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L'esprit public (depuis septembre 2017 : Emilie Aubry) Page 19 sur 27
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Admin
181Re: L'esprit public (depuis septembre 2017 : Emilie Aubry) - Mar 07 Mar 2017, 09:11
Hier soir Jean-Louis Bourlanges était invité du "Téléphone Sonne" sur France Inter, émission dans laquelle notre cher Demorand ne s'est pas privé de faire allusion, non sans humour, à l'éviction de JLB de l'antenne de Culture : [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11176-06.03.2017-ITEMA_21250005-0.mp3" debut="01:08" fin="60:00"]
Fontaine
182Piss Christ et je suis catholique - Mar 07 Mar 2017, 19:13
Munstead écrivit :
"J'aime bien le petit visuel duchampien plus qu'usé qui vous sert de portrait. Il représente assez bien votre pensée."
...et ce visuel ne s'use qu'en pissant (pensant), aneffet il représente bien ma pensée à condition d'en connaitre l'histoire au salon des indépendants à l'Armory Show en 17. Pissons, Passons.Vous avez comme visuel France Culture entre les oreilles.
"Salengro" là il n'y a pas mort d'homme est c'est plutôt un compliment que d'être viré de la turne culture.
Le conseil sur la voix (pas voie),j'ai bien dit voie et pas voix sinon j'aurais choisi la voie de la voix, vox Fontaine vox myself.
"Enfin, la délicate allusion à Mathieu Gallet nous ramène à l'urinoir. Là, vous êtes plein, d'ailleurs c'est la fin de votre message.".
je suis plein et ne m'en plains point, ivresse de la non-pensée ?
Renseignez-vous sur monsieur Gallet en bricolant la 2CV...
Comprend qui peut et bonjour chez vous
"J'aime bien le petit visuel duchampien plus qu'usé qui vous sert de portrait. Il représente assez bien votre pensée."
...et ce visuel ne s'use qu'en pissant (pensant), aneffet il représente bien ma pensée à condition d'en connaitre l'histoire au salon des indépendants à l'Armory Show en 17. Pissons, Passons.Vous avez comme visuel France Culture entre les oreilles.
"Salengro" là il n'y a pas mort d'homme est c'est plutôt un compliment que d'être viré de la turne culture.
Le conseil sur la voix (pas voie),j'ai bien dit voie et pas voix sinon j'aurais choisi la voie de la voix, vox Fontaine vox myself.
"Enfin, la délicate allusion à Mathieu Gallet nous ramène à l'urinoir. Là, vous êtes plein, d'ailleurs c'est la fin de votre message.".
je suis plein et ne m'en plains point, ivresse de la non-pensée ?
Renseignez-vous sur monsieur Gallet en bricolant la 2CV...
Comprend qui peut et bonjour chez vous
Cancoillotte
183Re: L'esprit public (depuis septembre 2017 : Emilie Aubry) - Mar 07 Mar 2017, 19:27
Je n'ai pas de théorie sur le pourquoi du comment du sous-texte politique de son éviction. En tout cas je n'écoutais les émissions presque que pour ses interventions, bien construites, et franchement amusantes quand il se mettait à cabotiner.
Fontaine : je n'ai rien compris à votre message, ni ce qu'il fait dans ce fil, en tout cas sa lecture m'a été pénible.
Fontaine : je n'ai rien compris à votre message, ni ce qu'il fait dans ce fil, en tout cas sa lecture m'a été pénible.
Fontaine
184se rendre au 180 - Mar 07 Mar 2017, 20:14
@cancoillote,
le post mien qui vous est pénible est une réponse au post 180, c'est la seule justification de son édition dans ce fil.
Veuillez m'excuser pour la gêne occasionnée et de le voir supprimé du forum s'il est inepte par de compétents modérateurs ne me sera d'aucun effet négatif.
un indice : ... en bricolant la 2CV fait allusion au fait que Monsieur Gallet a fait démonter puis remonter un 2CV pour tester l'esprit d'équipe en la Radio le reste parle de soi-même à condition d'être curieux.
Bien à vous en espérant vous alléger de ma pénibilité.
PS : ce post est une réponse au post précédent et dans tous les cas la réponse est un droit.
le post mien qui vous est pénible est une réponse au post 180, c'est la seule justification de son édition dans ce fil.
Veuillez m'excuser pour la gêne occasionnée et de le voir supprimé du forum s'il est inepte par de compétents modérateurs ne me sera d'aucun effet négatif.
un indice : ... en bricolant la 2CV fait allusion au fait que Monsieur Gallet a fait démonter puis remonter un 2CV pour tester l'esprit d'équipe en la Radio le reste parle de soi-même à condition d'être curieux.
Bien à vous en espérant vous alléger de ma pénibilité.
PS : ce post est une réponse au post précédent et dans tous les cas la réponse est un droit.
Carlotta Melzi
185Fin de l'Esprit public - Dim 28 Mai 2017, 18:48
C'est avec stupéfaction que j'ai appris aujourd'hui l'arrêt de l'Esprit public. L'émission ne sera plus reconduite la saison prochaine. Philippe Meyer s'est contenté de lire à l'antenne la courte missive du Directeur délégué à la Direction des Ressources humaines (!) qui depuis ce matin, figure sur le site de l'émission : https://www.franceculture.fr/emissions/lesprit-public/la-droite-avant-les-legislatives-le-premier-voyage-du-president-trump.
Philippe Meyer n'a souhaité faire aucun commentaire à l'antenne et a demandé à ses camarades d'émission de s'en abstenir également. Ce qu'ils ont fait, non sans exprimer rapidement leur émotion au début de leurs prises de parole.
Le courrier lu à l'antenne (ce n'est pas une lettre mais un machin administratif) nous apprend qu'un entretien en a précédé l'envoi (encore heureux). Ces courtes lignes sont en soi un monument de sécheresse administrative, de muflerie ou de désinvolture, on ne sait ce qui le dispute de l'un à l'autre. Pas un mot sur l'émission. On mettrait fin à un contrat de maintenance de la photocopieuse que l'on ne s'exprimerait pas autrement. J'espère que Philippe Meyer aura droit à tout le moins à une missive à peu près courtoise de la Direction soi-même le remerciant – rêvons un peu – pour le travail accompli à France Culture (on n'ose même pas imaginer un pot de départ dans cette maison de fourbes). Le procédé semble à l'image de ce qu'est la Direction actuelle, dans sa frénésie de renouvellements, mais aussi dans sa muflerie – j'y insiste– son hypocrisie, son absence totale de considération, comme on en avait eu un exemple criant lors du renvoi pur et simple de Jean-Louis Bourlanges. Dans tous les cas, on ne trouve rien dans ce courrier, aucun argument de fond, et nous auditeurs ne sauront rien des raisons de cet arrêt. Etait-ce prévisible ? Y avait-il des rumeurs à ce sujet ? L'émission était-elle fragilisée depuis la mise à pied de JL Bourlanges ?
On pouvait trouver à redire à cette émission, penser que sa formule était un peu usée (je ne suis pas de cette avis), contester l'équilibre des positions politiques des uns ou des autres, pester contre tel ou tel intervenant, ses biais idéologiques, mais dans tous les cas, il faut saluer le soin avec laquelle elle était préparée, et la conduite toujours maîtrisée de ces conversations, à mille lieues de ces émissions criardes et débraillées qui ont la faveur de la Direction . La qualité intellectuelle de ses participants, et surtout la tenue de la langue que l'on y parlait, en faisaient désormais une perle rare et une exception dans une chaîne qui n'a plus aucun respect pour le français correct, qui le clame et le revendique avec arrogance. Sur ce forum, vous n'avez de cesse de le signaler.
Je manque peut-être d'esprit critique, ou de réflexion radiophonique, mais je regretterai beaucoup Philippe Meyer, sa culture immense et variée, son élégance, son ironie matoise, le ton détendu mais toujours tenu de ces conversations qui, personnellement, me donnaient toujours à penser.
Désormais l'émission rejoint la longue cohorte des émissions sacquées. Il ne restera bientôt plus rien de la chaîne que nous avons connue.
J'espère qu'il y aura beaucoup de courriers pour la Direction et pour le Médiateur de RF.
Philippe Meyer n'a souhaité faire aucun commentaire à l'antenne et a demandé à ses camarades d'émission de s'en abstenir également. Ce qu'ils ont fait, non sans exprimer rapidement leur émotion au début de leurs prises de parole.
Le courrier lu à l'antenne (ce n'est pas une lettre mais un machin administratif) nous apprend qu'un entretien en a précédé l'envoi (encore heureux). Ces courtes lignes sont en soi un monument de sécheresse administrative, de muflerie ou de désinvolture, on ne sait ce qui le dispute de l'un à l'autre. Pas un mot sur l'émission. On mettrait fin à un contrat de maintenance de la photocopieuse que l'on ne s'exprimerait pas autrement. J'espère que Philippe Meyer aura droit à tout le moins à une missive à peu près courtoise de la Direction soi-même le remerciant – rêvons un peu – pour le travail accompli à France Culture (on n'ose même pas imaginer un pot de départ dans cette maison de fourbes). Le procédé semble à l'image de ce qu'est la Direction actuelle, dans sa frénésie de renouvellements, mais aussi dans sa muflerie – j'y insiste– son hypocrisie, son absence totale de considération, comme on en avait eu un exemple criant lors du renvoi pur et simple de Jean-Louis Bourlanges. Dans tous les cas, on ne trouve rien dans ce courrier, aucun argument de fond, et nous auditeurs ne sauront rien des raisons de cet arrêt. Etait-ce prévisible ? Y avait-il des rumeurs à ce sujet ? L'émission était-elle fragilisée depuis la mise à pied de JL Bourlanges ?
On pouvait trouver à redire à cette émission, penser que sa formule était un peu usée (je ne suis pas de cette avis), contester l'équilibre des positions politiques des uns ou des autres, pester contre tel ou tel intervenant, ses biais idéologiques, mais dans tous les cas, il faut saluer le soin avec laquelle elle était préparée, et la conduite toujours maîtrisée de ces conversations, à mille lieues de ces émissions criardes et débraillées qui ont la faveur de la Direction . La qualité intellectuelle de ses participants, et surtout la tenue de la langue que l'on y parlait, en faisaient désormais une perle rare et une exception dans une chaîne qui n'a plus aucun respect pour le français correct, qui le clame et le revendique avec arrogance. Sur ce forum, vous n'avez de cesse de le signaler.
Je manque peut-être d'esprit critique, ou de réflexion radiophonique, mais je regretterai beaucoup Philippe Meyer, sa culture immense et variée, son élégance, son ironie matoise, le ton détendu mais toujours tenu de ces conversations qui, personnellement, me donnaient toujours à penser.
Désormais l'émission rejoint la longue cohorte des émissions sacquées. Il ne restera bientôt plus rien de la chaîne que nous avons connue.
J'espère qu'il y aura beaucoup de courriers pour la Direction et pour le Médiateur de RF.
enpassant
186Sombre dimanche (un de plus) - Dim 28 Mai 2017, 20:36
Les dimanche se suivent et se ressemblent. Tristement. Ainsi, les annonces que nous pressentions se dessiner avec une netteté croissante au cours de ces dernières semaines, comme l’accélération d’un mouvement initié par les dirigeants de Radio France lors de leur prise de fonctions en 2014, dirigeants dont celui occupant le sommet de la hiérarchie n’a jamais exercé la profession de journaliste, se sont révélées dans toute la crudité de leur nudité ce matin : l’Esprit Public est enterré.
Toute surprise ne saurait être que feinte par des auditeurs quotidiens de LA radio, celle-ci incluant ici, outre France Culture, des stations comme France Musique, FIP, Radio Classique, Jazz Radio, voire France Inter.
Certes, nous sommes certainement peu nombreux à avoir fait le choix de la radio CONTRE la télévision, constatant que seule la première permet la réflexion, l’autre n’étant qu’un tuyau. Ce n’est pas le lieu ni le temps pour se lancer dans la description de ce que la radio offre comme mise en perspective et en esprit, français, celui des lumières, celui de l’échange de paroles entre esprits réfléchissants, quand la télévision déverse ses « contenus » tout entier de vacuité faits et programmes fats.
Tout a commencé lorsque ces dirigeants, ces économistes, ont jugé urgent de transformer la radio en télévision, par la programmation pour commencer, puis par le recours à des gadgets technologiques. De France Inter, il a été fait une station d’infotainment, en la livrant à des « humoristes » plus ou moins inspirés, souvent moins, un Desproges ne se trouve pas sous le pied d’un cheval, et lui seul, à cette expression, eut été capable d’une répartie digne d’être ici mentionnée, et on inventa la radio filmée en installant des caméras dans les studios avec le même entrain que dans nos villes. Craignait-on que, profitant d’échapper à nos regards, les journalistes ne perpétuent quelques actes délictueux ?
L’émission de Philippe Meyer offrait en outre un regard éclairé et éclairant sur une actualité confuse, rapide, superficiellement traitée dans les émissions informes et uniformes dans tous les médias, et avait cette vertu pédagogique de laisser entrevoir que le monde politique n’était pas uniquement animé par ce cynisme que, en le regardant un peu rapidement ainsi nous y sommes très fortement incités ailleurs, nous pourrions croire seul aux manettes.
Les analyses politiques des intervenants avaient cette qualité rare d’ouvrir des perspectives intelligibles et porteuses d’un peu d’espoir.
Je pourrais continuer bien longtemps à exprimer l’accablement qui m’a saisi ce matin, mais, alors que Paris est baignée de soleil, dans mon esprit reviennent les mots d’Aragon cité par Mr Meyer en des circonstances autrement plus dramatique, et je me tais.
Une dernière chose, cependant. Plutôt que de lancer des pétitions pour que cette décision de la direction de la chaîne soit réexaminée, même s’il s’agit d’une intention louable, il me semble qu’il serait préférable de réfléchir à des solutions alternatives comme l’accueil de cette émission en en un autre sein, en une web radio par exemple.
Car, comme en matière de réflexion sur l’avenir des relations entre l’homme et son environnement, il s’agit à présent de prendre ses responsabilités et de s’élever contre des intérêts particuliers qui se développent au détriment des intérêts du plus grand nombre. Pour s’en convaincre, il suffit de lire la lettre envoyée par la DRH. Son ton est glaçant par ce qu’il révèle de manque d’esprit, sa bureaucratie crasse.
La télévision, les journaux appartiennent déjà aux plus grandes fortunes françaises, et le service public ne fait que vouloir rivaliser avec celles-ci dans cette course à l’échalote pour obtenir plus de revenus au détriment de la curiosité, l’ouverture, la réflexion, et, oserai-je, l’intelligence.
Désespérant.
Toute surprise ne saurait être que feinte par des auditeurs quotidiens de LA radio, celle-ci incluant ici, outre France Culture, des stations comme France Musique, FIP, Radio Classique, Jazz Radio, voire France Inter.
Certes, nous sommes certainement peu nombreux à avoir fait le choix de la radio CONTRE la télévision, constatant que seule la première permet la réflexion, l’autre n’étant qu’un tuyau. Ce n’est pas le lieu ni le temps pour se lancer dans la description de ce que la radio offre comme mise en perspective et en esprit, français, celui des lumières, celui de l’échange de paroles entre esprits réfléchissants, quand la télévision déverse ses « contenus » tout entier de vacuité faits et programmes fats.
Tout a commencé lorsque ces dirigeants, ces économistes, ont jugé urgent de transformer la radio en télévision, par la programmation pour commencer, puis par le recours à des gadgets technologiques. De France Inter, il a été fait une station d’infotainment, en la livrant à des « humoristes » plus ou moins inspirés, souvent moins, un Desproges ne se trouve pas sous le pied d’un cheval, et lui seul, à cette expression, eut été capable d’une répartie digne d’être ici mentionnée, et on inventa la radio filmée en installant des caméras dans les studios avec le même entrain que dans nos villes. Craignait-on que, profitant d’échapper à nos regards, les journalistes ne perpétuent quelques actes délictueux ?
L’émission de Philippe Meyer offrait en outre un regard éclairé et éclairant sur une actualité confuse, rapide, superficiellement traitée dans les émissions informes et uniformes dans tous les médias, et avait cette vertu pédagogique de laisser entrevoir que le monde politique n’était pas uniquement animé par ce cynisme que, en le regardant un peu rapidement ainsi nous y sommes très fortement incités ailleurs, nous pourrions croire seul aux manettes.
Les analyses politiques des intervenants avaient cette qualité rare d’ouvrir des perspectives intelligibles et porteuses d’un peu d’espoir.
Je pourrais continuer bien longtemps à exprimer l’accablement qui m’a saisi ce matin, mais, alors que Paris est baignée de soleil, dans mon esprit reviennent les mots d’Aragon cité par Mr Meyer en des circonstances autrement plus dramatique, et je me tais.
Une dernière chose, cependant. Plutôt que de lancer des pétitions pour que cette décision de la direction de la chaîne soit réexaminée, même s’il s’agit d’une intention louable, il me semble qu’il serait préférable de réfléchir à des solutions alternatives comme l’accueil de cette émission en en un autre sein, en une web radio par exemple.
Car, comme en matière de réflexion sur l’avenir des relations entre l’homme et son environnement, il s’agit à présent de prendre ses responsabilités et de s’élever contre des intérêts particuliers qui se développent au détriment des intérêts du plus grand nombre. Pour s’en convaincre, il suffit de lire la lettre envoyée par la DRH. Son ton est glaçant par ce qu’il révèle de manque d’esprit, sa bureaucratie crasse.
La télévision, les journaux appartiennent déjà aux plus grandes fortunes françaises, et le service public ne fait que vouloir rivaliser avec celles-ci dans cette course à l’échalote pour obtenir plus de revenus au détriment de la curiosité, l’ouverture, la réflexion, et, oserai-je, l’intelligence.
Désespérant.
antonia
187Re: L'esprit public (depuis septembre 2017 : Emilie Aubry) - Lun 29 Mai 2017, 08:58
Je partage entièrement le commentaire de Carlotta Menzi: cette émission était pour moi le cadeau du dimanche.
Souvenons-nous aussi de ces passionnantes émissions thématiques de l'été.
C'est désespérant.
Souvenons-nous aussi de ces passionnantes émissions thématiques de l'été.
C'est désespérant.
Fontaine
188La porte est ouverte, vous pouvez la prendre. France Culture l'Esprit d'Ouverture. - Lun 29 Mai 2017, 09:28
à Monsieur le Directeur Délégué à l'administration
des ressources humaines de Radio France
de la Direction Déléguée
à la Stratégie Sociale
et aux Ressources Humaines
Monsieur Xxxxxxx, (je n'arrive pas à lire votre signature mais j'y distingue un a, un u, un c et encore un u sans oublier le P initial et le l final et pour compliquer un retour graphique qui barre au moins 2 lettres)
Par la présente, la courante et l'absente d’humanité (dont vous gérez un partie des ressources) en date du 22 mai 17 suivant l'entretien du 12 mai 17 j'apprends la disparition de tout esprit public sur l'antenne de France Culture.
Il me serait agréable que vous incitiez les services suivants à s'exprimer sur les raisons de ce choix en précisant les orientations de format ou d’évolution des émissions :
- Service des Jingles
- Services des Illustration Musicales
- Service du Raccourcissement du temps d'Antenne
- Service d'Aide à la Jeunesse pour écouter de la Culture
- Service de l'Audimat
- Service du Saucissonnage pour donner de la Variété
Il serait important que l'Amicale de Ceux qui Plaisent à la Direction de France Culture donne son avis.
Dans ce monde impitoyable je suis ravi d'apprendre que Monsieur Philippe remplit toutes les conditions pour bénéficier du dispositif de portabilité de la prévoyance, c'est important la santé.
Je comprends la rigueur administrative qui vous oblige mais par faveur Monsieur le Délégué et pour des raisons de pure stratégie sociale il serait bon que la prochaine fois vous nous le chantiez.
Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes sentiments d'ouverture.
des ressources humaines de Radio France
de la Direction Déléguée
à la Stratégie Sociale
et aux Ressources Humaines
Monsieur Xxxxxxx, (je n'arrive pas à lire votre signature mais j'y distingue un a, un u, un c et encore un u sans oublier le P initial et le l final et pour compliquer un retour graphique qui barre au moins 2 lettres)
Par la présente, la courante et l'absente d’humanité (dont vous gérez un partie des ressources) en date du 22 mai 17 suivant l'entretien du 12 mai 17 j'apprends la disparition de tout esprit public sur l'antenne de France Culture.
Il me serait agréable que vous incitiez les services suivants à s'exprimer sur les raisons de ce choix en précisant les orientations de format ou d’évolution des émissions :
- Service des Jingles
- Services des Illustration Musicales
- Service du Raccourcissement du temps d'Antenne
- Service d'Aide à la Jeunesse pour écouter de la Culture
- Service de l'Audimat
- Service du Saucissonnage pour donner de la Variété
Il serait important que l'Amicale de Ceux qui Plaisent à la Direction de France Culture donne son avis.
Dans ce monde impitoyable je suis ravi d'apprendre que Monsieur Philippe remplit toutes les conditions pour bénéficier du dispositif de portabilité de la prévoyance, c'est important la santé.
Je comprends la rigueur administrative qui vous oblige mais par faveur Monsieur le Délégué et pour des raisons de pure stratégie sociale il serait bon que la prochaine fois vous nous le chantiez.
Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes sentiments d'ouverture.
Yann Sancatorze
189Suite de l'affaire - Mer 31 Mai 2017, 20:43
Ces gens-là sont décidément abjects :
« Comment peut-on supprimer « L’Esprit Public » ? », « Pourquoi déprogrammer brutalement une telle émission intelligente ? », « Pourquoi arrêter une émission qui a beaucoup de fidèles depuis 19 ans ? ». Vous êtes nombreux à nous interroger ou à réagir à la rumeur selon laquelle France Culture cesserait, à la rentrée prochaine, toute émission de débats et d’analyses.
Pas d’inquiétude à avoir, France Culture aura toujours une émission de débats d’idées, argumentée et pluraliste, le dimanche à 11H.
Mais pourquoi renouveler une émission qui fonctionne bien depuis 19 ans ? Justement, parce qu’elle a 19 ans. Il est normal qu’une radio fasse évoluer ses programmes, notamment quand une émission est à l’antenne depuis très longtemps. Tous les médias, et même allons plus loin, toute la société évoluent, bougent, changent et lancent de nouvelles offres, sans forcément renier le concept de base. Il serait inconcevable de rester figé, alors que le monde se transforme.
A quoi ressemblera le « nouvel » « Esprit public » ? Une réflexion est actuellement menée par la direction de France Culture afin de maintenir l’esprit de « l’Esprit public » dans un format, des voix et des structures renouvelés.
Pourquoi avoir décidé « brutalement » la fin de l’émission ? Contrairement à ce que nous écrivent certains auditeurs évoquant une décision arbitraire, il n’en est rien. Le producteur, Philippe Meyer, est informé depuis deux saisons de la fin de son émission. Il ne peut donc pas en être surpris.
Pourquoi alarmer les auditeurs ? Enfin, le médiateur, de par ses fonctions, ne peut qu’être, lui, surpris des méthodes utilisées par un producteur, à savoir profiter de son émission, de l’antenne et du site de France Culture pour lire des courriers privés et alarmer inutilement les auditeurs. Certains d’entre eux s’en prennent alors – parfois en des termes violents, menaçants et blessants – à la directrice de France Culture et au médiateur de Radio France. Tout cela sans connaître la réalité des faits.
Le procédé – non professionnel – consistant à profiter de son micro avait déjà été utilisé en février lors du retrait de Jean-Louis Bourlanges, intervenant régulier du même « Esprit public ». Or, le producteur de l’émission savait très bien que les règles imposées pendant la campagne électorale par le CSA ne permettaient pas de continuer à accueillir à l’antenne – sans rééquilibrage – un homme politique qui soutenait un candidat à l’élection présidentielle.
A noter que la candidature de Jean-Louis Bourlanges aux élections législatives a incité plusieurs auditeurs à nous réécrire très aimablement. En février, ils avaient envoyé des messages pour s’en prendre à la décision – incontestable – de France Culture. Aujourd’hui, à l’image d’Amélie, ils nous disent : « Je comprends mieux la décision de retrait de l’antenne de Jean-Louis Bourlanges. La direction de France Culture était en effet mieux informée que nous et le retrait se justifiait ».
Bruno DENAES
Médiateur des antennes.
Le tandem directrice-médiateur fonctionne à merveille : l'une guillotine, l'autre déploie son argumentaire moralisant et mielleux pour bien prouver qu'il est un bon petit soldat. A ce stade, il n'y a que la ministre de la culture qui puisse faire quelque chose : un audit complet de la station, une remplacement global de l'équipe dirigeante, et une refonte complète de la grille. Avec un projet culturel. Parce que Sandrine Treiner n'a aucun projet culturel pour cette chaîne. Quand la chaîne aura disparu, elle trouvera quelque chose à la télé ou dans quelque fondation de la francophonie. Ce bien commun ne nous appartient plus. L'Esprit d'ouverture, c'est celui de la porte ouverte que l'on montre au producteur à qui vient d'annoncer son licenciement.
« Comment peut-on supprimer « L’Esprit Public » ? », « Pourquoi déprogrammer brutalement une telle émission intelligente ? », « Pourquoi arrêter une émission qui a beaucoup de fidèles depuis 19 ans ? ». Vous êtes nombreux à nous interroger ou à réagir à la rumeur selon laquelle France Culture cesserait, à la rentrée prochaine, toute émission de débats et d’analyses.
Pas d’inquiétude à avoir, France Culture aura toujours une émission de débats d’idées, argumentée et pluraliste, le dimanche à 11H.
Mais pourquoi renouveler une émission qui fonctionne bien depuis 19 ans ? Justement, parce qu’elle a 19 ans. Il est normal qu’une radio fasse évoluer ses programmes, notamment quand une émission est à l’antenne depuis très longtemps. Tous les médias, et même allons plus loin, toute la société évoluent, bougent, changent et lancent de nouvelles offres, sans forcément renier le concept de base. Il serait inconcevable de rester figé, alors que le monde se transforme.
A quoi ressemblera le « nouvel » « Esprit public » ? Une réflexion est actuellement menée par la direction de France Culture afin de maintenir l’esprit de « l’Esprit public » dans un format, des voix et des structures renouvelés.
Pourquoi avoir décidé « brutalement » la fin de l’émission ? Contrairement à ce que nous écrivent certains auditeurs évoquant une décision arbitraire, il n’en est rien. Le producteur, Philippe Meyer, est informé depuis deux saisons de la fin de son émission. Il ne peut donc pas en être surpris.
Pourquoi alarmer les auditeurs ? Enfin, le médiateur, de par ses fonctions, ne peut qu’être, lui, surpris des méthodes utilisées par un producteur, à savoir profiter de son émission, de l’antenne et du site de France Culture pour lire des courriers privés et alarmer inutilement les auditeurs. Certains d’entre eux s’en prennent alors – parfois en des termes violents, menaçants et blessants – à la directrice de France Culture et au médiateur de Radio France. Tout cela sans connaître la réalité des faits.
Le procédé – non professionnel – consistant à profiter de son micro avait déjà été utilisé en février lors du retrait de Jean-Louis Bourlanges, intervenant régulier du même « Esprit public ». Or, le producteur de l’émission savait très bien que les règles imposées pendant la campagne électorale par le CSA ne permettaient pas de continuer à accueillir à l’antenne – sans rééquilibrage – un homme politique qui soutenait un candidat à l’élection présidentielle.
A noter que la candidature de Jean-Louis Bourlanges aux élections législatives a incité plusieurs auditeurs à nous réécrire très aimablement. En février, ils avaient envoyé des messages pour s’en prendre à la décision – incontestable – de France Culture. Aujourd’hui, à l’image d’Amélie, ils nous disent : « Je comprends mieux la décision de retrait de l’antenne de Jean-Louis Bourlanges. La direction de France Culture était en effet mieux informée que nous et le retrait se justifiait ».
Bruno DENAES
Médiateur des antennes.
Le tandem directrice-médiateur fonctionne à merveille : l'une guillotine, l'autre déploie son argumentaire moralisant et mielleux pour bien prouver qu'il est un bon petit soldat. A ce stade, il n'y a que la ministre de la culture qui puisse faire quelque chose : un audit complet de la station, une remplacement global de l'équipe dirigeante, et une refonte complète de la grille. Avec un projet culturel. Parce que Sandrine Treiner n'a aucun projet culturel pour cette chaîne. Quand la chaîne aura disparu, elle trouvera quelque chose à la télé ou dans quelque fondation de la francophonie. Ce bien commun ne nous appartient plus. L'Esprit d'ouverture, c'est celui de la porte ouverte que l'on montre au producteur à qui vient d'annoncer son licenciement.
Docteur Jackson
190Re: L'esprit public (depuis septembre 2017 : Emilie Aubry) - Jeu 01 Juin 2017, 22:17
N'oublions pas le sort qui a été fait à Yves Michaud, dans d'autres circonstances, et dont Monsieur Meyer n'a aucune gloire à tirer, car soit il fût l'exécuteur, soit l'initiateur, ce qui dans un cas comme dans l'autre, n'est pas glorieux.
Pour Jean-Louis Bourlanges, je m'attendais à au moins une démission de la part de cet animateur charismatique ; mais non, c'est la guerre, les survivants piétinent les vaincus ! et on repart comme si
Dans un autre registre, lors de la dernière campagne électorale il (l'animateur charismatique) avait fait état de son inclination pour Monsieur Bayrou, dont il fût je crois un candidat dans Paris. France Culture s'en était battu les c... à l'époque. Je n'ai jamais remarqué que JL Bourlanges fût un zélateur zélé de E Macron, même si cela ne m'étonne pas. De là à dire qu'il fût déloyal dans ses commentaires sur FC ou sur d'autres chaînes... Il y a une marge considérable entre l'analyse politique et le militantisme qui fut respectée. JLB était quand même plus proche du premier que du second.
Je ne voudrais pas terminer sur une grossièreté en disant que Ph. MEYER l'a bien mérité, car je ne sais pas ce qu'est le mérite.
Mais si le dimanche à 11h00, je suis nostalgique, c'est à Jean-Louis Bourlanges et Yves Michaud que je le devrais
Pour Jean-Louis Bourlanges, je m'attendais à au moins une démission de la part de cet animateur charismatique ; mais non, c'est la guerre, les survivants piétinent les vaincus ! et on repart comme si
Dans un autre registre, lors de la dernière campagne électorale il (l'animateur charismatique) avait fait état de son inclination pour Monsieur Bayrou, dont il fût je crois un candidat dans Paris. France Culture s'en était battu les c... à l'époque. Je n'ai jamais remarqué que JL Bourlanges fût un zélateur zélé de E Macron, même si cela ne m'étonne pas. De là à dire qu'il fût déloyal dans ses commentaires sur FC ou sur d'autres chaînes... Il y a une marge considérable entre l'analyse politique et le militantisme qui fut respectée. JLB était quand même plus proche du premier que du second.
Je ne voudrais pas terminer sur une grossièreté en disant que Ph. MEYER l'a bien mérité, car je ne sais pas ce qu'est le mérite.
Mais si le dimanche à 11h00, je suis nostalgique, c'est à Jean-Louis Bourlanges et Yves Michaud que je le devrais
Martin Duguiers
191Re: L'esprit public (depuis septembre 2017 : Emilie Aubry) - Ven 02 Juin 2017, 09:57
Qu'on se le dise, l'esprit public est une émission de bavardage autour de l'actualité qui regroupe un éventail assez étroit d'idées. Les occurences de "Je suis d'accord avec ce qui vient d'être dit "pourrait faire l'objet d'un montage audio comique. Plus, quelques-uns des derniers commentaires de Bourlanges sont des sorties de route qui rappelaient les dernières heures de Max Gallo (sur les élections américaines, les primaires de la droite,etc...). Ce qu'il a dit qur Fillon et qui a beaucoup été repris dans des médias pas très regardant sur la modération et la finesse des propos n'avait pas grand chose à faire sur une antenne comme France Culture. Ce qui plaisait, néanmoins, dans ce programme, c'était le ton courtois de bonne éducation, les citations d'hommes et de femmes cultivées, les thématiques d'excellente qualité, le charme surannée des références (Bourlanges évoquant Pompidou), le propos clair et argumenté, très largement au-dessus de ce que propose la chaîne en temps ordinaires et ce par quoi les nouvelles équipes vont grossièrement mettre en place de façon éphémère (avant prochain renouvellement). Le "médiateur" parle sans cesse de renouvellement et jamais d'amélioration. Je m'étonne que dans une ville aussi snob ou féroce que Paris, qui n'a que le mot "culture" à la bouche, ces gens-là n'en soient pas la risée.
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