On nous dit sans rire que "Sur France Culture, Sandrine Treiner veut offrir 'une place centrale' à la littérature".
Désolé pour les doubles guillemets, ils sont là dans ce titre du parisien, où l'on ne sait pas écrire sans guillemets un peu comme dans la maison Bourdieu. La date de l'article : 22 Janv. 2016, 11h13.
De quoi s'agit-il ? Apparemment d'un nouveau remaniement de la grille : dès lundi, la tranche de 15h à 16h serait occupée par une émission littéraire, selon un cycle hebdomadaire. On ne sait pas ce que devient la thématique hebdo "Culture musique" ctuellement offerte sur ce créneau, mais il est vrai que cette innovation de septembre dernier est tellement déplorable que sa disparition ne sera pas une perte irréparable. Par contre, on comprend mieux le récent déplacement du créneau scientifique à 16h, qui avait pour but de d'expédier à 14h l'enfant gâtée de la maison (Marie Richeux) et ainsi de la mettre à l'abri : pour l'auditeur, retrouver la môme Rexona au sortir de chez Marguerite Yourcenar, Henry James ou Georges Perec, c'était risquer un sérieux chaud et froid et pour tout dire l'émeute électronique. A part celui de la Bibliothèque du Congrès je ne sais pas quel site pourrait supporter le raz-de-marée des messages de protestation, sans compter les procès intentés pour incitation au suicide par précipitation. Enfin passons, le sujet n'était point la mômichette de 14h mais le retour de la littérature sur France Culture, rien que ça !
Voici la référence de l'article où on trouvera en prime les scies habituelles de bonheur, jubilation et tout le tintouin dans un style qui sent son Caroline Broué :
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-culture/sur-france-culture-sandrine-treiner-veut-offrir-une-place-centrale-a-la-litterature-22-01-2016-5475547.php(la photo date du mois d'août mais l'article lui est bien de vendredi).
Résumons : sur FC, Littérature et Musique avaient vu leur part se réduire pendant le mandat d'Olivier Poivre d'Arvor, dont Sandrine Treiner était l'adjointe ; en fait la maîtresse d'oeuvre pendant les années où Olivier courait les ministères à la recherche de son prochain poste.
Maintenant la dame ayant succédé à celui dont elle faisait le boulot (sauf la frime vu qu'il a le timbre pour ça et elle c'est plutôt le marché de Montreuil), elle annonce un changement qui, pour elle, consiste rien moins qu'à faire machine arrière.
De là se pose la question : est-ce prise de consciente ou incohérence ?
Ou alors l'autre question : sincérité ou baratin ?
Ou pour faire plus simple : de qui se moque-t-on ?
