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Accueil / France Culture

Le fil où l'on ne dit que du bien    Page 8 sur 8

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Curly 


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France Culture, notre pain quotidien - Ven 30 Oct 2020, 10:57

Chères & ers amies & mis de France Culture,
comme j’ai envie de vous écrire encore ce matin, tellement vous me donnez envie de vivre ! Vous êtes mon oxygène, mon pain et mon vain quotidien.
Comme ma lettre est un peu longue encore une fois, j’ai pensé à l’aérer avec une pause musicale que je pense être en phase avec l’esprit de la station.
Ce matin, j’ai encore chuté sur l’humeur de Guillaume Erner par Hervé Gardette, et ce fut. J’ai surtout adoré la blague sur James Joyce. Il est bon de dire les choses comme elles sont : il vaut mieux faire une ultime blague sur le fait qu’on n’arrive pas à lire Joyce plutôt que de faire deux émissions sur l’auteur illisible qui pourraient, en plus d’être de bien belles émissions de radio, nous donner envie de le lire pour de bon jusqu’au bout. Quelle horreur ! Heureusement que vous veillez au grain. Que de temps perdu à lire un livre alors que la vie est courte et qu’au lieu de lire comme un gros intello nous devrions mieux nous gausser des dernières blagues sur les belles-mères inventées par Guillaume Erner, le nec plus ultra dans l’humour de pointe.
M’étant rendormi cette fois-ci entre l’humeur et le carnet de philo de Géraldine Mosna-Savoye, car la vie est courte, c’est vrai, mais la nuit aussi, alors il faut profiter du marchand de sable lorsqu’il daigne bien faire un tour de par chez moi, je certifie n’avoir strictement rien pigé de toute la matinale, alors que le carnet de philo, j’ai tout compris. C’est peut-être lié au fait que j’étais réveillé, mais n’allons pas plus loin dans les hypothèses vaseuses. C’est vraiment bien de comparer les confinements à une série tévé, nous avons l’impression ainsi que le réel n’est plus réel et que nous vivons dans une fiction au son d’une musique douce, celle de Michel Sardou. Oui, car Géraldine Mosna-Savoye a toujours des idées géniales. J’aime bien comment cet illustre chanteur revient de manière régulière dans les chroniques de France Culture. Avec Mich

                                                                                

el Sardou, on comprend toujours mieux le monde qui nous entoure, mieux en tout cas qu’avec les philosophes.
Mais trêve de matinale. J’ai vraiment hâte d’être lundi, puisque vous nous préparez une bien belle journée spéciale, consacrée à l’éducation. C’est bien de nous rappeler à nous les auditeurs très moyens ce qu’est l’éducation, et d’y passer toute la journée. J’aime beaucoup le titre très entraînant « Émancipation générale ! ». Je ne l’ai pas bien compris, peut-être parce qu’il est incompréhensible, mais ce n’est pas grave : quelle énergie ! Vivement lundi ! Plein de débats d’idées nous attendent : en voilà de la vraie culture.
La chaîne va mettre à disposition des enseignants un « corpus de 50 heures d’émissions éditées et commentées par France Culture pour penser les valeurs de la République ». Enfin les profs vont pouvoir travailler sérieusement avec leurs élèves, en leur passant des émissions de France Culture. Tous les professeurs attendent le corpus avec impatience afin de savoir enfin comment parler aux élèves, bref, comment bien faire son métier.
Mais c’est avec encore plus d’impatience que j’attends la publication de caricatures commentées par l’Excellente Monique Canto-Sperber qui, je n’en doute pas, seront choisies avec soin. Car moi aussi je suis perdu parfois et j’aimerais bien qu’on m’explique pourquoi une caricature c’est fait pour se moquer et être drôle.
Je sens bien que ce nouveau confinement va être encore très enrichissant sur le plan radiophonique. Il est dommage que mon humble profession m’oblige à sortir travailler parce que sans ça je resterais captivé par France Culture toute la journée.
J’espère aussi que vous trouverez rapidement la parade pour compenser tous ces invités qui ne viendront plus au micro de vos Excellentes émissions parce que le monde de l’économie de la culture en promotion sera en deuil.
J’espère avoir tout dit, n’avoir rien oublié, mais ne vous inquiétez pas, chères & chers, si ça me revient, je ne manquerai pas de vous l’écrire.
Veuillez agréer, chères & chers, mes sentiments les plus respectueuses & -eux.

Philaunet 

Philaunet
Admin

72
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Oui, que du bien (sous réserve d'inventaire). - Lun 09 Nov 2020, 12:24

Curly 

Curly

73
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Espace détente et relaxation. Faites-vous plaisir. - Lun 01 Mar 2021, 11:33

Mon conseil du jour : La tablinette méridienne avec Julia Cagé. Pourquoi ?
C’est simplissime, c’est l’évidence même : Julia Cagé a raison. Il faut le dire une bonne fois pour toutes : oui à la liberté de la presse !
Marre de ceux qui médisent,

                                                 Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 A12

                                                                                                                                                                    alors que la brillante économiste a raison sur toute la Ligne Générale.



Ce midi, la voilà – enfin ! - de retour sur France Cucutre pour nous offrir sa bonne parole, qui est pleine de bon sens et de bien être. Ses gestes sont calmes, apaisés. Zavez qu’à voir les vidéos, elle est olympienne. Et comme elle a raison !

Ce midi, la voilà – enfin ! - de retour dans la tablinette méridienne, pour nous vendre son beau livre plein de pensées justes et bonnes, bonnes et justes. Préparez-vous, ce sera votre ASMR de la journée.

De quoi sera-t-il réponses ?
Je vous sens tout surpris à cette nouvelle expression interrogative : les questions, c’est pas possible, Julia Cagé les ignore, elle n’a que des réponses. Elle n’est que réponses.

Détendez-vous, écoutez les réponses qu'elle nous offre dans un livre pas banal, avec des pages et une couverture, mais surtout un prix à payer en librairie, ce qui est un obstacle pour beaucoup d’entre nous qui avons un budget serré. Le volez pas pitié ! Qu’en feriez-vous ? Le lire ? Mais pourquoi, alors que les réponses sont données dans la tablinette méridienne ?
Ce livre est bien plus qu’un livre, c’est « une boîte à outils » qui servira à réparer le monde.
Et croyez-moi, une clé de 12 ne sera pas suffisante.
Ô ! Joie ! Dans la tablinette spéciale ASMR, Julia Cagé viendra avec tous ses outils !
Vous bilez pas, pas la peine de casser votre tirelire.

La réparation du jour.
Julia Cagé va vous faire réparer les médias, afin qu’ils soient « indépendants et de qualité ». Avec les outils, vous aurez enfin « une information libre et de qualité. »

Elle prêche pile au bon endroit, l’endroit le plus libre au monde : France Curture.

Libre et de qualité ?
Cela fait deux points à traiter, ce qui nous donne un plan en deux parties, mais vite traitées ne vous inquiétez pas, ce sera sans douleur, en mode ASMR.

1
Libre et donc indépendant, en 12 exemples :

Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 1175
                                                                                                                    Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 2118
Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 3107
                                                                                                                    Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 490
Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 576
                                                                                                                    Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 687
Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 777
                                                                                                                    Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 875
Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 956
                                                                                                                    Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 1043
Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 1176
                                                                                                                    Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 1234

                                                                                                                                                                                                                                                                    Euhtéssé, eutéssé.

2
De qualité

Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 A11
                                                                                                                                        Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 B11
Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 C10
                                                                                                                                        Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 D10
Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 E10
                                                                                                                                        Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 F10
Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 G10
                                                                                                                                        Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 H10
Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 I10

                                                                                                                                                                                                                                                            Heutéçé itou.

Admettons, de concert avec Julia Cagé que « c’est dur de faire entendre sa voix en démocratie ». Dur dur.
Et pour cela, il faudrait effectivement que les médias soient plus indépendants, nous sommes tous d’accord là-dessus.
Que les médias soient enfin libres ! Vite vite, ouvrez la boîboîte à outils, libérez, délivrez !

Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 1177Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 2119

Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 3108Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 491

                                                                                                                                                                                                                                                           Œutéçé.

Philaunet 

Philaunet
Admin

74
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'' La Sagrada Família'' selon France Culture - Jeu 11 Mar 2021, 17:05

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t36p70-le-fil-ou-l-on-ne-dit-que-du-bien#36772) a écrit:Mon conseil du jour : La tablinette méridienne avec Julia Cagé. Pourquoi ?
C’est simplissime, c’est l’évidence même : Julia Cagé a raison. Il faut le dire une bonne fois pour toutes : oui à la liberté de la presse !
Marre de ceux qui médisent,

                                                 Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 A12

                                                                                                                                                                    alors que la brillante économiste a raison sur toute la Ligne Générale. (...)
Le mari Thomas Piketty se faisant plus rare à France Culture (un compagnonnage politique trop voyant à l'antenne ?), place à la soeur Agathe aussi accueillie par O. Gesbert le midi pour entonner la rengaine prétendument désintéressée du "Tous ensembleu" : Agathe Cagé : pour une éthique de la considération [Le 11/03/2021].

Mme la soeur Cagé nous offre une "invitation à repenser les rapports entre les individus", ça alors ! Et ceci qui nous étonne encore plus "créer (...) une nouvelle éthique de l'engagement politique" Oui, on n'en sort pas. Du matin au soir tous les jours les mêmes mots, la même perte de temps.

Mme Cagé A. est " docteure en science politique" ("docteur"  ne suffisait pas) et a été conseillère de Vincent Peillon et Benoît Hamont et "Secrétaire générale de la campagne présidentielle de Benoît Hamon". Vu que Mme Cagé J. a été la conseillère économie de Hamon (PS) pour la dernière présidentielle (6,35%), les conversations familiales n'ont pas dû être trop conflictuelles...

Le projet fort original qui mérite un portrait dans Marie-Claire à France Culture : "c’est face au manque de confiance en la démocratie et au délitement des ''fondations de notre vie commune'' qu’elle introduit le respect comme unique solution pour ''bâtir une société'' ». Comme c'est nouveau !

A-t-on entendu ou lu jamais pareille nunucherie à FC (oui et souvent) : « Il s'agira, écrit-elle de respecter l’engagement pris et la parole donnée, mais aussi les citoyennes et les citoyens, dans toutes leurs différences et toutes leurs singularités, et de toujours veiller à faire bien et pour les autres."

Les mots de la fin "La radicalité, ça veut dire, comme le dit Christiane Taubira, être tranchant, viser des transformations profondes. On caricature la radicalité notamment dans le féminisme, mais il faut en finir avec la politique des petits pas et être radical puisque nous avons véritablement besoin de changement. (Agathe Cagé) "

On garde aussi ceci, non pour la confusion entre "hors" et "or" mais pour le blabla "il faut que" et pour tous les éléments de langage répétés chaque jour sur France Culture jusqu'à l’écœurement  : "Il faut que l’on s’engage, individuellement et collectivement pour que chacun puisse faire l’expérience de l’affection, du droit (hors l’égalité affichée aujourd’hui n’est pour beaucoup pas réelle), et de l’estime sociale pour mettre fin à toutes les formes de mépris social."

La radio publique comme tract.

Curly 

Curly

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Des programmes d'exception - Sam 13 Mar 2021, 00:06

Qu’est-ce que vous foutez là à me lire ? Zavez pas honte ?
Vous avez mieux à faire, et si vous navet pas d’I.D., je m’en vais vous en donner une bonne, vous zallez rire, pleurer, et tout l’éventail des zémotions vont se bousculer dans vos synapses jusqu’ici endormies.
Vous allez écouter France Turtucre. Mieux, vous allez plus que l’écouter, vous allez la fumer, la boire, la sniffer, vous la coller au derche comme ça vous serez bien calés dans votre fauteuil Louis XV.
Je vous donne un aperçu partiel des festivités des derniers jours, rien qu’à les lire vous allez pleurer et rire tellement que c’est riche en plein de bonnes choses qu’on sait pas toujours ce que c’est.

Les mamates :

Guillaume-lève-toi-et-va-bosser-feignasse-Erner reçoit Gérardette Cagé, ancienne Peugeot 204 reconvertie en entrepreneur d’entreprise mondiale qui va rouler des pelles au micro de France Tutute pour vendre sa jante en alu qui repense le monde à l’aune de toutes les crises qui nous roulent dessus plus fort que des pelles.
Les jantes en alu sont parues aux éditions Gallimard, 22,37 euros l’unité, 43,87 euros la paire. Une affaire. Anti-promo jusqu’au 20 mars, l’unité pour le prix de deux.
Extrait de l’entretien :
« Mon enfance a été difficile car mon père était une Renault 5 et ma mère une Citroën 508. Ma nouvelle jante a été conçue pour résoudre les problèmes dans le monde, améliorer le niveau de vie des gens, et résoudre le problème du chômage dans toute la société. Il faut absolument que nos dirigeants prennent conscience que sur Terre il y a des gens qui respirent mais aussi des gens qui roulent et qu’il est temps de penser à un avenir meilleur pour tous afin qu’il soit moins pire qu’hier. »

Les chroniques avec
Fabrice Says à Waterloo : Le vainqueur des élections présidentielles sera-t-il le prochain président ?
Hervé Le Granule : Le sanibroyeur est-il plus écolo que le Thermomix ?
Didine et son carnet de filo : Mes après-midis sur TikTok sont plus belles que mes soirées sur Snapchat.

Les chemins de la filo : Filozofie de l’anus, une filozofie de merde ?
Avec Pierre-Paul-Jacques Aub-Delafon-Cagé, maître de conférence à l’Université de la Cordillère des Andes V à la Sorbonne IV divisé par VI et je retiens II, sociologue des déchets corporels et auteur de « Anus mon ami » (2021) aux éditions CEVIPOPOF.

La tablinette méridienne
La tablinette à cuture :
Avec Josette Cagé pour son dernier alboum paru chez Universale Miouzik, « Spoutnik Bazooka Love ». L’artiste à multiples facettes reviendra à ce qui l’amena ici et maintenant à présenter « Spoutnik Bazooka Love » afin que nous l’achetassions.
Son nouvel opus vacille dans un mouvement perpétuel entre électro et pop.
Elle évoque dans son nouvel alboum les petits zoizeaux du printemps, les coliques néphrétiques de son hamster et la perte des cheveux du bel oncle de la sœur de la fille du père de son cousin, un drame qui a atteint ses cheveux mais aussi le plus profond de son âme endolorie. Elle tente de repenser le monde à l’aune de cette tragédie intime qui dit quelque chose de l’humaine condition qui nous enferme comme des bancs de sardines à l’huile dans une boîte de conserve.
La tablinette à idées :
Avec Paulette Cagé, qui vient de sortir un nouveau livre aux éditions Ikéa/EHESS/PUF Gadget, « Comment aplanir les injustices du monde en 54 étapes, et sans marteau ». Il faut bien suivre le mode d’emploi, ne pas sauter d’étapes, sans ça tout est à repenser à l’étape 1.

Les patasses dans la mouize :
Pepito mi corazón.
L’extraordinaire histoire de Pétronille Cagé qui, après avoir défenestré puis découpé en tranches fines son chat Pepito, a été contrainte de le tuer après l’avoir fait bouillir dans une marmite pendant 6 heures.
Après dix ans de prison, elle revient sur cette aventure hors-norme, véritable instantané de notre époque tourmentée.

Économie avec Gérardine Cagé : Le début du commencement du frémissement de la fin du capitalisme va-t-il nous envoyer dans un monde meilleur avec plein de petits zoizos tout choupinous et plein de gens super gentils ?

Lit & Ratures : Maurissette Cagé, la grande autrisse inclassable à l’œuvre protéiforme, à l’occasion de la parution de ses œuvres complètes dans La Pléiade de chez Gallim’. L’émission fera le tour complet et détaillé de toute sa fiche wikipédia.

Le Temps du débat : Peut-on mourir plusieurs fois du coronavirus ?
avec Alexandrine Cagé, Patricette Cagé, et Rodolphus Cagé, sociologues de la résurrection et auteurisses de « Debout les morts, la mer monte » (2021) aux Éditions Sciences-Popo/CEVIPOPOF.

A présent, une émission sur le présent du maintenant : Comment la pandémie crée des discriminations dans les sciences sociales ?
Avec Bob Cagé, philosophe de la sociologie, auteur de « WTF, pour une philosophie de l’ignorance » (2021) aux Éditions EHESS/SciencesPopo et Ignazio Cagé, sociologue de la philosophie, auteur de « Ce que dit la pandémie des tartines de beurres de cacahuètes, des tranches de jambons, des pots de yaourts natures avec un peu de sucre merci et des tartes abricot/praline» (2021) aux Editions CEVIPOPOF/SciencesPopo.

Par les temps qui boitent de Mariricheux : Apitolus Cagé « Écrire pour moi, c’est surtout dire des choses mais en les écrivant.»
Mariri reçoit Apitolus Cagé pour la sortie de son nouveau roman, « Pustules  » (2021) chez Gallim’.
Voici le très attendu nouveau roman de Apitolus Cagé, qui nous revient après l’immense succès de son précédent roman, « Furoncles » (2020) chez Gallim’.
Dans son nouveau roman, Apitolus Cagé tisse des liens encore plus forts avec les émotions qui nous étreignent, les murs qui s’effondrent, les vaches qui broutent, et le camembert qui coule. Une manière pour lui de nous rappeler que lorsque les élastiques lâchent, les caleçons tombent.
Une manière pour Apitolus Cagé de se mettre à nu.


Hein ? Quoi ? zêtes encore là ? Vous navet pas compris ? C’est pas pour dire, mais si vous m’avez lu jusqu’au bout et que vous navet pas craqué avant, c’est que vous ne méritez pas France Cultule.
Allez, circulez, dégagez, c’est une honte. Je veux plus vous voir traîner ici.

Curly 

Curly

76
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Comment bien réussir à échouer - Sam 11 Déc 2021, 12:21

Parce qu’il n’y a pas que la réussite dans la vie, "Superfail" ne s’intéresse qu’à l’erreur, l’échec, la catastrophe. "Superfail" parce que ça n’est pas si facile de réussir à échouer…
...et si réussir son échec est une réussite, l’échec n’est plus un échec.


Superfail, le mag’ de la win de l’échec,
une émission réussie de Guillaume-le-Maître-de-la-Mamate.


Accueil > > Émissions > Superfail > L’échec amoureux, sa vie, son œuvre


Quelles sont les causes profondes des ruptures amoureuses ? Existe-t-il des manières de « bien rompre » ? Que pouvons-nous faire de nos ruptures et que font-elles de nous ?


                                                                                Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 Opera_11
                         "On se découvre aussi dans la multiplicité des relations." La philosophe Claire Marin. Wikipédia Bernaert di Rijckere

Pour évoquer le « fail amoureux », autrement dit la rupture amoureuse, nous sommes allés interroger la philosophe Claire Marin, professeure de Philosophie et auteure du livre Ruptures aux éditions de l’Observatoire, pour ce moment de développement personnel qui nous évitera la lecture du numéro Spécial Été du magazine Elle.

Les raisons de l’échec amoureux 
Plusieurs raisons peuvent expliquer l’échec de la relation amoureuse. L’autre nous empêche de devenir nous. L’obstacle doit être impérativement éliminé afin de retourner dans la win attitude de notre life. On sort le râteau, on l’envoie dans la gueule de l’ex-être aimé. Le terrain est dégagé.

On attend trop de l’être aimé, qu’il rampe à nos basques, qu’il nous lèche les pieds, qu’il nous renvoie une image de nous restaurée en 4K. Mais à un moment, l’autre, comme il demande pareil que moi, il y a conflit d’intérêts. Et c’est là qu’il faut se casser fissa. Claire Marin, professeure de Philosophie

La rupture peut également provenir de la sensation d’être enfermé dans une relation dite « toxique », où l’image de soi s’est dégradée. Ne pas se sentir bien dedans son corps et dedans son âme est un signe évident que quelque chose s’est cassé dans la pendule à Dudule.

Enfin, la relation amoureuse peut s’achever tout simplement parce que l’amour n’est plus là. Pour Claire Marin, c’est la course à qui va s’en rendre compte le preums. Le premier qui réagit quitte l’autre, ce qui explique pourquoi – suivez bien le raisonnement – le second qui s’en rend compte est souvent celui qui est plaqué.
Par conséquent, la rupture est un évènement douloureux. La rencontre amoureuse est, elle, un moment de bonheur intense partagé à deux (au moins), en tout cas d’après Claire Marin, philosophe de la rupture.

Comment « bien » rompre ?
Comme c’est un moment douloureux, plus vous le faites durer, plus c’est douloureux, toujours d’après Claire Marin, philosophe de la douleur.
La méthode brutale évite que la douleur s’éternise. Vous pouvez faire disparaître le corps de votre ex-bien-aimé dans une cuve d’acide, ou alors le jeter par la fenêtre du 10ème étage de votre immeuble, si vous avez un immeuble à disposition, ainsi qu’une fenêtre ou un balcon. Vous pouvez aussi vous suicider, c’est brutal, mais l’avantage est que votre souffrance sera de courte durée, à condition toutefois de réussir.

Mais doit-on laisser la moitié du binôme en plan alors qu’il est en détresse psychologique ? Ne doit-on pas se sacrifier pour éviter que sa souffrance s’aggrave ?

Ce choix est risqué, la dépression risque de gagner les deux moitiés du couple, et alors il ne reste plus qu’à transformer le binôme en deux monômes, ou alors, afin d’éviter de la souffrance supplémentaire, se suicider à deux en même temps (pas facile) ou alors se jeter en même temps du 10ème étage d’un immeuble. Ou alors remonter dans le temps et rompre avant la rencontre, ce qui est plus facile quoique logiquement et techniquement impossible.

Que faire quand on est quitté ?
D’après Claire Marin, faire le deuil de quelque chose qui n’est plus est une nécessité dans la mesure où, si l’on ne veut pas se trimbaler une dépression de longue durée, l'on n’a pas le choix, à moins de se suicider ou de décéder après une maladie foudroyante.
Le meilleur moyen de lâcher prise est de trouver une autre moitié de couple afin d’en former un nouveau, ou alors d’en trouver plusieurs, soit successivement, soit en même temps, ce qui peut dans certains cas donner des couples de 4 ou 5 amoureux dans un même lit, ce qui mathématiquement et spatialement devient compliqué.
Claire Marin, philosophe du couple, professeure de philosophie en classe préparatoire et écrivaine

Curly 

Curly

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Le bon fonctionnement d'une société - Mar 11 Oct 2022, 18:32

Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 1368
Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 Inked312
Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 4161



Dernière édition par Curly le Mer 12 Oct 2022, 13:32, édité 1 fois (Raison : Aucune, juste pour vous faire chier)

Philaunet 

Philaunet
Admin

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Surpris par la Nuit - Ukraine, les silences de l'empire (2004) - Mer 04 Jan 2023, 13:51

Quatre numéros d'une heure trente sur l'histoire de l'Ukraine menés avec grande sensibilité par Pierre Goëtschel. Pas un seul faux-pas, depuis les entretiens, très rares pour certains, jusqu'à la réalisation, en passant par la prise de son, le montage des traductions, le choix des voix de traducteurs, les musiques, les ambiances, etc.

Ci-dessous quatre billets publiés dans la rubrique des Nuits de France Culture, pour la présentation et les recensions de chaque numéro. Du travail journalistique indispensable pour un documentaire radiophonique de premier plan.
Curly(https://regardfc.1fr1.net/t852p400-le-programme-de-nuit-ilot-de-culture-ii#37913) a écrit: (...) Dans la nuit du 6 juin apparaît un programme qui serait sans doute resté bien caché sans les évènements de ces dernières semaines. Car pour le France Culture 2022, le reste du monde n'existe que s'il est dans l'actu.
Surpris par la Nuit - Ukraine, les silences de l'empire 1/4 : Dans la solitude des champs de blé (13-04-2004)
par Pierre Goëtschel - avec Mirostlav Popovic, Roman Grinkyv, Roman Serbyn , Vladimir Scouratovski , Sacha Garatchouk , Valéry Marmel , Evgueni Ifremov et Oleg Skripka - réalisation Jean-Philippe Navarre


Les trois autres parties seront logiquement diffusées les nuits suivantes.

La série est consacrée à l'histoire de l'Ukraine et à la musique traditionnelle ukrainienne.
D'après le riche descriptif de l'INAthèque, nous pouvons avoir le déroulé de chaque partie. L'ensemble est prometteur.

Présentation, signée par le producteur, Pierre Goëtschel.
Le peuple ukrainien aura enduré sans doute plus qu'aucun autre, tous les grands traumatismes historiques du 20e siècle. Et il fait partie des lieux communs de dire que son peuple et ses richesses ont été mis en servage des puissances voisines pendant des siècles. Entre Est et Ouest, l'Ukraine a constitué une forme de confins des empires de l'Europe Centrale.
Aujourd'hui, ce pays indépendant depuis 13 ans seulement doit écrire son histoire jusqu'à présent interdite à lui-même.
Que peut-être la mémoire d'un pays après 75 ans de soviétisation ?
Que reste-t-il des différentes cultures qui ont façonné l'âme de l'Europe quand l'empire soviétique s'est brutalement effondré ?
Dans un pays qui fut sous le joug successif de l'Autriche, de la Pologne, de l'Allemagne nazie puis de la Russie soviétique, comment évoquer le destin de ceux qui ont été en alternance victimes et complices de leur maîtres ?
Peuple hétérogène à la destinée marquée par le sceau de 75 ans de russification et de soviétisation, il me tenait à coeur de plonger dans son histoire non écrite et qu'à mon sens, seule la mémoire musicale a pu fixer, et que seule la musique peut convoquer. La série est un voyage au coeur de la mémoire des différentes communautés d'Ukraine.
Il s'agit donc, à partir de rencontres avec des personnages aux destinées aussi singulières qu'emblématiques, d'évoquer le destin collectif d'un peuple éclaté qui aura connu toutes les grandes tragédies du XX siècle : la deuxième guerre mondiale, le bilan désastreux de la stalinisation et de la russification du pays, la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, symbole du délabrement de l'empire soviétique.
Dans ce pays neuf où la mémoire collective n'est pas constituée car longtemps interdite et atomisée au travers des différentes communautés (juives, Tatars, Russes, Tsiganes, Houtsouls, Ukrainiennes bien sûr), c'est par le biais d'une mémoire intime, affective et musicale que nous pourrons convoquer les fragments éclatés de cette histoire.
La série présente l'occasion unique pour les anciens "maîtres de musiques" que nous avons rencontrés d'"exhumer" des musiques qui ne connaissent pas l'opportunité d'être jouée, et qui témoignent de cette mémoire retrouvée et finalement réappropriée...
Le temps sera celui d'un parcours éphémère autour de la reconstitution d'un ensemble musical Tatar en Crimée, des retrouvailles avec une chanson d'exil en Ouzbekistan, de réminiscence de bribes d'une chanson yiddish dans les quartiers d'Odessa...C'est grâce à la complicité des personnages - musiciens que nous pourrons esquisser les formes d'une histoire successivement interdite, refoulée, occultée, oubliée.

Première partie :
Dans les grandes plaines à blé de l'Ukraine centrale, on se souvient de la famine artificielle organisée par Staline en 32-33, qui fit 6 millions de morts dans la paysannerie ukrainienne. Au pays des cosaques Zaporogue, l'histoire se décline souvent sous le signe de la victimisation et du martyr. Les kobzars, ces bardes traditionnels qui chantaient les récits épiques des cosaques, ont tous été décimés par Staline ; leur instrument - la bandoura - est devenu le symbole du destin national ukrainien...
Voyage dans une mémoire douloureuse, longtemps interdite voire recomposée pour les besoins de la propagande.
avec : Les femmes du village de Krivtchivka, les femmes déplacées de Tchernobyl à Gavrontchina, Mirostlav Popovic (Directeur de l'institut de philosophie de Kiev), Roman Grinkyv (bandouriste), Roman Serbyn (historien), Vladimir Scouratovski (critique et écrivain), Sacha Garatchouk (philologue), Valéry Marmel (Directeur du musée de Pereiastlav Melnitski), Evgueni Ifremov (ethnomusicologue), Oleg Skripka (chanteur du groupe VV).

Seconde :
En Ukraine occidentale, dans les Carpathes où Paradjanov avait tourné Les chevaux de feu, nous promenons une oreille du côté du petit peuple des montagnes, les Houtsouls, là où les traditions d'un monde païen et magique ont survécu à l'époque soviétique. En redescendant de la montagne, du côté d'Oushgorod, nous partons à la rencontre de l'immense communauté tsigane de Transcarpathie, coincée dans les camps des zones transfrontalières...

Avec : Taras Tchoubaï (chanteur du groupe Platch Ieremy), le Père Pierre (du monastère de l'ordre studite), Lioubomir Kouchlyk (ethnomusicologue), Mikhaïllo Tchaï (chaman), Mykhaïlo Tafeytchouk (luthier), Ivan Griniuk (berger luthier), Ernest Butchko (violoniste tzigane), les habitants tziganes du tabor d'Oushgorod, Natacha Koubatsi (directrice du comité d'aide médicale en Transcarpathie).

Troisième :
Que reste-t-il de l'âme et de la fierté d'Odessa, théâtre cosmopolite d'un empire aujourd'hui délabré ? Dans le vieux quartier de la Moldavanka, nous partirons à la recherche des derniers juifs de la ville, en compagnie des fantômes d'Outiossof, l'inventeur du jazz soviétique et de la mémoire des musiciens klezmers...'

Avec : les habitants du quartier de la Moldavanka, Sacha Garatchouk (philologue à l'université d'Odessa), Irina Shikhovskaïa (rédactrice de la radio d'Odessa), Iouri Kouznetsov (pianiste), Alexandre Teplich Issakovitch, (accordéoniste), Alexandre Rozenbaum (historien), Mary et Dimitri Goutakov.

Et dernière :
Après 60 ans d'exil forcé en Asie Centrale, le peuple Tatar de Crimée revient aujourd'hui vivre sur la terre de ses ancêtres. Il est le dernier des peuples déportés par Staline à avoir pu amorcer le mouvement du retour. Sur les côtes escarpées de la Mer Noire en Crimée, les musiciens Tatars se souviennent d'un exil où la musique restait le seul lien au pays natal.

avec : Enver Cherfedinov (violoniste), Enver Izmaïlov (compositeur), Moustafa Abiboulaïev (pianiste), Artem Djelilov (étudiant à l'université Tatare de Simféropol), Delaver Osmanov (chanteur de l'ensemble KRIMM), Server Bekirov (historien et directeur du musée de Bakshisaraï, rédacteur en chef des programmes Tatares de Crimée), Choukrié Moustafaeva (chanteuse).


Curly(https://regardfc.1fr1.net/t852p410-le-programme-de-nuit-ilot-de-culture-ii#37982) a écrit:Surpris par la Nuit - Ukraine, les silences de l'empire
par Pierre Goëtschel, réalisation Jean-Philippe Navarre
1- Dans la solitude des champs de blé (13/04/2004)
avec Mirostlav Popovic, Roman Grinkyv, Roman Serbyn , Vladimir Scouratovski , Sacha Garatchouk , Valéry Marmel , Evgueni Ifremov et Oleg Skripka
2- Jeu de piste en Transcarpathie (14/04/2004)
avec Taras Tchoubaï , le Père Pierre (du monastère de l'ordre studite), Lioubomir Kouchlyk , Mikhaïllo Tchaï , Mykhaïlo Tafeytchouk , Ivan Griniuk , Ernest Butchko et Natacha Koubatsi

Déjà signalé dans le billet précédent, ce voyage en Ukraine réussi, qui mêle évènements historiques et traditions musicales. La différence avec le France Culture de 2022 est clairement audible : suffisamment de temps et de budget étaient encore alloués pour produire un reportage de 6 heures dans un pays qui alors n’était pas le centre d’intérêt du monde.
Alors qu’aujourd’hui pour France Cu n’existe que ce qui est dans la Une de l’actu, au travers essentiellement de débats en studio avec des spécialistes, témoins indirects des évènements, qui dévident généreusement leurs rouleaux à spéculations sur un avenir qui n’a jamais été aussi incertain depuis qu’il persiste à rester emprisonné dans le futur.

Le producteur donne la parole à des historiens dans la première partie, mais surtout aux habitants, parfois très âgés qui racontent leurs souvenirs des rudes années staliniennes (la grande famine par exemple). Les témoins ont du mal à se confier, mais le reportage n’en demeure pas moins fort.
Tout ce qui concerne les traditions musicales est nettement plus détaillé. La réussite des émissions tient à ce que toute la partie musicale - la plus importante – se fond avec naturel dans la partie historique.
La seconde partie dans les Carpates démarre avec du rock ukrainien pour finir avec la tradition tzigane.
Une place importante est laissée à la musique, ce qui vu le sujet est fort précieux. Ce ne sont pas des disques mais des enregistrements sur place.
On y entend aussi venant se fondre dans le reportage, un extrait des « Chevaux de feux », le film de Sergueï Paradjanov.
A suivre avec les deux autres parties, diffusées dans les prochaines nuits (20 et 27 juin).


Curly(https://regardfc.1fr1.net/t852p410-le-programme-de-nuit-ilot-de-culture-ii#37992) a écrit: (...)
Suite de
Surpris par la Nuit - Ukraine, les silences de l'empire
3- Chasse au fantôme à Odessa (13-04-2004)
par Pierre Goëtschel
avec Sacha Garatchouk , Irina Shikhovskaïa , Iouri Kouznetsov , Alexandre Teplich Issakovitch, , Alexandre Rozenbaum et Mary et Dimitri Goutakov
réalisation Jean-Philippe Navarre

Reportage à Odessa, ville comparée durant l’émission à la Nouvelle-Orléans ou à Marseille. Du jazz, de la musique klezmer, et même un peu de Joe Dassin à la fin (la famille du chanteur est originaire d’Odessa).
Quelques récits d’habitants, mais aussi d’historiens, retour sur l’histoire de la communauté juive à Odessa… Cette troisième partie montre la diversité culturelle de l’Ukraine. A suivre encore avec la quatrième et dernière partie diffusée le lundi 27 juin, mais déjà mise en ligne.


Curly(https://regardfc.1fr1.net/t852p410-le-programme-de-nuit-ilot-de-culture-ii#38020) a écrit:Surpris par la Nuit - Ukraine, les silences de l'empire
4- Crimée, les revenants de la Mer Noire (13/04/2004)
par Pierre Goëtschel - Avec Enver Cherfedinov, Enver Izmaïlov , Moustafa Abiboulaïev , Artem Djelilov , Delaver Osmanov , Server Bekirov , Choukrié Moustafaeva et Server Bekirov - Réalisation Jean-Philippe Navarre

Dernier volet (pour les autres, cf. billets précédents) de ce voyage à travers l’Ukraine, tant spatial que temporel. La dernière partie est consacrée comme le titre l’indique à la Crimée, et au sort du peuple tatare, déporté en 1944 de par la volonté du dirigeant de l'Union Soviétique d'alors.
Dans la dernière demi-heure, faux direct depuis les studios de « Radio Crimée ».
Un type de reportage que France Culture ne veut plus envisager aujourd’hui, tant le travail de montage lui est devenu insupportable, pour le plus grand déplaisir des auditeurs. Quant à l’idée même de sortir de France – et, soyons plus précis, de l’agglomération parisienne – n’en parlons même pas : les profs de l’EHESS, Science-Po & cie font dorénavant l’affaire, surtout s'ils ont un livre à vendre.
Dans ce Surpris par la nuit, Pierre Goëtschel est allé tout simplement à la rencontre des habitants, a pris le temps de les écouter, de les enregistrer, sans se mettre au centre de tout, comme les émissions de France Cu actuelles le font, qui entretiennent avec les récits à la première personne le narcissisme des producteurs, qui passe avant le sujet – vaguement – exploré, tournant toujours autour d’un militantisme de base (ex : féminisme radical ou écologie ou les deux en même temps, c’est encore mieux, comme si plus rien d’autre ne pouvait exister).
Une école de communication et/ou de marketing a dû décréter que la première personne était une manière d’impliquer l’auditeur de manière plus directe, transformant un reportage ouvert sur le monde en confession intime ayant plus à voir avec le racolage qu’avec la culturzélaconnaissance.
Bref, ce reportage de 2004, datant d’une époque où France Culture avait déjà fortement baissé, montre que depuis, la chute a continué.

Curly 

Curly

79
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Génies à l'état brut - Mer 18 Jan 2023, 18:35

Quoi ? Que lis-je ? De la brosse à reluire et de l'entre-soi ?
Et que dire alors du bouc cleub du même jour ?

                                                Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 Oper1626

Tiens, Vinciane Despret, disciple de Bruno Latour-prends-garde-à-toi, 46 mille invitations au compteur sur le Radio France Group.
Et, re-tiens, qui est donc la seconde invitée ?

                                                            Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 Oper1627

...pour un livre que tout producteur de R.F. qui se respecte s'empresse de promouvoir sur les réseaux soss'. Attendez, la boîte à cirage est toute neuve, faut en profiter.

Un doute soudain. Et si j'avais tort ? Et si finalement Vinciane Despret était une penseuse majeure du XXIème siècle qui en fait n'était pas assez invitée, qui devrait squatter toutes les émissions de toute la grille de France Inter & de France Cudézidé ?
Et si finalement Adèle Van de-chez-Inter était une écrivaine, majeure aussi, qui mériterait d'être invitée sur toute les grilles de tout le R.F. Group, en plus d'être la cheffe de l'univers ?
Et si la vérité était là, plutôt que dans nos médiocres médisances qui ne font que voir du copinage, de l'entre-soi, voire des rapports de pouvoir, là où tout simplement il faudrait voir du génie à l'état brut ?
Et si tous les auteurs de l'écurie Gallim' qui n'étaient pas invités dans les enfilades de promos de chez France Cu étaient juste de médiocres scribouillards ?

Autre exemple génial. Savez-vous que samedi 21 une nouvelle fiction va pointer son nasal sur les ondes de la radiodéz (idédedeumain) ? Une nouvelle ? Mais est-ce seulement possible ? Et ne me dites pas que c'est une commande passée à Geneviève Brisac ? Non !
Si.
Geneviève Brisac, six trilliards d'invitations au compteur, et, rien que cette année, alors que le département (?) fiction, enchaîne rediffusions sur rediffusions et ne produit presque plus rien, voici une seconde commande passée à Geneviève Brisac, la première ayant chu dans la grille le 8 octobre dernier.
Alors ressaisissons-nous, soyons honnêtes, ce n'est ni du copinage, ni de l'entre-soi, mais un cygne, un cygne d'étang : Geneviève Brisac est l'auteur le plus génial depuis Homère.
Et il n'existe aucun écrivain en France, dans le monde et dans l'univers capable de répondre avec autant de génie aux commandes d'écriture de France I.D.
Existe-t-il d'autres auteurs dignes d'intérêt que cette poignée qui tourne en rond dans la grille ? Non bien sûr.
Donc tout va pour le mieux sur la plus belle des radios.

Curly 

Curly

80
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France Cu, une radio Exigeante, Curieuse, Créative - Mar 02 Mai 2023, 19:24

Exigence, curiosité, créativité, voilà les maîtres mots qui viennent immédiatement à l'esprit quand on écoute France Cu la radio qui déchire tes neurones.
Si vous avez un doute, écoutez vous-même, moi je n'ai pas le temps, une bonne soirée m'attend, mais pas sur France Cu car je n'ai pas le niveau intellllllllllllectuel pour suivre de telles orgies radiophoniques.

Affaires Business cultureux

                Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 Oper1763

Copié/collé du texte de l'éditeur. Franchement, quand on a juste à passer une couche de cirage dans une publi-émission, pourquoi sortir ses propres neurones pour pondre un texte plus personnel ?

Site de l'éditeur :

                Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 Oper1764


D'cause à effet, le mag' qui veut changer l'monde vite tout de suite ça urge, et ça urge tellement toutes les s'maines qu'à force on doit être déjà tous crevés comme des pneus cloutés. Si ça s'trouve, nous sommes tous morts et personne ne nous l'a dit ? Merdalor ! Surtout ne pas mollir, même morts, continuons à changer l'monde.
Avec les meilleurs. Lisez la présentation, vous n'en r'viendrez pas. D'ailleurs, vous ne pourrez pas rev'nir, vous êtes sans doute déjà morts.
Le tutos du jour (et des autres) :

                                                                Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 Oper1766
                                                Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 Oper1765

Par les taons qui courent n'amassent pas tripette

                                                                Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 Oper1767
                                                                Le fil où l'on ne dit que du bien - Page 8 Oper1769

Cet Excellllent texte est absolument génial, il marche dans tous les sens sans en gagner un seul.

"Dans l’expérimentation de sens, je me prends la tête sur tout, il y a des textures espiègles qui ont des morceaux qu'on est. Alors se pose la question, de savoir si on fait la musique qu’on consomme, ou fait-on la musique que je ne consomme pas. En fait, j’étais dans cet album, parce que ça m’a permis de totalement faire ces morceaux. Ce que j’aime le plus dans l’expérimentation, c’est ma musique du quotidien, et sortir du studio en ayant pris du plaisir, sinon, je suis assez dans le contrôle, c’est dans mon nom d’artiste. Ces morceaux sont musicaux et au cœur de la créativité. En fait, alors que j’ai adoré mes paradoxes désabusés, je fais semblant que c’est le cas, alors que ça n’a pas de lâcher prise. Finalement, même si je me veux très simple, ce n’est pas toujours « chill »."

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