses sincères car je crois vous avoir inutilement et involontairement froissé (je vous confirme d’ailleurs que ma rectification sur la question de la peine de mort n’avait qu’un but documentaire).

Quelque chose de bien plus intéressant s’est en effet produit ce matin (enfin, avant que je sois envoyé au marché dans un demi-sommeil avec deux enfants grognons par une épouse excédée : misère de l’heure d’été).

Pour sa 666ème, Phiphi nous avait donc concocté quelques divertissements à vocation comique et -légèrement- teintés d’autodérision, dont un "mix" des tics de langage les plus remarquables de ses principaux commenseaux. S’ensuivirent pendant une à deux minutes une cascade de "Premier point-Deuxième point" très SciencesPo imputés à Bourlanges (on aurait pu aussi avoir "En tant que centriste, je suis partagé"), des "Je suis d’accord" en foultitude de la quasi-totalité des intervenants, et une chaîne d’"Anéfé" en hommage à Max Gallo. Effet burlesque évidemment garanti.

J’ai été frappé de ce moment beckettien de destruction du langage car il m’a paru, sans doute très involontairement, être le révélateur du théâtre de l’absurde que devient France Culture : le dépérissement de la pensée au profit du conventionnel, du convenu, du langagier, un cirque des conformismes dans lequel tournent à vide de pauvres perroquets de la contestation gauchisante à deux sous et du conservatisme libéral ranci ; soyons honnêtes sur ce dernier point, il manque encore la contestation néo-réactionnaire et vaguement différentialiste qui elle-même devient un conformisme à grande vitesse, à usage cette fois du FN et de ses satellites idéologiques : le conformisme inégalitaire et ultra, à côté du conformisme conservateur et du conformisme de gauche. Cela viendra, j’en suis sûr.

Des idées ? Y en a plus.
Des débats ? A peine.
De la culture ? Ah ah ah !

Anéfé...Anéfé...Anéfé...

chris 


Invité

74
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pourquoi ? - Mar 29 Mar 2011, 19:31

pourquoi proposer une émission d’auto-célébration à la réécoute ?Un betisier,des louanges de confrères ou d’anonyme,des critiques hargneuses de militants,des commentaires d’actu sont-ils ce qu’on recherche sur cette radio? fgvfgv

antonia 


75
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Re: L'esprit public (depuis septembre 2017 : Emilie Aubry) - Mar 29 Mar 2011, 20:19

quand même, vous êtes dure! à côté du 6 à 9 des jours de semaine (avec, au maximum une heure vraiment intéressante), le samedi aprés-midi de 15h à 17h, le dimanche d 19 à 20h, à côté de toutes ces séquences éprouvantes, on a là des gens intelligents et peu narcissiques, qui se font un petit plaisir. Et alors?
j’ai oublié les dernières séquences d’analyse des élections cantonales pendant lesquelles on se sent devenir violente, quel que soient les résultats, qu’ils nous plaisent ou non... et c’était dimanche, lundi, encore mardi. J’aurais bien échangé ces moments avec d’autres émissions avec P. Meyer!

Nessie 

Nessie

76
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Re: L'esprit public (depuis septembre 2017 : Emilie Aubry) - Mar 29 Mar 2011, 20:21

... et pire : ça pourrait nous donner des idées de montages perso pour flinguer les tics des uns et des autres.

Le Aneffet de Max on l’avait adopté ici et même avant, et voila qu’on le voit ressortir en montage cumulé ? Alors on va peut-être faire de même sur les potron-minet et les kamème du Voinche, sur le multi-bonjourage de Raphy, sur les Voila du Xav’e (puisque Noodleman n’en fait presque plus des voila depuis qu’il a arrêté les amphètes). Il y aurait aussi les, les, les, hésitations simulées de, de, de Julie euh Julie oui euh Clarini et pour être moins vache les emberlificotis de oups mon papier euh je voila ah oui c’est ça de Jacques Munier.

Henry (qu’on a entendu d’ailleurs aux 2/3 de l’émission quand il disait que la qualité avait baissé) pourrait nous bricoler une anthologie des "lequel" fautifs, car s’il les compte depuis 10 ans il doit en avoir une sacrée musette.

On pourra enfin proposer la scie égoïne de Cécile de Kervasdoué à l’attention des musicologues dotés de l’oreille absolue, de même que les musiquettes de Marie-Hélène Fraïssé, Mme Canto-Sperber, et l’impayable Huertas.

Bref l’équipe a Meyer a vraiment plombé la chaine en donnant un tel exemple à la critique.

chris 


Invité

77
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Re: L'esprit public (depuis septembre 2017 : Emilie Aubry) - Mar 29 Mar 2011, 21:03

Je ne dis pas que cette emission est du meme niveau que les matins ou le samedi après-midi que je n’écoute pas.Je suis seulement étonné qu’elle soit sélectionné sur ce forum.C’est tout.fgvfgv

Nessie 

Nessie

78
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Re: L'esprit public (depuis septembre 2017 : Emilie Aubry) - Mar 29 Mar 2011, 21:17

chris a écrit: Je ne dis pas que cette émission est du meme niveau que les matins ou le samedi après-midi que je n’écoute pas.Je suis seulement étonné qu’elle soit sélectionné sur ce forum.C’est tout.fgvfgv

Elle a bénéficié du fait que quelqu’un en avait parlé, en termes élogieux au moins pour partie du post. Pour ma part j’ai trouvé bien vus les montages auto-ironiques, j’ai apprécié la première intro (prise aux archives) qui rappelle le projet. J’ai trouvé assez sportif la revue d’auto-critique. Nul doute que FC sera moins ridicule quand des Clarini ou des Voinchet seront capables de jeter sur leur production le même oeil d’auto-critique sans non plus verser dans l’auto-flagellation factice qui caractérise ces prêtres laïcs toujours très attachés à nous pomper l’air avec leur manie de la moraline (en toute inconscience certainement).

Mais il y a autre chose : c’est qu’elle a été choisie par défaut, en quelle sorte. Lire : elle a bénéficié d’un vide, personne n’ayant fait l’éloge d’aucune autre émission depuis la proposition d’écoute précédente (un numéro d’une vie une oeuvre). Si l’on veut que ce forum soit crédible, il faudrait aussi dire ce qui nous plait sur l’antenne de FC. C’est ce que certains font d’ailleurs, de temps en temps. A mon sens, nous le faisons trop peu (je m’inclus évidemment dans ce "nous" : j’avais envie de signaler le A voix nue d’hier, et je ne l’ai pas encore fait, il faut dire que j’ai été considérablement refroidi par le feuilleton qui a suivi, associé à l’interview).

Yann Sancatorze 

Yann Sancatorze

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Re: L'esprit public (depuis septembre 2017 : Emilie Aubry) - Mar 29 Mar 2011, 21:23

J’ai eu beaucoup de mal à aimer ce numéro, et on sent vraiment qu’on écoute une station qui s’adooooore... Les tentatives d’humour étaient un peu lourdingues (le quatuor d’étudiants qui singent un débat où tout le monde se parle dessus), bref, on se regarde beaucoup... J’ai inévitablement pensé à la dernière de Travaux Publics ("chut! nous allons maintenant écouter Jean Lebrun allumer sa pipe").
Côté musiquette et tics, nous pourrions relancer ce fameux jeu du nom+adjectif pour reconnaître une voix ("syllabes revendicatives"), mais on risque de se faire des ennemis. Quelquefois, il suffit d’un tic particulièrement agaçant pour automatiquement couper la radio. Ce matin, j’allume vers 8h45, et ça a donné ça : clic "...servir la soupe aux marchés financiers..." clic. Il y a des heures où, à France Culture, on a l’impression qu’une petite troupe de comédiens nous lit les commentaires d’articles du site de Libé. je crois que c’était Flore Vasseur.

Yann Sancatorze 

Yann Sancatorze

80
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Re: L'esprit public (depuis septembre 2017 : Emilie Aubry) - Mar 29 Mar 2011, 21:37

Et paf, entretemps, je poste un commentaire plutôt vachard. Ce que je remarque de plus en plus, c’est qu’il est possible, à l’écoute de France Culture, de découvrir deux radios totalement différentes. Si vous avez un emploi du temps de salarié classique, vous pouvez passer à côté de tout sujet culturel de fond : les Matins, la parodie de table ronde critique de la Grande Table, la tranche 18h20h dévolue au tout info, et le Rendez-vous de Goumarre qui sort rarement (mais ça arrive) de cet effet insulaire de milieu cultureux. Ajoutez à cela le samedi matin et une bonne partie du samedi après-midi... Il est difficile d’attraper, dans ces conditions, une émission d’une heure qui vous surprenne avec le choix de son sujet. En revanche, lorsque vous sortez de cette routine, c’est le 2è France Culture que vosu écoutez, et vous ne boudez pas votre plaisir : les Jeudis de l’Expo, Chaslin, Veinstein (un bon numéro l’autre sur le Quichotte), Jeux d’Epreuves, Laurentin (quelquefois). L’impression donnée est que l’on s’adresse à deux types d’auditorat radicalement différents. Il faudrait étudier la popularité des podcasts pour savoir qui, des deux types d’auditeurs, écoute le plus la station : le news-junkie avide de commentaires et d’opinions mille fois relayés, ou le curieux qui souhaite approfondir un sujet, continuer son bonhomme de chemin d’érudition, se confronter à l’inattendu...

Nessie 

Nessie

81
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Re: L'esprit public (depuis septembre 2017 : Emilie Aubry) - Mar 29 Mar 2011, 21:46

Je parierais volontiers que les émissions d’actu sont plutôt moins podcastées. On a entendu vanter le chiffre de podcast de Sur les docks et des Chemins du nouvô Raphy, mais on ne saura jamais si c’est divisé par le nombre de numéros?

Reste que ce sont des émissions dont l’ambition est de faire stock plutôt que flux. Qu’elles soient plus ou moins bien faites en ce sens est presque secondaire : je parie que les émissions culturelles (les tranches 14h-18h et 20hminuit) sont plus podcastées, parce qu’elles constituent une offre sans équivalent ailleurs. Tandis que L’eco en question, la Rumeur du monde, Grain à moudre et l’Esprit public, réussies ou ratées, recyclent des formules déjà sur-exploitées à l’envi. Je n’ai jamais cru que Du grain à moudre pouvait apporter quoi que ce soit à l’auditeur suivant son C’dans l’air / Yves Calvi au quotidien.

Pourquoi France Culture s’est il donc acharné à aller chasser sur les terres des autres médias, alors qu’il disposait d’un territoire quasi sans concurrent hormis Arte ???



Dernière édition par Nessie le Sam 02 Avr 2011, 10:43, édité 1 fois

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Re: L'esprit public (depuis septembre 2017 : Emilie Aubry) -

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