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L'esprit public (depuis septembre 2017 : Emilie Aubry) Page 6 sur 27
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52Re: L'esprit public (depuis septembre 2017 : Emilie Aubry) - Jeu 20 Jan 2011, 17:04
Un dimanche par mois, L'Esprit public est en direct et en public du Théâtre du Vieux Colombier, 21 rue du Vieux Colombier - 75006 Paris. Entrée libre
antonia
54le salon de l'agriculture - Lun 28 Fév 2011, 19:54
Une partie du débat a donc porté surtout sur l’avenir de l’agriculture.
Bien. Eric le Boucher a émis quelques vérités mais aussi des bourdes et Ph. Meyer a rappelé , à juste titre, que si on voulait que des gens s’installent dans des endroits désertés en France, il faudrait peut-être y mettre des moyens modernes de communication.
La veille, excellent exposé d’un Président d’association d’agriculteurs basques à Terre à Terre ( il a parlé de l’importance d’avoir des voisins proches, problème également de communication, lui aussi.)
Juste après, l’alimentation planétaire est débattue dans l’Economie en questions. Je suppose que Florian Delorme en a parlé aussi. Sylvain Kahn.
Tous ces gens-là ont des opinions différentes, personne ne communique avec personne. Les économistes qui ne connaissaient rien à l’agriculture essaient de s’y mettre, mais c’est très, très laborieux..
Les agriculteurs de l’agriculture paysanne, les tenants de l’agriculture bio, les géographes, les gros producteurs, la plupart des ingénieurs agronomes,les agronomes dissidents, tout ça dit du mal des autres dans son coin. Le public n’y comprend rien.
On ne pourrait pas avoir, tous les jours,toute l’année, un quart d’heure de débat ou d’exposé sur ces questions, au lieu d’éparpiller les débats n’importe comment? n’importe quand? on pourrait faire comme à Médialogues?
Bien. Eric le Boucher a émis quelques vérités mais aussi des bourdes et Ph. Meyer a rappelé , à juste titre, que si on voulait que des gens s’installent dans des endroits désertés en France, il faudrait peut-être y mettre des moyens modernes de communication.
La veille, excellent exposé d’un Président d’association d’agriculteurs basques à Terre à Terre ( il a parlé de l’importance d’avoir des voisins proches, problème également de communication, lui aussi.)
Juste après, l’alimentation planétaire est débattue dans l’Economie en questions. Je suppose que Florian Delorme en a parlé aussi. Sylvain Kahn.
Tous ces gens-là ont des opinions différentes, personne ne communique avec personne. Les économistes qui ne connaissaient rien à l’agriculture essaient de s’y mettre, mais c’est très, très laborieux..
Les agriculteurs de l’agriculture paysanne, les tenants de l’agriculture bio, les géographes, les gros producteurs, la plupart des ingénieurs agronomes,les agronomes dissidents, tout ça dit du mal des autres dans son coin. Le public n’y comprend rien.
On ne pourrait pas avoir, tous les jours,toute l’année, un quart d’heure de débat ou d’exposé sur ces questions, au lieu d’éparpiller les débats n’importe comment? n’importe quand? on pourrait faire comme à Médialogues?
314
Invité
55Re: L'esprit public (depuis septembre 2017 : Emilie Aubry) - Mar 01 Mar 2011, 11:52
Il faut dire aussi que, naguère florissante, l’étude scientifique et pluridisciplinaire du monde agricole s’est étiolée : l’école prestigieuse de la sociologie rurale française n’a pas vraiment trouvé de successeurs à Mendras ou Robin pour penser le monde rural confronté au bout du modèle modernisateur-productiviste des années Pisani-Mansholt et à l’intégration des contraintes liées au développement durable et à la mondialisation. L’économie agricole s’est focalisée sur la question des crises alimentaires et des circuits de distribution, quant au dialogue avec les sciences dures, notamment en matière de bio-ingénierie et d’écologie, le débat est pollué par une dramatisation idéologique des positions des uns et des autres. Je ne suis donc pas surpris qu’une lecture transversale de la question soit si difficile à produire, surtout à destination du grand public, fût-il raisonnablement cultivé.
Quant au monde rural, n’en déplaise à Ravi Jacob, il n’existe plus, ou en tout cas pas comme ses habitants, anciens et nouveaux, l’imaginent. Je ne parle même pas des urbains détachés de la campagne, qui imaginent des Géorgiques où de braves paysans jouant du pipeau gardent de braves bovins paissant de de grasses prairies ornées de pommiers en fleur. Le monde rural n’est plus un monde paysan, c’est un monde en partie ouvrier, surtout tertiaire, qui concentre une population résidentielle exilée, par choix ou par contraintes, de ses lieux de travail urbains, exposée de plein fouet à la crise, et qui pense son environnement comme un paysage, mais pas comme un lieu de production. les agriculteurs, quant à eux, minoritaires et, de surcroît, dépossédés du poids politique qui fut le leur, n’arrivent plus, non seulement à penser une réforme nécessaire de l’usage de la terre, notamment écologique, mais encore à défendre leur outil contre une tentation "muséal", paysagère de la campagne.
608
Quant au monde rural, n’en déplaise à Ravi Jacob, il n’existe plus, ou en tout cas pas comme ses habitants, anciens et nouveaux, l’imaginent. Je ne parle même pas des urbains détachés de la campagne, qui imaginent des Géorgiques où de braves paysans jouant du pipeau gardent de braves bovins paissant de de grasses prairies ornées de pommiers en fleur. Le monde rural n’est plus un monde paysan, c’est un monde en partie ouvrier, surtout tertiaire, qui concentre une population résidentielle exilée, par choix ou par contraintes, de ses lieux de travail urbains, exposée de plein fouet à la crise, et qui pense son environnement comme un paysage, mais pas comme un lieu de production. les agriculteurs, quant à eux, minoritaires et, de surcroît, dépossédés du poids politique qui fut le leur, n’arrivent plus, non seulement à penser une réforme nécessaire de l’usage de la terre, notamment écologique, mais encore à défendre leur outil contre une tentation "muséal", paysagère de la campagne.
608
Langevin
56Re: L'esprit public (depuis septembre 2017 : Emilie Aubry) - Mar 01 Mar 2011, 12:12
Je me reconnecte, je m’aperçois en postant le précédent message que j’avais oublié d’endosser mon identité électronique.
Antonia, je partage votre sentiment d’inachevé, ou plutôt d’incomplétude sur cette seconde partie de l’Esprit Public, cependant bien meilleure que la première, durant laquelle les Trois Ténors ont lieucommunisé à perte de vue sur DSK. Comme souvent lorsque l’Esprit Public s’empare des questions de politique politicienne, on ne dépasse pas la conversation des notaires au bar de l’Hôtel des trois Faisans, comme dans la chanson de Brel : considérations prudhommesques de notables satisfaits d’eux-mêmes, oeil de maquignon posé sur le nouveau candidat préféré potentiel des gens "raisonnables" (Ah ! La politique "raisonnable" ! Les réformes "raisonnables" ! Trois occurences par minute dans la bouche du père Bourlanges, deux dans celles de Rick Le Bouché), stratégie électorale de Napoléons de Rotary-Club . Quant à Max, grand brûlé du sarkozysme crépusculaire, il pensait pas, il pensait rien.
La seconde partie était de meilleure tenue. Le Boucher, en dépit d’un point aveugle sur la question du développement durable (sauf pour y sacrifier de manière obligée en deux mots) et sur la question du rapport entre producteurs et distributeurs, a émis des idées intéressantes et justes sur le retour d’un impératif de production et sur la nécessité de réformer une filière agro-économique française qui, potentiellement, est très puissante. Dommage que, comme souvent, la justesse de son propos soit gâchée par une morgue et un mépris de la contradiction qu’il a du mal à réfréner (et pour une fois, je trouve que Max a eu raison de revenir à la charge pour défendre le Salon de l’Agriculture et son aspect "identitaire"). Le Boucher se rêve en De Gaulle de l’économie, c’est à dire en défenseur d’une guerre de mouvement par la réforme contre l’immobilisme (ce en quoi il a d’ailleurs sans doute raison). Le problème, c’est qu’en fait, il ressemble moins à De Gaulle qu’à Nivelle ou à Cadorna : tant que son plan se réalise, les pertes sont sans importance ; je pense d’ailleurs qu’il considère que seule la perte de sa position serait grave. Bourlanges bon, comme à son habitude, sur les questions européennes. Et, effectivement, Meyer intervenant à juste titre sur la question d’aménagement du territoire. Max moins éteint que d’habitude, mais il est vrai que, depuis quelques semaines, il s’extirpe progressivement du médiocre, voire du mauvais, pour revenir dans les niveaux du passable.
Sortie de route du Max, cependant, dans les brèves, sur la présentation par lui des mémoires d’un juge militaire allemand dans les deux dernières années du IIIème Reich, paru chez Michalon. Gallo nous rejoue le coup de "mais comment se fait-il que le nazisme soit advenu et ait duré chez un peuple si éduqué, aux élites démocratiques ,". Ben non, Max, justement, et l’historiographie allemande et anglo-saxonne le prouve largement, c’est justement en partie en raison de l’absence d’ethos démocratique dans les élites intellectuelles, administratives, politiques et économiques (et militaires !) allemandes que Weimar n’a jamais pu s’enraciner et que le Reich a trouvé autant, sinon de soutien enthousiasme, du moins de collaborateurs au sein des élites traditionnelles.Dire qu’il fut, il y a longtemps, un bon historien...
Antonia, je partage votre sentiment d’inachevé, ou plutôt d’incomplétude sur cette seconde partie de l’Esprit Public, cependant bien meilleure que la première, durant laquelle les Trois Ténors ont lieucommunisé à perte de vue sur DSK. Comme souvent lorsque l’Esprit Public s’empare des questions de politique politicienne, on ne dépasse pas la conversation des notaires au bar de l’Hôtel des trois Faisans, comme dans la chanson de Brel : considérations prudhommesques de notables satisfaits d’eux-mêmes, oeil de maquignon posé sur le nouveau candidat préféré potentiel des gens "raisonnables" (Ah ! La politique "raisonnable" ! Les réformes "raisonnables" ! Trois occurences par minute dans la bouche du père Bourlanges, deux dans celles de Rick Le Bouché), stratégie électorale de Napoléons de Rotary-Club . Quant à Max, grand brûlé du sarkozysme crépusculaire, il pensait pas, il pensait rien.
La seconde partie était de meilleure tenue. Le Boucher, en dépit d’un point aveugle sur la question du développement durable (sauf pour y sacrifier de manière obligée en deux mots) et sur la question du rapport entre producteurs et distributeurs, a émis des idées intéressantes et justes sur le retour d’un impératif de production et sur la nécessité de réformer une filière agro-économique française qui, potentiellement, est très puissante. Dommage que, comme souvent, la justesse de son propos soit gâchée par une morgue et un mépris de la contradiction qu’il a du mal à réfréner (et pour une fois, je trouve que Max a eu raison de revenir à la charge pour défendre le Salon de l’Agriculture et son aspect "identitaire"). Le Boucher se rêve en De Gaulle de l’économie, c’est à dire en défenseur d’une guerre de mouvement par la réforme contre l’immobilisme (ce en quoi il a d’ailleurs sans doute raison). Le problème, c’est qu’en fait, il ressemble moins à De Gaulle qu’à Nivelle ou à Cadorna : tant que son plan se réalise, les pertes sont sans importance ; je pense d’ailleurs qu’il considère que seule la perte de sa position serait grave. Bourlanges bon, comme à son habitude, sur les questions européennes. Et, effectivement, Meyer intervenant à juste titre sur la question d’aménagement du territoire. Max moins éteint que d’habitude, mais il est vrai que, depuis quelques semaines, il s’extirpe progressivement du médiocre, voire du mauvais, pour revenir dans les niveaux du passable.
Sortie de route du Max, cependant, dans les brèves, sur la présentation par lui des mémoires d’un juge militaire allemand dans les deux dernières années du IIIème Reich, paru chez Michalon. Gallo nous rejoue le coup de "mais comment se fait-il que le nazisme soit advenu et ait duré chez un peuple si éduqué, aux élites démocratiques ,". Ben non, Max, justement, et l’historiographie allemande et anglo-saxonne le prouve largement, c’est justement en partie en raison de l’absence d’ethos démocratique dans les élites intellectuelles, administratives, politiques et économiques (et militaires !) allemandes que Weimar n’a jamais pu s’enraciner et que le Reich a trouvé autant, sinon de soutien enthousiasme, du moins de collaborateurs au sein des élites traditionnelles.Dire qu’il fut, il y a longtemps, un bon historien...
fanch
57Re: L'esprit public (depuis septembre 2017 : Emilie Aubry) - Mar 01 Mar 2011, 15:20
314 a écrit: Quant au monde rural, n’en déplaise à Ravi Jacob,
Je ne sais si vous vouliez faire un clin d’œil appuyé à Pierre Rabhi ? Quant à Mendras vous avez du lire en son temps "Voyage au pays de l’utopie rustique" ? Que vous l’évoquiez me donne envie de le relire.
antonia
58Re: L'esprit public (depuis septembre 2017 : Emilie Aubry) - Mar 01 Mar 2011, 18:44
je suppose aussi que vous faites allusion au sympathique Pierre Rabhi.fanch a écrit:314 a écrit: Quant au monde rural, n’en déplaise à Ravi Jacob,
Je ne sais si vous vouliez faire un clin d’œil appuyé à Pierre Rabhi ? .
Pouvez-vous dire quelques mots de Robin que vous citez? et que je ne connais pas.
Vous expliquez très bien les déficiences dans la connaissance de ce milieu rural si nouveau.
Je complète en déplorant le manque de connaissances élémentaires sur les plantes cultivées et leur biologie. je donne un exemple. Récemment, dans une discussion, quelqu’un se demandait pourquoi on ne cultive pas les plantes dans des tours au lieu d’utiliser les champs qui, de surcroit, sont sales.Il ne pensait pas que ce serait insoutenable du point de vue économique.
Quand on a montré certains projets pour le grand Paris, on voyait des tours-jardins et cela a bien fait fantasmé. Cette opinion parait bien naïve mais je crois qu’elle est assez répandue.
Pourquoi, parce que très peu savent que les plantes consomment du CO2 , que le sol a aussi besoin d’oxygène, que la photosynthèse utilise justement cette énergie gratuite du soleil.
Les consommateurs daliments bio en général le savent, mais l’aspect économique leur est est complètement étranger. De même que’ils méconnaissent complètement que des maladies ou des bestioles surgissent que l’on n’attendait pas. Et là, que fait-on, quand il y a zéro récolte.
Langevin
59Re: L'esprit public (depuis septembre 2017 : Emilie Aubry) - Mer 02 Mar 2011, 14:40
Non, ce n’était pas une référence à Pierre Rabhi dont j’apprécie les idées et la démarche (sans d’ailleurs y adhérer franchement). J’évoquais les propos récents d’un célèbre maire de Provins aux sourcils fournis et au front de taureau, lequel, pour avoir exercé des responsabilités éminentes dans le syndicalisme agricole, se sent autorisé à distribuer des brevets politiques d’appellation d’origine contrôlée aux gens qui, selon lui, correspondraient aux bons terroirs de France ou à ceux qui ignorent que la terre ne ment pas. On conclut, d’ailleurs, des propos dudit Ravi que Neuilly-sur-Seine est un village de fiers et bons cultivateurs qui déambulent toute la journée la faux sur l’épaule ou emmènent leur cheptel à la glandée au Bois.
J’ai peut-être eu tort d’évoquer Marcel Robin qui est plus un intellectuel organique qu’un vrai chercheur : il a joué un rôle important dans la transformation modernisatrice de la JAC dans les années 1950-1960, avant de rejoindre l’institut européen d’écologie de J-M Pelt. Un personnage intéressant, donc, mais académniquement moins important que Mendras. Peut-être vaut-il mieux y substituer Bernard Kayser, sans doute l’un des meilleurs ruralistes des années 1970-1980.
J’ai gardé une certaine tendresse pour le "Voyage au Pays de l’Utopie Rustique" que l’on trouve toujours chez Actes Sud. Parfois un peu daté "années 1970", avec des incises un peu ridicules à la Robert Lafont (ah, la substitution de l’ethnologie à l’histoire dans le système éducatif !), ce petit conte reste très intéressant et, peut-être, prophétique à l’heure où se pose la question de la relocalisation.
Enfin, Antonia, je suis bien d’accord avec vous sur la naïveté et l’ignorance d’une partie importante de la population, et sur le fonctionnement concret de l’agriculture, y compris dans ses données biologiques les plus simples.
J’ai peut-être eu tort d’évoquer Marcel Robin qui est plus un intellectuel organique qu’un vrai chercheur : il a joué un rôle important dans la transformation modernisatrice de la JAC dans les années 1950-1960, avant de rejoindre l’institut européen d’écologie de J-M Pelt. Un personnage intéressant, donc, mais académniquement moins important que Mendras. Peut-être vaut-il mieux y substituer Bernard Kayser, sans doute l’un des meilleurs ruralistes des années 1970-1980.
J’ai gardé une certaine tendresse pour le "Voyage au Pays de l’Utopie Rustique" que l’on trouve toujours chez Actes Sud. Parfois un peu daté "années 1970", avec des incises un peu ridicules à la Robert Lafont (ah, la substitution de l’ethnologie à l’histoire dans le système éducatif !), ce petit conte reste très intéressant et, peut-être, prophétique à l’heure où se pose la question de la relocalisation.
Enfin, Antonia, je suis bien d’accord avec vous sur la naïveté et l’ignorance d’une partie importante de la population, et sur le fonctionnement concret de l’agriculture, y compris dans ses données biologiques les plus simples.
antonia
60Re: L'esprit public (depuis septembre 2017 : Emilie Aubry) - Jeu 03 Mar 2011, 09:19
merci pour cette analyse et ces précisions intéressantes, notamment sur Marcel Robin et sur le conte de Mendras (y a t-il eu des émissions sur le sujet?).
Je reviens sur un point de l’émission de dimanche : Eric Le Boucher, ne voulant pas passer pour un idiot poète, écolo, je ne sais quoi, dit à peu près ceci :"il va falloir enfin passer aux hauts rendements et qu’on arrête de vouloir faire des agriculteurs des tailleurs de haies"Tout ce discours montre qu’il est un bel ignorant: les haies , techniquement parlant, sonr très utiles( si bien gérées), pour obtenir de hauts rendements. Il répète ce qu’a dit Sarkozy quelques mois avant: il y en a marre de transformer des agriculteurs en écolos, il y a mieux à faire.Il n’y a pas que Sarkozy, c’est un discours récurrent actuellement , tant les gens ont peur des famines.
Et c’est là que Max Gallo lui a répondu avec vigueur qu’il disait des stupidités.
Je vais continuer sur le fil Conversatoire car dans l’énumération que j’ai faite plus haut de tous les gens qui seraient utiles à une lecture transversale, j’ai dû oublier des gens: des sociologues, des poètes, par exemple.
je ne sais pas vous emmener magiquement d’un click sur ce fil avec un" ici ou un là."..
Je reviens sur un point de l’émission de dimanche : Eric Le Boucher, ne voulant pas passer pour un idiot poète, écolo, je ne sais quoi, dit à peu près ceci :"il va falloir enfin passer aux hauts rendements et qu’on arrête de vouloir faire des agriculteurs des tailleurs de haies"Tout ce discours montre qu’il est un bel ignorant: les haies , techniquement parlant, sonr très utiles( si bien gérées), pour obtenir de hauts rendements. Il répète ce qu’a dit Sarkozy quelques mois avant: il y en a marre de transformer des agriculteurs en écolos, il y a mieux à faire.Il n’y a pas que Sarkozy, c’est un discours récurrent actuellement , tant les gens ont peur des famines.
Et c’est là que Max Gallo lui a répondu avec vigueur qu’il disait des stupidités.
Je vais continuer sur le fil Conversatoire car dans l’énumération que j’ai faite plus haut de tous les gens qui seraient utiles à une lecture transversale, j’ai dû oublier des gens: des sociologues, des poètes, par exemple.
je ne sais pas vous emmener magiquement d’un click sur ce fil avec un" ici ou un là."..
Nessie
61wormhole - Ven 04 Mar 2011, 10:53
antonia a écrit:Je vais continuer sur le fil Conversatoire car dans l’énumération que j’ai faite plus haut de tous les gens qui seraient utiles à une lecture transversale, j’ai dû oublier des gens: des sociologues, des poètes, par exemple.
je ne sais pas vous emmener magiquement d’un click sur ce fil avec un" ici ou un là."..
Mais dans le club des mécanos du faubourg on sait faire : le lecteur désireux d’embarquer sur le tapis volant pour arriver au fil du conservatoire n’aura qu’à tourner la clé de contact en clickant ici ou la.
Dernière édition par Nessie le Mer 27 Avr 2011, 16:15, édité 1 fois
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